Extrait
de l'ordonnance du 19 juin 1828, concernant l'usine à fer de
Trith-Saint-Léger (Nord) :
Vu l'ordonnance du 20 février
1828, qui autorise le sieur Leclerc-Sezille à établir
une usine à fer dans la commune de de Trith-Saint-Léger
(Nord) ;
Art. Ier : Le nombre des fours à puddler qui feront partie de
l'usine du sieur Leclerc-Sézille, commune de de
Trith-Saint-Léger, département du Nord, est,
conformément à la demande affichée le 26 octobre
1826, déterminé à trois fours, au lieu de deux
qui sont mentionnés dans l'art. Ier de ladite ordonnance du 20
février 1828 ;
Art. II : Toutes les autres dispositions de ladite ordonnance
sont maintenues.
Source : Annales des mines ou
Recueil de mémoires sur l'exploitation des mines et sur les
sciences et les arts qui s'y rattachent - Dunod 1829
Charles X
(1757-1836), roi de France de 1824 à 1830
"On lit dans l'Emancipateur de
Cambrai :
"Un évènement épouvantable seroit arrivé
le 11 [février 1836] au soir à Trith, s'il faut
en croire les bruits qui circulent, à la fonderie de
M. Leclercq Sézille. Une vieille pièce de
canon en fonte avoit été mise dans le fourneau pour y
être fondue ; il paroit qu'une assez grande quantité de
poudre étoit restée dans la culasse sans qu'on s'en
doutât. D'ailleurs cette pièce étoit si vieille
qu'on ne pouvoit supposer qu'elle contînt encore de la poudre.
Tout à coup, une explosion terible se fait entendre ; la
poudre s'étoit enflammée et avoit fait sauter le canon
et le fourneau ; deux ouvriers ont, dit-on, été
tués et plusieurs blessés par l'explosion. Le
bâtiment a aussi été fortement
endommagé."
Source : L'Ami de la religion
- Librairie Ecclésiastique d'Adrien le Clère et Cie -
Paris 1836
1840
Ci-dessous
un article de L'Écho de la Frontière en date du 13
octobre 1840 :
"On nous mande de
Trith-Saint-Léger qu'une scène dégoûtante
a scandalisé tous les habitants de la commune.
Il s'est élevé dans un cabaret un défi bachique,
espèce de duel à outrance, à coups de verres
entre les ivrognes les plus famés. et qui le croirait ? une
jeune fille !
Cette misérable a provoqué elle-même au combat ;
durant l'action, elle avalait d'un trait une rasade de
genièvre, dans le même temps que ses adversaires
buvaient pareille quantité de bière et elle parvint
à absorber près de deux litres de cette pernicieuse
boisson.
Elle succomba enfin et tomba rudement sur le sol dans un état
affreux, la figure contractée, livide, hideuse, agitée
de mouvements convulsifs. Cet état léthargique, si
voisin de la mort, dura jusqu'au lendemain.
On raconte que cette jeune fille, si dépravée, a
déjà donné naissance à plusieurs enfants
et qu'elle fait la honte et le désespoir de ses honnêtes
parents.
On se demande comment un cabaretier peut être assez imprudent
pour laisser commettre de pareils actes de brutalité chez lui
; comment il est assez faible ou assez coupable pour y participer en
quelque sorte, en livrant de si grandes quantités de boisson
alcoolique à la même personne attablée chez lui.
Les règlements de police, affichés dans ces lieux,
enjoignent aux cabaretiers de faire cesser les désordres qui
s'y commettent ; et la raison et l'honnêteté lui disent
qu'ils ne devraient pas en tolérer d'une nature aussi
révoltante."
Santé !
1888
jeudi 31 mai
1888
1892
jeudi 8 septembre
1892
1900
mardi 15 mai
1900
anvier
1902
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tiré
ici du journal "L'Impartial"
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là,
tiré du journal
"Le Valenciennois"
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1906
dimanche 4 mars
1906
mardi 24 avril
1906
9 mai 1906
1910
jeudi 19 mai
1910
1915
13 mars
1915
27 mars
1915
1922
mercredi 10 mai
1922
à la
mémoire de Désiré
Hubert
1924
mardi 4 novembre
1924
1925
28 mars 1925
écembre
1929 - janvier 1930
Ci-dessous
un article de Maurice Thorez (1900-1964) dans les
"Cahiers du bolchévisme n°1" en date de
janvier 1930.
Il est signé Germinal, pseudonyme
utilisé par Thorez alors quil
était en prison :
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"L'Humanité"
du 3 décembre 1929 a publié un article
suggestif de la revue patronale "le Nord industriel" sur la
grève victorieuse de Trith-Saint-Léger, dont
nous extrayons le passage suivant :
"La grève devint générale, 3000
ouvriers quittèrent hauts fourneaux, aciéries
et autres ateliers. Les dirigeants communistes
[c'est-à-dire le Comité de
grève] empêchèrent une équipe
de secours d'alimenter les hauts fourneaux en marche. En
présence du grave préjudice que ce conflit
allait occasionner à la société, la
direction dut s'imposer un sacrifice en augmentant les
salaires de tout son personnel ouvrier."
Source :
http://www.unice.fr/politext/Thorez/Toutthorez.html
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1931
30 avril
1931
revue
hebdomadaire "Détective" du jeudi 10 septembre
1931
cliquez sur l'image
pour lire l'article complet
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1932
mardi 25 octobre
1932
1934
mercredi 19
décembre 1934
1935
mercredi 30
janvier 1935
mercredi 30
janvier 1935
mardi 5
février 1935
mardi 5
février 1935
mardi 5
février 1935
même jour :
mardi 5 février 1935
mercredi 6
février 1935
dimanche 17
février 1935
mardi 19
février 1935
Vous
trouverez ici 2 articles de presse édifiants de
l'époque.
Ils proviennent de "Regards
sur le monde du travail"
magazine illustré "au service des travailleurs" du
PCF
31
janvier 1935 - Bouches sans pain, Fours sans
coke
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28
février 1935 - Théodore Laurent, duc
de fer
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dimanche 10 mars
1935
jeudi 26 septembre
1935
1936
La Croix - mardi
21 janvier 1936
Le Courrier de
Saône et Loire - mardi 21 janvier 1936
1938
mardi 29 novembre
1938
mercredi 30
novembre 1938
vendredi 9
décembre 1938
1943
jeudi 7 janvier
1943
dimanche 10
janvier 1943
1944
5 août 1944
jeudi 14
décembre 1944
1946
18 avril 1946
1995
"À
Trith-Saint-Léger, j'ai rencontré les parents du
premier disparu de Mourmelon. Comme leur fils, moi aussi je venais en
permission chez mes parents et je repartais en train. Je me souviens
encore de mon titre : "Cet enfant qu'ils ne reverront jamais"
Il n'a jamais été retrouvé et les parents sont
décédés, depuis."
extrait de "35 ans sous la plume de Bernard Défontaine"
tiré de La Voix du Nord du 2 janvier 2018 http://www.lavoixdunord.fr/289952/article/2018-01-02/la-voix-du-nord-trente-cinq-ans-sous-la-plume-de-bernard-defontaine
Voici de l'article
dont parle le journaliste, retrouvé sur http://www.disparusdemourmelon.org/documents/pressep2.htm
:
vendredi 20
janvier 1995
cliquez sur
l'image pour un agrandissement
anvier
2000
En
date du 27 janvier 2000, sous le titre "Tapage diurne",
Courrier International n°482 se fait l'écho d'une
brève de "De Standaard" de Bruxelles :
"Norbert Jessus,
bourgmestre communiste de Trith-Saint-Léger, sait se faire
entendre. Fermement opposé à la transformation de
l'aérodrome local en aéroport, il a placé deux
gros haut-parleurs sur le balcon de la mairie et diffuse à
plein volume des bruits d'atterrissage et de décollage. "Les
bruits du maire, on peut les arrêter. Pas ceux des avions" note
un habitant. Les travaux d'agrandissement ont été
ajournés."
Source
:
uin
- juillet 2004 -
Le Festival de l'Eau à Trith St
Léger
"Quand
le Festival de l'Eau de la Porte du Hainaut m'a
proposé d'exposer à Trith St Léger,
j'ai imaginé que dans l'espace, la lune, le soleil,
le chat, la tortue, l'iguane, volaient du Chili en passant
par la Maison de l'Amérique Latine à Paris et
venaient se poser entre les mains des enfants et des
habitants de Trith St Léger et des environs pour
qu'ils jouent avec les mythes du Chili, du Brésil et
de toute la Terre."
Federica
Matta
Source
: http://www.federicamatta.com/
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écembre
2012