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Elève
studieux, il obtient son certificat d’études à
l’âge de 12 ans, lui permettant ainsi de poursuivre sa
scolarité à l’école complémentaire
de Digoin. cliquez sur
l'image pour l'agrandir Il accompagne alors
et aide sa maman, Léonie, dans le travail quotidien à
la ferme. Le travail fini,
Jean-Roger aimait jouer de l’accordéon, goût de la
musique qu’il partageait en animant des bals, durant quelques
années de sa jeunesse. Fruit de son travail
des années durant, il devient exploitant agricole. Jean-Roger et Marie
se marient, fondent une famille avec la naissance de Michèle
et René. "Côté
travail", l’activité se poursuit avec l’utilisation
d’un matériel qui évolue, l’éloignant
des percherons "têtus" ; la mécanique change le
métier. "Côté
citoyen", Jean-Roger Jacquet s’investit aux côtés
des maires successifs dans l’administration de la commune :
conseiller municipal de 1953 à 1971 ; adjoint au maire de 1971
à 1983 ; 30 années à la section locale de la
MSA, dont 15 années en tant que délégué
cantonal ; secrétaire des "mutilés du travail" durant
10 ans. "Côté
village", il partage son souvenir d’un Saint Léger qui
abritait une population plus nombreuse. Ses trois "bistrots", son
restaurant "A la bonne cuisine", sa forge, ses épiceries, ses
deux meuniers, ses deux maçons, son charron, son menuisier,
son charpentier, sa scierie, ses deux sabotiers, ses bals, ses
veillées entre voisins… se sont vidés ou ont
disparu au fil du temps. Il faisait bon vivre… Aucune vie n’est
épargnée de contrariétés, de contraintes,
de peines et pourtant ce que je vais retenir de notre discussion avec
Monsieur JACQUET, c’est sa bienveillance à
témoigner et raconter ses souvenirs, bienveillance nourrie par
une vie riche de son investissement dans la vie sociale, le dialogue,
entouré de sa famille, de ses petits-enfants et
arrière-petits-enfants. Nous vivons certes
aujourd’hui dans un temps où les veillées entre
voisins se font plus rares, mais réjouissons-nous : les
associations de la commune, les repas de quartier, les initiatives
individuelles, nous permettent aujourd’hui encore de partager
des moments de convivialité entre voisins… comme au bon
vieux temps ! Karine
TERRIER - Bulletin Municipal 2018-2019 Jean-Roger s'est
éteint le 13 juin 2020. Pensées. C’est
le 3 novembre 1924 que voyait le jour notre voisin Jean-Roger
JACQUET, unique fils de Léonie Bally, native de Saint
Léger, et Jean-François Jacquet, enfant du Bouchaud,
éleveurs au domaine des "Pourchoux" à Saint
Léger sur Vouzance.
Jean-Roger s’est élevé au domaine.
C’était un autre temps … un temps où les
élèves motivés par les études comme
Jean-Roger se rendaient à l’école à Digoin
à vélo … un temps où Jean-Roger se
préparait à devenir Instituteur…
C’était un temps où la guerre éclate …
la seconde guerre mondiale … la ligne de démarcation
à Digoin … un temps où changent le cours de la vie
et les projets de l’adolescent, avec la mobilisation de son papa
en 1939…
Une belle poignée d’hectares à travailler, la
famille cultive sa terre, élève bovins, cochons,
volailles… et fait naître des chevaux, des percherons que
Jean-Roger dresse au travail… ces derniers compagnons, dont il
garde un bon souvenir du temps passé, seul à les mener,
des heures et des heures durant, en toute quiétude la plupart
du temps, quand ils ne faisaient pas les "têtus".
Date à retenir : en 1957, l’achat du premier tracteur au
domaine des "Pourchoux".
Merci à vous, Jean-Roger, de ce moment de partage !
ournée
avec notre 
oyen