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carte postale écrite en 1910
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même vue
en 2011
réambule |
En partant de
2011, je voulais aller juste un peu plus loin qu'une mémoire
d'homme. A la limite où commence un fastidieux travail dans
les archives pour lequel je n'ai aucune inclination. D'autant que,
pour y accéder, il faut vaincre une certaine "inertie" de
l'Administration à permettre d'avoir accès aux
documents qu'elle détient, pourtant une mémoire qui
nous appartient. Il me faut
remercier tous ceux qui m'ont aidé à vous offrir ce
mémorandum que, j'espère, vous prendrez plaisir
à parcourir : Bonne lecture
! Jean-Gabriel
Bodelet on
tout petit illage Reverrai-je
jamais de mon petit village La route
s'arrêtait sur la petite place Des
senteurs de fumée sortaient des cheminées Je
n'oublierai jamais de la petite église Et la
mairie, sur son petit replat de terre Je
reverrai toujours cette image apaisante Lorsque
je grimpais sur sa falaise escarpée Bordé
de morilles et de fraises des bois Il me
semblait vraiment qu'en étendant les doigts Tous ces
moments heureux, tous ces beaux souvenirs Auteur
inconnu hotos
anciennes Saint-Léger
- le Chef-lieu Vallée de
l'Arc - Vue sur Epierre et St-Léger erci
de fermer l'agrandissement sinon.
Ceci se veut simplement un déroulé chronologique au
"fil du temps" qui comporte des évènements importants
ayant marqué la vie individuelle ou la vie collective de ses
habitants. Peut-être les historiens en retiendront quelques-uns
? Certes, la liste n'est pas exhaustive, certains lecteurs y
relèveront des manques nombreux. J'ai extrait ces faits des
registres des délibérations des Conseils Municipaux
successifs et des récits qui m'ont été
rapportés. Bien entendu, tout document, récit ou photo
qui pourraient venir compléter ce déroulé seront
les bienvenus et serviront à une nouvelle
édition.
Le joli pont de pierre qui marquait son entrée
Et la route empierrée rainurée par l'usage
Des charrettes chargées que des chevaux tiraient.
Où l'eau de la fontaine arrosait la margelle
Des chemins forestiers dont on voyait la trace
Partaient tous, sinueux, dans sa montagne belle.
Et des odeurs de soupe arrivaient aux narines
En suivant les sentiers où seul je cheminais
Je me trouvais souvent me léchant les babines.
Le clocher qu'on aime toujours apercevoir
Et ses vieux bancs de bois où les âmes
assises
Se croisillaient le front avant que de
s'asseoir.
Adossée aux rochers dominant le village
A vu passer les hommes, les lois et les guerres
Modifier les avantages et le paysage.
De ces quelques maisons aux toits couverts d'ardoises
Qui donnait l'impression de la vie reposante
De tous ses villageois et de ses
villageoises.
Je découvrais de haut mon tout petit village
J'étais un géant pour ces maisons de
poupées
Je dominais, charmé, ce joli paysage.
Tapissé par des fleurs décorant ses
herbages
Il formait un tableau me mettant en émoi
Il était si joli, mon tout petit village
!
Je pouvais le saisir en entier dans la main
Pour le mettre au soleil, que le monde le voit
Comme un diamant caché, sorti de son
écrin.
M'ont fait garder de lui mes plus belles images
Aussi toute ma vie, je pourrai toujours dire
"Je n'oublierai jamais mon tout petit village !"
Transport en hiver