Mairie - Poste -
Ecole - 1870-1872
Au début du XXe siècle, la commune compte près
de 1300 habitants.
Aujourd'hui, environ 300 habitants : il n'y a plus de poste...
...et seulement une classe de maternelle qui fonctionne grâce
au regroupement pédagogique.
l'glise de Saint Léger de Fougeret
L'église
paroissiale Saint-Léger date du milieu du 19e siècle.
Elle est propriété de la commune.
L'église antérieure avait été
détruite par un incendie le 16-04-1852.
L'actuelle a été construite au même emplacement
en 1853 et consacrée le 05-09-1854.
Contrairement
à l'iconographie traditionnelle, qui le
représente avec les yeux crevés et tenant dans
ses mains les instruments de son supplice, le saint
dédicataire, qui fut archidiacre de Poitiers,
abbé du monastère de Saint-Maixent avant de
diriger le diocèse d'Autun au VIIe siècle, est
ici représenté en évêque
bénissant les fidèles. en septembre 2008,
avant le ravalement d'une partie de l'église, après des
travaux de couverture septembre 2008 -
ravalement d'une partie de l'église octobre
2008 - Henri, de St Lager Bressac (Ardèche), prend
ces 2 clichés le hâteau
de Saint Léger de Fougeret Le château
de Saint-Léger-de-Fougeret le
château de Saint-Léger - XVI-XVII-XVIII-XIXe
siècles Le château de
Saint-Léger-de-Fougeret a été inscrit aux M.H en
1984 - propriété privée Des modifications
sont alors apportées : le bâtiment principal est
allongé au nord et surélevé d'un étage,
puis flanqué de deux pavillons rectangulaires surmontés
de girouettes. La grille d'entrée est surmontée du
blason de la famille, avec ses cinq plantes de mandragore et son
canton d'hermine, surmontés de la couronne comtale. Source : Le
Patrimoine des Communes de la Nièvre, en collaboration avec le
Conseil Général de la Nièvre et l'association
des maires de la Nièvre - éditions Flohic
1999 présentation St Léger en
hiver (1) St Léger en
hiver (2) couchers de
soleil ciels Noël
2006 la faune et la
flore erci
de fermer l'agrandissement sinon.
Trop tôt décintrée, la voûte des deux
premières travées s'effondre en septembre 1853.
La construction est achevée un an plus tard, grâce
à la générosité du maire de
l'époque, Albert de Champs de Saint-Léger.
Une plaque, scellée dans le mur de la chapelle à gauche
du choeur et portant la date du 15 août 1852, indique que
celle-ci lui a été concédée à
perpétuité.
L'église est de style néo-roman et comporte sept
travées. La sixième est encadrée de deux
chapelles latérales et la septième renferme le choeur.
Le clocher de pierre, qui abrite un vestibule, est surmonté
d'une flèche octogonale.
statue en bois teinté de saint Léger qui, pour une
fois, n'est pas représenté les yeux crevés -
bénitier en calcaire à gryphées - confessionnal
du XIXe siècle en bois - chaire du XIXe siècle en
chêne - fonts baptismaux avec cuvettes en faïence de
Gabriel Montagnon
(H. : 113cm - L. : 56cm - P. : 28cm).
pour lire les 84 noms du monument aux morts
Dès 1351, Guillaume de Tailleur, écuyer,
révèle au comte de Nevers sa maison à
Saint-Léger-de-Fougeret. Il existait donc bien au XIVe
siècle une maison forte tenue par une famille dont on ne
retrouve plus la trace aujourd'hui.
En 1369, des compagnies de Bretons et d'Anglois écumant le
Morvan en font un point de ravitaillement.
Vers la fin du XVle siècle, après de nombreux
affrontements dans la région, le château passe aux mains
des Cottignon. C'est une famille appartenant à la noblesse
dont les représentants font depuis le XIVe siècle
partie des hommes de foi du comté de Nevers. Ils s'implantent
dans la région de Moulins-Engilbert et, par alliance avec la
famille De Champs, s'approprient le nom de De Champs de
Saint-Léger.
En 1624, Louis De Champs de Saint-Léger, écuyer de la
grande écurie du roi, rend hommage au duc de Nevers pour le
chastel et maison forte de Saint-Léger-de-Fougeret que ses
descendants garderont jusqu'en 1890. Par la suite, la terre passe
à la famille de Varey, puis à la famille Escarra,
actuelle propriétaire.
A l'origine maison forte, le château se présentait sous
l'aspect d'un bâtiment massif de modestes proportions mais aux
murs très épais. Il avait pour vocation essentielle
d'abriter tout le monde en cas de périr imminent.
Agrandi, remanié, une chapelle y est
aménagée.
Maison forte attestée en 1351, agrandie et remaniée
d'après R. Colas au 17e siècle
réfection partielle du corps central et construction des corps
latéraux au 18e
construction de l'aile en retour d'équerre à la fin du
18e
adjonction des trois travées antérieures de l'aile au
début du 19e
intéressant
colombier de 260 boulins surmonté d'une lanterne
A la fin du XVIIe siècle, une tour rectangulaire est
construite sur la façade ouest ; une aile perpendiculaire est
ajoutée au côté sud.
Pendant la Révolution et l'Empire, le château est
placé sous séquestre. La famille de Champs de
Saint-Léger le détient jusqu'en 1890. Il est vendu
à la mort du comte Albert de Champs de Saint-Léger,
maire de la commune et conseiller général du canton, et
change par la suite plusieurs fois de propriétaire (inscrit
aux monuments historiques en 1984).