Probablement
le plus emblématique de la commune de Marigny-Brizay, la
château ou maison forte de Montfaucon éveille
l'imaginaire. Cette construction fortifiée "maison
quarrée" à quatre piliers ronds et massifs repose sur
un soubassement de pierres dures sur lesquelles un parement de silex
a été rajouté au niveau des anciennes douves
afin de préserver l'étanchéité de ses
fondations.
De par sa fonction défensive, affirmée par un pont
levis sur sa façade principale et de conséquentes
fentes verticales dans la tour des latrines, on peut assimiler cette
construction à une forteresse.
Pendant la guerre
1914-1918, Montfaucon est devenu un temps un "château-prison".
L'on voit ici des prisonniers de guerre allemands qui, en attente de
leur libération, travaillent sur les terres du
propriétaire.
Aujourd'hui,
Montfaucon est une vénérable ruine qui a subi les
outrages du temps. Cependant le site ne laisse pas
indifférent. Le Ministère de la Culture a
prononcé en 2001 son inscription à l'inventaire
supplémentaire des monuments historiques.
le château
de Montfaucon (XIe) - refuge des Dames Noires de
Poitiers
le Château
de la Mailleterie, du XVe siècle
le Château
de la Mailleterie - 1949
Le Manoir de la
Mailleterie est une superbe demeure aux allures de forteresse qui
date du 15e siècle. Ce qui intrigue le plus, c'est la tour en
poivrière qui est surmontée d'une pointe et où
s'accroche un cavalier de plomb brandissant sa lance. Le premier
seigneur connu est Charles Joubert.
Près de là se trouve une habitation troglodytique qui
contient des sarcophages que l'on daterait de l'époque des
Templiers. Le manoir est inscrit depuis 1934 à l'inventaire
des Monuments Historiques.
Il a été la propriété d'un peintre
allemand célèbre, Paul Loskill, qui y avait
installé son atelier.
le Château
de la Mailleterie à nouveau
le
château de la Valette - oblitération de
1905
|
le
donjon du château de la Valette
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Une étude archéologique
laisse supposer que son existence serait antérieure au XIIIe
siècle, mais le château connaît par la suite,
principalement à l'époque Renaissance, d'importantes
transformations successives.
A l'intérieur, les belles boiseries de style Louis XVI
ornées de peintures en camaïeu représentant les
quatre saisons ainsi que des scènes champêtres ont fait
l'objet en 1994 d'une inscription à l'inventaire
supplémentaire des monuments historiques.
le château
de la Valette - façade sud
le château
de la Valette - la cour d'honneur
le château
de Brizay
le Château de
Brizay
le Château de
Brizay
le Château des Roches -
oblitération de 1928
Les
textes font état de l'existence d'un premier édifice en
1334. Aujourd'hui, cette imposante demeure bourgeoise,
flanquée de quatre tours d'angle carrées, une tour
ronde à l'ouest et une autre octogonale au sud, resplendit
dans un parc aux arbres séculaires, dans lequel a
été rapporté un arc magnifiquement
décoré de 3,50 m de large et de 3 m de haut.
Le château fut au cours des XIXe et XXè siècles
successivement la propriété des familles Delalande,
Cesbron, Marot et Meuly.
le Château des Roches
à nouveau - oblitération de 1939
Le
Château des Roches héberge le chai
principal du domaine Ampelidae depuis 2006.
Il connut ses heures de gloire en début du
siècle en étant la résidence
de vacances du célèbre
écrivain Gilbert Cesbron.
Il fut également la demeure du
président de la Société
Française des Hybrideurs, Monsieur
Marot.
Sous son impulsion, le vignoble local
sétait massivement reconverti aux
hybrides producteurs directs qui, en 1895, sont les
seuls à pouvoir répondre à
lénorme soif dun pays
ravagé par le phylloxera.
Le Château des Roches deviendra à
cette époque la toute première
entité viticole de la Vienne, tant pour son
activité de pépinière que
celle de producteur et de négociant.
Une seconde jeunesse est donnée par la
famille Meuli par le rachat du Château
dès 1989 puis avec le rachat du domaine
viticole en 2004. Lexploitation du
"Chai-Cave" datant de 1893, unique en son genre,
propose un ensemble de vinification à la
fois grandiose et extrêmement fonctionnel. Il
permet de vinifier la production de plus de 100
hectares de vignes.
avril
2021 - lu sur https://www.facebook.com/jerome.neveux
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le Château de la
Mare
Ses
origines remontent au XVIe siècle. Le château a souvent
changé de mains et aussi d'aspect au cours des temps. Il a
notamment appartenu à Nicolas de Sainte-Marthe qui fut
échevin de Poitiers en 1613 et lieutenant
général de la sénéchaussée.
L'édifice actuel a été construit en englobant un
petit manoir dénommé "Le Petit Fou". Le logis principal
donne au sud sur des jardins à la française et un vaste
panorama.
On remarque dans la cour nord un imposant pigeonnier carré
surmonté d'un clocheton. Plusieurs métairies y
étaient rattachées ainsi que des bois et vignes, signes
de sa vocation agricole.
le Château de la
Mare
Castel de la Mare - cour
intérieure et pigeonnier
le château de la Mare
à nouveau (XVIIe)
le château de la Mare -
oblitération de 1974
le château de la
Tourette
le château de la Tourette
à nouveau
"Un
jour, dans une conversation avec M. Fournier, alors que je
faisais état du nombre de châteaux dans notre commune,
j'avais eu cette réponse : "Tu sais, mon "drôle", les
châtelains, c'étaient pas des farceurs, ils
s'installaient là où la terre était
généreuse."
Anecdote
rapportée par Jean-Claude Lemoine in "Si Marigny-Brizay
m'était conté..." - imprimerie Mégatop -
2003
carte postale
oblitérée en 1966
oblitération
de 1966 également - d'ailleurs, on reconnaît à
l'identique le
château de la Tourette
1994
2008
1971
vue
aérienne du bourg de Marigny-Brizay - oblitération de
1985
le même jour
visiblement - Marigny-Brizay - le centre du bourg
vue
aérienne du centre du bourg de Marigny-Brizay
Plusieurs de ces cartes postales
proviennent de :
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"La
présentation de cet ouvrage est le cheminement d'une
longue réflexion. Fallait-il laisser se banaliser, et
par conséquent vouer à terme aux oubliettes,
tous les faits marquants qui ont jalonné, au fil des
années, la vie de nos aïeux ? Ou au contraire
vouloir rappeler à nos jeunes
générations le souvenir des hommes qui, dans
leurs fonctions diverses, dans les engagements courageux et
héroïques de quelques autres dans les
époques douloureuses des guerres, ont
été autant d'événements qui
doivent rester, me semble-t-il, dans notre mémoire
collective. C'est finalement cette dernière version
qui a prévalu.
Dans les pages qui vont suivre, j'ai donc souhaité
retracer l'image, aussi fidèle que possible, de notre
commune, de son histoire, de son patrimoine, de ses
traditions ; évoquer aussi les principaux acteurs de
notre vie rurale au cours principalement des deux derniers
siècles ; mais également mesurer son
évolution profonde, inexorable, intervenue depuis
quelques décennies.
Et puis, notre propre identité ne s'est-elle pas
bâtie sur l'héritage que nous ont
légué ceux qui nous ont
précédés ?
La vie de nos anciens était dure, principalement lors
des moissons, "des batteries", des vendanges ; mais ces
moments forts de l'activité du monde agricole
étaient autant d'occasions de renforcer la
solidarité des hommes. Ils savaient aussi
fêter. Les scènes de mariages, des kermesses,
des commémorations diverses sont évocatrices
(...)"
Jean-Claude
Lemoine - 2003
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