a ulture et l'levage
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Elle préconise le cadastre
général, la création et l'entretien des chemins
vicinaux, la liberté individuelle de clore son
héritage, la liberté intérieure du commerce des
grains, des travaux pour éviter les inondations et faciliter
I'irrigation. Les Chemins de fer ont ainsi
joué un rôle considérable dans l'évolution
du pays Autunois. Les petites propriétés
exploitent de 5 à 20 ha : elles sont nombreuses, surtout vers
Lucenay, Epinac. Le métayage est le mode ordinaire
d'exploitation. Le visage des campagnes s'est
modifié sur deux siècles. Une phase caractéristique de
l'évolution au voisinage d'Autun, Epinac, Le Creusot, est
liée au développement industriel. Désormais se réalise le
voeu ancien : "Mais ô qu'heureuse est la
vie En 1850, la commune d'une superficie
de 2126 ha, comprend : L'ensemble est très
morcelé. Les plus belles fermes sont les
anciennes seigneuries, tant par la qualité de la terre que la
surface... Les seigneurs savaient où s'implanter ! A Rigny, M. Jean Moreau est
marchand-fermier en l'an II de la RépubIique. Les éleveurs faisant Ia
reproduction vont en groupe par le train acheter les taureaux au
concours de Nevers. Chaque ferme emploie au moins un
commis et il n'est pas rare d'avoir une bonne. Extrait
de "Le Chemin de Mémoire"
Les biens d'église, encore immenses, sont vendus comme biens
nationaux, les acquéreurs tiennent à améliorer
leur rendement.
Ces efforts se concrétisent par une réflexion
très approfondie de la Société d'Agriculture :
elle critique d'abord le partage des biens communaux,
I'élevage des chèvres, le déboisement des
montagnes, la prolifération des moulins sur les cours
d'eau.
Elle encourage le chaulage, l'abandon des assolements
longs.
L'essor de I'élevage par une sélection rigoureuse lui
paraît prometteur.
Toutes ces vues sont peu à peu devenues
réalité.
Certaines étaient prophétiques : I'agriculture de
I'Autunois a tiré grand profit du chemin de fer, le
bétail était rendu à Paris en douze heures.
L'ouverture vers la vallée de la Dheune, par Etang ou Epinac,
permettait d'amener la chaux à bon compte.
L'une des premières lignes françaises joignait Epinac
à Pont d'Ouche pour conduire la houille à Dijon puis
Paris.
Les maisonnettes des passages à niveau comme les cités
ouvvrières ont donné I'exemple pour
I'amélioration de I'habitat.
Mais il ne faut pas oubIier que dans certaines métairies, un
ou plusieurs hommes allaient travailler à la mine ou à
I'usine.
Les mentalités, l'économie rurale ne sont pas
restées indifférentes à un certain
progrès : faucheuses, moissonneuses, tarares, ont gagné
un temps considérable et bien des efforts.
Battre au fléau, c'était de deux heures du matin au
lever du jour, jusqu'à l'Avent, pour ne pas perdre la
journée de travail.
La machine le fait en quelques heures.
Désormais, pour toute exploitation agricole, aux locaux en dur
et bien définis, succéderont les hangars adaptables,
volumes à tout faire.
Qui en l'extrême saison
De tel souci n'est suivi
Qui peut encore sans envie
Vieillir dedans sa maison."
Tous les foyers possèdent ou exploitent un bout le terre et de
vigne.
Les fermiers sauront aussi les faire valoir.
Il devient propriétaire au bourg et est appelé
"Baron".
A Lally, M. Léon Gevrey reçoit un superbe taureau de
bronze le 9 août 1903 pour le "1er Prix d'ensemble des
bestiaux'' au concours d'Epinac.
M. Simon Gevrey, son frère, fermier à Rigny, obtient la
même récompense en 1908.
C'est l'occasion de faire un peu la foire !...
Ils les font ramener par wagon-bétail.
L'engagement d'un commis s'appelle "la louée'' : chaque
année, à la foire de la St Ladre, des jeunes gens
viennent offrir leurs services.
Suivant le caractère du patron, ils resteront ou iront voir
ailleurs...