Croire
qu'il ne fut qu'un homme de fortifications serait escamoter un peu
vite les étonnantes facultés de cet homme né
à St Léger le 15 mai 1633 et baptisé
Sébastien le jour même dans l'église Renaissance
du village.
L'exposition explique comment, engagé à 17 ans,
ingénieur du roi à 22, il a travaillé à
la défense de 300 places, en créant 33 nouvelles, et
mené à bien plus de 50 sièges, dont celui de
Lille en 1668 et celui de Namur en 1692.
le Maréchal
Vauban
Ce grand stratège, qui a
parcouru la France dans tous les sens, a, mieux que personne, vu les
problèmes économiques et sociaux de son temps.
Il a donc terminé sa vie en disgrâce, le roi Louis XIV
n'aimant guère entendre certaines vérités.
N'avait-il pas suggéré de faire payer l'impôt
selon la richesse des terres, invité le royaume à
rationaliser sa production agricole, écrit sur le sort
réservé aux protestants ?
Pour cet homme d'armée, rêvant de paix et d'entente
entre les peuples, la guerre était un mal nécessaire
qui "se maintiendrait tant qu'il y aurait des hommes sur la
terre."
L'utopiste n'en était pas moins un libre penseur, à tel
point que, quelques années après sa mort, les
révolutionnaires reprendront ses discours.
Sébastien Le Preste de Vauban serait-il né trop
tôt ?
TIMBRES VAUBAN - TRICENTENAIRE
DE VAUBAN
|
PARIS - En mai-juin 1933 :
Cérémonie commémorative aux Invalides.
Exposition organisée par le Ministère de la Guerre au
Musée de l'Armée. Manifestation à la Sorbonne.
Inauguration d'une plaque commémorative par la Ville de Paris
:
le 30 mai à 9h30
Cérémonie commémorative aux Invalides en
présence de M. Albert LEBRUN, Président de la
République
Inauguration de l'Exposition Vauban.
le 31 mai à 11h
Inauguration de la plaque commémorative apposée par
la Ville de Paris, rue Saint-Roch
le 31 mai à 15h
Grande Cérémonie d'Art Sacré à
l'église Saint-Louis des Invalides
Cartes à l'église des Invalides ou chez Durand, 4,
Place de la Madeleine
le 1er juin
Ouverture des Conférences Vauban au Musée de
l'Armée
le 14 juin
Conférence du Général Debeney à la
Sorbonne
AVALLON et dans le MORVAN
bourguignon et nivernais :
le 16 juillet : Fêtes solennelles - Inauguration d'un
Mémorial
Exposition temporaire du "Vieil Avallon"
Visite à la maison natale de Vauban, à
St-Léger-Vauban, et à sa résidence du
château de Bazoches
AVALLON, du 20 au 23 juillet
:
10e Congrès de l'Association bourguignonne des
Sociétés savantes ou "Congrès Vauban"
Séance solennelle au château de Bazoches, où se
tiendra une "Exposition des Souvenirs du Maréchal"
Conférence de clôture par M. le Général
Weygand
VAUBAN ET LES
COMMERÇANTS
"Plus on tire des peuples, plus on
ôte d'argent du commerce, et celui du royaume le mieux
employé est celui qui demeure entre leurs mains (des
commerçants) où il n'est jamais inutile ni oisif."
(Dîme royale)
L'ÉGALITÉ DEVANT
L'IMPOT
"Un Etat ne peut se soutenir, si les
sujets ne le soutiennent. De cette nécessité, il
résulte une obligation naturelle aux sujets de toutes
conditions de contribuer à proportion de leur revenu ou de
leur industrie. Tout privilège qui tend à l'exemption
de cette contribution est injuste et abusif, et ne peut ni ne doit
prévaloir au préjudice du public." (Préface de
la Dîme royale)
VAUBAN ET LE PEUPLE
"Je me sens encore obligé
d'honneur et de conscience de présenter à Sa
Majesté qu'il m'a paru que de tout temps on n'avait pas eu
assez d'égard en France pour le menu peuple, et qu'on en avait
fait trop peu de cas ; aussi c'est la partie la plus ruinée et
la plus misérable du royaume ; c'est elle cependant qui est la
plus considérable par son nombre et par les services
réels et effectifs qu'elle lui rend ; car c'est elle qui porte
toutes les charges, qui a toujours le plus souffert, et qui souffre
encore le plus ; et c'est sur elle aussi que tombe toute la
diminution des hommes qui arrive dans le royaume." (Préface de
la Dîme royale)
VAUBAN A LOUVOIS
"J'ose bien vous dire que sur le fait
d'une probité très exacte et d'une
fidélité sincère, je ne crains ni le roi, ni
vous, ni tout le genre humain tout ensemble. La fortune m'a fait
naître le plus pauvre gentilhomme de France mais, en
récompense, elle m'a honoré d'un cur
sincère si exempt de toutes sortes de friponneries qu'il n'en
peut même souffrir l'imagination sans horreur."
VAUBAN
ET LA VIE
"Le premier de tous les biens est la
santé, le deuxième le pain cuit, le troisième la
liberté, le quatrième de bons amis, le cinquième
femme à son gré, tous les autres sont
chimériques
"
VAUBAN EST NOMMÉ
INGÉNIEUR DU ROI - 1655
Né à Saint-Léger
de Foucheret, actuel Saint-Léger-Vauban, en 1633,
Sébastien le Prestre de Vauban est issu de la petite noblesse
rurale.
Après une éducation sommaire et chaotique, il
sengage à 17 ans dans le régiment du prince de
Condé, en rébellion contre Louis XIV. Il y fait ses
premières armes et révèle des dons exceptionnels
pour la prise et la défense de positions militaires. Il prend
part aux sièges de Clermont-en-Argonne et de
Sainte-Menehould.
Premier Jour :
oblitération du 11 juin 1955, à St Léger
Vauban
En 1653, il tombe dans une embuscade
et est capturé par l'armée royale. Mazarin a
déjà remarqué ses qualités et lui propose
de changer de camp. Vauban accepte.
Mazarin lenvoie au service du chevalier de Clerville, alors
commissaire général des fortifications. Il y apprend le
métier dingénieur militaire.
En 1655, âgé de 22 ans, il reçoit son brevet
dingénieur ordinaire du roi. Il prendra part à
presque tous les sièges du règne de Louis XIV et
construira les forteresses que lon admire encore
aujourdhui.
Premier Jour :
oblitération du 11 juin 1955, à St Léger
Vauban
On célèbre en 2007
le tricentenaire de la mort dune des plus éminentes
personnalités du siècle de Louis XIV : le
maréchal de Vauban, fin connaisseur ès
"cochonnerie".
Vauban est surtout connu pour les
innombrables fortifications quil a édifiées aux
quatre coins de la France. On sait moins quil eut dautres
activités louables. Il a écrit « Mes
Oisivetés, ou Pensées dun homme qui navait
pas grand-chose à faire » ouvrage dans lequel il propose
des solutions aux misères dont souffre le peuple.
Il sattaque aux inégalités fiscales en
préconisant, déjà, bien avant Joseph Caillaux,
un impôt proportionnel au revenu en même temps que
labandon des privilèges du Clergé et de la
Noblesse. Louis XIV, déjà mécontent que Vauban
lui ait reproché labrogation aux conséquences
désastreuses de lÉdit de Nantes, condamne le
livre et Vauban en meurt de chagrin.
Vauban a écrit un autre
traité : « La Cochonnerie ». Malgré les
apparences, ce traité est on ne peut plus sérieux !
comme le montre son sous-titre : "Calcul estimatif pour
connaître jusqu'où peut aller la fécondité
d'une truie pendant 10 années de temps".
Son raisonnement de départ se veut simple, proposant de
trouver des solutions concrètes pour lutter contre la famine
d'alors et notamment grâce au cochon.
La truie étant connue pour sa fertilité, Vauban tente
donc d'évaluer la capacité de reproduction d'un seul
animal sur 10 ans...
Les résultats sont impressionnants, puisqu'il arrive au
chiffre de 6 434 338 cochons, "défalcation faite des maladies,
des accidents et de la part des loups pour 1/15e" !
Source :
Louis Fournier
in http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=5049
Dans
ce projet dune dixme royale, Vauban est conscient du changement
et de ses propositions dérangeantes. Il sentoure de
précautions, de lavis de ses amis sûrs et il
soumet ce document au Roi, en continuant daméliorer son
mémoire pour le rendre aussi "démonstratif
quune proposition de géométrie". Vauban sait
bien quil touche à un domaine sensible et que "tous
les privilégiés menacés risquent de se lever
contre lui".
Au printemps 1700, Vauban part une
nouvelle fois inspecter les frontières du sud-est. En chemin
il sarrête à Bazoches, il est fatigué et
veut "réparer sa santé" avant de faire ce long
voyage. Il continue à travailler sur son projet de Dixme
Royale. Enfin il arrive dans le Dauphiné et la Haute Provence.
Par Lyon et Grenoble, il est dans les Alpes. Sa tournée va
durer 4 mois. Il revient à Briançon, il étudie
à fond les meilleures positions de défenses pour la
France. En septembre 1700, il est au Château Queyras où
il précise son projet denceinte fortifiée. Il
rejoint Montdauphin et enfin Embrun où il se repose un
peu.
Charles II meurt à Madrid, le
jour de la Toussaint. Quand on ouvre son testament, cest le Duc
dAnjou qui est placé sur le trône dEspagne
et il devient Philippe V dEspagne.
Vauban poursuit sa mission le long de la côte provençale
: Antibes, Golfe Juan, Cannes, Saint-Paul-de-Vence
Il
sarrête à Toulon, où il trace un nouveau
projet pour lenceinte du site. Dans les derniers jours de
lannée 1700, Vauban arrive à Marseille pour
travailler à la fortification de la ville.
Le 11 avril 1701, il termine un
mémoire de 380 pages sur "Le projet de fortification et
dagrandissement de la ville de Marseille". La situation de la
France est instable en ce début dannée 1701, les
Anglais et les Hollandais ainsi que lEmpereur sont
irrités du choix du Duc dAnjou. Début Avril,
Vauban est rappelé à la cour. Il a travaillé sur
un autre mémoire : "Intérêt présent des
États de la Chrétienté", mémoire
consacré à la politique
étrangère.
Vauban a du mal à se
réadapter à latmosphère de Versailles.
Cependant, le Roi accueille Vauban avec chaleur. Il le renseigne sur
les dispositions prises pour lutter contre la coalition qui se
reconstitue contre la France. Pendant ces manoeuvres militaires ou
diplomatiques, Vauban doit rester à Paris. Cela lui permet de
revoir "sa Belle Angélique" et, en octobre 1701, il
écrit : "Adieu, ma belle reine, je vous aime, vous honore
de tout mon coeur et tout ce qui peut simaginer au
delà".
Pendant cette période
parisienne, Vauban écrit un autre mémoire :
"Traité de la culture des forêts". Il remet son ouvrage
au Roi à Fontainebleau et part pour Bazoches. Il se ressource
dans son Morvan, revoit sa famille, ses terres, ses bois, les
rivières
Il visite ses fermes et il rédige un
autre mémoire : "De la cochonnerie ou calcul estimatif pour
connaître jusquoù peut aller la production
dune truie pendant 10 années de temps". Après
deux mois de congé, Vauban revient à Paris et il loue
un petit hôtel particulier, rue Saint-Vincent, avec un jardin
qui jouxte celui des Tuileries.
maison natale de
Vauban, à Saint Léger Vauban
Vauban approche des 69 ans, sa
santé est fragilisée par une bronchite chronique ; il
rédige son testament daté du 23 novembre 1702,
quil remet à son secrétaire Friand. Il demande
à être enterré dans léglise de
Bazoches. Ce testament comprend 4 feuillets auxquels il joint un
"dispositif secret" de 3 feuillets à lattention
personnelle de Friand qui devra les brûler après
exécution. Vauban veut se décharger dun
"scrupule" à légard de cinq dames qui
prétendent avoir eu un enfant de lui, le "hazard ayant
voulu quil ait eu quelque commerce avec elles". Vauban est
en règle avec ses affaires et sa conscience.
La guerre sera déclarée
le 15 mai 1702. Vauban doit aller contrôler les places
dAlsace. De là, il repart vers la Flandre : Anvers,
Gand, Bruges, Ostende, Nieuport, Dunkerque, Calais, Ypres. Il arrive
à Lille en octobre 1702. Fin décembre, son ami Catinat
prend sa retraite et Vauban lui écrit "Bien heureux celui
qui peut mettre une intervalle entre la vie et la
mort".
Début janvier 1703, Vauban
doit se rendre à Versailles, il vient dêtre promu
Maréchal de France par le Roi (14 janvier 1703). Vauban
assiste le Duc de Bourgogne pour le siège de la ville de
Brisach en quelques semaines la ville capitule. Cette victoire est
ressentie comme un miracle, mais en fait cest le génie
de Vauban, il vient de démontrer une nouvelle fois, quil
est un "preneur de ville" et ce sera son dernier
siège.
Vauban arrive à Paris
début décembre 1703. Il va rédiger un
"Traité de lattaque des places" et un autre
"Traité sur la défense des places".
Lannée 1704 napporte pas de bonnes nouvelles pour
la France : désastres et défaites.
A lautomne, Vauban revient dans son Morvan. Il suit le cours du
Cousin, près dAvallon, puis de Pontaubert dans les
prairies et les terres de labour, il arrive à la Cure
près de Blanay. Le calme de la campagne lapaise. Fin
décembre 1704, Vauban revient à Paris.
En ce début
dannée 1705, le Roi décide de recevoir dans
lordre du Saint-Esprit le Maréchal de Vauban. Vauban
sinstalle dans son hôtel particulier de la rue
Saint-Vincent, il travaille sur plusieurs manuscrits.
Au printemps 1705, à nouveau la guerre. Vauban quitte
précipitamment Paris, sa femme à Bazoches est
très malade. Le 19 juin 1705 "la haute et puissante dame
Jeanne dAunay" est portée en grande
cérémonie à léglise de Bazoches.
Plus de 2 000 personnes sont présentes. Vauban est
entouré de ses filles et de ses gendres, des petits-enfants et
de toute sa parenté.
Vauban est reparti pour Lille
où il pense à un nouveau projet qui ne sera jamais
exécuté. Il revient à Paris. Pendant
lautomne et le début de lhiver 1705, il tient le
rang attaché à sa dignité : il est donc souvent
à la cour.
Courant février 1706, il rédige un mémoire
intitulé "Projet de Paix". Mais le Roi renonce à
négocier et prépare de nouvelles offensives au
printemps.
En juin, le Roi confie à Vauban le commandement de la
frontière maritime. Il assure la défense de Dunkerque
et va jusquà Nieuport. La menace séloigne.
Le 1er août, Vauban va jusquà Lille
vérifier la défense de la ville. Marlborough sest
éloigné de la côte et il assiège Ath qui
tombe le 1er octobre. Fin octobre, Vauban demande à partir en
congé ; à Paris il annonce : "Je vais me faire faire
un habit car je suis un peu déguenillé". Et
cest ainsi quavec une bourse plate, Vauban,
Maréchal de France, termine sa dernière
campagne.
Vêtu de son habit neuf, Vauban
roule vers Versailles, secoué par sa toux autant que par les
pavés. Il sait que le bilan de cette dernière campagne
est désolant mais il est fier car il a réussi à
éloigner Marlborough de Dunkerque et de Lille. Le Roi ne lui
dit rien ni au sujet des négociations diplomatiques ni au
sujet de la Dixme Royale qui est pourtant essentielle pour
Vauban.
Vauban approche de ses 74 ans et il
veut mettre de lordre dans ses papiers. Il parcourt ses
mémoires et ses traités rédigés ces 15
dernières années et rassemblés en douze volumes
dans ses "Oisivetés". Il a aussi rédigé des
maximes et des réflexions en homme de son siècle, comme
La Bruyère et La Rochefoucault.
Vauban prend la décision de faire imprimer son manuscrit :
"Projet dune Dixme Royale". Vauban sait que, pour imprimer un
texte, il faut une autorisation royale mais il ne veut pas vendre son
livre, juste le faire lire à des personnes de
connaissance.
Début 1707, Vauban chez lui
à Paris relit la préface de son livre, toujours
dactualité. Il propose un impôt unique
proportionnel à tout revenu. Vauban distribue son livre
secrètement et anonymement à ses correspondants.
Dans une séance du Conseil Privé, le 14 février
1707, le livre est condamné et doit être saisi et mis au
pilon. Vauban nest pas averti, il continue à travailler
chez lui. Quelques jours plus tard, il prend froid lors dune
promenade aux Tuileries, il ne peut aller à Versailles. Il
continue à travailler sur les dossiers transmis par les
ingénieurs. Vauban napprend que le 24 mars la
condamnation de son livre et lordre de saisie. Il est
obligé de saliter - son état empire. Le Roi est
prévenu le 28, il fait aussitôt envoyer le
médecin du Dauphin auprès de Vauban. Mais la
"médecine" ne peut plus rien. Vauban muni des sacrements de
léglise expire dans les bras de son gendre Mesgrigny le
30 mars à 10 heures du matin.
Des obsèques sont
organisées dès le surlendemain dans
léglise Saint-Roch, peu de monde assiste à la
cérémonie. Ensuite un carrosse de deuil va conduire le
corps à Bazoches. Le 16 avril 1707, toute la région est
à léglise paroissiale pour saluer le
Maréchal de Vauban, "haut et puissant seigneur de
Bazoches". Il repose selon ses dernières volontés,
auprès des siens et dans ses terres du Morvan quil
aimait tant.
Tiré du livre
"Vauban" de Bernard Pujo
ÉPILOGUE
En 1804, après la remise en
état de léglise de Bazoches, on a retrouvé
la boîte en plomb contenant le coeur de Vauban scellé
sous lautel de léglise.
Napoléon qui a toujours admiré le génie
militaire de Vauban, décide de lui rendre un hommage solennel
et fait transférer son coeur aux Invalides, dans la chapelle
du dôme face au tombeau de Turenne (1808).
Colette Bonamy
Vous pouvez vous procurer le "Projet
dune Dixme Royale", en version brochée pour 13,50 €, en
version reliée pour 20 €, et tous documents utiles sur cet
homme d'exception auprès de
La Maison Vauban - 4, Place Vauban - 89 630 SAINT-LEGER-VAUBAN
Tél : 03 86 32 26 30 - Fax : 03 86 32 28 80 -
maison.vauban@wanadoo.fr http://www.vaubanecomusee.org/
Ci-dessous le
timbre-poste célébrant le tricentenaire de la mort du
maréchal Vauban. La sortie officielle a eu lieu le vendredi 30
mars 2007 à 11h, place Vauban, à
Saint-Léger-Vauban :
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Pour en savoir
plus
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"Des
racines et des ailes"
Vauban en héritage - vidéo
de 50 min - 2018
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vidéo
de 5 min sur la Maison Vauban -
2013
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D'autres
pages à visiter, tirées du joli
magazine "Vents du Morvan"
http://www.ventsdumorvan.org/
n°11
- Vauban, honnête
homme
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n°21
- Vauban, l'homme du Morvan
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|
n°24
- Vauban, sa statue à
Avallon
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Pour poursuivre la visite :
Un autre site, à
dévorer des yeux :
"Vauban, artiste militaire" (30 splendides photos), à
l'adresse :
http://lechenet.free.fr/Reportages/vauban/vauban.htm
D'autres sites
encore :
https://www.stleger.info