Lens
n'entre véritablement dans l'histoire de France que par le
biais de la grande épopée du charbon au XIXe. De 2200
habitants en 1789, la population devient dix fois plus important un
siècle plus tard.
En 1906, le club de football de Lens
voit le jour. C'est le premier à se constituer, celui de Lille
n'apparaissant qu'en 1944.
En 1912, la compagnie des Mines de
Lens devient la plus puissante de France.
les
corons
Durant la 1re guerre mondiale, le
bassin de Lens a été fortement touché par les
destructions. Les centres de Lens et de Liévin ont subi
d'importants dégâts et les 103 fosses ont
été anéanties. La présence du
mémorial canadien de Vimy nous rappelle les combats d'avril
1917 pour tenir ce point stratégique, et la
fréquentation record du cimetière national
d'Ablain-St-Nazaire témoigne de l'importance des combats qui
s'y sont déroulés.
(...)
De toutes les villes du front français, Lens est
probablement celle où les destructions ont
été les plus importantes. Les cartes postales
daprès-guerre nous présentent des rues,
des édifices, des quartiers entiers
transformés en amas de décombres. Les quatre
années d'occupation ont fortement
éprouvé la population qui a vécu le
plus souvent dans des caves transformées en abris et
étayées avec des matériaux
récupérés. Des communications sont
établies entre les caves. On célèbre un
culte souterrain à
" Saint-Léger-sous-Terre" (Saint-Léger
est la paroisse de Lens). La ville comptait 30 000 ha en
1914. En 1918, sa population est réduite de
moitié (...)
Source :
http://maj.cndp.fr/index.php?id=51
(....) En
1918, Lens nest plus. Les pieds dans les gravas,
Alfred Bucquet décrit une ville complètement
détruite ou pas un pan de mur nest resté
debout. La faute à 4 années de guerre et
doccupation où, du 4 octobre 1914 au 4 octobre
1918, la ville a connu bombardements et combats successifs.
Le 18 janvier 1916, léglise St-Léger
sécroule. Le 16 février 1917,
cest au tour de lusine à gaz et des rues
voisines de subir ce sort. Cette succession de bombes et de
dynamitages provoque, le 11 avril 1917,
lévacuation totale de la ville ou plus un seul
civil ne doit rester. Le constat est donc sans appel, tout
est à reconstruire. Il faut concevoir une ville
nouvelle et alors que les premiers décombres sont
enlevés, la municipalité élabore son
plan daménagement et dextension de la
ville. Celui-ci prévoit un redressement et un
élargissement des rues ainsi que la disparition des
passages à niveaux ou encore un embellissement de la
nouvelle cité. Qui plus est, les Lensois
désirent revenir en masse et, à Pâques
1919, quelques familles sont déjà
réinstallées dans leurs caves (...)
Source
: "Métamorphoses" - Ville de Lens
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En 1946, au lendemain du second
conflit mondial, la nationalisation de l'activité
minière regroupe les différentes compagnies
minières dans les Houillères du Bassin du Nord-Pas de
Calais, mais, dès 1959, la concurrence étrangère
et la politique énergétique française remettent
en cause la productivité du bassin.
Les puits du groupe de Lens sont fermés assez rapidement.
L'exploitation à la fosse 2 fut arrêtée en 1961,
et les derniers puits du groupe furent fermés en 1972.
Le 27 décembre 1974, à Liévin, l'ultime
catastrophe minière fait 42 morts.
Le 21 décembre 1990, la dernière berline de charbon
remonte de la fosse de Oignies, marquant ainsi définitivement
l'arrêt de l'exploitation de la houille dans le Nord-Pas de
Calais.
le bassin minier -
site 11/19 Loos, près de Lens
http://www.nordmag.com/nord_pas_de_calais/lens/lens.htm
(...)
En 1945, Lens est déclarée localité
sinistrée par arrêté ministériel
(du 3 mars. En effet, suite aux bombardements de juin et
août 1944, 950 immeubles du centre lensois ont
été détruits et 4 170
endommagés, soit 47 % de lensemble. Les
installations ferroviaires, plusieurs écoles et
lhôtel de ville sont également en partie
détruits (...)
(...)
Lépopée minière a, durant 150
ans, profondément modifié le paysage lensois.
En 1852, est fondée la Compagnie des Mines de Lens.
En 1986, cest la fin de lactivité
minière à Lens avec la dernière
descente au puits 4/19. Entre ces 2 dates, 8 carreaux de
fosses ont été implantés sur le
territoire lensois. Lexploitation charbonnière
ne se limite pas à la construction de lieux
dactivité industrielle, une importante
infrastructure est mise en place. La Compagnie des Mines de
Lens exploite son propre réseau ferré. Des
cités minières sont construites autour des
puits de mine avec chacune son église, son
école, son dispensaire. Chaque cité vit
pratiquement en autarcie vis-à-vis de la
ville-centre. La Compagnie des Mines, puis les
Houillères après la nationalisation en 1946,
prennent en charge lensemble de la vie du mineur en
développant une active démarche paternaliste.
Aussi après larrêt de lexploitation
charbonnière, le défi est de taille : au
traumatisme social et économique sajoute le
lourd héritage des installations minières en
friche. Certaines dentre elles sont purement et
simplement détruites, dautant plus que dans les
années 1980, lurgence semble être de
tourner la page au plus vite et den finir avec
limage négative véhiculée par la
mine et le charbon. Progressivement, certains esprits
visionnaires parviennent à convaincre de la
nécessité de valoriser le patrimoine
industriel et de le protéger. Quelques
équipements comme les Grands Bureaux des Mines
devenus la faculté des sciences de
lUniversité dArtois (faculté Jean
Perrin) connaissent alors une deuxième vie
(...)
Source
: "Métamorphoses" - Ville de Lens
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le blason de la ville de
Lens
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Le
blason de la ville de Lens est de couleur azur.
A
lintérieur, un château de
couleur or est formé dune grosse tour
crénelée et ajourée,
flanquée de deux plus petites. Deux fleurs
de lys couleur or sont accolées au
château.
Le blason est
timbré par une couronne murale couleur or
à quatre tours crénelées
soutenue par deux palmes dor entourant le
blason et croisées en pointe.
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Les
décorations de Lens sont suspendues à la
pointe du blason et brochées sur les palmes dans
lordre suivant :
- au centre : la croix de
chevalier de la Légion dHonneur
(décret du 30 août 1919)
- à gauche : la
croix de guerre 14-18 avec palme (décret du
30/08/19)
- à droite : la
croix de guerre 39-45 avec palme (décision n°
79 du 11/11/48)
Emblème
du "Syndicat d'Initiative
de Lens et environs" de 1951
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l'église Saint
Léger de Lens
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Rasée lors de la Grande Guerre, l'église Saint
Léger, érigée par les comtes de Boulogne et Lens
début XIe, fut reconstruite à l'identique en
1926.
Lens (Pas de Calais)
- la grand'place et l'église
Lens - la place Jean
Jaurès et l'église Saint-Léger
"SAINT LÉGER,
ÉVÊQUE"
C'est ce qui est écrit au bas du vitrail, sous la figure d'un
évêque, avec sa crosse et sa mitre...
Saint léger ( 616 environ 679-680 ), archidiacre de Poitiers,
puis abbé de Saint-Maixent
fut nommé évêque d'Autun vers 663 par la reine
Bathilde
On distingue à gauche une abbaye et, en haut, les instruments
de son supplice
puisqu'il eut les lèvres et la langue coupées.
Il fut décapité dans une forêt d'Artois. Ce lieu
s'appelle aujourd'hui Sus
Saint Léger.
Lens - Place Jean
Jaurès - la Mairie - l'Eglise Saint Léger
l'église Saint
Léger
A
l'origine de la création du stade, un homme simple,
Félix Bolaert, président des Mines de Lens
depuis 1922. Il décèdera en décembre
1936. Cet homme énergique a vite compris que le
sport, et le foot en particulier, avait un brillant avenir
devant lui.
A l'époque de la construction du stade (1932),
différentes populations et classes sociales viennent
s'installer à Lens, ce qui n'est pas sans poser
quelques problèmes. Le football semble être le
seul moyen de mettre les gens d'accord ou les mettre sur un
même pied d'égalité.
Le premier match de coupe d'Europe se jouera au stade
Bollaert le 1er octobre 1975.
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lien
ici vers Trith St Léger,
où Daniel Leclerq,
entraîneur à Lens de 97 à 99,
est né
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.Pour en savoir plus...
https://www.stleger.info