Dans
la longue histoire de notre village, le XXe siècle marque une
fracture nette entre une petite société montagnarde
pauvre, exclusivement agricole, repliée sur elle-même,
et un XXIe siècle dont on ne sait pas ce quil
sera.
Lorsquon regarde un
peu les noms de famille sur les registres détat-civil,
ou de paroisse, on constate aisément que les familles
étaient bien fixées dans leur terroir.
On naissait, on se mariait et on mourait dans sa commune et,
jusquau début du siècle, on traînait
rarement ses sabots au-delà des limites du canton.
A pied ou à dos
dâne, par des chemins pierreux, il fallait un jour pour
aller et revenir à Puget-Théniers ou Entrevaux.
Voilà pourquoi, dans chaque recoin de nos vallées, se
sont développés des villages pauvres mais farouchement
attachés à leur indépendance et fiers de le
proclamer à la moindre occasion.
Le progrès
avançait à pas de fourmi, lénergie
nétait quhumaine ou animale, et rien n'avait
fondamentalement changé depuis laube des
temps.
Saint Léger - la
place du village
Puis, tout sest
accéléré.
Les sciences et les techniques ont banalisé la
mécanisation, rendant encore moins concurrentielle
lagriculture de montagne.
Les routes élargies, macadamisées, à
lusage des automobiles, ont facilité les
déplacements et lémigration des agriculteurs vers
le chef-lieu de canton, puis les cités prospères de la
Côte.
Bientôt, dans les
montagnes privées de forces vives, les vieux agriculteurs ne
furent plus remplacés, alors que léconomie
euphorique de lépoque, maintenant baptisée
des trente glorieuses, au regard de lhistoire,
ajoutée à un besoin citadin de retour à la
nature, amenait vers les campagnes dépeuplées,
où presque tout était à vendre, des
espèces de doryphores, plus gentiment appelés
"résidents secondaires".
Puis, après une vie
de labeur et quelques sous bien gagnés, les retraités
émigrés revinrent au pays en même temps que
Philippe et Anita réussissaient courageusement leur
installation.
Le St Léger que
jai connu en 1962 et que je regardais vivre depuis les
fenêtres de lécole avec lodeur chaude des
étables, le passage des troupeaux et des mules chargées
de bois, ce St Léger, mon pays den-haut, portait
déjà en lui les germes du St Léger
daujourdhui et cest aujourdhui, compte tenu
des données économiques et humaines actuelles, que se
prépare le St Léger de demain.
Saint Léger - le
café du village
Nos efforts, nos illusions,
nos réussites, nos échecs, nos amitiés, nos
désaccords, nos erreurs, déboucheront sur lavenir
que nous aurons su préparer à notre
village.
Nous ne sommes pas nombreux,
dispersés dans l'espace, dans nos professions,
accaparés par d'autres intérêts, souvent absents,
et St Léger n'est pour beaucoup d'entre nous qu'une
étape facultative où l'on s'arrête encore avec
plaisir mais sans ressentir le besoin de s'y investir.
Peut-on dans ces conditions
encore longtemps vivre en commun, prendre collectivement les
décisions qui déterminent la vie de notre village
?
Ce sera difficile, mais je
dis "oui" si chacun d'entre nous prend conscience qu'il est
indispensable, irremplaçable.
Pour l'avenir, c'est surtout
le désintérêt et le manque de conviction des
jeunes générations que je redoute.
Aucune loi, qu'elle vienne
de Paris ou de Bruxelles, ne viendra à bout d'une commune qui
veut continuer à vivre.
Fernand
Migliore
Bulletin municipal de janvier 1994
Fernand est décédé à 58 ans, au printemps
2003
Il devait participer au 4e Rassemblement des St Léger,
où 22 habitants du village, sur les 68 recensés, se
sont déplacés.
l'hommage de St
Léger à Fernand Migliore
(photo prise en août 2003)
|
|
Saint
Léger - la fontaine
|
|
"... cette fontaine
où pendant des années on buvait l'apéro le jour
de la fête patronale ; maintenant, la réglementation
trop sévère sur la pureté de l'eau nous
empêche de continuer..."
Edouard David,
maire, août 2001
Cette fontaine est
à l'honneur sur le nouveau T-shirt du village.
Saint Léger -
l'entrée du village
e
saut dans l'inconnu
ou
u
danger des chemins familiers
|
C'était
une nuit froide et limpide avec des bouquets d'étoiles comme
on ne les voit que dans le pays d'en haut. Le mince croissant de la
lune descendant n'éclairait guère la route ; et
à la sortie du village, après le dernier lampadaire,
c'est le plongeon dans l'obscurité totale.
Quelquefois, la bordure blanche de la route nous remettait dans le
droit chemin.
Ce soir-là donc,
Adéla et moi, accompagnées de l'incontournable Pimpin,
sommes parties pour une promenade sportive jusqu'au col, comme bien
d'autres fois. Nous marchions côte à côte,
à la fois attentives à la route et le nez en l'air pour
admirer le firmament.
Après le premier tournant, les lumières du village
disparurent et le noir fut complet.
Subitement, Adéla,
qui cheminait à ma gauche, obliqua, passa devant moi et s'en
fut directement vers le bord droit de la route surplombant le vallon.
Sans doute avait-elle vu quelque chose qui l'intriguait...
Tout à coup, en la voyant disparaître dans le vallon en
poussant un cri, je compris ! Notre amie avait pendant une ou deux
secondes perdu tout sens de l'orientation et s'était
jetée avec conviction dans le vallon.
Heureusement, un tronc
d'arbre lui coinça la jambe et arrêta sa chute
temporairement. "Je glisse, je glisse !" criait-elle.
Pimpin, croyant à un nouveau jeu, lui sauta dans les bras,
accélérant son glissement.
N'écoutant que mon
amitié, je plongeai à mon tour dans le noir, m'agrippai
à un trou d'arbre avec une extension de corde du chien
enroulée autour du tronc, je lui lançai l'autre bout
afin qu'elle remonte "en rappel" en quelque sorte !
Après quelques
minutes d'effort, quelques tibias écorchés, nous voici
à nouveau sur la route en prise à un gros fou rire !
Nous sommes tout de même reparties pour le col, mais
Adéla était taraudée par une question : comment
avait-elle pu à ce point "perdre la boussole" ?
Moralité : L'aventure
nous attend à chaque détour de chemin, comme le
chantait si bien J. Brel.
Lili
bulletin municipal de décembre 2005
Saint Léger -
l'entrée de l'hôtel Coste
l'hôtel David et sa
terrasse ombragée
carte postée le 9 août 1937
olibri
- énévole
Même
combat ?
|
C'est
une légende amérindienne :
Un jour, un incendie ravage
une forêt. Tous les animaux, atterrés, assistent
impuissants au désastre. Seul un colibri, faisant des va et
vient incessants, va chercher dans son bec minuscule quelques gouttes
d'eau qu'il lâche dans le brasier.
Un tatou, agacé par son manège, lui lance : "Tu es
stupide ! Crois-tu que ces quelques gouttes vont éteindre
l'incendie ?"
"Je sais, répond le colibri,
MAIS JE FAIS MA PART."
C'est ici que le colibri
rejoint le bénévole. Lui aussi, il fait sa part.
Peu importe l'ampleur de la tâche, et tant pis si les bonnes
volontés ne se bousculent pas toujours au
portillon.
Bénévole,
vient du latin « benevolus » - qui veut le bien - et par
extension qui fait les choses de manière
désintéressée.
Une façon de faire la nique à une société
de plus en plus marchande, qui se prosterne devant le CAC 40, et
où la considération que l'on accorde aux individus est
proportionnelle au montant de leur compte bancaire.
Le bénévole
n'est ni un naïf, ni un illuminé, mais il a la faiblesse
- ou plutôt, la force - de croire que l'humanité se
grandit par le partage, la solidarité, la tolérance et
l'ouverture, que chaque action qui va dans ce sens est un pas vers
une société où chacun peut avoir sa place,
quelles que soient ses différences.
Et bien, ce 9
décembre dernier à Saint Léger, nombreux furent
les bénévoles à avoir "fait leur part " pour la
journée du Téléthon.
C'est ainsi que ce travail collectif a permis un beau succès
financier (environ 2 600 euros*) au bénéfice des
malades et de leurs familles.
Autrement dit, le profit au
service de l'homme - sa vraie place.
Lili
La Lettre de St Léger de janvier 2007
* Rappelons que le petit
village de St Léger ne compte que 68 habitants
[NDLR].
l'homme
qui aimait les oses
|
Compte
tenu de l'âge de la majorité d'entre nous, nous nous
retrouvons plus souvent pour des funérailles que pour des
épousailles.
C'est ainsi que ce 21
juillet tout Saint-Léger était réuni pour le
départ de Claude REVEAU, le dernier du village à
prendre, ce jour-là, le chemin des étoiles. Ce chemin
que nous prendrons tous, ceux qui redoutent la mort comme ceux pour
qui elle est amie, ce chemin qui aide à relativiser et
à traverser avec légèreté les moments
chaotiques de l'existence.
Donc Claude a pris ce chemin
et aujourd'hui, debout près du grand rosier du
cimetière, je repense aux soins amoureux qu'il apportait aux
siens, de rosiers, et à nos conversations à propos de
leurs noms si poétiques, qu'il connaissait mieux que personne,
des techniques de bouturages et de mille autres
choses...
Toujours près de ce
rosier, il est une humble tombe dont l'épitaphe me touche
toujours par sa simplicité et les images qu'elle évoque
:
Joseph BARET
Berger
à Saint-Léger
Pour la fervente lectrice de
Giono que je suis, ces quelques mots suffisent à ouvrir devant
mes yeux des fenêtres remplies de troupeaux partant en estive,
de touffes de lavande, de pébre d'aï et de
farigoule.
Je le revois, Joseph,
certains soirs d'été, venu partager sur notre terrasse
un repas amical, pour se sentir moins seul et nous raconter ses
souvenirs de transhumance...
Alors sûrement que sur
les drailles de l'infini un berger menant un troupeau
d'étoiles s'arrêtera pour partager une goulée
d'éternité avec un jardinier bichonnant un massif de
roses des vents...
Lili
bulletin municipal d'octobre 2007
Dans les années
1920-1930, c'était une colonie de vacances avant de devenir
l'Hôtel des Tilleuls.
A l'époque à Saint Léger, il y avait donc deux
hôtels, pleins pendant la saison d'été.
une
elle
journée
|
Le
dimanche 16 décembre, la Société de Chasse, le
Comité des Fêtes et la Mairie avaient convié les
anciens du village à partager le repas de l'amitié
concocté par Jean-Louis et Adéla.
35 convives partagèrent un excellent repas avec, en
particulier, la daube du faon, cadeau de la Société de
Chasse, et le pain cuit au four communal pour le
Téléthon, cadeau du Comité des Fêtes.
Antoine DOUHET, Président de la Société de
Chasse, remercia Jean-Louis pour la qualité du repas et le fit
applaudir par les participants.
Jean-Claude DON, 1er Adjoint et Président du Comité des
Fêtes, remercia les présents et fit le bilan très
applaudi des actions du Comité des Fêtes en 2007 et de
la vie du village.
L'après-midi, dans l'Escolo transformé en petit
théâtre, Lili et votre serviteur firent de leur mieux
pour jouer la pièce de Francis GAG "Les deux vieux". Le
succès rencontré nous remercie des efforts faits
pendant 2 mois, sous la férule de Michelle, metteur en
scène, pour apprendre nos rôles.
Le Maire, ensuite, tint à remercier Marc TABET pour 10
années "de bons et loyaux services" en tant qu'employé
communal et lui remit au nom du Conseil Municipal un rabot
électrique en lui souhaitant plein succès dans la voie
qu'il a choisie.
Puis vint la distribution des paniers : 22 individuels et 7 pour
couple, soit 36 personnes au village qui ont plus de 70 ans.
Il n'y eut par contre que 4 cadeaux pour les enfants de St
Léger ; la proportion 36 et 4 ne permet pas d'être trop
optimistes mais soyons raisonnables : 2008 semble bien commencer avec
un nouvel employé communal, Monsieur JEDROSIK Jean-Marc, et un
couple d'éleveurs de brebis laitières qui devrait venir
au printemps avec leur petit garçon.
Le Maire, Edouard
David
La Lettre de St Léger de décembre 2007
|
La Croix sur
Roudoule (alt. 410m)
dominant les ponts de Saint Léger
|
un
grand erci
|
Remercier
les uns et les autres qui, tout au long de l'année, rendent
des services au village est plus que difficile car il me faut citer
beaucoup de monde et les oubliés pourraient être
vexés. Je pourrais aussi être taxé de
clientélisme, surtout en ce début d'année
électorale. Mais quand même, en assumant tous les
risques, je voudrais, en dehors des membres du Conseil Municipal que
je remercie pour leur aide et leurs conseils, citer, peut-être
par ordre alphabétique et par sexe :
- Adéla notre
dévouée secrétaire qui supporte mes sautes
d'humeur !
- Josette et toute sa
famille pour la journée du Téléthon, en
particulier pour son "poulet basquais"
- Lili, corvéable
à merci, toujours prête à rendre service et
fidèle rédactrice de la Lettre de St
Léger
- Anita, Bernadette,
Catherine, Christiane, Danièle(s), Denise, Marie-Claude,
Martine, Maryse, Nancy, Odile, Thérèse, Yvette(s),
Yvonne et toutes les autres
- André, dit
Dédé, pour aider à réparer la
camionnette de la commune et faire le pain
- Antoine pour avoir su
unifier la Société de Chasse et
l'animer
- les deux Bernard(s) pour
leurs magnifiques photos du village stockées dans
l'ordinateur de la mairie
- Henri qui a tenu notre
village impeccable pendant la période où nous
n'avions pas d'employé communal
- Jean qui a su faire les
réparations nécessaires à la camionnette pour
qu'elle passe une dernière fois au contrôle et qui a
failli s'asphyxier avec les gaz d'échappement dans son
garage
- les deux Jean-Jacques,
Claude et Robert pour leur magnifique repas du 15
août
- Jean-Louis, notre ami de
l'auberge, pour en particulier le repas du 16
décembre
- Jean-Pierre qui a
complètement refait et de main de maître l'oratoire
de St Jacques à l'entrée du village et a fait don
d'une statue. Il a aussi réalisé un avaloir pour
l'eau de la fontaine du Terron.
- Marc qui, employé
de la commune durant 10 ans, nous a rendu de grands et nombreux
services et qui bénévolement continue à nous
aider
- Michel, organisateur de
nos voyages et le réalisateur d'un calendrier "Saint
Léger" avec des magnifiques photos prises dans le stock de
l'ordinateur de la mairie approvisionné en particulier par
Bernard(s)
- Michel et Noël,
pour l'arbre de Noël sur la place, sans oublier Arthur,
Charles, Daniel(s), Jo, Patrick, Philippe et Serge qui commence
à récupérer la santé ! Et tous les
autres !
Sans vous toutes et tous,
sans votre bénévolat, que serait Saint Léger
?
Le Maire, Edouard
David
La Lettre de St Léger de décembre 2007
les ponts
Puget-Théniers - la
placette et le château
ant
augié
|
Le
samedi 29 mai 2010, l'association Sian d'Aqui
et la mairie de
Saint Léger inaugureront le panneau apposé à
l'entrée du village "Sant Laugié". Cela sera l'occasion
de rappeler un peu d'histoire de Saint Léger et de boire
ensemble le verre de l'amitié.
Cela pourrait être un double anniversaire car en mars 1760, il
y a 250 ans, par une rectification de frontière, Saint
Léger devient, avec les villages de la Roudoule et du Haut
Var, savoyard et donc du comté de Nice et demeure ainsi
pendant un siècle, jusqu'en mars 1860 - sauf la période
révolutionnaire et du 1er Empire de 1793 à 1815. Il y a
donc 150 ans, le référendum, fait à l'occasion
du rattachement à la France, remporte à Saint
Léger l'unanimité du corps électoral,
composé uniquement des hommes à cette
époque-là.
Durant cette période savoyarde, des bornes frontières
ont été établies, soit sur un rocher en place
comme au "Rouchas" au-dessus de Villars la Croix ou sur des pierres
taillées comme au Col. Notre salle d'exposition "l'Escolo"
permettra bientôt, grâce à l'Ecomusée de la
Roudoule, le Parc Mercantour et le Conseil Général,
d'en savoir plus sur ces bornes.
l
est revenu...
|
Il est revenu, le
printemps
après un hiver particulièrement long et
rigoureux ; même s'il se la joue discrète (pour preuve,
les gros flocons tombés hier matin - 1er avril, la bonne
blague !)
Mais enfin, il est là toujours approximativement à la
même date. Ce qu'il y a de bien avec les saisons, c'est
qu'elles sont prévisibles. Elles reviennent inexorablement
à la même période. C'est rassurant pour nous,
pauvres humains, toujours en quête de sécurité
!
Ce qui était un peu moins prévisible (bien qu'attendu),
c'était le retour d'Edouard. Après bien des
péripéties, des inquiétudes, enfin lui et
Michèle ont réinvesti le Terron. Même s'il y eut
un peu de tangage, s'il fallut ramer un peu plus fort, la barque
communale est restée à flots.
Les moussaillons de service ont pu tester la solidarité et
l'amitié qui les liaient. A quelque chose malheur est bon !
(...)
A propos du défibrillateur : après l'achat par la
commune d'un appareil, suite à la demande majoritaire du
Conseil Municipal et aux lenteurs du Conseil Général,
ce dernier vient de nous en octroyer un autre. Nous serons donc,
vraisemblablement, la commune du département la mieux lotie en
appareil de ce type. En effet, la moyenne départementale est
d'un défibrillateur pour 110 habitants, or nous en avons un
pour 34.5 habitants.
Maintenant qu'Edouard est de retour, nous espérons pour
longtemps, les choses reprennent leur cours normal. Merci à
tous ceux qui nous ont soutenus pendant cette période un peu
difficile. L'amitié fait chaud au cur !
Merci aux mécontents, la contradiction permet de
s'améliorer.
Benvenguda à maioun, Edouard !
Lili Dotta, 2e
adjoint
La Lettre de St Léger d'avril 2010
une
ouzaine
d'enfants
|
La présence d'une
douzaine d'enfants à St Léger dont une dizaine de
scolarisés à Puget Théniers entraîne un
rajeunissement formidable de la population saint légeoise, une
espérance dans l'avenir du village. Elle demande aussi de
définir des priorités et en particulier les conditions
d'accès et de circulation dans le village en période de
neige. Le Conseil Municipal a décidé que la
priorité absolue devait être donnée aux enfants
qui vont à l'école et aux parents et personnes qui vont
travailler.
Les places dans le garage communal ont été
attribuées cette année en respectant cette
priorité. Les voitures amenant petits à l'école,
grands au travail, peuvent de cet abri prendre la route sans trop de
problèmes après passage du chasse neige du
département.
Le Conseil a demandé à Monsieur l'Ingénieur
responsable de la S.D.A. Cians Var de tenir compte dans le
périple du chasse neige de l'importance que la RD 316 soit
déneigée de bonne heure le matin afin que les enfants
ne fassent pas l'école buissonnière ou plutôt
l'école des neiges !
Pour le village, un camion de gravillons a été
stocké près de la fontaine de façon à
pouvoir être mis en place après déneigement et
d'éviter ainsi des glissades malencontreuses. Il est à
la disposition de tous. Du sel a été acheté mais
ne peut être utilisé que sur le goudron, car le sel est
corrosif et entraînerait des dégradations du dallage des
rues.
Une brouette à moteur avec lame chasse neige a
été acquise par la commune grâce à une
subvention du fonds de Solidarité Locale de la Région
Provence alpes Côte d'Azur. Elle permet à notre
employé communal de déneiger et d'épandre le
gravier.
Pour le déneigement du village, priorité a
été donnée aux maisons où logent des
enfants et des personnes qui travaillent à l'extérieur,
puis à celles où logent des personnes
âgées ou malades qui ne peuvent se déneiger
eux-mêmes.
Aux valides et ils sont encore nombreux au village, donner un coup de
main pour déneiger, c'est aussi montrer sa solidarité
améliorer la sécurité de toutes et tous et
éviter d'avoir pour le Conseil Municipal à augmenter
les impôts. Merci à tous ceux qui le font et un peu plus
de citoyenneté pour les autres.
La Lettre de St
Léger de janvier 2011
ncore
une !
|
Ben, oui ! Ca y est ! C'est
encore une Nouvelle Année qui est arrivée !
C'est fou, ce qu'il revient de plus en plus vite, ce Jour de l'An !
Tellement vite que je me demande si on ne nous aurait pas
subrepticement supprimé quelques jours dans l'année
?
Ce serait bien une des rares choses qui aurait baissé ! Ah,
non ! C'est vrai, il y a aussi le pouvoir d'achat, le nombre
d'enseignants... Houlà, STOP ! Pas de politique !
Le Jour de l'An : passage obligé où l'on
présente ses voeux de bonheur, de santé, de
prospérité. Bon, on fait semblant d'y croire, mais on
sait bien que la vie nous réservera sans doute quelques coups
durs, et peut-être même quelques coups bas...
Mais après tout, pourquoi attendre que le destin nous apporte
tout sur un plateau ?
A chacun d'entre nous de forger sa réalité et son
bonheur. Si possible, en harmonie avec les autres.
Si ça pouvait ne pas être un vu pieux ! Parce
qu'après tout, les seules choses impossibles sont celles que
l'on n'a pas tentées ! Alors, gardons espoir et optimisme
!
Surtout que selon une étude menée par le National
Institute of Health, qui a porté sur 5614 habitants de
Sardaigne, il ressort que les individus les plus agressifs et les
plus grincheux ont 40 % de risques supplémentaires de souffrir
d'un rétrécissement des artères carotides, et
donc d'être victimes d'attaques cardio-vasculaires.
Alors, rions donc pour se garder en bonne santé en nous
régalant de quelques "bévues de presse"
:
- COURRIER PICARD : "Il y
aura un appareil de réanimation dernier
cri."
- CHARENTE LIBRE : "Ses
hémorroïdes l'empêchaient de fermer
l'il."
- VAR MATIN : "Deux
conducteurs étaient interpellés par des gendarmes en
état d'ivresse."
- VAR MATIN : " Bref, le
Var était redevenu le Var, avec ses touristes venus des
huit coins de l'hexagone."
- LA VIE CORREZIENNE :
"C'est la foire des veaux et des porcs, venez nombreux
!"
- SUD-OUEST : "Tombola de
la Société des AMIS des Oiseaux : le n° 5963
gagne un fusil de chasse"
Belle année à
tous !
Lilli
La Lettre de St Léger de janvier 2011
erci
de fermer l'agrandissemen
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