La photo a très certainement été prise dans les mêmes instants que la précédente.

même vue sur la place, mais plus récemment
au fond, le commerce Pallu, devant lequel une 403 est garée

réclame des années 1940

Ci-dessous un article du bulletin municipal de St Léger de Montbrillais de janvier 2022 qui concerne le café marqué d'une pastille rouge sur 2 images ci-dessus : Il était une fois "Le Pénalty" « Le Pénalty », café emblématique de notre bourg, va revivre en 2022. Plusieurs générations de Léodégariens ont vécu la vie trépidante de ce commerce – vie interne autant qu’externe. Un petit retour en arrière s’impose.     Dans sa configuration de début, cette officine n’est que des pièces reliées par des portes, un genre de société, lieu de rencontres. Jean Bellamy en est le tenancier, au grand dam de son épouse qui lui prévoyait un avenir trop proche du vin. Eh oui ! A cette époque tout est bon à arroser d’une « fillette » de blanc. Pour exemple : les journées du bœuf gras en liaison avec la boucherie Pallu, où l’animal est promené de village en village, avec arrêt-caves oblige, et retour difficile. Anecdote d’Alain Bellamy qui est né en ces lieux. Jean l’a tenu peu de temps, 2 ou 3 ans. Le café est racheté par Mr et Mme Compain dans les années 60. Peu d’évolution du bâtiment. En bas, la zone buraliste actuelle est une salle où se trouve la télévision. « C’est un point de rendez-vous des militaires américains basés à Montreuil Bellay. Les plus assidus sont Hunt, Jimmy et Ritchie, l’homme à la Cadillac » nous dit Jean-Louis Brochain, l’apprenti boucher de la maison Pallu. « Pour fêter leur départ pour le Vietnam, ils ont offert un gros nounours en peluche à sa demi-sœur, Marie-Claire (devenue pharmacienne) ». C’est la période où M. Compain travaille à la gare de St Léger. Il décédera peu de temps après. Mme Andrée Compain, se trouvant seule, rencontre M. René Brochain (père de Jean-Louis). Le café connut à cette date de grosses transformations : la cloison séparant les 2 pièces est cassée - le niveau de l’actuelle cuisine est surélevé afin d’obtenir le niveau du bar actuel - la petite cuisine à l’étage redescend d’un niveau. Du petit lieu de rendez-vous, c’est un vrai bar qui prend le relais. La liaison boucherie-café rythme la vie du centre-bourg pour beaucoup - vive ce petit blanc d’amitié ! Beaucoup de jeunes en ont fait leur point de rencontre – belote à n’en plus finir … jusqu’à ce que l’on les mette dehors. Ces jeunes comme Charpentier, Bellamy, Liaigre et bien sûr l’apprenti de M. Pallu, Jean-Louis, peuvent vous en dire bien plus. C’est leur jeunesse ! Passé cette période, la famille Brochain / Compain prend le chemin de l’Ile de Ré. Le café est à vendre. M. et Mme Proust en deviennent acquéreurs (la licence date du 14/04/1966). C’est encore une autre époque mais globalement avec les mêmes usages … belote, réunions, « chopine de blanc ». Malheureusement, Mme Proust devient veuve. Son mari décède d’une crise cardiaque. Le club de Foot en fait plus ou moins son siège de « revitalisation », vin d’honneur, repas, fin d’entraînement avec son serveur improvisé en la personne de Ponce. Elle deviendra présidente du club une saison ou deux. La configuration des lieux n’a pas connu d’évolution. Vendu en 1972 à Jean-Luc et Eliane Lefebvre (licence datée du 15/12/1971), le nom « Pénalty » y reste attaché. Ce lieu mythique n’a pas changé tant dans sa structure que dans son esprit, dans sa gestion. Jean-Luc est secrétaire du club de foot jusqu’au jour où il les met plus ou moins dehors. Eliane reste aux fourneaux. Un caractère, ce Jean-Luc ! Il est vrai qu’il en a vu : un dimanche, jour de marché, Marc Bonnin vendait ses fromages sur la place et son frère, Pierre, avait apporté une chèvre. Eh bien ! Tout ce beau monde s’est retrouvé au bar, chèvre comprise. Oui, ce bar est resté dans son jus mais ce lien social a permis des visites parfois inattendues : tel Gérard Leclerc, un fidèle du dimanche matin avec Didier Baillergeau et ses nombreux amis du show biz ou encore John Fawell, trésorier du club de Watford et ami d’Elton John. C’est un lieu apprécié de nos amis anglais du secteur. A sa séparation d’Eliane, Jean-Luc vit sa vie au fil du temps jusqu’à son départ pour Fontan, bourg à la frontière italienne. Le café devient alors un vestige sans vie, un point noir sur cette place. En 2021, la Commune par son nouveau Conseil décide le faire revivre et de le réouvrir pour 2022, d’essayer d’y redonner son faste d’antan : point de passage, lieu d’amitiés et de rendez-vous. Souvenez-vous, le mariage boucherie-café existait depuis fort longtemps et ne demande à ce jour que de reprendre afin de compléter l’animation de notre bourg où se trouvent boulangerie, coiffeuse, poste, atelier de création... Remerciements à Alain Bellamy et Jean Louis Brochain L'article est signé Guy Malbrand.

la place

la rue de la Poste

la rue de la Poste, quelques années plus tard

la rue principale - à gauche, direction Berrie - à droite, le magasin Prud'homme, électroménager

photo prise au même endroit - à droite, toujours le magasin "Vedette"

même carrefour, dans la rue principale - cette fois-ci, la direction Berrie se trouve à droite

voir la page 1 "vues générales et curiosités"
voir la page 3 "autour de l'église"
voir la page 4 "la centenaire de St Léger"

erci de fermer l'agrandissement sinon.