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le même, aujourd'hui
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le Château Waddington
Richard
Waddington est un industriel, un historien et un homme
politique français, né le 22 mai 1838 à
Rouen (Seine-Maritime) et mort le 26 juin 1913 à
Saint-Léger-du-Bourg-Denis
(Seine-Maritime).
Il était le fils de Thomas Waddington, manufacturier à Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir), et Ann Chisholm. Il était le frère de William Henry Waddington, qui fut Président du Conseil en 1879, et cousin du philosophe Charles Waddington. En 1870-1871, il organisa comme capitaine l'artillerie des mobilisés de la Seine-Inférieure. Richard Waddington dirigea la manufacture de coton de Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir). Industriel calviniste, Richard Waddington était un patron social et fut l'un des rapporteurs de la loi de 1892 sur le travail des femmes et des enfants. Il fut élu député en 1876 et siégea au centre gauche. Il fut réélu en 1877, après la dissolution de la Chambre, puis en 1881, 1885 et 1889. En 1891, il fut élu sénateur de la Seine-Inférieure, puis réélu le 28 janvier 1900 et le 3 janvier 1909. Il mourut le 26 juin 1913, au cours de son mandat. Il écrivit d'importantes études historiques sur la diplomatie de Louis XV :
![]() Source : http://fr.wikipedia.org
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carte postale ayant voyagé en 1911
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toujours le château Waddington, aujourd'hui transformé en appartements
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le même château Waddington, à une autre saison
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toujours le château Waddington - oblitération de 1928
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Le Château
Boulanger, aujourd'hui propriété privée, a
été la résidence de Prosper Boulanger, maire de
1842 à 1884.
carte postale oblitérée en 1914
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oblitération
de 1873
L'adresse est celle d'Edouard Sasle-Deschamps, qui fut maire de St
Léger de 1884 à 1912.
C'était un industriel du textile et semble-t-il l'un des
derniers "rouginiers", c'est-à-dire
spécialiste de la teinture au rouge des Indes qui fit un temps
la prospérité de la commune.
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le bâtiment principal du Centre d'Action Sociale EDF situé route de Lyons, sortie vers St Aubin / Epinay
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carte postale oblitérée en 1912
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le CAS de Rouen
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BREVET D'INVENTION DE CINQ ANS pour une machine à filer en fin la laine cardée au sieur BÉLANGER, de Saint-Léger du Bourg Denis, près Rouen "On
sait que les machines connues sous le nom de Jeannettes
(Spinning Jenny) , inventées en Angleterre par
Hargreave, vers l'année 1767, pour filer le coton,
sont encore en usage dans nos manufactures de draperie pour
filer la laine cardée. C'est particulièrement
à MM. Douglas et Cockerill que nous en devons
l'introduction en France, sous le ministère de M. le
comte Chaptal. La mèche ou le boudin sortant des
machines préparatoires, est placé sur le
derrière des métiers, d'où passant
entre deux barres de bois formant une espèce de
pince, il en est livré, à chaque voyage du
chariot, une longueur déterminée, qui se
trouve allongée plus ou moins pour faire ce qu'on
appelle une aiguillée.
Ces mécaniques, dès leur mise en activité, ont fait prendre un grand essor à nos fabriques de draps ; néanmoins elles laissent beaucoup à désirer sous le rapport de l'égalité et même de la finesse des fils : frappé de ces inconvéniens, j'ai cherché à y remédier, en substituant à la pince une seule rangée de cylindres laminoirs qui, par leur mouvement de rotation intermittent dans le même sens, fournissent au chariot la mèche nécessaire pour chaque aiguillée. La disposition générale de ce métier est la même que celle d'une mull-jenny, qu'un moteur quelconque fait mouvoir, mais dont l'effet n'a lieu qu'à l'instant où l'aiguillée, étirée par la main de l'ouvrier, a toute sa longueur : alors, le fil qu'on suppose être pour chaîne, n'ayant encore reçu que le tiers du tors qu'il doit avoir, recevra du moteur les deux autres tiers ; ce qui soulage d'autant l'ouvrier chargé de conduire le métier. Il résulte de ces dispositions qu'on peut faire des métiers d'un plus grand nombre de broches, qu'une femme ou un jeune homme peut conduire ; qu'indépendamment d'un fil plus uni, plus fin, très propre à la fabrication des plus beaux casimirs, il donne un produit trois fois plus considérable que les métiers ordinaires : ainsi dans ce nouveau métier se trouvent réunis les principes de filature inventés, d'un côté dans les jeannettes, par Hargreave, et de l'autre dans les mull-jenny, par Arkwright. On s'était assuré la propriété de cette invention par un brevet qui fut délivré le 7 décembre 1816 ; mais ayant présenté le métier à l'exposition des produits de l'industrie française en 1819, le Jury central accorda une médaille d'argent pour cet objet, et exprima le désir que cette machine ainsi que le brevet d'invention fussent achetés par le Gouvernement, afin d'en rendre l'usage libre et commun : la demande du Jury a été accueillie." (...) [suivent de nombreuses pages d'explications] Source :
http://books.google.fr/books?id=sUYFAAAAQAAJ
- pages 5 et
suivantes
d'une machine à filer en fin la laine cardée, inventée par M. Bélanger (...) "Nous allions transcrire littéralement la description et copier les planches, lorsque l'auteur, M. Bélanger, nous écrivit pour nous prier de faire quelques rectifications tant au texte qu'aux dessins. C'est d'après les notes qu'il nous a fournies que nous avons fait les changemens que le lecteur y reconnaîtra. Ils ne contribueront pas peu à rendre très intelligibles toutes les parties de cette machine importante pour nos manufactures. M. Bélanger demeurant à Saint-Léger-du-Bourg-Denis, près de Rouen, département de la Seine-Inférieure, a obtenu, le 7 décembre 1816, un brevet d'invention pour une machine à filer en fin la laine cardée, dont un modèle en grand fut présenté à la dernière exposition des produits de l'industrie française. En décernant une médaille d'argent à son auteur, le Jury central a exprimé le désir que le modèle, ainsi que le brevet d'invention, fussent achetés par le gouvernement, afin d'en rendre l'usage libre et commun. Des offres ayant été faites, à ce sujet, au Ministre de l'intérieur, par M. Bélanger, Son Excellence, par une décision du 7 septembre 1820, a fait payer à son auteur la somme de huit mille francs, tant pour le prix de la mécanique que pour le dédommager du temps qui restait encore à courir de son brevet. La machine dont il s'agit ayant été reconnue devoir être extrêmement utile à ceux de nos fabricans qui s'occupent de la filature de la laine, le modèle, acquis aux frais de l'État, a été déposé au Conservatoire des arts et métiers. Les artistes constructeurs de machines que cet objet intéresse peuvent l'y aller consulter, et à l'aide de la description que nous allons en donner, ils en auront la parfaite intelligence, ainsi que des pièces qui y manquent." (...) Source :
http://books.google.fr/books?id=zWIKAAAAIAAJ
- page 153 et
suivantes
![]() Mémoires et Rapports de Sociétés savantes et d'utilité publique (...) "Le nombre des concurrens s'est trouvé moindre, cette année, que les précédentes ; la Société a pensé que l'exposition publique des produits de l'industrie nationale en était le principal motif. Deux médailles d'argent seulement ont été décernées : l'une à M. PICARD, pour une Sécherie perfectionnée, établie et en pleine activité à Saint-Léger du Bourg-Denis, près de Rouen, ancienne maison des Grecs, chez M. Aunay, teinturier-filateur. Dégagement prompt d'humidité, conservation des couleurs les plus délicates, économie du combustible, élévation prompte de la température, prévoyance contre le danger des incendies : tels sont les résultats avantageux qu'offre la sécherie de M. Picard, dont la construction repose sur des principes exacts. L'autre médaille a été donnée à M. Hédiard, tourneur en bois et en métaux, pour une machine propre à être appliquée aux calandes, dites cylindres, pour l'apprêt de toutes espèces de rubans." (...) Source :
http://books.google.fr/books?id=ydcEAAAAQAAJ
- page 445
(...) "Nous n'avons plus à décrire que l'Ar'. de Rouen, le plus important de tous, par sa population et par son industrie. ![]() L'Ar. de Rouen renferme plusieurs villes très manufacturières : qui compte 1 800 habitants, et Darnétal, qui en compte 5 350, presqu'aux portes de Rouen, sur les bords de la Cailly et de la Robec. Le hameau du Houlme, à deux lieues de Rouen, possède, comme Déville et Darnétal, des filatures de coton, des fabriques d'indienne, etc. A Lescure-les-Rouen, qui touche pour ainsi dire à cette ville, on fabrique le verre à vitres, la soude et les produits qui en dépendent ; on blanchit les toiles, etc. A Malaunay, on file le coton avec des moteurs hydrauliques ; à Maromme, bourg de 1 450 habitants, on file, on tisse, on teint le coton, on fabrique les indiennes, le papier, etc. A Saint-Martin-du-Vivier et à Montville, on file, on tisse le coton. A Saint-Léger-du-Bourg-Denis, on fabrique des cardes, on file le coton, etc. Tel est le magnifique ensemble de bourgs et de villes presque contigus et qui forment ce qu'on peut appeler justement la fabrique de Rouen." (...) Source :
http://books.google.fr/books?id=HXZRAAAAMAAJ
- page 32
(...) "Je dois saisir cette occasion de rappeler une communication verbale que nous a faite M. Pimont, en mettant sous nos yeux plusieurs échantillons d'une production fossile de la nature des tourbes, qu'il a eu le bonheur de découvrir dans une de ses prairies, située à Saint-Léger-du-Bourg-Denis, près Rouen, à deux pieds de profondeur seulement. La couche est peu épaisse, mais étendue. M. Pimont brûle avec avantage ce combustible dans sa fabrique, et utilise même pour ses constructions les scories qui en proviennent. Il nous a promis une note détaillée sur cette curieuse exploitation, et il a été décidé que des échantillons de cette tourbe seraient envoyés à M. Passy, préfet de l'Eure, notre correspondant, duquel j'aurai l'honneur de vous parler bientôt." (...) Source :
http://books.google.fr/books?id=4142AAAAMAAJ
- page
31 |
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St Léger du Bourg-Denis - sortie des ouvriers de l'établissement Blondel
Source : Le Tapis Volant n°16 - avril 2010 - http://issuu.com
Filature de coton et usine de teinturerie Emile Bondel, puis Robert Blondel Après
avoir suivi les cours de chimie du CNAM à Paris,
Emile Blondel commence sa carrière dans les
établissements Crosnier Père et Fils à
Rouen. En 1887, il rachète au sieur Dupuis sa modeste
teinturerie établie à
Saint-Léger-du-Bourg-Denis. A la fin des années 1890, il fait construire sur l'emplacement de cette usine implantée sur l'Aubette de nouveaux ateliers à usage de filature et de teinturerie ainsi que des logements ouvriers.
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![]() facture de 1903
A partir de 1909, Emile Blondel cède la direction de l'usine à son fils, Robert, assurant néanmoins l'intérim durant la guerre.
![]() Robert Blondel (1883-1974)
Robert Blondel, formé à l'école supérieure de Chimie de Mulhouse, va perfectionner l'entreprise et augmenter la surface des ateliers qui occupent alors 8 500 m². On effectue dans cet établissement, le retordage des fils, la teinture en toutes couleurs sur fils en écheveaux ou en bobines, ainsi que le mercerisage.
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1848
Un logement patronal
aujourd'hui à usage de bureau est
édifié durant les années 1930. L'usine
est toujours en activité. Source : http://www.actuacity.com |
carte
postale de 1910 : les ouvriers sortent de l'usine de tissage
Eugène Lavoisier.
C'était l'une des principales entreprises de St Léger.
Elle est aujourd'hui occupée par l'entreprise Jeudy.
Le mur blanc, sur la gauche, est celui de l'établissement
Robert Blondel et Cie (teinturie).
L'établissement Blondel est la seule entreprise de teinture
qui ait survécu jusqu'à nos jours.
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le Château
Lavoisier - oblitération de 1906
C'est aujourd'hui le centre culturel municipal, avec son parc
public.
Là se déroulent chaque année les
festivités du Printemps de l'Aubette.
Les
accidents du travail sont fréquents et souvent
très graves. Louis Viève, ouvrier
menuisier-mécanicien à Darnétal, en
relate une longue série, avec force détails,
dans un “Mémoire sur les accidents qui
arrivent aux ouvriers dans l’intérieur des
ateliers mécaniques”, publié en
1852.
En voici quelques extraits : "Le 12
avril 1842, à St Martin du Vivier, chez Monsieur
Duboc, un jeune homme nommé Dauphin fut enlevé
par une courroie, fit une vingtaine de tours avec le tambour
moteur, eut le bras gauche et deux cuisses
cassés. En 1843, encore un fait semblable arrive chez Monsieur Capron, à Darnétal au jeune Morin Adolphe, il était dans un état tellement déplorable qu’on désespérait de ses jours. Le 18 janvier 1844, chez Monsieur Guignant, filateur à St Martin du Vivier, une jeune ouvrière, la nommée Duthil, fut prise par ses vêtements à un arbre vertical et tournait avec !" Une autre ouvrière, venue la secourir, a son bras arraché et sa camarade meurt sur le champ... Louis Viève rédige un mémoire destiné à prévenir ces accidents et s’adresse à la Préfecture pour en faire communication, "où je fus reçu plus que froidement" écrit-il. Et les accidents se multiplient... Le 8 novembre 1847, le nommé Leconte, travaillant à St Léger dans une fabrique d’indiennes, "eut la main et l’avant-bras broyés et déjà à cette même machine, d’autres ouvriers y avaient été pris". "Le 13
du même mois, chez Monsieur Bousée, fabricant
de calicot, route de Rouen, la fille Groult" de
Darnétal, happée à un arbre vertical,
est scalpée et a l’oreille arrachée ;
elle en meurt au bout de quelques semaines. Source et lien conseillé http://gilles.pichavant.pagesperso-orange.fr/ihscgt76/num2/num2page4.htm
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"(...)
En 1778 naquit Paul Lepoittevin, grand-père de Guy de
Maupassant, qui fit fortune en dirigeant une manufacture de
coton à St Léger du Bourg Denis. Sa fille
Laure Lepoittevin, devenue l'épouse de Gustave de
Maupassant, donna le jour à Guy de Maupassant,
l'aîné de ses deux fils (...)" Lu sur http://perso.orange.fr/st-sauv/page/cotent/cahiers01.htm
"Laure
de Maupassant, la mère de Guy de Maupassant, a
été citoyenne de Saint-Léger ! Née en 1821, elle était la fille de Paul Le Poittevin, filateur dans notre commune. Celui-ci avait en effet, au prix d'une refonte totale, transformé en filature le moulin de Saint Léger situé rue de l'Eglise à l'emplacement actuel des usines Masurel Pollet. Cette entreprise le ruinera, et à sa mort, sa femme ira s'installer avec ses enfants chez sa mère dans un quartier populaire de Fécamp. Laure, souffrant de n'être qu'une fille de roturier, promettra le mariage à un certain Gustave Maupassant, à condition... qu'il retrouve ses titres de noblesse. Celui-ci n'était en effet pas considéré comme noble de naissance, mais l'ambition et la force de caractère de notre demoiselle Laure lui fera retrouver sa particule oubliée avec le temps. Désormais Laure Le Poittevin, cette fille de filateur ruiné, peut prétendre au titre de noblesse auquel elle à toujours aspiré.
Laure Le Poittevin, Mme de Maupassant (1821-1903) Elle
épouse donc Gustave de Maupassant en 1846, et lui
fait louer le prestigieux château de Miromesnil, non
loin de Dieppe, où serait né le petit Guy le 5
août 1850. Lu sur
"C'est
mademoiselle Le Poittevin demeurant à St Léger
du Bourg-Denis qui a retrouvé dans son arbre
généalogique les liens qui l'unissent à
Guy de Maupassant. Lu sur
"Le passé industriel de la rue de l’Eglise Dans les
années 1860, Philippe Jullien et Quentin Valentin,
son beau-frère, travaillaient tous deux à la
teinturerie Levavasseur à Darnétal. A
Saint-Léger, Laure Le Poittevin, la mère de
Guy de Maupassant, était toujours propriétaire
de l’ancienne filature familiale sise rue de
l’Eglise, qu’elle louait à un certain
Hébert, qui y exploitait un moulin à farine.
Mais, endetté, celui-ci ne réglait pas ses
loyers. ![]() Laure Le
Poittevin décide donc de vendre l’usine, et ce
sont Philippe Jullien et Quentin Valentin qui se portent
acquéreurs en 1865. Ils y installent une teinturerie,
qui fonctionnera pendant plus d’un demi-siècle,
jusqu’en 1916 en fait, l’exploitation ayant
été poursuivie par Georges Jullien, le fils de
Philippe. Celui-ci cède à cette date le fonds
de commerce à l’entreprise textile Gillet-Thaon
de Notre Dame de Bondeville. ![]() Dans la
période récente, l’entreprise
Masurel-Pollet a délocalisé son
activité à Val de Reuil, et la
municipalité, soucieuse de ne pas laisser
prospérer une friche industrielle, a, avec
l’aide de l’Etablissement Public Foncier de
Normandie, racheté les terrains pour les revendre
à la société Kaufmann & Broad et au
bailleur social Logiseine, qui y ont construit des
habitations (petit collectif et pavillons individuels).
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En
1821, c'était à cet endroit une filature de
coton restaurée par Paul Le Poittevin (qui fut, en
1822, le parrain de Gustave Flaubert). Laure de Maupassant née Laure Le Poittevin (mère de Guy de Maupassant), devenue propriétaire de l'ancienne filature familiale la loua à un certain Hébert. Celui-ci en fit un moulin à blé en 1850. Ne réglant pas le loyer dû à Laure de Maupassant, celle-ci vend l'usine, en 1865, à Philippe Jullien et Quentin Valentin. Associés, ils exploitent une teinturerie. L'activité sera poursuivie par Georges Jullien, fils de Philippe. Au début du XXe siècle, la teinturerie sera transformée en usine textile par la société Gillet-Thaon. Cette entreprise cessant très rapidement son activité à cet endroit, Georges Jullien vend les bâtiments à R. Pinel pour y transférer sa cartonnerie, implantée à Rouen. L'entreprise prospère et fabrique des emballages avec ou sans impression. ![]() 1930 En 1920, l'établissement est vendu et devient la Manufacture de Cartonnages Masurel et Pollet, produisant, pendant près de 80 années, toutes sortes de boîtes : pliantes, paraffinées, rigides. L'impression de ces boîtes était assurée par son atelier offset et typographique au sein même de l'établissement. Cette industrie aura assuré l'emploi de 150 à 200 personnes, notamment de nombreux habitants de la commune. Au début des années 2000, des problèmes économiques amenèrent les dirigeants de l'entreprise à délocaliser la société. ![]() 1939 Désormais, un lotissement "Les Balsamines" occupe cet emplacement. L'activité ouvrière, à cet endroit non plus, n'aura pas survécu. Lu dans "St Léger du Bourg Denis de A à Z" - avril 2011
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1933
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St Léger du Bourg-Denis - entreprise de Charpente Bellet
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St Léger du Bourg-Denis - Café Tabac Régie des Contributions
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le Val Angrand - oblitération de 1946
A PARTIR DE 1904 ET PENDANT 73 ANS, UNE SEULE ASSOCIATION SPORTIVE L'Alsacienne-Lorraine-Saint-Léger "Avant
la dernière guerre mondiale, un seul sport
était pratiqué sous la bannière de
l'Alsacienne-Lorraine fondée le 19 avril 1904 : la
gymnastique. Cette société sportive fut
appelée ainsi, puisque à cette époque
existait un courant très fort pour que cette province
redevienne française.
Pendant la guerre, l'association fut mise en sommeil et ne reprit pas son activité de gymnastique. En 1945, la maxime choisie par les jeunes de la commune, pour relancer les activités sportives, fut "une âme saine dans un corps sain". La société "Alsacienne-Lorraine" reprend vie avec plusieurs sections : football, basket, ping-pong. Peu de temps après, le ping-pong, devant des difficultés de recrutement et de direction, puis la section basket, dont les équipes masculines et féminines jouaient sur un revêtement en mâchefer situé à l'emplacement de l'actuelle salle des sports, cessèrent leurs activités. Seul le football continua au stade municipal, situé à cette époque au centre de la commune, à la place de la zone pavillonnaire "les Orchidées", laissant aux jeunes le choix "entre le foot... et le foot". Le stade avait été en partie réalisé par des prisonniers allemands. Les vestiaires étaient d'anciennes écuries. les anneaux servant à attacher les chevaux toujours scellés dans le mur. Les douches, c'était plutôt un bain dans l'Aubette toute proche où l'on "nettoyait le bonhomme et... l'équipement en même temps". L'installation du réseau d'eau potable, à partir des années 50, apporta quelques changements dans les habitudes prises par les joueurs et améliora leurs conditions de vie... sportive. En 1974, mise à disposition de nouveaux vestiaires apportant du "mieux" pour l'accueil des équipes adverses et l'organisation du club. L'ALSL continua sa "mission" sportive avec, en 1992, 187 licenciés encadrés par 20 bénévoles. En plus de la subvention communale, la société sportive améliore ses recettes avec les entrées et les bénéfices de la buvette sur le stade le dimanche, l'organisation d'un bal annuel et la vente d'un calendrier mettant à l'honneur, en photo, les équipes du club." |
Merci
de fermer l'gr
ndissement
sinon.