Découverte archéologique à Saint Léger les Melle
tiré de "La Semaine religieuse du diocèse de Poitiers", en date du 28 novembre 1902
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carte postale de l'église de St Léger éditée par l'imprimerie Montazeau de Melle
1992
La Seigneurie de
Saint-Léger (
) Le
2 juin 1518, Charles de Lousme, qui possédait la
moitié de cette seigneurie, achetait d'Antoine de La
Roche-Chandry, chevalier, seigneur de Vernou, l'autre
moitié et le village de Mouchedune
(
) (
) La
famille Le Coq, ou Lecoq, originaire de l'Angoumois, s'est
divisée en plusieurs branches, toutes éteintes
aujourd'hui. Elle a possédé de nombreux
domaines en Poitou et en Angoumois ; elle possédait
dans notre région, outre Saint-Léger : La
Tallonnière et Puireau (Chef-Boulonne),
Rouillé (Villemain), Le Pré-Torsay
(Loizé), Vezançais (Brioux), La
Blanchardière (Brioux), Monts en Lusseray. le blason
sur le pigeonnier Plusieurs de
ses branches suivaient la religion protestante. Elle a
fourni de nombreux conseillers au Parlement de Paris. ~1906 -
le Logis de Saint-Léger Il s'agit
là du pigeonnier du Logis de notre St Léger.
Cette carte postale date de 1910 environ. La toiture s'est
effondrée vers 1950 et le dessus des murs a
été recouvert de manière à le
sauvegarder. Sa construction est antérieure à
1646, il comporte 1420 boulins. C'est une
propriété privée. une
époque... (
) A
la séance de l'administration du canton de Melle du
10 prairial an V, il est dit que les citoyens Daniel et
Jacques-Charles-Alexandre Debrémont demandent le
partage de la succession de Angélique-Marguerite Le
Coq, se disant héritiers pour une moitié au
moins. La terre de
Saint-Léger était considérée en
1698 comme l'une des principales du Poitou ; son revenu
était de 4000 livres. le Logis
de St Léger Juridiction D'après
un mémoire du procureur fiscal du Marquisat de
Laval-Lezay daté de 1786, on lit ce qui suit
: " Paroisse
de Saint-Léger-les-Melle, Le
Logis Le logis de
Saint-Léger est depuis longtemps transformé en
maison de fermier. Il est probable qu'autrefois le
château féodal était situé sur le
coteau qui domine la vallée. Les bâtiments
actuels qui sont bien mal placés me paraissent
remonter au XVe siècle ; ils ne présentent pas
d'intérêt et plusieurs parties ne sont plus
entretenues. On remarque une tourelle munie d'une potiche ;
sur une cheminée existe une peinture murale
représentant un château. le
pigeonnier, de nos jours Un des
logis à peut-être été construit
avant la fin du 13e siècle. Il a
été fréquemment remanié, en
particulier au 16e siècle pour son
élévation sud-ouest ; le logis actuel peut
dater des 14e et 15e ; il a été
restauré et remanié dans la seconde
moitié du 16e siècle ; nouveaux remaniements
à la fin du 17e siècle ; les bâtiments
se sont dégradés après la 1re
moitié du 18e, puis ont été
transformés en ferme au début du 19e ; un
procès verbal de visite de 1800 rapporte que cette
ancienne seigneurie se composait de communs et de trois
logements distincts. Actuellement, un des logis
à disparu, un autre est à l'état de
vestiges, le 3e a été remanié entre
1987 et 1989 et transformé en centre d'accueil pour
des jeunes. Source
: "Le Canton de Melle, Châteaux et Villages" de E.
TRAVER paru en 1941, réédition de 1993 - pages
125 à 128 Remerciements
à M. Roger Ménard, pour sa
contribution.
Elle portait pour blason des armes parlantes : d'azur au coq
hardi d'or, becqué, crêté et
membré de gueules, c'est-à-dire un coq d'or,
ayant le bec, la crête et les pattes rouges sur un
fond bleu.
François Lecoq épousa vers 1590 Marie
Marbault. En 1627, sa succession se partagea entre ses
enfants : les Moulins Jousserand échurent à
François, lequel eut de nombreux enfants qui, presque
tous, s'expatrièrent pour cause de religion.
Au XVIIe siècle et au commencement du XVIIIe, nous
trouvons Charles Le Coq, qui mourut en 1718 dans son
château des Moulins et fut enterré dans
l'église de Saint-Léger (
)
A la séance du 14 floréal de la même
année, il est indiqué que les biens
assignés à la branche maternelle ont
été partagés ; quant à ceux
attribués à la ligne paternelle, ils sont
indivis entre la République représentant les
émigrés et d'autres cohéritiers, parmi
lesquels Daniel Debrémont. L'administration en
ordonna la vente.
Ces biens comprenaient les métairies de Gicorne et du
Grand-Breuil, le Logis de Saint-Léger dit les
Moulins-Jousserand, le moulin à vent situé
dans la plaine du Moulin à Vent, le grand moulin, la
borderie de l'Epine, celle de Maisons-Neuves, le pasturault
du Taignaux, le moulin de Bournavaux, le bois Potterault, le
petit moulin, la garenne de Gicorne et le bois de la
Foye.
Le seigneur de Lezay a tout exercice de juridiction sur le
village et hameau de Chastené, paroisse de
Saint-Léger, comme se tenant en fief de lui.
Il a également le droit de faire exercer la
juridiction contencieuse comme suzerain du seigneur de
Boissceq sur le fief, terre et seigneurie des Moulins
Jousserants, savoir sur la maison seigneuriale du dit lieu
des Moulins Jousserants, les moulins à eau
situés proche la dite seigneurie, celui de Gaschet,
les hébergements et métairies du Breuil et les
métairies et moulin de Bournaveau, le village et
hameau de Mouchedune, les hébergements et
métairies de la Petite Rochelle et de Boijollit, les
maisons et hébergement de la Corbelière, les
hébergements, hameaux et métairies de Gicorne,
la Guichardière, de la Sarazinée, de la
Rousselière et de l'Epine et des Maisons-Neuves, les
hébergements et métairies composant les
hameaux de la Valletière et de Terre-Noire, les
maisons, hébergement et hameaux des Epinats et des
Maisons-Neuves, le tout situé en la dite paroisse de
Saint-Léger ; deux maisons situées dans le
bourg même de Saint-Léger ; le village et
hameau de la Crénessière situés tant
dans la dite paroisse de Saint-Léger qu'en celle de
Lezay
"
http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/LISTES/bases/carte-dpt.htm
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1966
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1967
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St Léger les Melle - la rue principale
erci de fermer l'agrandissement.