les Roches de Marigny-Brizay - chais Saint-Vincent

 

 

 

Marigny-Brizay - champignonnières de l'Habit d'Or - préparation du fumier

Le champignon de souche est communément appelé champignon de Paris car les premiers essais de sa culture se sont déroulés dans la région parisienne. Ensuite elle s'est décentralisée en Touraine et dans notre Poitou.
L'euphorie de la culture du champignon s'est nettement atténuée à partir des années 1990. La concurrence étrangère - la Plogne, la Hollande, la Chine, Formose... - est rude, bien que l'on s'entende pour reconnaître que notre produit est de meilleure qualité.

 

 

 

route de Lencoître

 

 

 

 

 

 

A Marigny-Brizay, l’obélisque mémorial orné de son coq gaulois a été édifié sur ce qui était alors la Route de Lencloître. Sur décision du Conseil Municipal, il a été déplacé en 2004 pour des raisons de sécurité lors des rassemblements. Il est désormais situé en face sur une aire dédiée rue Auguste Poulain. Cette carte postale circulait en 1938.

 

 

 

 

 

 

oblitération de 1913 - pour un agrandissement, cliquer ici

 

 

 

pour un agrandissement, cliquer ici

 

 

 

Marigny-Brizay - le château de Montfaucon en 1917 - au 1er plan, des prisonniers allemands

Probablement le plus emblématique de la commune de Marigny-Brizay, la château ou maison forte de Montfaucon éveille l'imaginaire. Cette construction fortifiée "maison quarrée" à quatre piliers ronds et massifs repose sur un soubassement de pierres dures sur lesquelles un parement de silex a été rajouté au niveau des anciennes douves afin de préserver l'étanchéité de ses fondations.
De par sa fonction défensive, affirmée par un pont levis sur sa façade principale et de conséquentes fentes verticales dans la tour des latrines, on peut assimiler cette construction à une forteresse.

Pendant la guerre 1914-1918, Montfaucon est devenu un temps un "château-prison". L'on voit ici des prisonniers de guerre allemands qui, en attente de leur libération, travaillent sur les terres du propriétaire.

Aujourd'hui, Montfaucon est une vénérable ruine qui a subi les outrages du temps. Cependant le site ne laisse pas indifférent. Le Ministère de la Culture a prononcé en 2001 son inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

 

 

 

 

 

 

le château de Montfaucon (XIe) - refuge des Dames Noires de Poitiers

 

 

 

le Château de la Mailleterie, du XVe siècle

 

 

 

le Château de la Mailleterie - 1949

Le Manoir de la Mailleterie est une superbe demeure aux allures de forteresse qui date du 15e siècle. Ce qui intrigue le plus, c'est la tour en poivrière qui est surmontée d'une pointe et où s'accroche un cavalier de plomb brandissant sa lance. Le premier seigneur connu est Charles Joubert.
Près de là se trouve une habitation troglodytique qui contient des sarcophages que l'on daterait de l'époque des Templiers. Le manoir est inscrit depuis 1934 à l'inventaire des Monuments Historiques.
Il a été la propriété d'un peintre allemand célèbre, Paul Loskill, qui y avait installé son atelier.

 

 

 

le Château de la Mailleterie à nouveau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le château de la Valette - oblitération de 1905

le donjon du château de la Valette

Une étude archéologique laisse supposer que son existence serait antérieure au XIIIe siècle, mais le château connaît par la suite, principalement à l'époque Renaissance, d'importantes transformations successives.
A l'intérieur, les belles boiseries de style Louis XVI ornées de peintures en camaïeu représentant les quatre saisons ainsi que des scènes champêtres ont fait l'objet en 1994 d'une inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

 

 

 

le château de la Valette - façade sud

 

 

 

le château de la Valette - la cour d'honneur

 

 

 

le château de Brizay

 

 

 

le Château de Brizay

 

 

 

le Château de Brizay

 

 

 

le Château des Roches - oblitération de 1928

Les textes font état de l'existence d'un premier édifice en 1334. Aujourd'hui, cette imposante demeure bourgeoise, flanquée de quatre tours d'angle carrées, une tour ronde à l'ouest et une autre octogonale au sud, resplendit dans un parc aux arbres séculaires, dans lequel a été rapporté un arc magnifiquement décoré de 3,50 m de large et de 3 m de haut.
Le château fut au cours des XIXe et XXè siècles successivement la propriété des familles Delalande, Cesbron, Marot et Meuly.

 

 

 

le Château des Roches à nouveau - oblitération de 1939

 

 

 

 

Le Château des Roches héberge le chai principal du domaine Ampelidae depuis 2006.
Il connut ses heures de gloire en début du siècle en étant la résidence de vacances du célèbre écrivain Gilbert Cesbron.
Il fut également la demeure du président de la Société Française des Hybrideurs, Monsieur Marot.
Sous son impulsion, le vignoble local s’était massivement reconverti aux hybrides producteurs directs qui, en 1895, sont les seuls à pouvoir répondre à l’énorme soif d’un pays ravagé par le phylloxera.
Le Château des Roches deviendra à cette époque la toute première entité viticole de la Vienne, tant pour son activité de pépinière que celle de producteur et de négociant.
Une seconde jeunesse est donnée par la famille Meuli par le rachat du Château dès 1989 puis avec le rachat du domaine viticole en 2004. L’exploitation du "Chai-Cave" datant de 1893, unique en son genre, propose un ensemble de vinification à la fois grandiose et extrêmement fonctionnel. Il permet de vinifier la production de plus de 100 hectares de vignes.

avril 2021 - lu sur https://www.facebook.com/jerome.neveux

 

 

 

le Château de la Mare

Ses origines remontent au XVIe siècle. Le château a souvent changé de mains et aussi d'aspect au cours des temps. Il a notamment appartenu à Nicolas de Sainte-Marthe qui fut échevin de Poitiers en 1613 et lieutenant général de la sénéchaussée. L'édifice actuel a été construit en englobant un petit manoir dénommé "Le Petit Fou". Le logis principal donne au sud sur des jardins à la française et un vaste panorama.
On remarque dans la cour nord un imposant pigeonnier carré surmonté d'un clocheton. Plusieurs métairies y étaient rattachées ainsi que des bois et vignes, signes de sa vocation agricole.

 

 

 

le Château de la Mare

 

 

 

Castel de la Mare - cour intérieure et pigeonnier

 

 

 

le château de la Mare à nouveau (XVIIe)

 

 

 

le château de la Mare - oblitération de 1974

 

 

 

le château de la Tourette

 

 

 

le château de la Tourette à nouveau

 

 

 

"Un jour, dans une conversation avec M. Fournier, alors que je faisais état du nombre de châteaux dans notre commune, j'avais eu cette réponse : "Tu sais, mon "drôle", les châtelains, c'étaient pas des farceurs, ils s'installaient là où la terre était généreuse."

Anecdote rapportée par Jean-Claude Lemoine in "Si Marigny-Brizay m'était conté..." - imprimerie Mégatop - 2003

 

 

 

carte postale oblitérée en 1966

 

 

 

oblitération de 1966 également - d'ailleurs, on reconnaît à l'identique le château de la Tourette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1994

 

 

 

2008

 

 

 

1971

 

 

 

vue aérienne du bourg de Marigny-Brizay - oblitération de 1985

 

 

 

le même jour visiblement - Marigny-Brizay - le centre du bourg

 

 

 

vue aérienne du centre du bourg de Marigny-Brizay

 

 

 

 

 

 

Plusieurs de ces cartes postales proviennent de :  

"La présentation de cet ouvrage est le cheminement d'une longue réflexion. Fallait-il laisser se banaliser, et par conséquent vouer à terme aux oubliettes, tous les faits marquants qui ont jalonné, au fil des années, la vie de nos aïeux ? Ou au contraire vouloir rappeler à nos jeunes générations le souvenir des hommes qui, dans leurs fonctions diverses, dans les engagements courageux et héroïques de quelques autres dans les époques douloureuses des guerres, ont été autant d'événements qui doivent rester, me semble-t-il, dans notre mémoire collective. C'est finalement cette dernière version qui a prévalu.
Dans les pages qui vont suivre, j'ai donc souhaité retracer l'image, aussi fidèle que possible, de notre commune, de son histoire, de son patrimoine, de ses traditions ; évoquer aussi les principaux acteurs de notre vie rurale au cours principalement des deux derniers siècles ; mais également mesurer son évolution profonde, inexorable, intervenue depuis quelques décennies.
Et puis, notre propre identité ne s'est-elle pas bâtie sur l'héritage que nous ont légué ceux qui nous ont précédés ?
La vie de nos anciens était dure, principalement lors des moissons, "des batteries", des vendanges ; mais ces moments forts de l'activité du monde agricole étaient autant d'occasions de renforcer la solidarité des hommes. Ils savaient aussi fêter. Les scènes de mariages, des kermesses, des commémorations diverses sont évocatrices (...)"

Jean-Claude Lemoine - 2003

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