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le acot
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Le Conseil
Général de la Nièvre, après plusieurs
délibérations prises depuis 1883, décida
d'entreprendre les démarches nécessaires pour
l'établissement des chemins de fer d'intérêt
local de la Nièvre par la ligne de Corbigny à
Saulieu, pour desservir des localités importantes du
Morvan en les reliant à la fois aux lignes
d'intérêt général à Corbigny et
Saulieu mais également au canal du Nivernais à
Chitry-les-Mines.
Après avoir
été étudié longuement, le projet faillit
être abandonné ou ajourné. Cette nouvelle
retentit comme un cri d'alarme et provoqua une émotion
profonde. Le Morvan était-il encore abandonné ? Ce fut
alors qu'intervinrent le docteur Charles Monot, né à
Moux en 1830, et monsieur Bizouart-Bert, pour la Côte d'Or,
ainsi que monsieur Claude Cortet, conseiller d'arrondissement de
Montsauche, contre le rapport de l'ingénieur en chef. Ils
furent écoutés et la loi déclarant
d'utilité publique le chemin de fer d'intérêt
local à voie métrique de Corbigny à Saulieu est
promulguée le 31 juillet 1897. Au terme du cahier des charges
annexe à la loi, le nombre et l'emplacement des stations ou
haltes de voyageurs et des gares de marchandises seront
arrêtés par les Conseils Généraux sur les
propositions du concessionnaire après enquête
spéciale.
Le tracé, long de 71 km 805 dans la Nièvre et de 7 km
759 km en Côte d'Or (soit 79 km 564) ira de Corbigny à
Saulieu via Cervon, Lormes, Brassy, Gacogne, Ouroux, Montsauche,
Moux, Alligny-en-Morvan et St Léger de
Fourches.
Saint-Léger-de-Fourches
est ainsi prévu pour avoir sa halte. Elle est
projetée au milieu des bois. Deux chemins vicinaux lui servant
d'accès seraient à construire, l'un par la commune de
St Léger et l'autre par celle d'Alligny. Cet emplacement a
paru préférable à tout autre, car il permettait
de mieux desservir les intérêts des habitants des gros
villages de la vallée de la Tarenne.
14 années seront nécessaires, après maintes
discussions, controverses, enquêtes publiques et achats de
terrains, pour que les premiers coups de pioches soient donnés
le 11 décembre 1898.
Mais, le 24 juin
1900, le conseil municipal de St-Léger demande une
station au lieu d'une halte avec pour motifs :
- la distance entre
les stations d'Alligny et de Saulieu
- une population de
950 habitants
- l'étendue
des bois et des forêts de plus de 1000 ha
- l'exploitation
assez considérable de bois et de charbon, aussi importante
qu'à St Brisson ou St Agnan
- la culture des
pommes de terre qui s'exporte
- l'emploi des
engrais chimiques est fait en grand sur la commune
- les
éleveurs de la région tirent du Nivernais la plus
grande partie de leurs "élèves".
Le dimanche 4
août 1901 fut inaugurée la première portion du
tracé Corbigny-Saulieu, entre les gares de Corbigny à
Ouroux en Morvan, soit 43 km. Le parcours de 28 km d'Ouroux à
Alligny sera ouvert le 2 décembre 1901. La station de St
Léger est construite à proximité de
l'église.
Il faudra attendre le
1er juillet 1903 pour que le parcours de 14 km entre Alligny
et Saulieu soit opérationnel. La ligne Corbigny-Saulieu
était enfin ouverte dans son
intégralité.
La circulation des
trains sera établie par un service de 3 trains par jour dans
chaque sens.
Les archives nous
livrent le nom des différentes chefs de gare :
- depuis
l'ouverture de la ligne le 1er juillet 1903 jusqu'en 1905 : Mme
Fontenille
- 1906 : Mme
Perronet
- 1907 : Mme
Lecêtre
- 1908 jusqu'en
1939, date de fermeture de la ligne : Mme Lepage
Le personnel des
chemins de fer économiques étant restreint, le chef de
gare avait la responsabilité du service intérieur et
extérieur de la station ou de la halte. Ce service comprenait
la police des cours et des abords, des salles d'attentes, des
trottoirs et voies, le mouvement des voyageurs, bagages et
marchandises, la perception des taxes

Au fil des ans, le
trafic voyageurs baissa ; en 1933 le Conseil Général
décida par mesure d'économie de supprimer des trains de
voyageurs pour les remplacer par un service d'autobus. La ligne sera
définitivement fermée le 15 mars 1939,
après 36 ans passés à la desserte des villages
isolés du Morvan.
la station de St
Léger de Fourches
|
la éparation
de l'Eglise et de l'Etat
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La promulgation de la
loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat que fit voter
Aristide Briand le 9 décembre 1905 est un
évènement fondateur de la société
française du XXe siècle. C'est avant tout
l'achèvement d'un affrontement violent qui a duré
presque 25 ans et qui a opposé deux visions de la France : la
France catholique royaliste et la France républicaine et
laïque, séparée aussi en deux camps : celui
d'Emile Combes, héritier de la tradition jacobine, et celui
d'Aristide Briand, plus modéré.
Les talents
pragmatiques et négociateurs d'Aristide Briand ont finalement
permis un accord de fait entre la république laïque et
l'église catholique. La nouvelle loi met fin au Concordat
napoléonien de 1801 qui régissait les rapports entre le
gouvernement français et l'église catholique. Par cette
loi, l'Etat manifeste sa volonté de neutralité
religieuse mais ne s'exonère pas de ses
responsabilités.
Les églises et chapelles construites avant 1905 deviennent
propriété des communes qui en assureront l'entretien.
Un inventaire des biens "meubles" garnissant chaque lieu de culte
sera fait.
Le déroulement des cérémonies religieuses est
restreint et soumis à autorisations. Les processions,
cortèges, pèlerinages sont interdits, sauf pour les
enterrements.
Finalement en 1907, les églises sont mises gratuitement
à la disposition des curés et une nouvelle loi autorise
les croyants à se réunir sans déclaration
préalable. Les sonneries de cloches sont autorisées.
D'une manière générale, la jurisprudence
administrative légitime les manifestations publiques qui
satisfont à des traditions locales et à des
habitudes.
u
cours de la séance du conseil municipal du 17 février
1907, le maire soumet au conseil que d'après la loi de
séparation de l'église et de l'état, on doit
prendre une décision au sujet du presbytère et de
l'église de la commune.
Le conseil municipal :
- autorise M. le maire à passer un bail avec M. Durafort
Léon, desservant, pour lui céder l'église
gratuitement pendant 18 ans pour y célébrer le
culte.
- autorise en outre M. le maire à passer un autre bail avec M.
Durafort Léon, desservant, pour location du presbytère
au prix de cinquante francs par an.
Au cours de la séance du 1er décembre 1907, ces
conditions sont approuvées.
l'église de
St Léger de Fourches, 100 ans plus
tard
|
l' nstruction
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Autrefois, les
recteurs d'école allaient aux foires pour se louer et
mettaient sur leurs oreilles une, deux ou trois plumes d'oie, selon
qu'ils savaient lire, lire et écrire, lire écrire et
calculer. Ils étaient embauchés aussi pour leur timbre
de voix car ils chantaient au lutrin à l'église.
Qui étaient-ils à St Léger ?
La Convention laissa
en héritage les grandes écoles, l'Empire créa
les lycées et organisa l'Université et l'on doit
à la Restauration d'avoir jeté les premières
assises de l'enseignement primaire, longtemps laissé à
la seule initiative des communes ou de l'église. Une histoire
ponctuée au travers des régimes successifs par le duel
aux multiples rebondissements opposant les tenants de l'école
publique à ceux de l'école privée,
jusqu'à ce que Jules Ferry rende officiel l'enseignement
primaire laïque, gratuit et obligatoire en 1881-1882.
En 1874, la
population a atteint 1071 habitants. En 1904, au cours de la
séance du conseil municipal du 12 juin, le conseil
décide de construire 2 puits : 1 à l'école mixte
de St Léger et un à l'école de garçons de
Champeau. Il fera également placer des volets à cinq
fenêtres au logement de l'instituteur de St
Léger.
En 1905, la
commune de St Léger projette la construction d'une salle de
classe pour les filles en complément de celle de
garçons. Le terrain serait donné par M. de Gouvenain,
châtelain de St Léger.
Les travaux sont estimés à 7770 francs. Au cours de la
séance du Conseil Municipal du 4 juin 1905,
présidée par M. Roux, maire, le conseil approuve le
devis. Il demande à l'administration supérieure de
l'approuver également et d'accorder une subvention à la
commune pour l'aider à faire cette construction.
Le 21 janvier
1909, par arrêté préfectoral, le Ministre
de l'Instruction Publique donne son approbation pour la construction
de l'école de filles à St Léger et fixe à
2000 francs la subvention accordée pour la dite
construction.
ais
là, rien ne va plus !
Au cours de la
séance du 21 février 1909 présidée par
Auguste Cordin, maire, le Conseil remercie sincèrement M. le
ministre de l'intérêt qu'il porte à la cause de
l'instruction primaire. Néanmoins, il prie l'administration de
bien vouloir se rendre compte que le besoin d'une école de
filles à St Léger ne se fait nullement sentir ! La
salle d'école, ayant contenu autrefois comme école
mixte 120 élèves, n'est plus fréquentée
aujourd'hui que par 43 élèves, filles et
garçons. Elle est très saine, très propre et
spacieuse au-delà des besoins.
l'école de
St Léger, au centre de la photo, construite en
1845
'ailleurs,
la commune est en règle avec la loi : elle possède
déjà une école de filles. En assimilant la
section de St Léger à une véritable commune, on
doit encore constater que cette Section n'a pas le minimum requis
pour avoir droit à une école distincte de filles
puisqu'elle ne compte que 365 habitants. Cette construction
semblerait l'uvre posthume d'une municipalité en
quête de suffrages électoraux.
Conclusion : Le conseil municipal considère cette
opération comme un gaspillage inutile des fonds de l'Etat et
de la commune. Il demande à l'administration de maintenir
à St Léger de Fourches son école mixte avec un
seul maître.
Le 28 mai
1911, le citoyen Descloix, conseiller municipal, demande au
conseil s'il ne serait pas utile de prévoir la construction
d'un édifice scolaire comprenant école de
garçons, école enfantine et locaux de mairie à
Champeau. Il estime que l'école de garçons avec un
effectif de 63 élèves est un peu trop chargée.
En établissant une classe enfantine, on pourrait en enlever
une vingtaine au maître et autant à l'institutrice qui a
un effectif de 57 élèves.
Le Conseil Municipal accueille très volontiers la proposition
:
1) parce que l'édifice servant de maison d'école de
garçons étant construit sur un terrain aquatique n'est
pas assez sain
2) parce que les maîtres étant déchargés
des tout petits pourront utilement s'occuper des grands
élèves.
Pour ces raisons, il demande à l'administration
supérieure de bien vouloir accepter en principe la
construction desdites écoles et mairie et demande à ce
que les subventions usitées en pareil cas puissent être
accordées à la commune pour aider à la
construction des locaux scolaires.
L'école de
Champeau avait trois classes. Hélas ! la dernière
a fermé en 2004.
Celle de St Léger, une classe unique de 50
élèves. L'école ayant fermé, le
bâtiment fut vendu.
|
raditions
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Pour la fête
patronale de St Léger, les familles s'invitaient autour d'un
copieux repas. Le bal était monté dans une cour au bord
de la route près de l'église. On jouait aux quilles
dans la cour du café. Le bal fut monté ensuite au Petit
Vernet. La fête patronale a disparu.
Le mardi de
Pâques, jusqu'en 1895, le curé de St Léger et ses
paroissiens se joignaient à ceux des paroisses voisines,
Monsauche, St Brisson, Alligny, pour aller en procession à
Savault, sur la commune d'Ouroux, vénérer une statue de
la Vierge dans une chapelle isolée sur un mamelon. Cette
chapelle très ancienne, construite à l'emplacement d'un
temple païen, a été rebâtie au fil des
siècles. On invoquait Notre-Dame de Savault contre les
intempéries des saisons, les malades lui demandaient la
santé, les femmes imploraient des couches heureuses, on lui
consacrait les enfants.
Le mardi de la
Pentecôte, les mêmes paroisses se rendaient à la
chapelle St Franchy ou St Franchoeur, à la Chaux,
surnommée la "Chapelle des Brebis". On y allait en procession
pour obtenir la prospérité du bétail et le
sauver des maladies. Ce pèlerinage perdura jusqu'en
1849.
Ces
pèlerinages furent l'occasion de grands débordements.
Il s'y trouvait des cabaretiers et on y commit quantité de
désordres tant par les jeux, danses, batteries,
blasphèmes que débauches. On y vidait des querelles de
paroisse à paroisse et souvent de manière sanglante.
Les évêques d'Autun durent les interdire à
plusieurs reprises mais les pèlerinages reprenaient quelques
années après. Aujourd'hui, ce temps est révolu,
il n'y a plus de processions.
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necdotes
et faits divers
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Il y a bien
longtemps, il y a maintenant prescription, un couple de
bûcherons travaillait et vivait dans les bois. Malheureusement
pour eux, ils avaient le tort de ne pas être du pays et d'avoir
une fille très jolie et très jeune, ce qui suscitait
bien des convoitises. Ils furent assassinés, la fille
violée et assassinée à son tour. Les trois corps
furent enterrés sous quelques centimètres de terre.
Beaucoup de monde au village était au courant, mais personne
n'osait rien dire. Il y a une vingtaine d'années, une voiture
s'embourba à cet emplacement, Le chauffeur fit la
découverte macabre et prévint le maire. Celui-ci fit
discrètement déterrer les ossements pour les faire
ensevelir décemment dans le cimetière près de
l'église, sous une dalle anonyme.
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'air
de la commune serait-il un élixir de
longévité ?
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Deux centenaires
connus sur le territoire de la commune, il y en a eu peut-être
d'autres :
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M. Hémery,
alors âgé de 104 ans
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- Jean-Claude
Hémery, né à Champeau le 15 mars 1806,
décédé au Raincy (93) en janvier 1911.
Il était le fils de Claude Hémery, laboureur
à Champeau, et de Jeanne Griveau.
Témoins à la naissance : Claude Hémery,
laboureur à Bois Morin, son oncle, et Anne Griveau, sa
tante. Cette famille Hémery est issue de Gouloux, famille
de meuniers.
- Jeanne Renaud
épouse Boutteloup, née le 30 octobre 1897 à
Fourches.
Elle était la fille de Germain Renaud, fermier à
Fourches, et d'Etiennette Grivot (Griveau).
Joseph Barat et Barthélémy Perreau, amis des
parents, tous deux cultivateurs à Fourches, étaient
témoins de sa naissance. Son centenaire a été
fêté avec panache à l'hôpital de Saulieu
où elle résidait.
Il est à noter
que, pour ces centenaires, leurs mères sont des Griveau.
Serait-ce, elles, les porteuses des gênes de la
longévité ?
le centenaire du aincy
article
du Temps - 16
mars 1909
"Une
trentaine de convives de tout âge banquetaient hier
joyeusement dans une petite villa de l'avenue du
Chemin-de-Fer, au Raincy. La table était
présidée par un solide vieillard, M. Claude
Hémery,dont on fêtait le cent-troisième
anniversaire. M. Claude Hémery est né le 15
mars 1806, au hameau de Champeau, commune de
Saint-Léger-de-Fourches, dans l'arrondissement de
Semur (Côte-d'Or). Il entre donc aujourd'hui dans sa
cent-quatrième année. Depuis 1891, il vit
retiré, 9, avenue du Chemin-de-Fer, chez un de ses
petits-neveux, M. Girard, entrepreneur de fumisterie. Le
centenaire présidait fort gaiement le banquet d'hier,
auquel il faisait honneur avec autant d'entrain que ses
arrière-petits-fils, qui sont dans la force de
l'âge. En levant un verre de ce vin de Bourgogne qui
lui rappelle les coteaux où s'écoula sa prime
jeunesse, il fredonnait quelque bonne vieille chanson en
vogue au commencement de la Restauration. M. Claude
Hémery perdit l'avant-bras droit alors qu'il
travaillait aux forges de Commentry. Avec une faiblesse
de l'ouïe, c'est la seule infirmité dont il soit
affligé. Le centenaire du Raincy fut père de
onze enfants ; il en a déjà conduit neuf
à leur dernière demeure."
Lu sur
http://cpascans.canalblog.com
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|
a
secousse sismique qui fit trembler le orvan
|
Un tremblement de
terre secoua la partie nord du Morvan au cours de la nuit du 1er
au 2 octobre 1958, provoquant un début de panique dans
plusieurs villages. Dans les maisons, vaisselle et meubles bougeaient
et l'antenne du relais de télévision de la Chaise,
près de Planchez, oscillait dangereusement sur ses bases. Ce
phénomène, qui intéressa principalement
Champeau et ses hameaux, se fit sentir également dans
la Nièvre à Montsauche, Ouroux, Brassy et Château
Chinon. Il a été officiellement enregistré
à plus de 180 km de là sur les sismographes de
l'observatoire de Clermont-Ferrand.
Les experts ont
constaté l'ampleur des deux secousses, la première
ressentie à 18h 05min 35 s et la seconde, plus faible, onze
heures plus tard, à 5h 06 min 24 s. Ces heures ne
correspondent pas avec celles données par les " victimes " du
tremblement de terre, et la chose est explicable.
Les secousses sismiques sont le jeu de failles terrestres
situées à de grandes profondeurs et parvenant à
leur limite de rupture. Des glissements souterrains en
résultent, qui provoquent deux séries de secousses
:
- en surface d'abord, d'une amplitude réduite : il s'agit de
celles ressenties par les habitants du Morvan
- en profondeur ensuite, ces dernières d'une portée
plus large et qui se sont répercutées jusqu'à
Clermont-Ferrand. De l'avis des savants de Clermont-Ferrand,
l'épicentre se trouverait à une dizaine de
kilomètres de Saulieu.
De telles secousses
n'ont rien d'extraordinaire, elles font partie des
phénomènes géologiques courants. Le Morvan
étant formé de terrains primitifs et de roches
éruptives, sa constitution géologique
révèle une violente agitation volcanique qui
entraîna des éruptions de granit porphyroïde, de
granulite et de porphyre. Toutes ces roches ont été
coupées par de vastes coulées de porphyre
pétrosiliceux.
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1
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présentation
de la
commune
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2
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agriculture,
commerces, industries -
les
monuments
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3
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de
la fin du XIXe au milieu
du XXe
siècle
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4
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hydrographie
- les moulins et les
foulons
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5
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les
familles et leurs
métiers, avant la
Révolution
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6
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hameaux
et lieux-dits - les
fiefs de la
paroisse
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Merci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info