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sapin de hampeau
en orvan
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"Plus
d'un mois avant les fêtes, le Morvan, première
région productrice française, récolte les sapins
de Noël. Des équipes de saisonniers ou d'employés
permanents coupent les conifères, les mettent en pots, puis
les emmaillotent.
Au bord des routes, des centaines d'arbustes attendent d'être
embarqués en direction des coopératives, des grands
magasins ou du marché de Rungis (...)
(...) Le mouton Shropshire, de race rustique et de petite taille,
présente la particularité de ne pas aimer les
résineux. C'est pourquoi il est utilisé par des pays
producteurs de sapins de Noël, tels que l'Autriche, pour
éviter l'usage des désherbants.
Le Parc Naturel Régional du Morvan a acheté 6 de ces
animaux à la société autrichienne du mouton
Shropshire afin d'expérimenter pendant cinq ans l'enherbement
sans utilisation de produits chimiques."
Source :
http://www.morvand.org
(un site à découvrir !)
jeunes Shropshire
"Le sapin, roi des forêts,
représente une bonne partie des revenus de ses producteurs,
situés majoritairement dans la partie morvandelle du
département de Côte d'Or, premier site de production de
France.
En France, 80 % des ventes réalisées concernent des
productions nationales. Parmi celles-ci, le sapin du Morvan
pèse environ 1,2 million d'unités, ce qui le place en
première position devant ses cousins des Vosges et du Massif
Central.
Dans le Morvan comme au plan national, l'épicéa n'a
plus la cote. Son atout principal reste son odeur
caractéristique de pin mais il perd ses aiguilles très
rapidement. Le nordmann, plus cher, sans odeur, tient beaucoup plus
longtemps."
Le Bien Public,
vendredi 20 décembre 2002
sapinières à
Champeau en Morvan
octobre 2009 - sapins de Nordman,
étincelants sous le soleil
Au gré de vos promenades
à Champeau-en-Morvan, votre regard sera attiré par de
nombreuses sapinières. Ces conifères sont
cultivés pour devenir sapins de Noël. De nombreux
producteurs travaillent tout au long de l'année pour le
plaisir des petits et des plus grands, et à partir de novembre
il règne une activité intense. Ces sapins sont
coupés et acheminés aux 4 coins de l'hexagone, mais
aussi en dehors de nos frontières.
Le producteur "Les Aiguilles du
Morvan" a son siège social à L'Huy Rapin, hameau de
Champeau, et vous pourrez vous fournir en arbres de qualité
(téléphone 03 80 64 18 29).
Le journal "Le
Bien Public" a, dans ses
éditions des 29 et 30 novembre 2004, mis à l'honneur
Alexis Cordin, autre producteur de sapins à Champeau en
Morvan. Voici ces articles, agrémentés de photos prises
à la même époque par Maryse Rozerot, que nous
remercions encore :
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lexis
ordin,
des sapins par
milliers
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Chaque
lundi, dans cette rubrique du Bien Public "Vivre et
Travailler au pays", un portrait. Celui d'un
passionné, installé par choix
professionnel ou personnel en Haute
Côte-d'Or. Aujourd'hui, Alexis Cordin qui
produit des sapins à Champeau en Morvan.
sapins de
Nordmann, en Morvan
Le
Nordmann ou sapin du Caucase est
considéré comme la Rolls Royce des
sapins de Noël.
Sa belle forme pyramidale, son feuillage dense,
brillant et sa couleur foncée sont
magnifiques.
Il est de plus en plus apprécié. Les
aiguilles ne tombent pas quand l'arbre est
coupé.
"J'ai dormi trois
heures cette nuit. La nuit dernière aussi,
d'ailleurs. Je suis parti à 4 heures du
matin : on livrait en région parisienne.
Pour Alexis Cordin, comme pour les autres
producteurs de sapins du Noël du Morvan, c'est
le plein boum. Après un mois de
préparation, les livraisons aux grandes
surfaces débutent. De plus en plus
tôt, et avec de plus en plus d'exigences de
la part des clients. "Il y a seulement 10, 12 ans,
on vendait le sapin le 20 décembre,
explique-t-il. Mais on est obligé de faire
ce que le client demande : cette année le
gros des ventes va se faire entre le 10 et le 15.
Quand les vacances scolaires sont là, les
ventes chutent. Les gens s'en vont. La vie a
changé."
sapins de
Nordmann
En
plein Morvan, ils portent déjà le
ruban bolduc qui permet de les identifier en
magasin.
Alors il s'active.
Il est partout à la fois. 20 à 25 000
sapins vont partir de ses deux quais
d'embarquement, installés en bord de route,
mais en pleine nature. L'orgueil d'Alexis Cordin,
c'est que ses sapins sont non seulement de bonne
qualité, mais également coupés
ou mis en pots le plus tard possible. Avec le plus
de soin possible. "J'en veux un beau, bien touffu,
bien rond", c'est la phrase qu'on entend de tous
les acheteurs. Pour éviter les "manches
à balai", les producteurs savent faire : "En
période morte, il y a le taillage. J'ai
toujours mon sécateur autour du cou, avec
une ficelle. Il faut couper au-dessus d'un
il, en biais, côté nord. Je n'ai
jamais utilisé des ralentisseurs de
croissance chimique." Et Alexis Cordin joint le
geste à la parole ! Il sourit : "Je fais
partie de la vieille école". Ce qui ne
l'empêche d'être au courant aussi d'une
pince danoise, qui permet la scarification de la
pointe du sapin et que prône le chargé
du sapin de Noël au Parc du Morvan, Vincent
Houis. "Il faut avoir un vrai doigté"
commente-t-il avant d'évoquer le cas de tel
producteur dont les pointes de sapin piquent du nez
parce qu'il a trop serré, ou de tel autre
qui n'a pas assez serré et dont les sapins
montent.
Puis, il vous
emmène faire un tour des sapinières.
Ses plantations, il pourrait en parler des heures
durant. Expliquer comment on repique les plants de
4 ans, comment il désherbe et
débroussaille, ou comment on nettoie un pied
après la coupe. "Mon père a
été l'un des premiers planteurs de
sapin du Morvan. Gamin, j'entendais parler de
ça. C'est devenu une passion. Ma foi, j'ai
continué".
Son père
était de Saint-Agnan, sa mère
d'Alligny-en-Morvan. Ils se sont installés
à Champeau. Alexis, lui, a partiellement
quitté la région : "J'étais
radio-navigateur dans l'armée". Il a fait
l'Indochine, l'Afrique noire, l'Algérie.
Chaque fois qu'il le pouvait, il revenait en
Morvan. "Je ne suis jamais parti en vacances. Mes
vacances, c'était le sapin. J'étais
toujours là. Maintenant, je m'en occupe
à plein temps" explique-t-il avant de parler
de ses fils, qui semblent prendre le même
chemin que lui : un métier,
intéressant, qui nourrit, et une passion :
le sapin.
"Mais il y a du
souci à se faire" dit encore Alexis Cordin
en évoquant les pays de l'est et du nord qui
plantent de plus en plus de Nordmann. L'ancien
maire, qu'il est aussi, rappelle la fermeture des
commerces, celle de l'école de son village,
à la rentrée dernière. "Le
sapin, c'est le dernier petit ballon
d'oxygène pour le Morvan. Si ça
périclite, les loups hurleront aux portes
des villages très vite. Que voulez-vous
qu'on fasse ici ?"
"Mais vous continuez ?" lui demande-t-on. La
réponse fuse : "On ne va pas baisser les
bras et se foutre en pantoufles devant la
télé, quand même !"
Dernier
détail. Alexis Corbin a 81 ans.
Jocelyne
REMY
Le Bien Public, lundi 29 novembre
2004
Le Morvan sent le
sapin. Dans une, deux semaines, les arbres de
Noël seront aux portes des grands magasins.
Pour un producteur comme Alexis Cordin, c'est le
plein « boum ».
Alexis Cordin
cultive le sapin comme d'autres du blé ou du
maïs. Ne lui parlez donc pas de
déforestation. Ce serait une erreur - il ne
touche pas à la forêt du Morvan - et
comme tous les producteurs de sapins, qui plus est,
ça le fâcherait. Le décret de
mars 2003 est clair : "Est considérée
comme production de sapins de Noël la culture
d'une ou plusieurs des essences forestières
énumérées à l'article
1er répondant aux conditions suivantes : la
densité de plantation doit être
comprise entre 6 000 et 10 000 plants à
l'hectare ; la hauteur maximale des sapins ne peut
excéder trois mètres ; la
durée maximale d'occupation du sol ne peut
excéder dix ans ; à ce terme, les
sapins doivent être coupés et les sols
remis en état de culture." Suit la liste des
essences autorisées pour la production de
sapins de Noël.
Le Bien
Public, mardi 30 novembre 2004
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Le dimanche 14 novembre 2004
était diffusé au JT de 20 heures de Claire Chazal un
reportage sur les sapinières de Champeau en Morvan
:
"Noël est encore loin, mais la
coupe des sapins a commencé. L'arbre est
inséparable des festivités de fin
d'année. C'est le Morvan qui en produit le plus..."
Suit le reportage proprement dit, par temps de givre et de
brouillard, avec entre autres choses l'interview du même Alexis
Cordin.
Vous pouvez le visionner sur le site
en tapant "sapins" à la rubrique "recherchez",
ou à partir de la page http://recherche.tf1.fr/recherche/parmotscles/resume/?o=2&query=sapins
Il est mentionné sous le
titre "Le sapin de Noël naturel se vend
déjà."
Les
arbres de Noël sont cultivés et sont la
récolte d'une plantation d'arbres
plantés spécifiquement dans le but
d'en faire des arbres de Noël.
Les arbres sont en général
plantés dans un terrain qui ne se
prête guère aux cultures agricoles
traditionnelles, ils sont donc une source de revenu
accessoire intéressante pour les
cultivateurs.
Pour un arbre d'environ 1 mètre de hauteur,
il faut compter, selon l'espèce, environ 6
ans de culture. Pour un arbre de 2
mètre, c'est environ 8 à 10 ans de
culture.
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Conseils
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Lorsque
vous achetez votre arbre, faites le test de
fraîcheur : serrez une branche entre votre
pouce et l'index et tirez vers vous. Si
l'arbre est frais, pas plus de 5 à 10
aiguilles doivent rester dans votre main.
Lorsque
vous avez acheté votre arbre, gardez-le dans
un endroit non chauffé,
protégé du vent jusqu'à ce que
vous soyez prêt à le décorer.
Avant
de l'installer à l'intérieur, coupez
l'extrémité du tronc de l'arbre de 2
cm environ et placez-le immédiatement dans
un pot ou pied avec de l'eau.
Ne
laissez jamais votre arbre sans eau,
vérifiez le niveau de l'eau tous les jours
afin que votre arbre ne manque jamais d'eau.
Votre arbre peut consommer 4 litres d'eau le
premier jour et ensuite environ 1 litre par
jour. Si votre arbre manque d'eau pendant
plusieurs heures, il est conseillé de
refaire une coupe de son tronc.
L'eau est importante car elle empêche le
dessèchement des aiguilles et elle maintient
l'odeur de votre arbre.
Plus il fait chaud dans la pièce où
se trouve le sapin, moins il durera.
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e
ère
oël
n'existe pas, c'est prouvé
!
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La nouvelle est étonnante
mais il semblerait que les scientifiques doutent de lexistence
du Père Noël ; une étude menée par des
Finlandais estime en effet quil faudrait des pouvoirs
quasi-surnaturels au résident lapon pour mener à bien
sa tournée ; mais nest-ce pas là une de ces
caractéristiques ?
Photo AFP
"Personne,
pas même le Père Noël, n'est doté
des pouvoirs suffisants pour distribuer en 31 heures
(décalage horaire oblige) 189 millions de kilos de
paquets-cadeaux à quelque 308 millions d'enfants
chrétiens dans 108 millions de domiciles" affirment
des scientifiques anonymes cités par l'agence de
presse finlandaise STT/FNB.
Pour mener une telle mission
à bien, il faudrait au Père Noël un
attelage de 135 000 rennes super-musclés capables de
tirer chacun près d'une tonne et demi de cadeaux
à une vitesse de 1 040 kilomètres par seconde,
soit 12 500 fois la vitesse du son, selon des calculs
rigoureux réalisés par les scientifiques.
Avec 140 millions de
kilomètres à parcourir d'Est en Ouest en si
peu de temps, le Père Noël ne disposerait en
tout et pour tout que d'un millième de seconde pour
descendre dans chaque cheminée, déposer ses
trésors au pied du sapin et remonter dans son
traîneau pour sa prochaine livraison. Autant dire
qu'à cette vitesse-là, expliquent les
scientifiques, le vieil homme à la barbe blanche
serait rapidement désintégré du fait de
la résistance de l'air
Le Père Noël,
que les Finlandais -persuadés que leur septentrionale
Laponie abrite le seul authentique spécimen de cette
espèce désormais contestée par la
science- appellent "Joulupukki" (le bouc de Noël), a
déclaré dans son refuge situé au nord
du cercle polaire quil se refusait à tout
commentaire face à ces calomnies et que rien ne
l'empêcherait d'aller apporter leurs cadeaux aux
enfants sages et moins sages qui l'attendent de par le
monde.
Source :
http://news.tf1.fr/news/insolite/0,,722155,00.html
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erci
de fermer l'agrandissement, et
(Patience : il arrivera bien, un de ces
jours !)
https://www.stleger.info