Jacques
Roger Renard est né le 16 avril 1914 au hameau des Rollins,
à St Léger de Fougeret, dans la
Nièvre.
l'ancienne
école des Rollins, à St Léger de Fougeret
où est né Jacques Roger Renard le 16 avril 1914.
Fils de Joseph Léon Renard,
instituteur, et de Thérèse Eloïse Ravier,
institutrice, son épouse.
Pupille de la nation, son père est tombé en Alsace en
septembre 1914.
Il fait des études au
lycée de Nevers avant d'obtenir son baccalauréat et de
préparer ensuite à Dijon les concours des Hautes Ecoles
Administratives.
Admissible à Polytechnique, il est reçu à
Centrale et devient ingénieur.
Ayant fait son service militaire dans
la marine, il est mobilisé en 1939 comme officier de
réserve et est envoyé à Paris pour y organiser
la défense anti-aérienne.
En mai 1940, il est affecté
à Dunkerque où il prend le commandement d'une
batterie.
Il retourne ensuite à Paris où, au cours d'une action,
il sauve une grande quantité de munitions alors qu'il se
trouve sous le bombardement ennemi, ce qui lui vaut la Croix de
Guerre.
Enseigne de vaisseau de 2e classe, il est démobilisé
fin août 1940.
Dès novembre 1940, ayant
refusé l'armistice, il entre activement dans la
résistance.
En janvier 1943, il devient adjoint au chef régional du
mouvement "Libération" à Toulouse.
En octobre 1943, il est nommé enseigne de vaisseau de
1ère classe.
Recherché par la Gestapo pour
son activité dans les Corps-Francs et notamment pour le
sabotage d'une usine d'aviation et le déraillement d'un train,
il se voit contraint de changer de région ; il s'installe
alors à Marseille où, en février 1944, il est
nommé membre du Directoire régional des Mouvements Unis
de Résistance (MUR), chargé spécialement de
l'action immédiate pour le Sud-Est.
En mai 1944, il est nommé Chef
régional FFI pour la région R2 (Marseille-Nice) en
remplacement du colonel Robert Rossi, arrêté par la
Gestapo.
Il est lui-même
arrêté par la Gestapo à Nice le 28 juillet 1944
avant d'être fusillé, probablement le 15 août
1944.
Son corps repose à Nice, au cimetière de l'Ariane en
fosse commune.
Ce
document provient d'un site fort intéressant dont
nous vous conseillons la lecture,
celui de l'Ordre de la Libération.
Pour le
visiter,
cliquez sur la Croix de la Libération
:
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Le
5 novembre 2010, une cérémonie en son hommage
a été orchestrée par le Souvenir
Français, section de la Nièvre, pour enfin
inscrire son nom au monument aux morts de la commune de St
Léger de Fougeret.
Voici
l'article du Journal du Centre, daté du samedi 6
novembre 2010, concernant l'hommage rendu à Jacques
Roger Renard, Compagnon de la Libération, avec pose
d'une plaque où son nom est inscrit :
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e
domaine de outeloin
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Extrait de l'article de
Philippe Broussard
publié dans LE MONDE début février 2002
:
Le centre de formation de Bouteloin
veut enseigner une religion "authentique et adaptée".
Cent soixante étudiants des deux sexes sont accueillis au sein
de cet institut créé il y a dix ans dans un village de
la Nièvre.
De leur propre aveu, les paysans des environs n'y prêtent
"même plus attention". A les entendre, "chacun vit sa vie", et
c'est "très bien ainsi".
La présence d'un centre de formation d'imams à St
Léger de Fougeret (360 habitants) ne pose aucun
problème de cohabitation avec la population.
lain
olas
(1943-1978)
le Morvandiau flottant
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"Je
suis dans lil du cyclone. Il ny a plus de ciel ;
tout est amalgame déléments, il y a des montagnes
deau autour de moi". Tel est le dernier appel radio du
skipper du Manureva (en tahitien : oiseau du voyage), le 16 novembre
1978, en pleine route du Rhum. Le mystère de sa disparition
na jamais été éclairci.
"Ma victoire n'est
pas la mienne, elle est celle de ma famille."
(Transat 1972)
Né à Clamecy, dans la
Nièvre, à 70 km de St Léger de Fougeret, le 16
septembre 1943, issu dune famille de faïenciers
perpétuant une vieille tradition, Alain Colas a fait
dexcellentes études au collège de la ville.
Encore étudiant, il crée le club clamecycois de
canoë-kayak. Puis il part en Australie où il enseigne le
français. En 1966, il rencontre Éric Tabarly qui lui
offre son premier embarquement en tant que cuisinier de bord. Mais
cela ne le satisfait pas. Devenu navigateur, il est alors
critiqué, méprisé par ses pairs qui le
surnomment "le Parisien", mais aussi lun des plus
admirés par le public et les médias.
Détesté ou
adulé, Alain Colas fait un parcours hors normes. En 1972, il
est vainqueur de la transat anglaise sur son premier Pen Duick IV en
20 jours, 13 heures 15 minutes. En 1973-74, il est le premier skipper
à boucler le tour du monde en 169 jours sur le Manureva. Il
est également un précurseur en matière de
sponsoring et de gigantisme avec son quatre mâts de 72
mètres : le Club Méditerranée, quil a
entièrement conçu.
Lors dune escale à
Tahiti, il rencontre Teura dont il aura trois enfants : Vaimiti,
Torea et Tereva. Il publie deux livres : Cap Horn pour un homme
seul et Tour du monde pour une victoire.
En 1975, une chaîne de
mouillage lui broie la cheville. Il se bat et, après 22
interventions chirurgicales, il sengage dans la Transat 1976
quil termine 2e, six heures après Tabarly.
En 1978, il sélance sur
la première "Route du Rhum". Le 16 novembre, il a une
brève et ultime conversation avec sa compagne Teura (...)
Collision dramatique avec un cargo au large des Açores ? Vague
fatidique qui lemporte ? Nouvelle vie dans un coin
reculé de la planète ? Aucune hypothèse na
pu simposer. La "légende Colas" continue de courir les
océans.
Source : "le
Morvandiau de Paris" -
novembre 2004
Ci-dessous un extrait du
Journal du Centre du 23 janvier 2013 :
La disparition d'Alain Colas inspira
Serge Gainsbourg qui écrivit en 1979 les paroles de la chanson
Manureva, composée et chantée par Alain Chamfort
https://www.stleger.info