Les
clichés qui suivent datent de mai 2013. Ils sont
signés Henri Miler, de St Lager Bressac en Ardèche, qui
sillonne en moto ou en camping-car les routes de France, Suisse et
Belgique menant vers les 73 communes "St Léger". Merci, Henri
!
Boissy-Saint-Léger, du
latin buxus "buis" et de saint Léger, patron de la
paroisse
Partie intégrante du domaine royal, la seigneurie de Boissy
appartient dès 650 à l'abbaye de Saint-Maur, mais le
village ne sera érigé en paroisse qu'à la fin du
VIIe siècle, sous la dénomination de
Boissy-Saint-Léger, alors sous le pouvoir de l'église
de Paris. En 1124, l'évêque de Paris, Étienne de
Senlis, reconnaît à l'abbaye de Saint-Maur le pouvoir
d'administration de la paroisse de Boissy. Le hameau de Grosbois, qui
relève de l'abbaye de Saint-Victor, possède une
chapelle différente de celle de Boissy. L'abbaye de Saint-Maur
détient également le fief du Piple, dont la chapelle
est connue vers 1280 (...)
(...) Pendant
la guerre de Cent Ans, la région est dévastée
par les troupes navarraises, puis ruinée par celles du dauphin
Charles. Elle sera de nouveau dévastée par les Anglais
entre 1418 et 1434. En 1599, Nicolas de Harlay, seigneur et
châtelain de Grosbois, acquiert les droits seigneuriaux de
Boissy, réunissant définitivement les deux seigneuries.
Les deux Frondes, entre 1649 et 1652, dévastent à
nouveau le village, Grosbois étant occupé par le duc de
Lorraine. Grosbois devient marquisat en 1734 sous l'égide de
Chauvelin, puis réuni à son voisin Brunoy par le comte
de Provence en 1777, sous la forme du duché-pairie de Brunoy.
Le 25 octobre 1801, Boissy-Saint-Léger devient chef-lieu de
canton (...)
(...) À partir de ce
début de XIXe siècle, Boissy se partage l'influence des
deux familles châtelaines de son territoire : les Hottinguer du
Piple, les Berthier de Wagram de Grosbois. Pendant la guerre de 1870,
la ville est occupée par les Prussiens, dont
l'état-major investit les deux châteaux. L'augmentation
régulière et mesurée de la population se
poursuit jusqu'à la veille de la Première Guerre
mondiale. La vigne disparaît tandis que s'amorce la culture de
l'orchidée. En 1919, le canton boisséen est
amputé par la création de celui de
Villeneuve-Saint-Georges. Les premiers lotissements des années
1920 font soudain croître la population, qui restera stable
jusqu'à l'explosion des années 1960. Longtemps mal
desservie, la ville profitera de la transformation de la ligne de
chemin de fer de la Bastille en Réseau-Express-Régional
pour tripler sa population. Désormais ville moyenne de la
banlieue parisienne, Boissy-Saint-Léger présente un
visage contrasté, entre sa partie basse urbanisée aux
frontières de la plaine de Créteil, et son ancien
village préservé. C'est également l'une des
communes les plus vertes du département, avec 55 % de son
territoire couvert au nord et à l'est de
forêts.
Mairie - 7, boulevard
Léon-Révillon - Architecte : E. Tremblay
L'installation définitive de la mairie de Boissy devra
beaucoup aux deux figures d'importance de la commune au XIXe
siècle : le baron Hottinguer, châtelain du Piple, et le
prince de Wagram, châtelain de Grosbois. Après un projet
abandonné de mairie dans l'ancienne propriété du
joaillier Bassenge, les édiles municipaux siègent place
de Verdun. La mairie ne convient pas au premier magistrat, le baron
Jean-Henri Hottinguer (1803-1866), qui propose en 1846 de faire don
d'une de ses propriétés au 2, rue Mercière, mais
à des conditions qui sont refusées par le conseil
municipal. On se décidera en 1858 pour l'emplacement actuel,
sur lequel on édifie, grâce au financement du nouveau
maire le prince de Wagram, un bâtiment de style Louis XIII
évoquant celui du château de Grosbois. La nouvelle
mairie abrite en outre l'école communale et la justice de
paix, comme le rappelle l'inscription en façade : "Loix
Actes". Très abîmée par les combats de 1870, elle
sera restaurée à l'identique. Depuis 1959, le
bâtiment accueille le tribunal d'instance.
Monument
aux morts de la Première Guerre mondiale - Square du
Maréchal-Berthier - Sculpteur : Théophile Somme -
Hauteur : 304 cm
Le monument rend hommage aux morts de la Première Guerre
mondiale et figure la Paix tenant le rameau d'olivier et la couronne
funéraire.
Monument
aux morts de la Seconde Guerre mondiale - Square du
Maréchal-Berthier - Sculpteur : Théophile Somme -
Hauteur : 329 cm
En raison notamment des bombardements à proximité de la
gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges, ou des combats meurtriers
lors de la Libération, la Seconde Guerre mondiale fut
particulièrement cruelle à Boissy Saint Léger.
Le deuxième monument aux morts, à l'atmosphère
plus belliqueuse qu'apaisante, représente la Victoire tenant
haut le glaive, au nom du coq gaulois.
Église Saint-Léger -
Rue de l'église - Datation XVIe siècle - XIXe
siècle
L'église actuelle de Boissy-Saint-Léger est
rebâtie au début du XVIe siècle, conservant les
bases d'un clocher antérieur remontant au XIIIe siècle.
Des chapelles latérales sont ajoutées et
remaniées tout au long du XVIIIe siècle, de même
que l'on restaure plusieurs fois le clocher fragile qui menace de
s'effondrer. Mais c'est au XIXe siècle, entre 1863 et 1866,
sous l'impulsion du deuxième prince de Wagram, que
l'église prend l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui.
La nef est agrandie de huit mètres, et l'on refait une
nouvelle façade percée d'un porche ogival
entouré de colonnes aux chapiteaux feuillagés. Le
clocher possède dorénavant un toit en flèche
muni de clochetons, qui sera restauré en 1982.
Temple protestant - 4, rue
Mercière - Inauguré vers 1885, ce temple a
été élevé grâce au baron Hottinguer
sur les plans de H. Le Clerc architecte. Il est aujourd'hui inclus
dans le cadre d'une fondation à but éducatif. Son
principal attrait artistique et architectural est la fameuse
sculpture "la foi et l'espérance" d'Auguste Bartholdi, qui,
après la tour Eiffel, est venu travailler à Boissy St
Léger.
"la foi et l'espérance"
d'Auguste Bartholdi
Source des textes et lien :
http://fr.topic-topos.com/boissy-saint-leger
le
marché de Noël - 2009
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jolies
vues de Boissy St Léger
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photos
et poèmes - 2013
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erci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info