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octobre 2014 -
canal latéral à la Loire vu du pont de la Croix de
Pierre à St Léger le Petit
le chemin de halage est devenu une boucle du parcours de la Loire
à Vélo :
boucle Beffes-St Léger le
Petit-Argenvières
hiver 2011
août 2018 - lavoir communal situé en contrebas du chemin de halage
istorique La Loire a
été largement utilisée pour le transport de
marchandises, mais est connue pour être difficilement
praticable en raison de l'ensablement permanent de son lit et des
variations importantes de son débit. La création
d'un réseau fluvial en France débuté au 17e
siècle, le besoin de liaison fluviale s'accroît au cours
des 2 siècles suivants porté par la révolution
industrielle. Napoléon
1er décide la construction de ce canal en 1806. Le projet de
construction est déposé le 14 août 1822, mais
suite à de nombreux problèmes pour trouver le
tracé définitif, les travaux ne débuteront qu'en
1827. Le canal est construit sur la rive gauche de la Loire. Les
travaux seront achevés en 1838 sous le règne de
Louis-Philippe. Le canal
latéral à la Loire est un ouvrage hydraulique qui va de
Digoin à Briare. lien vers la vidéo "Le
pélican relance le transport fluvial sur le canal
latéral à la Loire" aractéristiques
physiques Le canal
latéral au gabarit Freycinet (*) longe la Loire. (*) Le gabarit
Freycinet est une norme européenne régissant la
dimension des écluses de certains canaux. Le canal
latéral à la Loire comprend certains des plus fameux
ouvrages de la voie d'eau et notamment le grand-pont canal
métallique de Briare, qui détint jusqu'en 2003 le
record européen de longueur dans sa
catégorie. entrée
majestueuse du pont-canal de Briare utres
ouvrages remarquables le pont-canal du
Guétin Il permet au canal
latéral à la Loire de franchir l'Allier, non loin de
Nevers (Nièvre). Sa construction débuta au 1832 et prit
fin en 1835. Le pont-canal fut ouvert à la navigation en
1838. Après ce
pont-canal et sa double écluse de 10 m de hauteur, le canal
reçoit les eaux de l'Allier par la rigole des Lorrains qui
comporte une curieuse écluse ronde. l'écluse ronde des
Lorrains
Elle reçoit
sur sa gauche les eaux de l'Allier.
Une des
activités de la région au cours des XVIIIe et XIXe
siècles était le commerce du sable extrait des
alluvions de l'Allier et de la Loire au niveau du Bec d'Allier. Afin
de faciliter son transport du lieu d'extraction au port de la
Grenouille en aval du pont-canal, l'ingénieur Jullien fut
chargé de la construction d'une écluse et d'un canal de
liaison. Cette écluse devait également servir
d'alimentation en eau au canal latéral de la Loire en
construction.
En 1872, un
barrage fut construit sur l'Allier en face de l'écluse pour
compenser l'érosion constante du fleuve. Celle-ci eut
finalement raison du travail des hommes. Au début du XXe
siècle, la baisse du niveau du cours de l'Allier rendit
inutilisable l'écluse. L'Allier était passé sous
le niveau du sas d'entrée. En même temps, la conjoncture
économique rendit le transport du sable par ce type de bateau
peu rentable. on
utilisation - canal et usines Le canal
latéral à la Loire (avec le canal du Berry) constitue
un maillon essentiel du réseau de canaux dans la France
centrale. Le canal a rapidement joué un rôle
déterminant dans l'implantation de nouvelles usines entre le
milieu du 19e siècle et les années 1920 (les
tuileries-briqueteries) et les usines produisant de la chaux
hydraulique et du ciment naturel. Pour les
mêmes raisons, ces dernières ont aussi choisi les bords
du canal latéral à la Loire qui a été
initialement conçu pour pallier les insuffisances de la
navigation sur le fleuve. Le canal sera d'abord
considéré comme un ouvrage hydraulique, architectural
et technique. Il est enfin le serviteur des grandes usines qui en
dépendent étroitement pour leur approvisionnement et
l'écoulement de leur production. Par conséquent, un
paysage particulier s'est constitué, caractérisé
par le lien organique entre canal et usines selon une forme
géographique linéaire : forme de la proximité de
l'établissement industriel par rapport à la voie d'eau
artificielle, embranchement particuliers (canaux, voies
ferrées et ponts), ports. erci
de fermer l'agrandissement.
La ligne principale de ce canal qui mesure 196 km débute en
Bourgogne dans le département de Saône et Loire,
traverse celui de la Nièvre, pénètre en
région Centre et rejoint le canal de Briare au sud-est du
Loiret. Il permet avec d'autres ouvrages la liaison de Rhône
à la Seine.
Sa longueur exacte est de 196,061 km. Il comporte 37
écluses et relie les villes de Digoin (Saône et Loire)
à Briare (Loiret).
Les bateaux au gabarit Freycinet ne doivent pas dépasser 38,50
m sur 5,05 m.
Il est un des plus grands ponts-canaux de France, avec 343 m de long
(470 en comprenant l'écluse double attenante). Sa largeur est
de 10,12 m.
Du côté ouest, le pont était à l'origine
prolongé par 3 écluses permettant de rattraper le
dénivelé de 9,60 m existant entre le pont et la suite
du canal. Le pont-canal avait un tirant d'eau de 1,60 m permettant le
passage de bateaux de 50 tonnes. La construction employa 150 ouvriers
et compagnons auvergnats secondés par 250 bagnards.
Pour correspondre au gabarit Freycinet, le pont-canal connut une
période de travaux de 1880 à 1890. Le tirant d'eau fut
porté à 2,20 m par surélévation des
parapets et l'écluse triple fut transformée en
écluse double avec toujours 9,60 m de
dénivelé.
Depuis les années 1960, le canal n'est plus utilisé par
les péniches et le pont-canal ne voit plus passer que des
plaisanciers.
Cette écluse était alimentée en eaux par une
prise d'eau située dans l'Allier. Un chenal donnant sur
l'Allier permettait aux bateaux à fond plat et transportant 50
tonnes de sable de pénétrer dans l'écluse. Ces
bateaux en provenance du Bec d'Allier étaient halés
à contre-courant jusqu'à l'écluse.
Dans l'écluse, les bateaux étaient orientés vers
le canal de liaison vers le canal latéral à la Loire
par des attelages de chevaux. A la fin du XIXe, les chevaux furent
remplacés par un tracteur.
Il fut donc décidé de transformer l'écluse en
simple prise d'eau. Le projet fut approuvé par décision
ministérielle en 1941.
Il consistait à remplacer le barrage existant par un barrage
mobile à hausses, à transformer l'écluse en
bassin de décantation et à aménager un vannage
de chasse au niveau du sas d'entrée.
La guerre empêcha cependant l'exécution des travaux qui
furent finalement réalisés entre 1947 et
1951.