Il
y eut à St Lager-Bressac de nombreux cafés en
différents lieux mais tous n'ont pas "fonctionné"
à la même époque !
A
la fin du 19e siècle, du temps du grand-père de
Jean-Marie BALME, la maison familiale était un café.
Nul aujourd'hui ne peut témoigner de cette époque !
Quelques tables en noyer sont les seuls vestiges de ce temps
passé
Témoignage de Jean-Marie
BALME
"Mon grand-père, Scipion
BALME, était tout à la fois agriculteur, cafetier et
épicier. Cette maison est le plus vieux bâtiment du
quartier... Il y avait le café, là où se
trouve actuellement mon salon, l'épicerie à
côté, le maréchal-ferrant et charron, enfin un
cordonnier à l'autre bout de la bâtisse. Mes
grands-parents tenaient ce café avant 1900 puisque mon
père, né en 1907, ne l'a pas connu."
Il
y a fort à parier qu'il existait également un
café aux Chaix au début du 19e siècle : un
chemin pavé rejoignait le village de St Lager aux
Faugères à St Vincent de Barrès. L'actuelle
route départementale n'existait pas ! Situé sous des
voûtes en pierre, à mi-chemin des deux villages, ce
café était sans doute le bienvenu aux voyageurs qui
pour la plupart étaient à pied
Quelques amateurs d'histoire ont entendu "parler" de ce café
sans néanmoins en savoir plus
Maison
AVON - Au début du 19e siècle
Témoignage de M.
François AVON
"Au début du 19e
siècle, il y a très certainement eu un café
à Bressac. Le quartier était alors bien plus dense
qu'aujourd'hui ; beaucoup d'habitations ont été depuis
abandonnées et démolies. En 1914, on dénombrait
jusqu'à 18 foyers à Bressac. C'est justement en
évacuant les débris que M. ABATTU Germain (né en
1881, domicilié à Bressac) m'a confié
l'existence d'un café, tenu par des AVON, mes
aïeux."
Les mémoires ne se souviennent
plus, mais les registres de déclaration d'ouverture de
débits de boissons, conservés aux archives de la
mairie, racontent qu'avant d'être une école, la maison
située en face du quartier de Bruchon, le long de la
départementale, était un café !
M.
PLANCHON Henri
A 46 ans, M.
PLANCHON, à la fois maréchal-ferrant et cafetier, ouvre
son établissement au 1er janvier 1887.
M.
MEALARES Auguste
"Le premier novembre
1888, M. MEALARES Auguste, profession agriculteur, domicilié
à St Lager Bressac, déclare vouloir ouvrir un
débit temporaire de boissons à consommer sur place,
situé à La Garenne, comme gérant, maison
appartenant à M. RIOU Auguste, profession
maçon."
Chez
HILAIRE Moulin
"Le 15 août 1888, M. HILAIRE,
profession agriculteur, domicilié à SAINT LAGER
BRESSAC, a déclaré vouloir ouvrir comme fermier du
débit de boisson situé à la Picarde, la maison
appartenant à Mme Veuve CHAVE née BARDE."
Chez
M. LAGET Vincent-André dit Clément
"Le quatorze
septembre 1887, M. LAGET, né à St Marcel
d'Ardèche le 29 mars 1839, fabricant de tuiles,
domicilié au hameau de Brune, a déclaré vouloir
transférer dans sa propre habitation un débit de
boissons à consommer sur place, auparavant situé
à Brune maison BESSE, commune de St Symphorien."
Chez
Mme veuve BAYLON Rachel
"Le 28 juin 1900, Mme
veuve BAYLON Rachel, née à St Lager Brassac le 19
août 1870, domiciliée au hameau de Brune, a
déclaré vouloir exploiter dans sa propre habitation un
débit de boissons à consommer sur place,
succédant à M. COULOMB Henri, cafetier."
Chez
M. COMBE Henri
"Le 19 septembre
1900, M. COMBE Henri, né à St Lager Bressac le 19
août 1854, profession négociant, a déclaré
vouloir exploiter dans sa propre habitation, quartier de Brune, un
débit de boissons à consommer sur place."
Chez
M. BESSON Gaston
"Le 1er
décembre 1907, M. BESSON Gaston, né à St Lager
Bressac le 10 octobre 1875, profession cafetier-boulanger a
déclaré vouloir exploiter quartier de Brune, un
débit de boissons à consommer sur place,
succédant à son père BESSON Auguste."
Chez
M. et Mme BERARD Louis
"Le 15 août
1893, M. BERARD Louis, né à ROMPON le 4 octobre 1854,
profession négociant, s'est présenté à la
Mairie, lequel a déclaré vouloir ouvrir comme
propriétaire, un débit de boissons à consommer
sur place à Brune."
Témoignage
de Madame SAHUQUET Viviane
"Mes parents et
grands-parents ont tenu ce café. L'établissement
faisait également relais-poste et épicerie."
Chez
M. FERRIER Emmanuel
"Le 27 juin 1922, M.
FERRIER Emmanuel, né à Vernoux le 27 octobre 1876,
profession charron, a déclaré vouloir exploiter
quartier de Brune, un café de tempérance."
Témoignage
de Madame NODON Odile, née FERRIER
"Née en
septembre 1920, je suis la dernière d'une fratrie de 5
enfants. Mes parents étaient installés à Brune,
en place de l'actuel café. Mon père était
charron, ma mère tenait l'épicerie-café.
L'endroit était très fréquenté : à
l'époque, on circulait à pied, à vélo ou
en charrette, on allait pas très loin pour se divertir ! En
face du café, il y avait le terrain de boule
Le local
étant trop petit pour l'activité de mon père,
nous nous sommes installés un peu plus loin, chez M. MARTEL
(en place de la boulangerie actuelle)
On faisait très
souvent la fête au café, et 4 filles au foyer aidaient
bien au service et attiraient la jeunesse ! Le dimanche, ma
mère employait 2 dames pour servir à manger. Je me suis
mariée en 1946, la noce a eu lieu au café !
"
Chez
M. CLARY Florentin
"Le 4 novembre 1905,
M. CLARY Florentin, né à Chomérac le 16
août 1874, profession maréchal-ferrant, a
déclaré vouloir exploiter quartier de Brune, un
débit de boissons à consommer sur place, maison
appartenant à Mme Bravais Rosine."
Le 11 novembre 1919, Mme veuve CLARY Florentin née DIANOUX
Louisa, né à Chomérac le 3 août 1875,
profession ménagère, succède à son mari,
décédé à la guerre.
Chez
M. DEVES Charles Léon
"Le 28 novembre 1919,
M. DEVES Charles, né à Ajoux le 3 novembre 1888,
profession maréchal-ferrant, a déclaré vouloir
exploiter, quartier de Brune, un débit de boissons à
consommer sur place, succédant à Mme veuve CLARY
Florentin née DIANOUX Louisa."
Brune - avenue (!)
de Chomérac - oblitération de 1912 - pour un
agrandissement, cliquez sur l'image
Brune - route de
Chomérac, quelques années plus tard
Brune - route du
Pouzin
Chez
M. DEVES Marc
"Le 2 janvier 1953,
M. DEVES Marc, né à St Lager Bressac le 2 avril 1925,
profession cafetier, a déclaré vouloir exploiter,
quartier de Brune, un débit de boissons à consommer sur
place."
Témoignage
de Marc DEVES
"Léon DEVES et
son épouse se sont installés à Brune en 1919.
Ils ont tenu ensemble ce café jusqu'en 1960. Tout à la
fois maréchal ferrant et réparateur de machines
agricoles, Léon DEVES accueillait dans son café
beaucoup de monde ! Le dimanche, les uns se passionnaient aux jeux de
boules du café, d'autres en attendant le car qui les
emmenaient au cinéma à Privas, profitaient de l'attente
pour se désaltérer et discuter ! La rue était
animée : couturière, charron, boulangerie,
ferronnerie
et l'activité au café battait son
plein parfois même jusqu'à 1 heure du matin."
Chez
M. BROET Edouard
"Le 14 mars 1958, M.
BROET Edouard, né à St Symphorien le 13 mai 1899,
profession restaurateur, a déclaré vouloir exploiter,
quartier de Brune, un débit de boissons à consommer sur
place. Ce débit était précédemment tenu
par M. DEVES Marc."
Chez
Mme HAOND Yvette, née BROET
"Le 25 mai 1965, MME
HAOND Yvette, née à St Symphorien le 29 décembre
1925, a déclaré vouloir exploiter, quartier de Brune,
un café-restaurant. Ce débit était
précédemment tenu par M. BROET Edouard, son
père."
Témoignage
de Mme CABIAC Eliette, née HAOND
"Mes grands-parents
habitaient St Symphorien, à Chazette. Ils ont acheté
cette maison à Brune à M. BALME. Mon grand-père
était maçon et son atelier était là
où est le restaurant actuellement. Restaurant, café,
salon de coiffure, téléphone et
télégraphe, ma grand-mère avait de multiples
activités. Mes parents ont continué le commerce
à leur suite."
Chez
ROBIN Pierre
Le 14 juin 1975, M.
ROBIN Pierre succède à Mme HAOND Yvette.
Chez
BOISSIN Jean-Luc
Le 1er juillet 1980,
M. BOISSIN Jean-Luc exploite en tant que gérant le
café-restaurant.
Chez
Manu MARQUES
Témoignage
de Manu MARQUES
"Je me suis installé
en 1995. Afin de moderniser l'établissement, tout
l'intérieur a été refait. Quand la
salle du restaurant n'existait encore pas, l'espace
restaurant était situé à l'emplacement
"tabac" aujourd'hui, à droite en entrant. Un
évier subsiste encore dans le placard mural.
Aujourd'hui, le restaurant est fermé. Seul le
bar-tabac subsiste."
|
|
Brune en
2007
Brune en
2007
toujours Brune en
2007
Chez
M. MOMMEE Charles fils
"Le 16 avril 1925, M.
MOMMEE Charles fils, né à St Vincent de Barrès
le 22 février 1900, profession cultivateur, a
déclaré vouloir exploiter, quartier de la mairie, un
café de tempérance, appartenant à MOMMEE
Charles, père."
Chez
M. CHEYNET
Témoignage de M. DUSSERRE
Adrien, 87 ans
"Lorsque j'étais enfant,
c'était les parents CHEYNET qui tenaient ce café. Deux
de leur fils, Marcel ( profession boulanger) et Marius ( profession
mécanicien), continuèrent à exploiter
l'établissement tout en maintenant leur activité
professionnelle sur place. La maison est très grande. Pendant
la guerre, Marcel, déjà âgé d'une
soixantaine d'année, fit facteur. C'est leur jeune
frère Charles (employé aux chemins de fer) et surtout
son épouse, parisienne et dégourdie, qui, à sa
retraite, donna un second souffle à
l'établissement."
Chez
Mme CHEYNET Berthe
"Le 11 avril 1950,
Mme CHEYNET Berthe, née THUILLIEZ, née à Castier
(Aisne) le 26 juin 1884, profession cafetière, a
déclaré vouloir exploiter, quartier de la mairie, comme
propriétaire, un débit de boissons à consommer
sur place."
Témoignage
de Jean COMBE
"Dans les
années 50, ce café fut très
fréquenté par les St Lagérois
Incontournable après la messe, après les vêpres
ou le samedi soir
mais également lieu de rendez-vous de
l'épicier ambulant, M. FROMENTOUX, qui acheta la maison plus
tard.
Dès l'âge de 15 ans, le café "Chez Cheynet"
rassemblait les jeunes gens du village. Les plus vieux chaperonnaient
les plus jeunes. Une fois l'an, Mme Cheynet régalait ces
clients en cuisinant "les tripes" ou des pigeons !
L'établissement ferma ces portes à la fin des
années 60.
Chez
M. et Mme VALETTE
"Le 20 janvier 1887,
M. COSTE Toussaint, né à COUX le 1er novembre 1862,
propriétaire-agriculteur, a déclaré vouloir
ouvrir comme propriétaire-gérant un débit de
boissons à consommer sur place situé à
Chamée, ce débit existant depuis longtemps et
jusqu'alors géré par M. VALETTE, fermier du
déclarant ."
Chez
M. GAYTE Lucien
"Le 14
décembre 1889, M. GAYTE, né à SORGUES le 7
octobre 1854, profession agriculteur, domicilié à St
Lager Bressac, lequel a déclaré vouloir exploiter comme
gérant, succédant à COSTE Toussaint, un
débit de boissons à consommer sur place, située
à Chamée, maison appartenant à COSTE
Toussaint."
Chez
M. GREGOIRE Calixte
"Le vingt-huit
septembre 1891, s'est présenté à la Mairie, M.
GREGOIRE Calixte, née le 19 mars 1859 à St Lager
Bressac, profession cultivateur, lequel vouloir exploiter comme
gérant un débit de boissons à consommer sur
place, situé à Chamée, appartenant à M.
LAFFONT Firmin, cultivateur."
Chez
M. LAFONT Joseph
"Le 24 septembre
1893, s'est présenté à la mairie, M. LAFONT
Joseph, né à St Lager Bressac le 12 mars 1867,
profession agriculteur, domicilié à St Lager Bressac,
lequel a déclaré vouloir exploiter comme
propriétaire un débit de boissons à consommer
sur place, située à Chamée, maison lui
appartenant."
Chez
M. LAFONT Marcel
Le 2 mars 1950, M.
LAFONT Marcel, né à St Lager Bressac le 12 avril 1898,
fils unique de Joseph et Marie, se déclare
cafetier-propriétaire en mairie.
Témoignage de Mme Mireille
LAFONT
"A la fin du 19e siècle, il y
avait jusqu'à 14 correspondances par jour à la gare de
St Lager Bressac ; cela générait un flux très
important de voyageurs qui se rendaient pour certains à
Valence, pour d'autres à Privas. Les voyageurs se rendaient
à pied jusqu'à la gare, parfois depuis le village de St
Vincent de Barrès, la café-restaurant constituait une
halte indispensable
M. LAFONT Joseph et son épouse Marie ont ouvert le
café, dans leur maison, quartier "Chamée" vers 1896.
Mme LAFONT, née DARDET, à 20 ans a déjà
pas mal voyagé ; elle est entreprenante et volontaire ! Le
café-restaurant battait son plein
Marcel, leur fils
unique, né en 1898, cafetier à son tour fut
également négociant en grain : il allait chercher les
récoltes chez les paysans et revendait aux meuniers et
minautiers. Jeanne AVON, son épouse, continua la restauration
mais plus succinctement : le casse-croûte était servi
aux habitués ! Le café fut très
fréquenté : un jeu de boules attirait la
clientèle, en particulier le dimanche. L'établissement
fermera ses portes au début des années 70."
Chez
Mme JONAC Mélanie
"Le 1er août 1924, Mme
CHASSOUANT Mélanie, épouse JONAC, née à
Gluiras le 3 mai 1873, profession épicière, a
déclaré vouloir exploiter quartier de La Gare, un
café de tempérance."
pour un
agrandissement, cliquez sur l'image
Témoignage de M. Jean
VALETTE
"C'est mon grand-mère qui eut
l'idée de construire une habitation pour installer un
café en face de la gare en 1914. En 1900, il
déjà avait construit "La Poste", le courrier
étant acheminé par le train. A 40 ans, M. JONAC
Victorin était tout à la fois facteur-receveur,
épicier et cafetier
Il était bien entendu
secondé par son épouse Mélanie. Le café
ne dura pas plus qu'une décennie..."
pour un
agrandissement, cliquez sur l'image
Chez
M. et Mme BROET Paul
"Le 29 novembre 1972,
M. BROET Paul, né le 12 novembre 1924, déclare en
mairie l'ouverture d'une auberge touristique (licence
transférée de ROMPON, "Les Fonds du
Pouzin").
Bulletin municipal de
Saint Lager Bressac mai 2008
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