St
Léger (06)
Jeudi 25 mai
Arrivés bien
en avance à St Légier-la Chiésaz vers 14h, nous
avons eu le temps de nous promener dans le village avant le
début des festivités. L'Assemblée
Générale des St Léger de France et d'Ailleurs
débutait à 17 heures dans ce village suisse. St
Légier-la Chiésaz est en fait la réunion de deux
villages, dominant, à 500 m d'altitude, le lac Léman,
en pays vaudois.
Nos amis suisses,
ponctuels, nous accueillent dans leur "grande salle" à 17 h
précises. Nous réglons notre part de dépenses
diverses, repas, excursions, et les hôtesses nous offrent un
joli sac contenant un livret sur St Légier-la Chiésaz,
des dépliants touristiques sur Vevey, Montreux
et deux
jolis petits verres à dégustation que l'on peut
suspendre à son cou astucieusement. Nous sommes en pays de
vignobles ! Le hall se remplit vite et nous retrouvons des visages
connus lors des divers rassemblements. Voici Christophe et Chantal
Ripoche par qui l'aventure commença, Cathy, la coordinatrice
de la région, venue d'Ardèche, et bien d'autres. Tous
se désolent de l'absence d'Edouard que sa santé a
empêché d'être présent avec Michelle.
Les participants sont
nombreux : 150 logés, qui chez l'habitant, la plupart, qui en
village de vacances, en gîte ou en chambre d'hôtes. Les
logeurs sont là, attendent. Nous sommes
présentés à M. Dupuy qui nous hébergera.
Il nous précède en voiture et nous arrivons devant un
charmant chalet qu'une énorme touffe de rhododendrons rouges
pare de toutes ses fleurs épanouies. Mme Dupuy et son mari
nous installent dans un vaste studio en rez de jardin. Salle de bains
spacieuse, frigo, rien ne manque. Le jardin domine le lac
Léman. Au loin, les Alpes françaises découpent
leurs cimes sur un ciel sans nuages. Face à nous, la dent de
Jaman et les rochers de Naye se dressent, magnifiques. C'est un
paysage d'une beauté époustouflante. Et le lac est si
calme, 500 mètres plus bas. Nous partagerons avec un couple de
St Léger de Montbrillais la beauté du site, le calme du
chalet et des déjeuners fastueux, sans oublier
l'apéritif servi le dernier soir sur la terrasse, tandis que
s'illumineront les rives savoyardes et suisses du Léman.
La première
soirée se déroule dans la "grande salle". Les tables
sont préparées, le repas servi par de jeunes et
charmantes demoiselles, le vin offert : 1re récolte du
vignoble communal ! M. le Syndic, le Maire en Suisse, nous accueille,
discours simple, bon enfant. On nous précise le programme du
lendemain, excursion régionale en car, en nous priant
d'être ponctuels, le programme étant chargé. J'ai
tout de même l'impression que l'indiscipline gauloise, quant
aux horaires, inquiète quelque peu ! La soirée est
animée par M. le docteur Eric Rochat. Il nous trace - avec
quel humour ! - le portrait du Vaudois : tranquille, lent, paisible,
se moquant légèrement de ses travers qui suscitent les
rires, soulignant aussi ses qualités. Puis il nous fait
l'inventaire des mots, expression typiquement vaudoise tel que l'abus
de "joliment" qui, parfois, provoque de charmants quiproquos.
Docteur, peut-on être "joliment" malade ? Mieux vaut être
"joliment" guéri. Il évoque poète, chansonnier,
compositeur, musicien vaudois et entame, en hommage à son
créateur vaudois, les "3 cloches"
qu'interprétèrent Piaf et les Compagnons de la Chanson
vers 1947. Bien des participants, alors, joignirent leurs voix
à celle de l'animateur. Retour dans la nuit vers notre chalet
accueillant.
Yvette et Jacques
Valette, à St Légier-La Chiésaz - entre eux,
Christophe Ripoche, St Léger sous Cholet (49)
A droite, brandissant un verre de vin blanc vaudois, Christian
Blasson, maire de St Léger près Troyes
(10)
Vendredi 26
mai
Sur la place, les
cars nous attendent
et nous sommes tous bien à l'heure !
Départ pour une balade à travers le vignoble de Lavaud.
Il couvrait, il y a 50 ans encore, les pentes du Léman. Et
puis, le site magnifique attirant de plus en plus de touristes
étrangers et fortunés, les hôtels, palaces,
s'élevèrent au bord du lac. Le béton attaquait
la pente. Des pensionnats sélects se bâtirent et
accueillirent les jeunes filles "de famille" qui venaient y apprendre
à être de parfaites maîtresses de maison. Lady
Diana fut l'une d'elles. S'ajoutant à cela, les routes, les
autoroutes mangèrent le vignoble pourtant
célèbre, tant et si bien que sa disparition
inquiéta des passionnés de ce site exceptionnel. Les
communes réagirent par voie référendaire. Il fut
décidé un arrêt au bétonnage et le
vignoble, bien que réduit, fut sauvé. Certaines
communes se portèrent acquéreurs. St Légier-la
Chiésaz devint propriétaire d'un vignoble et c'est le
vin de la première production qui nous fut offert le premier
soir. Chaque bouteille portait fièrement l'étiquette du
cru St Légier. Et il est bon, croyez moi ! Le vignoble est
soigné avec minutie.
Au cours du
périple, le guide nous fera remarquer une plaque
commémorative : l'empereur du Japon a visité le
vignoble de Lavaud. Bien entendu, des voix s'élèvent
pour réclamer une plaque rappelant la visite des St
Léger de France et d'Ailleurs ! Nous redescendons vers le lac,
Vevey. On nous fait admirer les palaces de Montreux. Si Vevey est une
ville d'industries, commerces, la maison Nestlé y a ses
bureaux, Montreux est la ville touristique par excellence. Bien des
artistes y ont leur résidence, dont le plus
célèbre fut sans doute Charlie Chaplin. Les magasins de
luxe se succèdent. Le car s'arrête. Petite
détente le long du lac, au marché. Nous ne ferons pas
d'achats : une sortie au marché de Vevey est prévue
samedi.
Retour à St
Légier. Le repas nous attend. Nous sommes
félicités pour avoir été "à
l'heure", et chaleureusement, preuve évidente qu'on ne s'y
attendait peut-être pas ! Le repas est délicieux et le
dessert est somptueux. Savez-vous ce que sont les "délices des
Mossettes" ? Deux coques de meringue coiffées,
enturbannées d'une montagne de crème fouettée.
On aimerait les déguster lentement. Mais le train qui part de
St Légier-la Chiésaz et doit nous mener au sommet des
Pléiades n'attendra pas. Tant pis, nous ne boirons pas le
café.
En route vers la
petite gare de St Légier, une voiture nous est
réservée. Les Pléiades sont des alpages aux
alentours de 1 400 m. Le train assume le dénivelé de
900 m. Le paysage est superbe. Soudain un cri de joie : "la neige !"
Ce que la petite fille a pris pour un champ de neige, c'est un
pré couvert de narcisses. La fleur, symbole du pays de Vaud,
qu'il a fallu aussi protéger. Trop de cueillettes, de
piétinements, aurait eu tôt fait de détruire la
beauté fragile de ces prés fleuris
Nous voici
arrivés sur le site Astropléiades car sur ce sommet
sont réunis les instruments permettant l'étude des
astres. De jeunes astrophysiciens renseignent ceux que cela
intéresse, voire passionne, avec une patience et une
gentillesse sans failles. Jacques et moi aimerions redescendre par
les sentiers balisés qui serpentent à travers les
prés de narcisses. Je me renseigne. Bien sûr, c'est
possible, me dit l'accompagnatrice qui semble un tantinet
inquiète, car du site Astropléiades on peut regagner
d'autres villages. N'insistons pas. Je pense qu'elle tient à
ramener toutes ses ouailles groupées. Nous reprendrons le
petit train.
Arrêt à
Blonay. Le car nous attend et nous conduit dans le haut de St
Légier. Les deux communes exploitent les forêts et on
nous attend à la maison forestière. Que de bois ! Que
de réserves ! Des rafraîchissements nous sont offerts.
Et surprise : des cors des Alpes ! C'est un vrai concert donné
par les armaillis (bergers) en costume folklorique. Après la
chaleur de cette splendide journée, les
rafraîchissements, la sonorité de ces cors, nous
goûtons la soirée qui s'annonce plus fraîche.
Retour à la
"grande salle". Les tables sont prêtes. L'animation, ce soir,
est assurée par un jeune et talentueux musicien qui alterne
chansons en s'accompagnant au piano et sketches malicieux pleins
d'humour. On nous annonce le programme du lendemain :
Assemblée Générale pour les
délégués et marché de Vevey pour leurs
accompagnateurs. Puis un groupe de jeunes prend place sur l'estrade.
Leur spectacle de chants et poèmes est d'autant plus applaudi
qu'il est donné dans un but caritatif, chaque année ils
parrainent une maladie orpheline. Ils terminent leur prestation par
une farandole entre les tables, toujours chantant et encore
applaudis.
Samedi 27 mai
Assemblée
Générale et pour les non concernés, direction
Vevey et son marché. Le petit train nous amène en
pleine gare, en plein centre de la ville très animée.
L'accompagnatrice nous donne rendez-vous à 11h précises
pour le retour et nous laisse libres de nous balader à notre
gré. Bien sûr il va falloir faire provision de chocolats
suisses ! Pour moi, je cherche une carte postale style panoramique.
Je ne l'ai pas trouvée à St Légier. Je ne la
trouverai pas dans un gigantesque supermarché où je
m'égare d'étage en étage, de sous-sol en
sous-sol. En ville, je découvre une charmante petite
librairie, ça y est ! Retour vers la gare, carte panoramique
dénichée. Un bon café accompagné du petit
pot de crème fraîche et, petit à petit, le groupe
se retrouve, bien à l'heure. Retour à St Légier,
avec provisions de chocolat "pour l'année" me souffle un gamin
de délégué.
Aujourd'hui le repas
de midi se déroulera sous tente, au stade, à l'autre
bout du village. L'ambiance ne faiblit pas, raclette à
volonté et saucisses, tartelette aux fraises et café
crème comme il se doit. Mais déjà quelques
participants envisagent leur départ. Ils travaillent lundi et
la route est longue. Ils n'assisteront pas au repas de clôture
où, paraît-il, une surprise nous attend.
Auparavant, promenade
découverte du village. A 3h, toujours précises, notre
guide nous entraîne à la découverte des vieilles
maisons, anciennes vastes fermes, témoins d'un passé
agricole et que la commune tient à conserver. Beaucoup d'entre
elles sont décorées de fresques peintes en noir. C'est
un peintre facétieux, Alfred Béguin, du début du
XXe, qui les a exécutées. Elles représentent les
épisodes de la vie rurale de ses contemporains avec un humour
très vaudois. Voici, notamment, un retour de foire : pochards
avinés ramenés en charrette, couple s'embrassant,
enlacés sous une ombrelle. Là, un cheval emballé
qui renverse tout sur son passage. Le peintre observait bien ses
concitoyens. Une dispute opposait-elle des femmes ? Le lendemain,
abasourdis, les villageois pouvaient contempler et surtout
reconnaître les belliqueuses. Tant et si bien que certains,
furieux d'être découverts, en appelèrent aux
autorités afin que cesse cette hilarante et brillante
exposition. Alfred Béguin dut s'incliner et fut oublié.
Bien des cartons disparurent. Mais la petite fille du peintre en a
retrouvé et l'uvre de son grand-père fut remise
à l'honneur. Les fresques restantes sont désormais
conservées et confèrent à ces maisons
décorées le charme nostalgique d'une époque
révolue.
l'une des
peintures d'Alfred Béguin
Il fait bien chaud.
On nous attend pour nous rafraîchir. Notre guide nous conduit
vers une splendide propriété "Bois St Jean". Des arbres
magnifiques, de l'ombre enfin, une allée et une maison
dominant le lac. Et surprise ! Le maître des lieux, le docteur
Eric Rochat, nous accueille chez lui. Pain, chocolat, cartes postales
nous sont offerts. Une jeune et jolie vaudoise en costume folklorique
passe de groupe en groupe, nous conseille de nous installer sur la
terrasse où chaises, tables nous attendent. Pour ne rien
oublier, le docteur a prévu des chapeaux de paille afin
d'éviter l'insolation face aux rochers de Naye ! Quel accueil,
quelle gentillesse ! Mais les cloches tintent. Pour les croyants
l'église du XIIe siècle rappelle qu'un office
cuménique va se dérouler. En pays de Vaud, on est
protestants mais l'église accueille les catholiques.
Prêtre et pasteur officieront. Tout débutera par un
concert d'orgue dont le buffet est remarquable. L'acoustique donne
à la musique de Bach toute son ampleur, toute sa
sonorité : un moment de grâce.
Et voici le repas de
clôture et la surprise : remise de cadeaux aux autorités
qui ont tant travaillé. A tout le personnel encore là
pour nous servir et qui nous a si bien reçus, applaudissements
nourris. Et la surprise ? La voici : un gâteau d'anniversaire
illuminé de bougies. Quel anniversaire ? Celui de
l'Association des St Léger qui fête sa première
décennie. On appelle, on exige que le responsable de cette
belle aventure monte sur l'estrade. Il en coûtera à
Christophe Ripoche, "l'instit" de St Léger sous Cholet,
toujours si modeste, d'obéir. Il se décide. On
applaudit longuement. Un discours, un discours, chante-t-on sur l'air
des lampions. Il sera court, simple et si amical.
Chacun de nous aura
au dessert un gâteau offert et confectionné par le
pâtissier de St Légier. Les discours, les remerciements
se succèdent et reviennent, sans cesse, les mots
d'amitié, de reconnaissance aussi, pendant que notre
accompagnatrice circule de travée en travée un grand
panier au bras. A chacun de nous elle remet un petit galet que la
Veveyse a roulé dans ses eaux avant de rejoindre le lac. Elle
y a peint une fleur de narcisse et le nom de St Légier. La
délicatesse du geste nous touche beaucoup. Puis au nom de
Monsieur Nestlé on nous offre une longue boîte de petits
chocolats. Nous sommes ravis. Pour terminer nous réclamons du
Syndic follement applaudi une chanson ! Ces amis suisses sont
musiciens. Ils nous l'ont prouvé et leur chorale nous a
charmés chaque soir. Alors ? Alors, il accepte sans plus
hésiter et entonne le chant des Armaillis des Colombettes (les
bergers du village des Colombettes). Et au refrain la salle reprend
en chur les longs " Laiuba, liauban lio, oraya " que ceux qui
les ignoraient ont vite fait d'apprendre.
C'est le moment des
adieux, mélancoliques certes, mais on se reverra ! Dans un an
à St Léger des Prés en Bretagne, dans deux ans
à St Léger les Authie en Somme etc
Le programme
est sur pied jusqu'en 2011 ce qui fait rêver
. les plus
âgés. Bah ! On essaiera de se maintenir pour "en
être" !
Adieu la Suisse, les
Pléiades, les rochers de Naye et le lac. Pendant le chant des
Armaillis, Jacques est passé de rang en rang, afin que chacun
puisse signer la carte destinée à Edouard à qui
nous avons pensé et à qui le Syndic a souhaité
prompt rétablissement. Qu'elle lui apporte avec
l'amitié des St Léger de France et d'Ailleurs non
seulement une "idée" de ce panorama unique, mais ce vu
très sincère : rendez-vous dans un an, avec lui et
d'autres nombreux de notre St Léger à St Léger
des Prés ! Merci à St Légier à ses
édiles, à ses habitants qui nous ont si bien
reçus. Nous n'oublierons pas ce week-end de l'Ascension 2006
où ont dominé l'amitié et la fraternité.
Yvette
Valette
Présentation
du village du prochain rassemblement pour Pentecôte 2007
:
Région
Bretagne - Département Ille et Vilaine, arrondissement de St
Malo
St Léger des Près compte 232 habitants, a une
superficie de 554 ha et est situé à 8 km de Combourg,
40 de Rennes et St Malo et 35 km du Mont St Michel. Nous sommes dans
le pays de François-René de Chateaubriand qui
vécut dans le triangle Combourg - Dol de Bretagne - St
Malo.
La commune s'appelle St Léger des Prés depuis 1920. Une
légende tenace disait que le beurre de St Léger
jouissait d'une excellente réputation grâce à ses
prés : à la demande de son Maire, St Léger
devint St Léger de Prés.
Peut-être
certains d'entre vous s'interrogent : "Qu'est-ce que c'est cette
association" ? Peut être ne savez vous pas comment, a
été conçue cette aventure. Eh bien voilà
: A St Léger sous Cholet existe une très belle
école, un instituteur, des enfants, banal, non. A la question
"Pourquoi notre village s'appelle-t-il St Léger ?" suivie de
"Y en a -t-il d'autres en France ? ", il a lancé ses
élèves sur des recherches afin d'y répondre. Les
enfants ont appris qu'il existait 73 St Léger, dont deux en
Belgique et un en Suisse. Est née l'idée de
correspondre avec ces villages homonymes, de les connaître. Une
bonne cinquantaine de réponses suivies de monographies des
villages que cette enquête intéressait au plus haut
point, des photos arrivèrent à St Léger sous
Cholet. S'ensuivit l'idée d'une exposition puis d'un
rassemblement. Et c'est ainsi qu'à la Pentecôte 1996,
Edouard et Michelle, Jacques et Yvette, découvrirent St
Léger sous Cholet, bourg de 3 000 habitants environ, son
école, l'exposition et
l'instituteur Christophe
Ripoche. Nous étions 600 participants. Un succès,
quelle ambiance ! Depuis, l'association s'est créée,
structurée à travers France, Belgique, Suisse, et qui
sait Canada ? D'année en année, les Assemblées
Générales (une tous les deux ans), les Rassemblements
(un tous les deux ans) nous ont fait découvrir des villages,
des hommes et femmes amoureux de leur passé, désireux
d'assurer leur avenir, beaucoup sont devenus des amis qu'un
même idéal unit. Notre St Léger si petit a tout
de même délégué 20 participants chez nos
voisins de St Léger les Mélèzes ! Si cela vous
intéresse, rejoignez nous. Les années passent vite, il
faut que des jeunes assument la relève. Si cela vous
intéresse, alors nous vous présenterons "l'instituteur
" car Christophe Ripoche a décidé de venir nous
"découvrir" pour la St Jacques. Et nous lui ferons le meilleur
accueil, il est notre ami, celui de tous les St Léger.
Christophe, pensais-tu lorsque tu as lancé ton appel vers les
St Léger que cela prendrait une telle envergure ?
Et si vous voulez
savoir qui était ce saint Léger, relisez la lettre de
St Léger où sa biographie a été
"publiée". Si vous ne l'avez plus, cherchez à la
Mairie ou venez me voir, je vous la raconterai.
Yvette
Valette
bulletin
municipal 2007
St
Léger Magnazeix (Haute
Vienne)
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Les
SAINT LEGER de FRANCE ont fêté leur 10e anniversaire
à SAINT LEGIER - LA CHIESAZ (Suisse) lors de
l'Assemblée Générale de l'Ascension 2006.
Ce fut un moment émotionnel pour le créateur de
l'Association.
Ce week-end mémorable, pour les participants, a permis de
réunir une nouvelle fois les habitués des A.G.
Annuelles et des Grands Rassemblements et d'y associer les nouveaux
représentants de communes venus des quatre coins de
France.
Grâce à ces rencontres festives, chacun voyage dans
l'imaginaire de lieux méconnus, sauf de ses interlocuteurs
heureux de situer leurs villages dans la cartographie nationale.
Certains grands sportifs mettent un point d'honneur à rallier
le rendez-vous à bicyclette ! D'autres profitent de la
circonstance pour placer le village inviteur sur le chemin des
vacances, les camping-cars l'attestent.
L'équipe
organisatrice de SAINT LEGIER-LA CHIESAZ a tout mis en oeuvre pour
nous faire découvrir sa commune, son bourg orné de
pittoresques dessins humoristiques peints sur les pignons de quelques
maisons, ses vignes à flanc de côteaux, son concert
champêtre de cors des Alpes, ses étendues de narcisses
sauvages dans les hauts alpages, près des pistes de skis et de
patinettes d'altitude atteintes grâce à un train
à crémaillères, son point de vue imprenable sur
le lac Léman et les pré-alpes françaises, enfin
un moment de détente, au bord du lac Léman, histoire de
céder à la tentation gastronomique : le chocolat suisse
!
une autre peinture
d'Alfred Béguin
Les repas, avec la
participation des logeurs, agrémentés par la
présence de chanteurs, d'humoristes, de la
Société de Musique locale, se sont
déroulés dans la plus grande convivialité et la
bonne humeur.
Si les Vaudois ne sont pas pressés, ils ont tout fait pour que
chacun respecte la légendaire ponctualité suisse (pas
de traditionnel retard limousin dans l'organisation).
Le prochain
rendez-vous des SAINT LEGER de FRANCE sera le Grand Rassemblement
durant le week-end de la Pentecôte 2007 à SAINT LEGER
des PRES en Bretagne, situé aux environs de SAINT MALO et du
MONT SAINT MICHEL. On peut imaginer qu'une escapade dans ce secteur
vaudra le déplacement. Une délégation de SAINT
LEGER MAGNAZEIX a déjà participé aux premiers
rassemblements. Souhaitons que la Pentecôte 2007 soit
l'occasion de renouveler un voyage, cette fois vers la
Bretagne.
les
correspondants pour Saint Léger Magnazeix
Jean-Luc Mourgaud et Xavier Tingry
A visiter aussi
: les pages de Marie-Agathe, de St Léger les Domart (80),
ici
Son site : http://perso.orange.fr/stlegerlesdomart/
Merci
de fermer l'agrandissement.
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https://www.stleger.info