Dimanche,
la paroisse Sainte Jeanne de Chantal honorait saint
Léger.
Hier, la paroisse a honoré
saint Léger, Léodégar (Léodegarius en
latin).
Léglise du village a fait le plein de fidèles
pour cette messe célébrée par le père
Jean-Noël Guillot, assisté de Philippe Aubert,
diacre.
le Père
Jean-Noël Guillot célébrait l'office- - photo Yves
Mermet-Bouvier
Le groupe Résonance Trad, de
Chissey-en-Morvan, précédait en musique
lentrée des deux officiants.
La violente pluie a a quelque peu
gâché la procession de léglise à la
salle des fêtes pour le vin dhonneur offert par la
mairie.
Ensuite, une centaine de convives ont
partagé le repas avec aspic au jambon et betteraves et
haricots verts en salade, suivis dun rôti de veau
à la niçoise accompagné de pommes de terre en
salade, la tartelette était précédée de
fromage frais à la crème. Résonance Trad a
assuré lambiance musicale tout au long de
laprès-midi.
Dans lannexe de la grande salle
une exposition retraçait lhistoire de Saint-Léger
dans le passé et actuellement.
le groupe
Résonance Trad-animait cette belle journée - photo Yves
Mermet-Bouvier
© Le Journal de Saône et
Loire
8 octobre 2013
Une
belle fête patronale a eu lieu dimanche à
Saint-Léger-sous-Beuvray pour honorer Saint Léger.
Messe morvandelle, repas et musique trad ont ponctué la
journée.
Dimanche, à
Saint-Léger-sous-Beuvray, la paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal
honorait saint Léger. Saint Léger,
Léodégar (Leodegarius en latin) est né en 616
à la cour du roi de Neustrie Clothaire II. En 636, il est
nommé diacre et archidiacre. En 663, il est nommé
évêque dAutun. En 676, il se livre comme otage
pour sauver Autun assiégé, il est envoyé en
résidence surveillée chez les religieux de
Fécamp. En 678, il meurt la tête tranchée et sera
canonisé en 681 par Clovis III et les
évêques.
Dimanche, à 10h30, une messe
morvandelle a été concélébrée dans
léglise par le père Jean Noël Guillot, le
père Jean-François Arnoux, le père Alexandre, en
présence de Philippe Aubert et Georges Vieillard, diacres.
André Barret, maire de la commune, et des membres du conseil
municipal étaient bien sûr présents.
Après la
cérémonie à léglise, tous les
participants ont rejoint la salle des fêtes, accompagnés
musicalement par le groupe Résonance trad de Chissey-en-Morvan
que dirige Paul Gaboriau, pour lapéritif offert par la
municipalité.
Ensuite, environ 90 personnes se sont
attablées pour partager le repas préparé par les
bénévoles de la paroisse.
Laprès-midi sest
poursuivi dans une chaleureuse ambiance avec la projection de
diapositives retraçant la vie locale de 1900 à nos
jours, puis avec des chants et danses morvandelles accompagnés
par Résonance trad.
© Le Journal de Saône et
Loire
Personnage du Morvan,
Marcel Corneloup nous a quittés
|
30 juin 2010
Lhomme
qui a su faire vibrer la musique et le chant choral en France et dans
le monde est décédé la nuit dernière,
à lâge de 82 ans. Ancien maire de St Léger
sous Beuvray, il a construit la Maison du Beuvray sur les hauteurs de
son village morvandiau pour faire entendre la douceur de cet art de
la musique et de la polyphonie.
Enseignant de formation, il na eu de cesse de prolonger sa
pédagogie de maître décole avec des cours
de musique. Deux rencontres changèrent sa vie : un Père
jésuite qui lui donnera un sens spirituel et César
Geoffray, le fondateur du mouvement choral "A Cur Joie".
Celle-ci le mena vers la création de sa première
chorale du coté de
Mekhnès au Maroc.
Quelles chorales nont pas
chanté sur ses musiques et ses arrangements.
Détaché de lEducation Nationale, il fait
connaître le chant choral en partant du principe que tout le
monde sait et doit chanter. Grâce à lui naîtront
les Choralies de Vaison la Romaine où des milliers de
chanteurs et choristes se retrouvent tous les trois ans.
Que de chemin parcouru quand on regarde son action et surtout quel
aboutissement lorsquen 2008 la Maison du Beuvray devient la
Maison de la Voix et de la Polyphonie en Bourgogne. A quelques jours
du festival Musique en Morvan, Marcel Corneloup dirigera de
là-haut des choristes qui auront à cur de lui
rendre ce quil a si bien donné.
© JC Reynaud - Le Journal de
Saône et Loire
Reconnaître les
champignons
sur les pentes du Beuvray
La mycologie est un art
qui engage prudence et attention !
|
22 septembre 2008
Activité
de saison, la cueillette des champignons oblige à certaines
précautions. Afin d'y répondre dans les grandes lignes,
le comité des fêtes de Saint-Léger-sous-Beuvray a
tenté de sensibiliser le public lors d'une sortie de terrain
encadrée par un mycologue averti, Jean-Pierre Dechaume.
Quand il s'agit de parcourir les bois
à la recherche de champignons et en expliquer tous les
mystères, Jean-Pierre Dechaume est toujours partant. C'est
donc avec beaucoup de plaisir qu'il a accepté l'invitation de
Mme Viellard-Baron, présidente du comité des
fêtes. Cette sortie n'avait pas pour but unique la cueillette
des champignons comestibles mais surtout l'étude des
différentes espèces. Les participants sont revenus
ravis de cette promenade et, au retour au bourg, ils ont longuement
disserté avec le spécialiste sur leurs trouvailles. Ils
sont tous de la région, cueilleurs occasionnels comme de
nombreux Morvandiaux qui aiment à voir rissoler dans leurs
poêles girolles, cèpes, coulemelles et autres douceurs
qu'offre la nature. Évelyne et Martine, à l'instar des
autres apprentis mycologues n'ont pas caché pas leur
satisfaction : "Nous avons l'habitude d'aller à la recherche
des champignons mais seulement ceux que nous connaissons, les plus
courus. C'était intéressant. Aujourd'hui notre guide
nous a appris à reconnaître de nombreux champignons
vénéneux, ce qui va nous permettre d'éviter les
grosses erreurs. En plus, la balade dans la hêtraie du Beuvray
était très agréable".
Évidemment, lorsqu'on a la
chance d'avoir comme capitaine un mycologue reconnu par ses pairs,
membre actif de la société d'histoire naturelle
d'Autun, de la société mycologique de France... ce
genre de sortie ne peut être que bénéfique.
Petit, il est tombé dans la
potion magique.
Jean-Pierre Dechaume est un enfant du
pays. Natif de La Grande Verrière où il réside
encore aujourd'hui, il est tombé dans la potion magique tout
petit et celle-ci était bourrée de champignons. Cette
passion ne l'a jamais quitté. Il a répertorié
sur le Morvan, un petit bout de la Nièvre et sur l'Autunois
jusqu'au Creusot et Montceau-les-Mines, pas moins de 2 700
espèces. Ces trois dernières années, il a
étudié, connu et reconnu, 300 sortes de champignons
nouveaux.
Sacré travail et, en toute humilité, il explique : "La
mycologie n'est pas une science exacte, c'est une approche
permanente. Etre sur le terrain et aussi avoir sans cesse le
microscope et les bouquins a portée de main... En mycologie,
il faut être prudent et attentif, on sait qu'on n'en verra
jamais le bout".
Nos coureurs des bois de ce jour se sont trouvés, pour
certains, face à des espèces dont il ignoraient
l'existence. Des espèces curieuses, parfois surprenantes comme
ces champignons très odorants : le meunier, qui a une odeur de
farine très prononcée, l'hébélome
sacharideus qui sent le sucre brûlé ou encore, le
chitocybe anisé qui fleure bon l'anis...
Le Morvan est une région qui a l'avantage d'avoir des collines
avec des pentes exposées au chaud, au froid ou à
l'humidité, ce qui crée une grande diversité et
donne généralement une collecte de champignons souvent
généreuse.
Deux participants
très attentifs devant les 3 sortes
de champignons vénéneux découverts dans les bois
:
l'amanite phalloide, l'amanite vireuse, le cortinaire couleur de
rocou
De la girolle au rosé des
prés
Si le spécialiste
préfère l'étude plus théorique de toutes
les espèces, il veut bien parler un tout petit peu des
comestibles les plus connus. On peut retenir pour le novice quelques
renseignements : la girolle de printemps se trouve dans les bois
situés sur le versant sud. Elle n'a pratiquement besoin que de
l'eau, les années pluvieuses donnent des récoltes
prolifiques. Le cèpe d'automne, cèpe de Bordeaux, est
sur les versants humides. Il y en a peu cette année mais 15
jours de grosses chaleurs pourraient changer la donne. Sur le versant
nord et humide, c'est là qu'on localise le plus
d'espèces à la fin de l'été. Quant aux
rosés des champs, si l'herbe est trop haute et trop verte, il
y en aura peu. Les espèces n'ont pas de réactions
communes et réagissent différemment à la chaleur
et à la pluie. On notera aussi que le milieu est important et
qu'on ne trouvera pas les mêmes champignons sous les feuillus,
les épicéas, les peupliers, les tourbières ou
les prairies. Ne cherchez pas de champignons sous les douglas, rien
n'y pousse !
Roland Letellier
© Le Journal de Saône et Loire
Balade pour les
associations de la commune
|
15 août 2008
La
première marche organisée par l'ensemble des
associations du bourg était un essai. Le comité des
fêtes, l'association sportive du Beuvray et les sapeurs
pompiers ont en définitive passé un bon moment.
Départ pour
une petite randonnée de 5 ou 10 km, selon sa
forme.
Deux parcours étaient
proposés aux participants, 5 ou 10 km, selon le courage des
uns et des autres. Les marcheurs ont fait un passage par la maison du
Beuvray, le Croux et son centre équestre et les hameaux de
Collonges et de Chevigny. La bonne humeur a accompagné les pas
des participants de même que le soleil a
agrémenté cette balade.
Ce fut une bonne mise en forme pour ces bénévoles qui
seront à pied d'uvre le 15 août prochain, pour la
fête morvandelle. Cette fête se tiendra sur la grande
place du village.
© Le Journal de Saône et
Loire
Les 6-15 ans sur le
chemin des "queules"
|
15 août 2008
Tous
les jeudis à 13h30, jusqu'au 28 août, le musée
propose un atelier pour les 6-15 ans, intitulé : le chemin des
« Queules ». Que sont les queules ?
D'abord, un mot du patois local qui désigne les arbres ou les
morceaux de bois tordus et noueux qui sont les vestiges des anciennes
haies qui séparaient les pâturages.
"A l'origine, souligne Vincent Guichard, ce sont des jeunes pousses
de hêtres qui étaient rabattues à l'horizontale
et enlacées pour empêcher le passage du bétail.
"
Depuis un siècle, ces pousses sont devenues de grosses tiges
sculpturales qui défient l'imagination.
C'est dans cet univers, sur les pentes de la forêt de Bibracte,
que les jeunes vont se familiariser avec les arbres et les
queules.
Apprendre à
observer, reconnaître, sentir les arbres
Ces ateliers du jeudi sont bilingues,
néerlandais et français. L'atelier se fait sous la
conduite de deux animatrices qui, chacune dans leur langue, vont
faire découvrir les arbres aux jeunes "stagiaires" pendant
2h30. Les enfants vont apprendre en s'amusant. Jeux sensoriels,
jeux d'observations dans la nature. Ils iront ensuite à la
découverte de l'exposition du peintre Jean Pierre Garraut, "le
peintre des queules", qui expose au musée jusqu'au 16
novembre, pour essayer d'y retrouver ce qu'ils ont observé
dans les sous bois du Beuvray.
© Le Journal de Saône et
Loire
Le Tree Climbing, une
activité plutôt physique
|
21 juillet 2008
Pour
la 5e année consécutive, Bibracte organise sur le mont
Beuvray des activités de Tree Climbing (grimpe d'arbres).
Cette prestation qui correspond parfaitement à l'image de
Bibracte est organisée en partenariat avec la
société Tree Climbing France implantée à
Nevers.
Dans un esprit de découverte
et de respect de la nature petits et grands peuvent s'initier
à cette discipline sportive à part entière qui
consiste à grimper, se déplacer et séjourner
dans les arbres grâce à des techniques modernes de
cordes. Le Tree Climbing se pratique en respectant l'arbre et son
milieu. Pas question de les abîmer, l'entreprise a pour Slogan
"No Traces".
la technique
expliquée
Les amoureux de la nature, des grands
espaces, les passionnés de la grimpe et du sport en pleine
nature, trouveront les conseils nécessaires et les techniques
de cordes qui permettent de grimper à la cime des arbres en
toute sécurité. Sensations garanties !
"C'est très physique, l'impression de se sentir
autoporté est incomparable. Quand on est tout là-haut,
on éprouve un sentiment de grandeur" nous ont expliqué
Jason et Karine, des gens du Nord, qui ont découvert le site
sur un dépliant remis lors de leur arrivée au camping
de Montigny-en-Morvan.
© Le Journal de Saône et
Loire
La Maison du Beuvray
vient de fêter ses 25 ans
|
9 avril 2008
Pour
fêter les 25 ans de la Maison du Beuvray, Marcel Corneloup a
choisi le lancement du 11e printemps culturel du Pays d'art et
d'histoire du Mont-Beuvray.
Vingt-cinq ans déjà que
la Maison du Beuvray véhicule la culture au cur du
Morvan. 25 ans de vie intense autour de la musique mais aussi de
l'art en général car c'est aussi le lieu de nombreuses
expositions. La Maison du Beuvray, centre culturel, est un centre
d'accueil au cur de la nature morvandelle, et nombreux sont
ceux qui viennent de toute la France et même d'ailleurs, un
week-end ou plus, en stage d'étude, que ce soit musique,
danse, yoga, peinture... les diverses salles et l'hébergement
permettant une grande diversification même si l'activité
de base est malgré tout la musique et le chant, l'auditorium
en est la preuve. Comme l'a fait remarquer Marcel Corneloup, samedi :
"Dans ce lieu fonctionnel on dort, on se nourrit et on travaille,
entouré par le silence de la nature".
Ce fut aussi une journée
marquée par divers évènements, car en plus des
25 ans de la Maison du Beuvray c'était aussi le lancement du
11e printemps culturel du Pays d'art et d'histoire du Mont-Breuvay.
Ce qui veut dire 56 communes autour de Bibracte que l'on
découvre depuis 11 ans à travers des
conférences, concerts, expositions. Marcel Corneloup en
profita pour saluer les 56 maires qui ont uvré pour une
telle réussite.
L'après-midi se termina comme
il se doit par un concert, un peu surprenant dans un tel lieu car
inhabituel. Il s'agissait de la Lyre Châtillonnaise, harmonie
de Châtillon-sur-Seine. Cet ensemble musical créé
en 1886 et composé d'environ 25 musiciens amateurs a
l'habitude tous les ans de préparer son concert annuel lors
d'un séminaire. C'est la première fois que les
musiciens se retrouvaient à la Maison du Beuvray. Marcel
Corneloup souligna le rôle important des harmonies dans
l'apprentissage de la musique. Ces ensembles composés
d'instruments à vent sont partie intégrante du paysage
musical français.
Que serait la Maison
du Beuvray sans le sourire de sa directrice Corinne Perraudin
?
Mais la maison du Beuvray ne saurait
être sans le sourire de sa directrice, Corinne Perraudin, qui
reconnaît avoir de la chance de travailler dans un cadre aussi
agréable. Ce travail, quoiqu'important, est diversifié
et passionnant et permet la rencontre avec de nombreuses personnes de
tous horizons.
© Le Journal de Saône et
Loire
Le monument aux morts
entièrement rénové
|
7 novembre 2007
Samedi
3 novembre, lors de l'inauguration du monument aux morts de
Saint-Léger-sous-Beuvray qui vient d'être refait
à neuf, il fut beaucoup question de souvenirs et de devoir de
mémoire aussi bien par le maire André Barret, que par
le député Jean-Paul Anciaux ou Jean-Claude Bernardet,
délégué général du Souvenir
Français pour la Saône-et-Loire qui s'était
déplacé de Mâcon pour cette
cérémonie.
Le Père Alexandre a su
captiver son auditoire par l'historique de la création du
monument devenu espace de mémoire et de l'emplacement
où il fut érigé en 1921. Quand il fut question
de rénover le monument, le maire André Barret a
pensé au Souvenir Français, association
créée en 1887 et qui a pour but la rénovation de
monuments aux morts et de tombes en France et à
l'étranger ainsi qu'un devoir de mémoire pour les
jeunes de demain. Il a fallu créer un comité à
Saint-Léger qui compte maintenant 32 adhérents.
Le Père
Alexandre a su captiver l'auditoire.
Les aides du Souvenir Français
et du député Jean-Paul Anciaux, par le biais de la
réserve parlementaire, ont permis à la commune de
réaliser les travaux de 21 000 € qui ont redonné un
nouveau cachet au monument. C'est en souvenir de tous ceux dont les
noms sont inscrits sur ce monument que le maire a tenu à
associer deux familles notamment Angèle Desvignes dont le
père Jean est mort en déportation ainsi qu'une autre
famille Desvignes dont le père, gendarme et résistant,
est mort à Gardelegen. René Millot a reçu des
mains de Jean-Claude Bernardet le drapeau du Souvenir Français
du comité de Saint-Léger.
© Le Journal de Saône et
Loire
Tout sur les cordes et
les machines à vapeur
|
30 octobre 2007
Qui
n'a pas trouvé rangé au fond du grenier ces
étranges outils qui servaient autrefois à faire des
cordes ? Au début du siècle dernier, au moment des
moissonneuses lieuses, le paysan, comme on l'appelait à cette
époque, mettait de côté les ficelles de lieuses
en chanvre et l'hiver, à la veillée, les tournaient
pour en faire des cordes qui servaient ensuite à attacher les
vaches et à bien d'autres choses, on ne jetait rien.
Mais un autre clou du week-end
était sans conteste la présentation de la machine
à vapeur de Marcel et Jean Pauchard de Montandé, hameau
de Saint-Léger-sous-Beuvray. Machine qui date de 1843, le
cachet des Mines avec l'Aigle impérial montrant bien qu'elle
était en service sous le règne de Napoléon
III. Le plus surprenant, c'est qu'elle fonctionne encore, mais
il est vrai qu'un des buts de ces passionnés de vieilles
machines agricoles, c'est de remettre en marche les engins qu'ils
récupèrent ici et là.
Marcel Pauchard est
fier de sa réalisation, tracteur et batteuse de la
Société Française
L'association des Vieilles
Mécaniques Morvandelles, présidée par Jean-Paul
Berger de Luzy, regroupe une cinquantaine de passionnés du
Sud-Morvan, chacun possédant son propre matériel et il
est de plus en plus courant de les rencontrer avec leurs tracteurs,
batteuses, javeleuses ou machines à vapeurs sur les
différentes fêtes de la région.
© Le Journal de Saône et
Loire
Très grande
foire
pour la plus petite châtaigneraie de
France
|
30 octobre 2007
Bien
que cette année la récolte des marrons du Morvan soit
assez faible, la foire de Saint-Léger-sous-Beuvray a une fois
de plus attiré un nombre incalculable de
visiteurs.
Est-ce le soleil, les 150 exposants
ou peut être le besoin du retour aux traditions qui a fait se
déplacer tant de monde ce dernier week-end d'octobre ? La
châtaigneraie du Morvan est la plus petite de France,
située dans le sud du massif, là où l'altitude
et le climat lui conviennent. Elle comporte des arbres sains et
des fruits bien à elle qui sont vendus depuis très
longtemps à la foire aux marrons de
Saint-Léger-sous-Beuvray.
Ce n'était qu'un marché
le dimanche matin puis à la suite d'une idée de Marcel
Pauchard, elle devient foire et s'étale maintenant sur deux
jours. Organisée par la municipalité et sa commission
foires et fêtes, elle attire de nombreux badauds mais aussi des
exposants venus de toute la France. Pourtant le cur de cette
manifestation reste toujours le marron, mais pas n'importe lequel, le
marron du Morvan.
C'est pourquoi la remise des prix des
concours du plus beau panier et du plus bel étalage samedi en
fin d'après-midi, a été encore l'occasion pour
les gens du village de se réunir autour d'un vin d'honneur
à la salle des fêtes. Le maire André Barret en a
profité pour remercier les producteurs qui malgré les
aléas du mauvais temps de cette année et de la
tempête ont répondu présents en espérant
tout simplement que la récolte de l'année prochaine
sera meilleure. Robert Jaquemard, conseiller général et
président de la communauté de communes Beuvray - Val
d'Arroux, a rappelé le soutien du Conseil
général face à la tempête du 15
août.
La demande de catastrophe naturelle a
été sollicitée, le dossier est à la
préfecture en attente d'une décision. Le
député Jean-Paul Anciaux, qui parlait aussi au nom du
sénateur René Beaumont venu de la Bresse, a
évoqué l'importance du rattachement du Morvan au Massif
Central, ce qui permet de travailler actuellement sur le maintien des
services publics.
Les visiteurs se
bousculent dans les rues du village.
Jacques Fouquet, président du
syndicat des producteurs de marrons du Morvan, a remercié
l'action de tous les élus qui permit de consolider la mission
de l'INRA de Dijon, représentée par Mme Lemoine,
partenariat qui permet de préserver les variétés
de marrons propres au Morvan. Des panneaux explicatifs et de jeunes
plants étaient exposés au centre de la place du village
pendant les deux jours.
Le week-end s'annonçait sous
de bons augures, ce qui ne fut pas démenti le dimanche
après-midi par les visiteurs qui se bousculaient sur la place
et dans les rues adjacentes.
Un seul petit bémol à
cette organisation sans failles : beaucoup repartaient avec leurs
petits paniers remplis de marrons de l'Ardèche ou de noix du
Périgord, alors que la foire de Saint-Léger est une
foire traditionnelle permettant de découvrir et de vendre les
fruits de la production morvandelle. Les producteurs locaux ont
été un peu surpris par cette concurrence. La foire
est-elle en train de devenir une foire française du marron
?
© Le Journal de Saône et
Loire
Une partie des
bénéfices du marché pour le
cancer
|
17 octobre 2007
Comme
chaque année, un marché d'automne bio était
organisé juste devant l'Hôtel du Morvan à
Saint-Léger-Sous-Beuvray, ce dernier dimanche
après-midi.
Une dizaine d'exposants, la plupart
d'origine anglaise venus s'installer dans le Morvan,
présentait ainsi leurs produits bio, leurs productions de
vins, légumes ou plantes, ou bien encore les donations que
leur avait faites leur voisinage afin de les aider dans leur
objectif.
M. et Mme Coulter et
leur stand de produits bio
En effet, cette année, cette
petite troupe avait décidé de verser chacun une partie
de leurs gains à l'Institut Marie Curie qui lutte contre le
cancer depuis le début du siècle dernier. Enfin, les
organisateurs de ce marché d'automne qui a lieu chaque
année souhaiteraient également pouvoir organiser un
marché chaque deuxième dimanche du mois, pour une vente
de produits biologiques, du terroir et artisanaux.
© Le Journal de Saône et
Loire
VIENT DE
PARAÎTRE
L'incroyable résurrection de Bibracte
|
1er février
2007
Comment
dire ? Le Beuvray ou Bibracte ? Dominant la plaine jusqu'à la
Loire et les monts du Morvan, le second sommet (821 m) de Bourgogne
offrit ses pentes protectrices aux Éduens pour y ériger
leur oppidum.
A 70 km de la Saône par
laquelle ils commerçaient avec Rome, ces Gaulois
prospères et cultivés y avaient implanté leur
capitale administrative, politique et religieuse à l'abri de
remparts impressionnants. Bibracte et ses habitants
rencontrèrent par deux fois l'Histoire : lorsque le chef
arverne Vercingétorix y scella l'unité des peuples
gaulois face à César et lorsque le
général romain s'y installa après sa victoire
à Alésia. La légende dit qu'il mit cette halte
à profit pour rédiger quelques passages de ses
célèbres Commentaires.
Bibracte allait alors
disparaître au profit d'Augustodunum (Autun) la gallo romaine,
déposée dans la vallée de l'Arroux, à
portée de regard. La grande cité laissa la nature
réinvestir rues, places, villas et ateliers. La marée
verte aurait pu aussi ensevelir la mémoire si les Morvandiaux
n'avaient, de génération en génération,
colporté à travers les siècles le souvenir de
cette « ville sur la montagne ».
La première
résurrection eut lieu sous le règne d'un autre
empereur. Désireux de remplacer Clovis par
Vercingétorix, Napoléon III mit les antiquaires sur les
traces des nouveaux pères de la nation. Gabriel Bulliot,
érudit autunois, puis son neveu Joseph Déchelette
déterrèrent l'ancienne ville et baptisèrent les
quartiers, Pâture du Couvent, Parc aux Chevaux ou Theureau de
la Wouivre. La Grande Guerre faucha Déchelette et remisa
pioches et truelles. Pour 70 ans.
Site national en
1985
François Mitterrand, 4e
Président de la Ve République, adhéra au projet
de Christian Goudineau, professeur au Collège de France, de
faire de Bibracte un Site national, « grand projet »
consacré à l'archéologie celtique avec fouilles,
musée, base de recherche et. des pelletées de
subventions. Chose faite le 17 septembre 1985. L'élu de la
Nièvre était doublement séduit par le projet
scientifique et la magie des lieux.
Depuis, des centaines de chercheurs
européens se sont succédé sur les ruines de la
cité et plusieurs millions de visiteurs ont passé la
porte du Rebout sur les traces de « nos ancêtres les
Gaulois ». Bibracte réapparaît sur le Mont
Beuvray.
C'est ce réveil, et plus
particulièrement l'aventure archéologique des
dernières décennies qui est racontée dans le
très beau livre que viennent de livrer la journaliste
Anne-Marie Romero et le photographe Antoine Maillier. Livre qui ne
s'interdit pas, notamment sur la période cruciale 1981-1985,
de livrer quelques secrets des coulisses politiques de l'entreprise.
Une belle façon de faire aimer le Beuvray et
Bibracte.
B.M.
« Bibracte, Archéologie
d'une ville gauloise »
par Anne-Marie Romero, photographies d'Antoine Mallier
aux éditions du Centre archéologique
européen
courriel : info@bibracte.fr
site : http://www.bibracte.fr
© Le Journal de Saône et
Loire
Malgré les
caprices du temps
les marrons seront beaux sur la foire !
|
26 octobre 2006
Sur
une foire qui comptera plus de 140 stands de matériel et de
produits divers, les producteurs de marrons du Morvan, gardiens de la
tradition, seront les rois ce week-end.
La traditionnelle Foire aux marrons,
que les anciens de Saint-Léger-sous-Beuvray disent avoir
toujours connue et qui remonterait aux années 1910-1920, prend
chaque année une nouvelle dimension.
Les visiteurs viennent de tout le département et d'autres
régions pour y faire leurs achats de marrons et pour
l'ambiance qui y règne. Il est loin le temps où les
gens de Montceau ou de Chagny venaient remplir en maraude leurs
paniers et cabas pour passer l'hiver. Dans les années 20 et
pendant la guerre, la châtaigne était un plat qu'on
retrouvait fréquemment sur les tables de la région.
Elle est devenue maintenant presque un mets de luxe qu'on
achète plus facilement dans un bocal à l'hyper du coin
qu'à la ramasse au cours d'une balade.
Mais heureusement, les producteurs du Beuvray persistent depuis des
générations à entretenir avec passion leurs
châtaigniers. La tradition veut qu'ils aient été
greffés vers 1840 avec des plants d'Italie du Nord dits
"marrons jaunes".
Solange Berthier et
Jean-Camille Jeannin ont passé le relais aux enfants.
Vous les retrouverez sur la foire les 28 et 29 octobre
prochains.
C'est sur le village de
Saint-Léger et les communes limitrophes que se concentre la
production. On est loin des grandes exploitations ardéchoises
ou languedociennes. Ici, les exploitations sont familiales. On estime
à 800 le nombre de châtaigniers greffés en
production. Ils sont éparpillés sur des
kilomètres, il y a peu de châtaigneraies, dont le
maximum doit avoisiner les trente arbres. "Notre famille
récolte des marrons depuis plus de cent ans, cela doit
remonter aux années 1890" confie Solange Berthier qui
exploitait avec Raymond son mari, une ferme sur Saint-Léger.
Elle poursuit : "Ce n'est qu'un petit complément à
l'exploitation agricole, on ne peut pas vivre uniquement avec
ça, mais nous l'avons toujours fait avec plaisir. C'est une
tradition chez nous et notre fille a pris le relais".
Jean-Camille Jeannin, sur la commune voisine de La Comelle, confirme
cette conception : "Chez nous aussi, c'est ancestral, ma fille
Nathalie continue le ramassage des marrons qui ne peut se faire qu'en
famille. La récolte s'étend sur trois semaines. Payer
quelqu'un ne serait pas rentable, les châtaigniers sont trop
éparpillés".
© Le Journal de Saône et
Loire
Mobilisés pour un
15 août "au son de l'accordéon"
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25 mai 2006
Le
comité des fêtes, le club des aînés,
l'association sportive du Beuvray, l'amicale des sapeurs pompiers,
l'hôtel du Morvan et la municipalité avec la commission
culture et loisirs ont uni leurs forces pour que le 15 août
reste une grande fête populaire sur le plateau du Beuvray. La
fête de l'accordéon qui avait lieu à cette
époque a élu domicile ailleurs, il fallait
réagir.
A ce sujet, le maire André Barret a tenu, en toute
simplicité et sans aucune animosité, à faire une
mise au point. "La municipalité a été mise
devant le fait accompli sans qu'aucune consultation n'ait eu lieu.
Cela a été pour nous une surprise. Nous avons toujours
fait, avec nos moyens, le maximum pour cette fête. La compagnie
Héritage est partie, c'est de son plein gré et nous ne
demandons aucun compte. Bon vent à elle."
Saint-Léger accueillera donc
cette année la "Fête du Morvan au son de
l'accordéon", qui devrait être belle si on en juge par
les nombreuses animations qui vont s'y dérouler. Elle sera
bien sûr sous le signe de la musique mais comme au temps jadis.
Toute la journée, une trentaine de musiciens qui participaient
il y plusieurs années à l'ancienne fête de
l'accordéon sillonneront la place, les bars, les coins de rue
et entraîneront les visiteurs dans la musique morvandelle.
Dès 9 h pour les amateurs et les courageux, une marche partira
de la mairie. Sur la place, les stands abriteront artisans et
artistes.
L'association des Vieilles mécaniques morvandelles,
animée par Jean-Pierre Berger et Jeannot Pauchard,
présentera ces belles vieilles machines parfois centenaires
mais toujours roulantes. Une démonstration de battage à
l'ancienne avec du matériel datant des années 1902 et
1913 marquera l'après-midi. L'artisanat local sera à
l'honneur avec un cordier à l'ancienne, un maréchal
ferrant, un sculpteur sur bois et un vannier. Côté
artistes, Monique Crédeville et Jocelyn Bérard
exposeront leurs toiles. Pour la détente, le quillou (jeu de
quilles très ancien), du boomerang et des promenades en
calèche sont programmés.
La musique sera assurée par le groupe "Le temps du trad" et
les Quatre Morvandiaux de Saulieu, la danse par "la Sauteriotte"
d'Étang. Le midi sont prévus des repas champêtres
et le soir un bal musette gratuit qui sera
précédé d'une retraite aux flambeaux. Toutes ses
activités seront entièrement gratuites, sans frais
d'entrée ni de parking.
© Le Journal de Saône et
Loire
Une attention touchante
pour les aînés
déplacés
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29 décembre
2005
Les
aînés de la commune ayant dû, pour diverses
raisons, entrer en maison de retraite à Autun, ont eu une bien
agréable visite la semaine dernière. Les
bénévoles du Comité Communal d'Actions Sociale
de St-Léger sont en effet allés leur remettre un colis
pour les fêtes.
Dès 9 heures du matin, tout le monde était
déjà fin prêt pour aller offrir les colis
préparés au préalable. Ainsi, Marie Gilbert,
Jeanne Hundsinger, Pierre Couchoux et le maire André
Barré lui-même se sont donné rendez-vous pour
aller démontrer ainsi que la commune n'oublie pas ceux qui ne
peuvent plus rester chez eux.
Ce geste permet de prouver que le
lien qui unit les habitants et leurs aînés est toujours
aussi fort. Cette année, huit colis ont été
remis à des bénéficiaires toujours aussi heureux
de constater que, malgré la distance qui s'est
installée, ils font toujours ainsi partie des habitants de la
commune. Certains y ayant parfois passé toute leur existence,
c'est un peu de leurs racines qui vient du même coup leur
rendre une petite visite dans leur résidence autunoise.
Cette tradition, saluée par tous, est indéniablement un
des moments forts de cette période de fin d'année sur
la commune de Saint-Léger.
© Le Journal de Saône et
Loire
Le plaisir des
retrouvailles
pour les enfants du pays
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29 septembre 2005
Les
anciens du village étaient 88 à se retrouver ce lundi
pour leur journée annuelle. Dans les années 1940-1950,
ils étaient enfants ou jeunes adultes et allaient à
l'école dirigée par M. Roger Plu. Sous l'impulsion de
Daniel Plu, un des fils de l'ancien directeur, et de Jean Chifflot,
malheureusement décédé quinze jours avant la
réunion de ce lundi, ils avaient organisé une
première rencontre en 1985, qui comptait 15 personnes.
Depuis, l'idée a fait son chemin et, chaque année, ils
sont entre 85 et 100 à venir humer l'air du Beuvray. Le temps
n'a pas effacé les liens d'amitié tissés dans
leur jeunesse et c'est avec un peu de nostalgie, bien sûr,
qu'ils évoquent les souvenirs du passé. On parle aussi
de la famille, des enfants et de l'avenir.
Ces enfants du village,
accompagnés de leurs époux ou épouses, viennent
de toute la France. Globalement, et les organisateurs sont
précis, 42 % sont des villes ou bourgs de
Saône-et-Loire, 30 % d'autres départements et 28 %, dont
le maire André Barret, de Saint-Léger même.
On retrouve des amis oubliés, on s'anime, on discute, on
s'embrasse. Il y a de l'enthousiasme. C'est une journée de
fête teintée à la fois de joie et
d'émotion.
Et c'est dans la salle des fêtes, implantée exactement
à la place des anciennes classes de l'école, autour
d'un excellent repas, qu'ils finiront cet après-midi.
© Le Journal de Saône et
Loire
On a enfin
retrouvé le club des 5
!
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14 septembre 2005
Qui
n'a pas lu dans sa jeunesse les fameux livres du club des 5 ? Et
bien, si ce n'est pas votre cas, rassurez-vous, ce qui suit n'a
absolument rien à y voir. Samedi midi, les "classards" dont
l'année de naissance se termine par un 5 ont eu le plaisir de
partager un repas. Comme ça, juste pour le plaisir. C'est lors
d'une réunion de ces fameux classards que l'idée a
germé. Il y a de cela quelque temps, ils ont eu l'envie
d'organiser un repas qui serait ouvert à tous. Le plus
drôle est que bon nombre des convives présents
étaient d'une autre année. Et qu'importe après
tout puisque le but était de passer un agréable moment
entre amis.
Et c'est ainsi que 45 convives se
sont retrouvés à l'Hôtel du Morvan pour prendre
place à table. Feuilletés de St Jacques, rôti de
magret de canard au foie gras et champignons, fromage et charlottine
aux poires constituèrent le menu apprécié de
tous. Une histoire qui, après tout, aurait pu être le
point de départ d'une aventure du club des 5.
© Le Journal de Saône et
Loire
La 15e Fête de
l'Accordéon
a dépassé les 2500 entrées, signe de
qualité !
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16 août 2005
Un
programme, construit autour d'artistes de qualité, a
donné un bon résultat. La venue de plus de 2 500
spectateurs le justifie pour cette édition 2005
organisée par la Cie Héritage.
Cela faisait plaisir à voir
sous le chapiteau pour la 2e soirée de la Fête de
l'Accordéon. En effet, difficile de se frayer un chemin tant
le public était nombreux pour entendre et admirer le
spectacle, avec, samedi, une soirée baptisée
"Créations Cie Héritage", où carte blanche a
été donnée à Christian Maes.
Sur ce point, il ne faut pas lui en promettre, au bougre. Sur
scène avec les rockers bourguignons que sont les
Traîne-bûches, puis avec son copain bulgare Dimitar
Gougov et le groupe Boya, enfin pour terminer avec son alter ego
Emmanuel Pariselle entraînant le public dans un bal "trad"
tourbillonnant. Tous les ingrédients pour que la soirée
soit une réussite, et elle le fut. Une soirée où
près de 600 personnes ont pu voir et entendre le spectacle
prévu au programme.
Une journée qui a
été un succès a offert la possibilité de
découvrir une foire aux produits régionaux et aux
fabricants d'accordéons.
Une première voulue par l'organisation et ce sont près
de 400 entrées payantes qui ont accédé sur
l'emplacement de ces commerces attrayants et originaux comme le
marchand de pain aux épices, le pain des anges fabriqué
par la maîtresse de maison du côté de
Cheilly-les-Maranges, ou encore les produits issus de
l'élevage de canards de Sylvain Mazué de
Cussy-en-Morvan, voire les miels de la Famille Hersant de
Lucenay-l'Évêque et d'autres encore groupés
autour des fabricants d'accordéons comme Saltarelle dans le
Doubs, ce fabricant ayant offert un accordéon Pastourelle II
à Quentin Gallemard de Saulieu, gagnant soliste du concours
d'accordéon.
Malgré quelques frayeurs dimanche matin avec une pluie fine,
le soleil est revenu en début d'après-midi, amenant un
public estimé à plus de 1500 personnes au passage des
caisses. Un public qui a pu voir le spectacle composé avec
Serge Desaunay, le duo Michel Macias et l'invité d'honneur,
Roberto Brasov.
Plus de 4 heures d'enchantement avec des musiciens d'une rare
qualité et de valeur internationale, ce qui ne semble pas
être surprenant quand on sait que le directeur artistique de
cette 15e fête de l'accordéon était Christian
Maes. Là encore, le chapiteau s'est avéré trop
petit... et tant mieux pour l'organisation. Instant d'émotion
avec l'appel aux anciens dans la salle des fêtes ou musiciens,
danseurs et spectateurs se sont retrouvés dans la pure
tradition d'antan lors des bals "trad" de village. Et quand, le soir
venu, la clôture de cette édition s'est faite avec le
Réunionnais René Lacaille, alors on s'est rendu compte
que les feux allaient s'éteindre avec une ambiance qui aurait
pu continuer jusqu'à l'année prochaine.
© Le Journal de Saône et
Loire
Jenny Privat, artiste
libre dans l'art du patchwork
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23 juin 2005
Si
vous passez sur la grand place de Saint-Léger, pratiquement en
face de l'ancienne bascule, arrêtez-vous dans la petite
échoppe de Jenny Privat. Une porte de maison toute simple, pas
d'enseigne, juste un petit panneau "Exposition à
l'intérieur". Une fois le seuil franchi, vous êtes
attiré par l'originalité des multiples
réalisations sorties de la tête de cette artiste qui se
dit libre.
Un portant présente des
vêtements confectionnés par Jenny sur sa petite machine
à coudre toute proche. Des vêtements féminins
pour les grandes et pour les plus jeunes, tous conçus autour
d'un ensemble en patchwork. Harmonie de couleurs, robes originales et
très tendance d'aujourd'hui, à essayer ou à
commander. Puis votre regard est attiré par les miroirs aux
couleurs pastel, tirant plus sur les roses. Un simple miroir
entouré de papiers joliment chiffonnés servant de
support pour ce « psyché » mural. Un objet
délicat à l'image d'une discrète retouche de
maquillage, ou de chevelure, à l'heure d'une sortie ou pour
faire plaisir à l'être aimé. Et si vous avez un
petit coup de fatigue, des chaises sont là pour vous
accueillir. Mais pas facile de vouloir s'en servir tellement elles
sont, elles aussi, recouvertes d'un patchwork ou d'un jeu de
mosaïque originale. C'est une façon comme une autre de
les réhabiliter dans le temps, dans un atelier d'une artiste
sympa en pleine reconversion et qui, pour ceux qui la connaissent,
mérite un petit clin d'il et un petit coup de pouce pour
son travail original.
© Le Journal de Saône et
Loire
Le Croux ouvre son
cur et ses installations
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13 juin 2005
Le
centre de vacances du Croux ouvrait ses portes ce samedi 11 juin. Ce
centre a des activités basées sur des séjours
équestres où chaque enfant apprend à s'occuper
d'un poney, qu'il monte durant son séjour, soit pour des
promenades, des séances d'équitation en carrière
ou dans le magnifique manège. Ces activités se
complètent autour de veillées, de grands jeux ou encore
d'ateliers allant toujours dans le sens de la découverte et de
l'épanouissement de l'enfant. De 6 ans à 17 ans, tout
est mis en place pour que chacun soit un participant actif et
intéressé.
En ouvrant ses portes au public, l'équipe dirigée par
Chantal Joubert-Samsoën a pu expliquer tout le travail
réalisé au sein du centre équestre du Croux,
autour d'une journée festive basée sur le thème
des 5 sens et agrémentée d'un petit spectacle des
enfants, d'expositions réalisées par les
élèves en classes environnement. Ces portes ouvertes
furent marquées aussi par la présence de stands de jeux
à pied ou en poney, d'un buffet bio, et surtout par
l'inauguration d'une sculpture en souvenir de Patrick Samsoën,
disparu tragiquement et époux de la dynamique Chantal.
lors de
l'inauguration, l'intervention des autorités
locales
La sculpture réalisée
par Dominique Lacoste honore la mémoire d'un homme qui vivait
intensément la vie du centre au côté de son
épouse Chantal. Cette dernière, non sans
émotion, a toutefois rappelé que le Croux (ayant
fêté ses 20 ans le 21 juin 2003), a encore
développé son cadre de vie avec l'aménagement de
la salle d'activités et des installations équestres,
permettant une évolution dans de bonnes conditions de
sécurité et surtout d'être encore plus
agréable. Un accent est mis sur
l'éco-citoyenneté en sensibilisant les enfants, par une
prise de conscience des actes et gestes quotidiens qui prennent en
compte le choix du respect de la nature et en s'appuyant sur la
forêt toute proche. Une certaine vision du monde de demain de
cette forêt dont Patrick Samsoën était un penseur
et un poète.
Cette journée « portes ouvertes » n'a pas
laissé insensible les autorités locales ou
départementales puisque l'on notait la présence de
Robert Jacquemard, vice-président du Conseil
général de Saône et Loire ; Christiane Ferrari,
suppléante du député Jean-Paul Anciaux ;
André Barret, maire de St Léger sous Beuvray et son
voisin Guy Bernard, maire de la Grande Verrière. Tous ont
indiqué que le centre équestre du Croux était un
outil pédagogique indispensable et nécessaire pour la
vie du Morvan et que chacun, dans ses compétences, fera tout
ce qui est nécessaire pour voir aboutir et se
développer les projets en cours.
© Le Journal de Saône et
Loire
De vieilles
mécaniques ont atterri en plein Morvan
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3 juin 2005
Dimanche
en fin de matinée, Jean et Marcel Pauchard, collectionneurs de
vieilles mécaniques, avaient convié chez eux l'Amicale
d'Igornay (AI). Au programme, découverte de leurs merveilles
et apéritif bon enfant.
Lorsque l'on arrive chez les frères Pauchard, on s'attend
à voir de vieux tracteurs et autres vieilles mécaniques
de ce genre. Du reste, c'est ce qui est indiqué sur le panneau
qui marque l'entrée du chemin menant chez eux. Mais oh
surprise, en franchissant l'entrée de leur
propriété, on est accueilli par un avion de chasse.
Vous lisez bien, c'est un authentique F- 84 américain qui
trône au centre de la cour. Serait-ce pour faucher les
marguerites ? Et pour l'anecdote, il arbore fièrement
l'emblème de sa compagnie, Air Montandé (le nom de la
ferme) !
Une fois passée la surprise de
trouver un tel objet ici, les convives ont eu le plaisir de
découvrir une impressionnante collection de tracteurs et
matériels agricoles. Adhérent de l'Association des
Vieilles Mécaniques Morvandelles, ces deux frères
possèdent un catalogue impressionnant de petites merveilles.
Qu'il s'agisse des tracteurs des années 50, dont la plupart
sont en parfait état de marche, ou des batteuses de
différentes tailles, chaque véhicule fait l'objet de
toutes les attentions. Il y a même quelque part un
véritable bijou : une machine à vapeur datant de 1843,
portant l'emblème de Napoléon. Michel Loiseau, qui
s'occupe de l'entretien et de la mécanique, nous a
confié son plaisir d'être plongé dans ce retour
aux sources. Pour l'occasion, il a même démarré
un Field Marshall des environs de 1955. Celui-là même
qui, une semaine plus tôt, a participé à une
promenade de 40 km autour de Château-Chinon.
© Le Journal de Saône et
Loire
Émotion pour la
journée du souvenir des Déportés
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28 avril 2005
Devant
le Monument aux Morts de la commune, David Benyakhou, adjoint au
maire, a prononcé le discours officiel de cette
journée.
La gerbe fut déposée par le caporal Éric
Serpaggi, pompier volontaire à Saint-Léger,
accompagné pour l'occasion par le caporal-chef Jean-Claude
Desvignes.
Pierre Couchoux, président de
l'association des Anciens Combattants, a tenu à souligner la
présence de Michel Desvignes dont le papa, Jean-Marie,
gendarme à l'époque et résistant, fut
déporté et mourut le 13 avril 1945.
© Le Journal de Saône et
Loire
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