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la place du
Plessis, à Argenvières
en arrière-plan : le bourg de St Léger le
Petit
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le puits, sur la commune d'Argenvières
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la boulangerie-épicerie de la Place du Plessis - Argenvières
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l'église de St Léger le Petit
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le château de St Léger
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les étangs
des Réaux, acquis en 2002
maintenant aménagés en aire de loisirs
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dans les bois autour de l'étang de Villedoigt - Argenvières
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le château des Rauches - Argenvières
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le château des Rauches
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Châteaux et manoirs - Pays Loire Val d'Aubois
On ne voit point de
rainures pour la herse ni d'alvéoles pour recevoir le
pont-levis et ses leviers, mais, deux petits contreforts faisant au
dehors une saillie de 0m 10. On peut supposer qu'ils servaient
de cadre au pont-levis quand il était relevé, et trois
trous carrés ménagés au haut de la construction
ont pu servir à le manuvrer. En effet, un
mâchicoulis ou échauguette fait saillie sur la face
extérieure ; il est porté sur des encorbellements
à quatre étages, et cette annexe n'aurait eu aucune
raison d'être si un obstacle quelconque n'avait
arrêté l'assaillant devant la paroi, puisqu'une fois
entré sous la voûte, il pouvait attaquer la porte
à l'abri de la voûte même. Aux côtés
des mâchicoulis se trouvent deux archières longues de 0m
70, au bas desquelles on a pratiqué ultérieurement des
ouvertures rondes. Les divers planchers
sont écroulés, et les sommets très
altérés sont percés d'ouvertures de dates
très diverses. Ce pavillon est construit en grand
appareil. les
Rauches Une tour
complète à l'angle nord-est a subi de nombreux
refaits. Une autre au sud-ouest n'est plus reconnaissable
qu'à ses fondations. Les bâtiments
d'habitation occupaient le côté oriental. Des caves
en existent encore, ainsi qu'une tour qui, malgré des
mutilations graves, est encore forte intéressante. Elle
est construite en moyen appareil de pierres de taille, et a
conservé une archière longue de 0m 70, large de 0m 06.
Son étage inférieur en basse fosse est
voûté en cul-de-four. Les autres meurtrières ont
été démolies. Cette tour, comme le
pavillon d'entrée, peut remonter au XIIIe ou au XIVe
siècle. La taille des pierres, brettées,
c'est-à-dire taillées au peigne dentelé,
concorde aussi avec cette haute époque. Source :
MONOGRAPHIES DES VILLES ET VILLAGES DE FRANCE
On y reconnaît un périmètre rectangulaire de
fossés de 100 m environ de large, de l'est à l'ouest,
de 70 du nord au sud, entourant une enceinte murée et garnie
de fortes tours. L'entrée était au nord sous un
pavillon carré qui existe encore, large de 5m 20, profond de
6m 40. Deux baies ogivales, surbaissées, sont ouvertes dans
les murs extérieur et intérieur. Les cintres, bien
appareillés, sont extradossés sauf les trois premiers
claveaux de chaque côté qui sont à redans. Au
milieu de la construction, un mur de refend est percé d'une
porte à feuillure et ébrasement, encadrée d'une
moulure à doucine. La voûte écroulée, mais
dont on voit les amorces, était en arc
surbaissé.
Histoire et statistique monumentale du département du CHER
volume VI - A. BUHOT DE KERSERS