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Voilà ce qu'on
parvient à déchiffrer sur une page : Aucun titre, mais le
"livre", auquel il manque la toute fin (page 223, peut-être
page 224), se décompose en 4 parties : Voilà quelques
passages où St Léger est cité. Page 6 Page 18 Page 188
"La nouvelle Reine du
Muguet vient dêtre élue, Rambouillet fête
cet événement. Pendant ce temps, un fait divers frappe
la célèbre Bergerie Nationale et commence à
semer le trouble. Une jeune journaliste et un retraité de
Saint Léger en Yvelines, binôme improbable qui
sest déjà illustré dans une
précédente aventure, partent en quête. A la fin du XVIIIe
siècle, un immense troupeau de moutons Mérinos traverse
une partie de lEurope pour apporter au cheptel ovin
français les qualités lainières qui lui font
défaut. Cest à Rambouillet que leur voyage doit
sachever. Lauteur
mène en parallèle le récit romancé de
cette grande fresque et la nouvelle aventure contemporaine de
Catherine et Georges, les héros du "Chien Rouge", son
précédent roman. Voyage historique et
thriller campagnard , "Rentre tes Blancs Moutons" est une nouvelle
occasion de simprégner de la formidable richesse de la
région de Rambouillet et de se passionner pour une
énigme dapparence inexplicable. Source et lien :
http://yvelinedition.fr
"Supplément du Pèlerin - N° 3177 du 13
février 1938
Imprimerie Maison Bonne Presse
5 Rue Bayard - Paris - Gérant : L. Vincent"
et sur une autre : "N° 3181 du 13 mars 1938"
Lecture très édifiante, répètons-le !
(
) En ce temps-là, Nazareth fut transportée
pendant une nuit à Saint-Léger, dans
lYveline. Ce nétait plus la maison de saint
Joseph et de la Vierge, mais une copie très lointaine. M.
Joseph Réalmont y exerçait sa patiente autorité,
et la douce Marie le soutenait par sa tendre affection. La maison
était assez spacieuse, mais daspect fort simple...
Un grand jardin se prolongeait jusquau ru de la Vesgre,
il bordait une jolie mare tout entourée de saules qui se
miraient dans une eau que le ru renouvelait. Et Dieu avait
envoyé deux bons anges chargés de veiller
spécialement sur les enfants : man Line et tante Louise.
(
)
(
) Le charpentier était rouge démotion.
Combien de fois, passant la tête au-dessus de sa haie, il avait
soupiré en regardant ce pré tentateur ! Il lui en
aurait fallu grand comme ça, pas plus, à tailler dans
le côté qui borde son jardin, de quoi faire un peu
dherbe pour la chèvre que tante Louise était
obligée de mener brouter le long du chemin du petit
Saint-Léger. Et voici que la Providence le gâtait au
delà de ce quil pouvait espérer...
Et tremblant dune joie mal contenue :
- Monsieur le curé, je nose encore y croire ! Mais
alors, notre humble demeure ne sera plus Nazareth ! (
)
(
) Lyliane de Pontvallain lui intima lordre de se taire,
denlever débris et fleurs et de jeter le tout à
la poubelle. Elle descendit rapidement lescalier, un fleuriste
nétait pas loin. Mais, dans la rue, elle heurta une
gamine vendant aux passants de grandes marguerites des champs. Elle
tressaillit : des marguerites des champs pour la Vierge de Nazareth !
Quoi donc ! Avait-elle donc pitié delle pour quune
occasion semblable se présentât ! Elle prit la botte
tout entière et questionna :
- Doù viennent tes marguerites ?
- Oh ! Madame, il faut aller loin pour en avoir. Nous allons dans la
vallée de la Bièvre, quelquefois plus loin. Celles-ci
ont été cueillies du côté de Trappes.
- Vas-tu quelquefois du côté de
Montfort-Saint-Léger ?
- Oh ! oui, avec mon père, nous battons tous les prés
et les bois de côté.
- Tu connais les prés de la Vesgre à
Saint-Léger ?
- Oui.
- Crois-tu quil y ait encore des marguerites par là
?
- Pas beaucoup.
- Tant pis. Tu vas tarranger pour aller en cueillir dans le
pré qui se trouve à la lisière du bois en venant
de Montfort. Tiens, voici cent francs.
- Mais je nen aurai jamais pour cent francs !
- Cela importe peu. As-tu compris ?
- Oui, Madame.
Et la gamine séloigna.
Pourquoi était-elle si légère, Lyliane de
Pontvallain, en disposant les marguerites de chaque côté
de la statue de la Vierge ? Cette fois, les fleurs quelle
offrait étaient pures et puis, quelle joie allait ressentir sa
Jeanne en voyant des marguerites des champs orner sa statue I Elle
avait bien entendu, elles avaient été cueillies du
côté de Trappes. Or Trappes marquait la mi-chemin
entre Paris et Saint-Léger (
)