e "pinard" du solda
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Autrefois, il ne se donnait
pas de vin dans les casernes. Puis le "vin au soldat
fut considéré comme un remède à
la crise vinicole, et, dès août 1914, la
quantité de vin distribué aux poilus ne cesse
daugmenter. Mais beaucoup de ces soldats et, en
particulier, les viticulteurs en critiquent la
qualité : il est souvent mouillé,
systématiquement bromuré,
droguassé, et il donne des maux
destomac. Les poilus ont un
vocabulaire imagé pour en parler : le
pinard, terme en usage dès le 19e
siècle dans largot parisien, on lappelle
encore le picrate, le
réglisse ou bien le rouquin,
le fushia"... |
Le code des coups à boire |
Mais ce vin, malgré sa
mauvaise qualité, est souvent un réel réconfort,
comme en témoignent des mobilisés, tel le Languedocien
Louis Bousquet dans sa chanson : En 1915, Max Leclerc crée lui
aussi sa chanson : En novembre 1918, Lucien Boyen et
Charles Borel imaginent une 2e Madelon : Source : Revue des oenologues
n°83 de juillet 1998
Un 105, cest une chopine.
Un 120 court, cest un litre de vin pur.
Un 120 long, cest un litre de vin mouillé...
Ça réchauffe par ousque ça passe !
Vas-y pinard, emplis mon car !
Vive le pinard !
Cest pour fêter la victoire
Joffre, Foch et Clémenceau !
Et surtout, n'y mets pas deau !
Le Père Pinard est un père la Victoire
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