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uide de l'cheneau et du enu - 3e trimestre  

 

 

SAINT-LÉGER-LES-VIGNES, petite commune du sud Loire, comptait 484 habitants au dernier recensement. D'une superficie de 650 hectares, elle se trouve située sur les bords de l'Acheneau à environ une quinzaine de kilomètres de l'agglomération nantaise et à une trentaine de la Côte de Jade.

SAINT-LÉGER fait partie du canton de BOUAYE, 30 000 habitants pour un territoire de 8 000 hectares. A noter pour la petite histoire que, créé il y a plus de deux siècles, le canton de BOUAYE s'est vu couper en deux en 1973, car sa population dépassait alors les 50 000 habitants. A cette date, BOUGUENAIS et la plus grande partie de REZÉ en furent détachés pour former un nouveau canton.

 

 

 

l'Acheneau

 

 

SAINT-LÉGER est l'une des plus anciennes communes de France. C'est en effet au VIIe siècle que saint Hermeland, fondateur d'un monastère, créa une agglomération qu'il baptisa SAINT-LÉGER. Lorsque vous suivez l'axe routier NANTES-PORNIC, vous apercevez de part et d'autre des coteaux portant de nombreux vignobles, principale richesse de la commune et dont la réputation n'est plus à faire. Ne dit-on pas que les moines de St-Hermeland s'étaient vus imposer la fourniture en vin de messe pour toutes les abbayes des environs ? Ce n'est toutefois qu'en 1924 que le qualificatif "LES-VIGNES" fut ajouté au nom de SAINT-LÉGER, pour le différencier des si nombreuses communes portant ce même nom.

SAINT-LÉGER subit nécessairement la proximité de l'agglomération nantaise, aussi sa population est-elle en augmentation constante : 393 habitants en 1936, près de 600 à ce jour. Néanmoins, elle conserve son caractère rural et reste une commune d'accueil (et non dortoir) où il fait bon vivre. Les édiles s'efforcent d'en maîtriser l'urbanisme, et pour se faire un plan d'occupation des sols sera bientôt publié.

 

 

 

 

 

Commune rurale, SAINT-LÉGER le restera encore longtemps, sans doute, si les petites exploitations agricoles qui disparaissent sont remplacées par d'autres mieux structurées. L'âge moyen des exploitants est relativement jeune. Bien que l'aspect général du paysage rappelle celui du bocage avec ses nombreuses haies plantées et ses bouquets d'arbres, trois zones distinctes se partagent le territoire de la commune :

 

 

 

 

 

 

la même, en couleur

 

 

La route de PORNIC traverse le vignoble par un itinéraire sinueux et bosselé, bordé par quelques massifs d'ajoncs si caractéristiques de notre sol breton. Le voyageur qui la suit, découvre au détour de ses nombreux virages tantôt l'un de ces vieux pressoirs à poutre dit "pressoir à long fût" qui date de la fin du siècle dernier, tantôt les vestiges d'un vieux moulin, dernier témoin de cette intense vie rurale qui était le propre pays de Retz il y a moins d'un demi-siècle. Combien de lieux-dits portent encore le nom de ces anciens moulins : Moulin Cassé, Moulin du Fief Roger, le Haut Moulin, le Moulin du Bourg.

L'on devine encore aux principaux carrefours de nombreux calvaires, les uns en granit, souvent très anciens, comme celui de la fontaine du Bossus situé non loin de la mairie, et qui fait l'objet d'une dévotion particulière, d'autres plus récents, souvenirs de Missions, qui retrouvaient tout leur lustre à l'occasion des processions des Rogations.

 

  

 

 

 

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Le versant sud de la commune est arrosé par l'Acheneau qui étale ses méandres depuis le vannage de la Ville en Bois, au sortir de BOUAYE, jusqu'au rocher de Prévard, aux approches de PORT-SAINT-PERE. D'importants travaux de dragage entamés dès le début du XVIIIe siècle et combinés avec un jeu d'écluses (canal de Buzay) permettent au printemps d'évacuer les eaux du Lac de Grand-Lieu et, en été, de faire remonter l'eau de la Loire vers Machecoul et la Vendée. La plaque tournante de cet immense château d'eau reste le Lac de Grand-Lieu.

Ce dernier dont la superficie varie selon les saisons de 3 000 ha en été à plus de 6 000 ha en hiver lorsque les marais sont inondés, abrite une flore de telle richesse que l'administration a décidé pour sauvegarder ce site exceptionnel de classer le lac lui-même en "réserve naturelle" et une importante zone autour du lac en "site protégé".

Il n'y a pas si longtemps (1942) des chalands remontaient encore l'Acheneau, livrant aux habitants de SAINT-LÉGER des engrais et des tuiles, et redescendaient avec du vin et du grain. L'on aperçoit encore, aux ports bateliers de Prévard et de Valliers, les hangars qui servaient alors d'entrepôts et de magasins.

Les bords de l'Acheneau ne sont plus désormais que lieu de promenade et de détente. La rivière est restée poissonneuse, l'on y pêche en bonne quantité anguilles, brochets, sandres et poissons blancs.

 

 

 

 

SAINT-LÉGER a su maintenir ses fêtes traditionnelles : concours des vins, fête des marais, fête des vendanges, gui l'an neuf. Certes, ces manifestations locales n'attirent pas la grande foule, ce sont plutôt des fêtes de famille où tous les habitants ont plaisir à se retrouver.

En effet, bien que tout proche de NANTES, SAINT-LÉGER est resté une commune à dimension humaine, c'est-à-dire où tout le monde peut se connaître et où règnent encore, avec l'entente, le calme et la sérénité d'antan.

 

 

 

 

Ici, le cahier de doléances des habitants en 1789 et de vieilles cartes postales du village

Là, de récents et magnifiques levers / couchers de soleil photographiés par Fabrice

Là, de magnifiques clichés de St Léger les Vignes pris par Fabrice en 2008

D'autres photos récentes et des poèmes à la gloire du village

 

 erci de fermer l'agrandissement sinon.

 

 

 

https://www.stleger.info