de acances à aint éger (06) |
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J'étais assise dans
la salle d'attente pour mon premier rendez-vous avec un nouveau
dentiste quand j'ai remarqué que son diplôme
était accroché sur le mur. Il y était inscrit
son nom et je me suis soudain remémoré un grand brun
portant ce nom. Il était dans ma classe de lycée
quelque 40 ans auparavant et je me demandais si cela pouvait
être le même garçon pour qui j'avais craqué
à l'époque... Quand je suis entrée
dans la salle de soins, j'ai immédiatement
écarté cette pensée de mon esprit. Cet homme
grisonnant, dégarni et le visage marqué de profondes
rides, était bien trop vieux pour avoir été mon
amour secret. Quoique... Après qu'il eut examiné ma
dent, je lui ai demandé s'il était allé au
lycée Henry IV : "Oui" m'a-t-il répondu. "Quand
avez-vous eu votre Bac ? ai-je demandé. "1959 ; pourquoi cette
question ?" "Eh bien, vous étiez dans ma classe !" me suis-je
exclamée. Et alors cet affreux vieux
petit crétin de fils de pute m'a demandé : "Vous
étiez prof de quoi ?" Michel
Muchambled Lettre adressée
à l'ANPE, suite à un avis de radiation de la liste des
demandeurs d'emploi : Je me permets de contester
modestement ma radiation de la liste des demandeurs d'emploi, j'ai
refusé plusieurs emplois je le concède, mais j'ai des
excuses qui me semblent acceptables. La première offre ne
correspondait pas à mon profil, la seconde était
rémunérée très en deçà de
ce que je suis en droit d'attendre, toujours en fonction de mon
profil ; venons-en à cette troisième proposition ;
certes le salaire est conforme à mon attente, oui le poste
correspond à mon profil, mais j'e l'ai refusé et voici
ce qui a motivé ce refus. J'ai longtemps
travaillé à Limoges... puis j'ai été
limogé. On m'avait vanté la mobilité ;
étant de bonne volonté j'ai donc retrouvé un
emploi à Vire, mais j'ai été viré
Un miracle s'est produit, j'ai travaillé à
Lourdes.
malheureusement j'ai été
lourdé
Vous comprendrez
aisément pourquoi je refuse cette place que vous me proposez
à Castres. Je vous prie
d'agréer... vue de
Saint-Léger en venant du col de Saint-Léger -
http://fr.wikipedia.org Saint-Léger -
automne 2014 Il nous faut dire un grand
merci aux services de la S.D.A. de Puget Théniers qui ont
toujours rapidement procédé au déneigement de la
route départementale et des voies communales et qui ont
procédé à un salage quasi quotidien.
Puis un mois après,
en pleine nuit, le 15 Décembre, la Gendarmerie m'a
téléphoné par deux fois ; à 11 heures du
soir et 1 heure du matin pour m'avertir que la route était
coupée par un gros éboulement après
l'embranchement de Puget Rostang. Au début, entreprise,
services de la S.D.A. Mairie nous avons cru que sous deux à
trois jours l'entreprise pourrait dégager cet
éboulement de plus de 1 000 tonnes. Malheureusement,
après avoir dégagé la route et l'amont de la
route, la neige ayant fondu, il a fallu se rendre à
l'évidence et constater que tout le versant de la montagne
jusqu'en crête avait été ébranlé et
qu'il fallait faire tomber encore plus de 1 000 tonnes de roches et
terres qui pouvaient de nouveau glisser. Aujourd'hui, le 2 Janvier
à 11h30, Monsieur CHAUVIN, Ingénieur de la S.D.A. vient
de me donner par téléphone la bonne nouvelle : "La
route est ouverte". A partir de Lundi 6 Janvier,
pendant quelques jours, pour permettre la pose des grillages de
sécurité, des fermetures de 20 minutes pourront avoir
lieu après 8h30 le matin et ce jusqu'à 17h le soir. OUF
! Pour que les habitants de la
Croix et de Saint Léger ne soient pas bloqués, les
services du département ont dégagé la piste
entre la Croix et Auvare et ont, à ma demande, fait
épandre du gravier pour diminuer les ornières et
canaliser les eaux de ruissellement dues à la fonte des
neiges. Le passage par cette piste rallongeait le trajet d'une bonne
demi-heure, et demandait beaucoup d'attention, ce qui n'a pas
été sans poser de problèmes à ceux qui
devaient travailler, aller à l'école, venir nourrir et
surveiller les moutons, aller chercher du foin et même venir au
village pour le réveillon ! Il nous faut aussi remercier
notre facteur qui, par tout temps, nous a distribué le
courrier ; le personnel de la Communauté de Communes des
Vallées d'Azur qui, dans la neige et par la piste ont quand
même procédé au ramassage des ordures
ménagères. A tous ceux qui dans le village,
bénévoles ou employé communal, n'ont pas
économisé leur peine pour que l'on puisse continuer
à se déplacer au village sans trop de risques.
Malheureusement, cette
période de mauvais temps qui dure depuis quelque six semaines
n'a pas permis aux entreprises adjudicataires de réaliser les
travaux qui leur avaient été commandés ;
adduction d'eau à la Vignasse, parking du cimetière ou
voie d'accès à la station de pompage du Terron. Ces
travaux seront entrepris dès que les conditions climatiques le
permettront. Devant ces
éboulements, cette fermeture de route de trois semaines, nous
ne pouvons pas ne pas rappeler que la route "Saint
Léger-Daluis" est depuis Novembre 2006 classée en
voirie départementale et que, si un minimum de travaux
prévus mais jamais exécutés avaient
été réalisés par le département,
comme promis, nous aurions eu un itinéraire de
dégagement facile et court. Comme souvent d'un mal on peut
tirer un bien, espérons donc qu'en 2009 les services du
Département conforteront la liaison Saint Léger-Daluis
pour éviter à l'avenir un pareil
désagrément. Le Maire, Edouard
David Notre village, au dernier
recensement, avait 69 habitants et cette année aux seules
personnes âgées de 70 ans et plus nous avons
distribué 42 paniers ! Cherchez l'erreur. Sous les
évènements ou les choses, les plus dures ou les plus
austères, il se cache toujours du doux, du jouissif ! C'est
l'éternel balancement : le jour et la nuit, la lumière
et l'ombre, la joie et la douleur, la vie et la mort. Donc, près du feu,
avec devant les yeux la Letta enneigée, je rêve au
printemps qui va revenir, inéluctablement, fidèlement,
et à une balade qui me démange les baskets depuis
quelques mois. Donc, cette balade : les
hameaux de Barels, il va quand même falloir la faire ce
printemps. Une fois atteinte la
fière cité de Guillaumes, dont les habitants sont
surnommés "les orgueilleux" (peut-être à cause du
château de la Reine Jeanne ?) il faut grimper la petite route
qui mène à Bouchanières. Un peu avant d'y
arriver, bifurquer sur la piste qui mène au quartier des
Hivernasses. A partir de là, compter 1h1/2 de marche
tranquille pour atteindre le premier des trois hameaux de Barels (le
Serre, les Laves et la Palud). Ce territoire, perché entre 1
500 et 1 700 mètres, apparaît la première fois
dans des écrits du XIIIe siècle. C'est alors
essentiellement une terre de pâturage et, malgré son
altitude, en raison d'un climat relativement doux, la vigne s'y
développe. La présence humaine
permanente apparaît de façon officielle au XVIIIe
siècle sur des actes portant sur des litiges entre les
Barelencs, Guillaumes, Péone et Chateauneuf d'Entraunes. C'est
quand Barels dépend administrativement de Guillaumes et
siège en son Conseil Ordinaire. Malgré tout,
l'éloignement géographique garantit aux habitants une
grande indépendance. Ils trouvent dans leur environnement
immédiat les éléments de leur existence : bois
de chauffage, de charpente, terres à céréales,
pierres pour la construction des murets des terrasses et des maisons.
L'arrosage est assuré
par tout un réseau de canaux d'irrigation. L'activité
principale est tournée vers l'élevage, principalement
des ovins. En effet, Barels ne vivait pas en autarcie et participait
aux foires de Guillaumes. Bon, il n'y avait pas de chemin carrossable
et l'hiver durant 5 mois (de Novembre à Mars) il fallait
prévoir de quoi tenir pendant de longs mois. Un isolement
vraisemblablement bien plus radical que celui que nous avons connu
ces temps derniers ! Bien sûr, pour certains la vie a
été bien plus compliquée... mais en temps
normal, sommes-nous toujours conscients des facilités qui sont
les nôtres aujourd'hui ? Revenons à Barels :
la population a commencé à décroître en
1868. Le moulin à farine s'arrêtera en 1899 et en 1940
le site est abandonné. Les gens n'y reviennent plus
qu'épisodiquement pour la chasse, les vacances, même si
les éleveurs locaux y conduisent toujours leurs troupeaux.
Puis arrive une embellie, dans les années 1970, avec
l'arrivée des néo-ruraux, de l'élevage caprin et
de la production de fromages. Barels redevient une communauté
villageoise pour une vingtaine d'années encore. Aujourd'hui, le temps fort
des retrouvailles des descendants des Barelencs se situe lors du
pèlerinage de la Ste Elisabeth, début Juillet.
Peut-être serait-ce un bon moment pour aller faire plus ample
connaissance avec Barels ? Lili Tous les éléments
historiques et sociologiques sont tirés d'une étude
pluridisciplinaire menée par Philippe Tomassin, de
l'Ecomusée de la Roudoule, et son équipe. Liens : D'autres jolies photos de
Saint-Léger sur Google Maps Saint Léger et la
vallée de la oudoule
vous disent "
bientôt !" erci
de fermer l'agrandissement.
La Lettre de St Léger de janvier 2009
La Lettre de St Léger de janvier 2009
C'est finalement très réconfortant : rien ne demeure,
tout passe et tout se transforme - toujours.
J'attendais qu'il fasse moins chaud, et puis j'ai été
rattrapée d'abord par les pluies, puis par la neige. C'est la
vie, imprévisible, et c'est tant mieux ! C'est ce que
j'aime
la Palud, l'un des 3
hameaux de Barels
La Lettre de St Léger de janvier 2009