la fête de la
aint
acques,
en août 2006
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C'est
un petit village qu'il faut gagner, situé très
exactement au bout du monde.
L'invraisemblable route qui y conduit vous mène à un
écrin de paradis, bien loin (70 km) du strass et du stress de
la Côte.
Là, dans ce lieu qui a été et reste une terre
d'accueil, l'on vous invite. Ce week-end fut un
éblouissement.
Y retourner, vite.
Chantal et Christophe, août
2006
e
programme des estivales 2006
dimanche 23 juillet à
21h : concert dans l'église avec OPUS
QUINTET
dimanche 30 juillet :
moisson du blé au lavoir et foulage
spectacle par les enfants de St Léger
vendredi 4 août
à 21h : place de l'église, concert de jazz
avec SWING PARADE
samedi 5 août
14h : concours de boules en doublettes
22h : bal avec les gars de la Roudoule et
Fabienne
dimanche 6 août
9h30 : aubades à la population
11h15 : cérémonie aux monuments aux morts
11h30 : messe et procession
16h : jeux divers pour petits et grands
18h : spectacle des enfants
18h30 : apéritif d'honneur
22h : grand bal avec les gars de la Roudoule et
Fabienne
lundi 7 août
10h : tournée de la Tarte
16h : concours de boules mixtes
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les 3 ponts :
1. pont suspendu de 1899 (65 mètres d'à-pic !)
2. pont muletier (...)
le pont suspendu et, au-dessous, le pont
muletier des Gorges de la Roudoule, route de St
Léger
le 3e pont, médiéval, si
bas...
l'arrivée à St
Léger
concert de jazz avec Swing Parade, le
vendredi 4 août 2006
Ces concerts, gratuits, sont une volonté politique du Conseil
Général des Alpes Maritimes.
Gloire lui soit rendue !
Edouard David, maire, félicite
nuitamment le groupe, qui le mérite amplement !
aquarelle sur papier d'Alexis Mossa
"l'église paroissiale de St Léger et le calvaire"
Alexis Mossa (1844-1926) fut peintre carnavalier et conservateur du
musée de Nice.
Il est l'auteur de 8 000 aquarelles sur la région.
On distingue au 1er plan le calvaire, avec la croix placée
aujourd'hui sur le clocher, ainsi que la pierre sculptée qui
la supporte, maintenant incorporée au mur de la place.
A cette époque, avant 1914, le cimetière est devant
l'église.
la
stèle de 1875
Située place de
l'église, cette stèle provient d'une croix du
jubilé qui était placée dans l'ancien
cimetière.
L'iconographie représente certains instruments de la
passion du Christ, qui sont traditionnellement le marteau,
les clous, la lance, le bâton, l'éponge, les
tenailles, les mains, l'échelle, les verges et la
couronne d'épines, souvent placés aux
côtés d'objets rappelant les épisodes
ayant précédé la passion.
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l'église
Saint-Jacques le Majeur
L'édifice date du XIIe
siècle et a été remanié au
XVIe.
En 1717, alors que l'église paroissiale menace de
tomber en ruine, sa voûte et sa nef sont
réparées grâce à la
générosité d'un bourgeois du pays,
Raphaël Douhet, qui prend alors à sa charge la
totalité des travaux.
L'église conserve de cette époque une chaire
en plâtre. Rénovée et crépie en
1963, la belle petite église de style roman rustique,
restaurée à nouveau en 1999, propose une
exposition permanente de reproductions photographiques de
retables de Bréa en association avec
l'Ecomusée de La Roudoule.
La clé est disponible à l'auberge du
Coustet.
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un
village agricole
Situé entre la vallée du
Var et la vallée de la Roudoule, St Léger,
perché à 1000 mètres d'altitude, est un
petit village étalé sur 461 hectares à
flanc de coteau, proche des Gorges de Daluis.
Entouré de prairies, de forêts de pins et de
hêtres, St Léger est situé dans un
environnement verdoyant magnifique, propice à un
tourisme naturel de qualité.
St Léger est actuellement
peuplé de 68 Saint Légeois et situe son
développement entre tradition et modernité.
C'est un des rares villages où l'agriculture est
encore bien présente. Une identité
réaffirmée à l'entrée du village
à travers l'exposition de vieux outils
agricoles.
Jusqu'en 1760, date du Traité
de Turin, la vallée de la Roudoule et St
Léger, en frontière de la Savoie,
appartiennent à la France et font partie de la
Provence.
Le 24 mars 1760, St Léger revient au Comté de
Nice, possession du Roi de Piémont-Sardaigne. Les
gens continuent néanmoins à parIer le
Provençal, même si le village est devenu
"savoyard et sarde".
De 1793 à 1814, St Léger redevient
français... puis sarde de 1814 à 1860 !
En 1860, par référendum,
les 38 votants inscrits à St Léger votent
à l'unanimité le "oui" pour le rattachement
à la France.
En 1823, des bornes sont
placées tout le long de la frontière ; elles
séparent aujourd'hui les Alpes de Haute-Provence et
les Alpes-Maritimes.
Celle située sur la commune de St Léger se
trouve près d'une balise des chemins de
randonnée autour de St Léger, en haut de
laquelle on reconnaît le sanglier Léo !
L'original de cette borne se trouve au pied de l'escalier de
la mairie.
Ce passé mouvementé explique une
curiosité administrative : le village de St
Léger appartient aux Alpes-Maritimes, alors que sa
forêt communale, sur le massif en face, est
située dans le département des
Alpes-de-Haute-Provence !
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St Léger au
début du XXe siècle
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une coseigneurie avec
Daluis
La première mention du castrum
"Santi Laugerii" date de 1262.
La commanderie hospitalière de La Croix-Sur-Roudoule
cite St Léger comme l'une des
propriétés de l'Ordre.
Les terres sont partagées en coseigneurie avec le
seigneur de Daluis. Ils se répartissent les droits de
haute, de moyenne et de basse justice ainsi que les droits
banals sur le four et le moulin.
St Léger a été probablement
établi pour contrôler l'un des axes principaux
de communication vers Daluis.
La coseigneurie se maintient malgré le
dépeuplement de St Léger en 1471, dû
notamment aux nombreuses résurgences de la grande
peste de 1348.
Si l'Ordre conserve ses droits, les seigneurs locaux
concèdent les leurs au prévôt de
Glandèves en 1585, puis au seigneur de Daluis,
René de Castellane, et à ses descendants de la
fin du XVle à 1670. Le fief appartient ensuite au
seigneur de La Gaude, Claude Villeneuve, puis à
Antoine Gaston Achardan-Achiardi en 1783.
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Les enfants - délicate attention -
nous offrent leur spectacle.
la uite
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