"Le
patronage de l'église fut donné au chapitre de Lisieux
par Henri Louvet de Bonnevillette.
Robert des Champs et Gautier Coq donnèrent au Bec, en 1305 et
1316, deux pièces de terre à
St-Léger-de-Bonneville.
Cette paroisse comptait alors 30 feux, le chapitre de Lisieux
présentait à la cure.
Jehan de Nollent, sieur de Torsy et de St-Léger-de Bonneville,
épousa, vers 1350, Jeanne Rioult.
La seigneurie de St-Léger-de-Bonneville passa, vers 1420,
à la famille Labbey par le mariage de N. de Nollent avec
Etienne Labbey.
Leur fille Marguerite et leur héritière épousa
Jehan Costard, seigneur de Martot, qui tenait de Bonneville, en 1452,
un demi- fief nommé Le Quesne, qui avait été
tenu par Jehan Nollent.
A la montre de 1470, Pierre Costard, sieur de St-Léger, se
présenta avec Jehan Costard, son père, pour le
remplacer ; il mourut en 1504.
Pierre Costard, 2e du nom, fils du précédent et de
Marguerite de Han, était, en 1537, gouverneur du comté
d'Harcourt, il tenait en 1540 le fief de St Léger 1/2 de
Haubert, relevant de la baronnie de Bonneville-la-Louvet,
estimé à 80 livres de revenu.
Pierre Costard 2 épousa Marguerite de Bouilly qui lui donna
Alexandre, Charles, Jean et Antoine Costard.
Alexandre Costard, seigneur de St-Léger, chevalier,
épousa en première noce Diane de Bury qui était
veuve en 1653 et remarié à Charles de
Bois-l'Evêque.
En 1663, Philippe Costard, fils d'Alexandre, épousa Marthe de
Nollent à laquelle son père François de Nollent,
sieur d'Hébertot, constitua en dot une somme de 10 000 livres
avec stipulation du droit de retour de la somme de 8 000 livres au
profit du donateur et de ses héritiers en cas de
prédécès de la dame Costard. Il sortit de ce
mariage quatre enfants qui dissipèrent tout leur
patrimoine.
Après leur mort, Madame Daguesseau, héritière de
M. d'Hébertot, ne trouvant aucun bien dans les successions de
MM. Costard, fit décréter tous les biens qu'ils avaient
aliénés pour être payée des 8 000 livres
réversibles ; les acquéreurs firent une opposition dont
ils furent déboutés ; sur l'appel des
acquéreurs, un arrêt rendu par la Grand'Chambre de la
Cour en rapport de M. l'Abbé de Maisons, le 4 mars 1769,
confirma la sentence du bailliage de Pont-Audemer."
1908 -
Saint-Léger-sur-Bonneville - ancien manoir de la famille
seigneuriale de Costard de St Léger


En 1810, la commune
compte 306 habitants, 189 en 1868 et 140 en 1900.
Les notes ci-dessous débutent en 1861, avec tout simplement
les registres disponibles en mairie.
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10 novembre 1861 -
acquisition de l'ancien presbytère
|
Monsieur le maire a
exposé à l'assemblée que conformément
à la lettre de M. le Préfet de l'Eure en date du 6 mai
dernier qu'il y a urgence à créer des ressources :
1 - pour faire l'acquisition projetée de l'ancien
presbytère et de ses dépendances situés en cette
commune pour être conservé au même usage,
appartenant au sieur Pinne, de La Lande.
2 - pour payer 3 années de fermage dudit presbytère
dont la dernière sera libre au jour de Noël prochain due
au dit sieur Pinne. Le montant de l'acquisition s'élève
par prévision à la somme de 6 500 francs.
Le montant des 3 années de fermage s'élève
à la somme de 750 francs, faisant une somme totale de 7 250
francs.
Comme la commune n'a pas de ressources suffisantes, il propose d'y
appliquer une liste de souscription montant à la somme de 3
000 francs, faite et signée par un très grand nombre
d'habitants de la commune de Saint-Léger et des communes
circonvoisines.
Il propose ensuite à l'assemblée, pour compléter
la somme totale, qu'il soit voté sur le principal des 4
contributions directes 16 centimes par franc, pendant les
années 1862 à 1869.
Les membres du conseil
présents, après avoir réfléchi sur la
proposition du maire, sont d'avis unanime qu'il soit nommé
François Brassy pour cantonnier communal.
|
10 mai 1862 -
résidence de Monsieur le Percepteur
|
Monsieur le maire expose au
conseil que la résidence du percepteur à Martainville
dessert ses administrés, en ce qu'aucune affaire ne les attire
en cette commune et que les communications excessivement difficiles
sont un obstacle pour aller chez le percepteur, que du reste, il n'y
est à leur connaissance aucune maison habitable, qu'au
contraire en l'établissant à Beuzeville ce serait
prendre leurs intérêts, attendu que tous en se rendant
au marché du bourg, où ils sont appelés par
leurs affaires, en profiteraient pour acquitter leurs
contributions.
Le conseil est d'avis d'autoriser le percepteur à
résider à Beuzeville et prie M. le maire de faire les
démarches nécessaires pour qu'il soit fait droit
à leur demande.
Le maire donne lecture
à l'assemblée d'une lettre de M. le sous-préfet
contenant avis de l'envoi au receveur municipal d'une subvention
accordée de 738 francs pour solder la dépense de la
construction du pont de la Rillegatte.
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7 octobre 1862 -
certificat
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"Je reconnais avoir
reçu du sieur Jean Baptiste Enguerrend comme maire de la
commune de Saint-Léger sur Bonneville la somme de 40 francs
pour convention faite amiablement entre lui et moi pour
indemnité de la construction d'une nouvelle hay en
remplacement de celle qui m'a été détruite par
la confection du chemin vicinal du pont de la Rillegatte aux Quatre
Ormes.
Donne quittance à St Léger, le 7 octobre 1862".
Signé : Bougon
|
29 septembre 1863 -
presbytère
|
Le conseil est réuni
pour donner avis sur la position du sieur Jean Thomas Pinne en date
du 20 juillet 1863, adressée à M. le préfet
ainsi que de la lettre de M. le sous-préfet du 21 septembre
1863, dont le conseil a pris connaissance :
1 - Le sieur Pinne réclame la somme de 250 francs échue
du jour de Noël dernier qui lui sont dues.
2 - Quant aux portes et fenêtres, M. le curé s'oblige
à payer la somme de 34 francs pour 2 années qui lui
sont dues, dont ladite somme lui a été proposée
par M. Marmion, adjoint.
3 - Pour les réparations du presbytère, la commune ne
croit pas devoir de réparation, attendu que le sieur Pinne a
refusé en 1858 de faire les grosses réparations
nécessaires pour que la maison soit habitable, et la commune a
été obligée de fournir un autre logement
à M. le desservant.
Le conseil s'en rapporte à l'autorité supérieure
pour terminer cette affaire.
|
9 novembre 1863 -
presbytère
|
Le conseil doit se prononcer
sur la réclamation du sieur Thomas Pinne du 31 octobre
dernier, qui dit qu'il serait de l'intérêt de la commune
de ne demander à acquérir qu'une portion de la cour du
presbytère.
Le conseil est d'avis à l'unanimité que la
totalité dudit presbytère soit expropriée et que
l'acte soit passé administrativement.
|
15 avril 1864 -
logement au Desservant
|
Le maire expose que la
commune doit à M. le desservant une indemnité de
logement pour le cours de l'année 1863, que cette
indemnité est fixée à la somme de 250 francs, et
qu'il serait à propos de pourvoir au paiement de cette
somme.
|
16 septembre 1864 -
emprunt pour l'achat du presbytère
|
Le conseil autorise le maire
à signer auprès de la Caisse des Dépôts un
emprunt de 4 000 francs, que la commune a été
autorisée par décret du 31 août 1863 à
contracter pour l'acquisition du presbytère.
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8 février
1865 - vente d'arbres
|
Le maire expose au conseil
que le budget de la commune ne présente aucune ressource
disponible, qu'il pense qu'il serait à propos de demander
à M. le préfet de l'Eure l'autorisation de vendre 10
arbres existant sur la cour masure du presbytère de cette
commune.
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1er mars 1865 -
presbytère
|
Le maire rapporte au conseil
que le 12 novembre 1864, il a pris une délibération
portant ouverture tant en recette qu'en dépense d'un article
de 8 000 francs destiné à l'indemnité
d'expropriation du presbytère de la commune, le crédit
se composant de :
- 4 000 francs empruntés régulièrement en vertu
d'un décret d'autorisation
- 1 500 francs prélevés sur le produit d'une
souscription
- 2 500 francs prêtés sans autorisation en attendant que
les 2 subventions de l'Etat (1 000 francs) et du Département
(1 000 francs) fussent mandatés et que la commune pût
pourvoir aux 500 fr de surplus par d'autres ressources ; quoique
l'emprunt supplémentaire de 2 500 francs dont 500 francs sans
intérêt ne fût pas autorisé, le conseil
espérait que M. le préfet, prenant en
considération la situation fâcheuse faite à la
commune par décision du Jury, permettrait cette combinaison
qui devait la mettre en possession immédiate de son
presbytère et que, conséquemment, il approuverait sa
délibération du 12 novembre.
Le conseil regrette vivement, quoi qu'il en soit, le receveur
municipal partageant l'espoir de cette assemblée et, convaincu
que ladite délibération serait approuvée, a cru
pouvoir faire recette et passer l'écriture des 2 500 francs,
qu'il détient aujourd'hui indûment ; et importe de lui
assurer les moyens de restituer à chaque prêteur la
somme par lui avancée à la commune, et à cette
fin le conseil décide que sur les 2 500 francs dont il s'agit,
2 000 francs seront remboursés à qui de droit, et que
si M. le préfet l'autorise, des intérêts au taux
de 5 % seront accordés aux prêteurs ayant stipulé
cette condition, si ces prêteurs l'exigent.
Ces 2 000 francs seront remplacés jusqu'à concurrence
de 1 000 francs par la subvention ministérielle
récemment encaissée ; quant aux 500 francs restants, le
conseil demande instamment à être autorisé
à les accepter à titre de prêt gratuit,
c'est-à-dire qu'il ne sera payé aux prêteurs
aucun intérêt, quel que soit le temps que durera
l'emprunt.
|
18 mai 1865 -
création d'une foire à
Thiberville
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Le maire donne lecture d'une
lettre de M. le préfet de l'Eure du 18 janvier 1865, relative
au projet de la création d'une foire qui se tiendrait le lundi
de Pâques à Thiberville.
Le conseil ayant reconnu que l'établissement de cette foire
serait nuisible à la foire de Pont-Audemer qui se tient le
même jour, et qui est d'arrondissement, a été
d'avis à l'unanimité que cette foire n'ait pas lieu, vu
qu'elle serait nuisible aux intérêts de notre
pays.
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13 août 1865
- installation du conseil municipal
|
Les membres composant le
conseil municipal de Saint-Léger sur Bonneville se sont
réunis à la mairie, sur la convocation de M. le maire,
en vertu de l'autorisation de M. le préfet en date du 7 du
présent mois.
Présents : Marmion Isidore, Baudoin Jean, Enguerrent Amand,
Brassy Amand, Julin Jean, Pestel Gustave, Lelièvre Placide,
David Baptiste, Enguerrend Jean Baptiste, maire
M. le maire a donné lecture de la lettre en date du 7
août par laquelle M. le préfet prescrit l'installation
des membres composant le nouveau conseil municipal élu en
exécution de la loi du 5 mai 1855 et, après cette
lecture, il invite les membres présents à prêter
le serment par l'article 16 du sénat-consulte du 23
décembre 1852, ainsi conçu
"Je jure
obéissance à la Constitution et fidélité
à l'Empereur"
A l'appel de son nom, chaque membre, debout et la main droite
levée, a répondu "Je le jure."
M. le maire a déclaré alors MM. Marmion Isidore,
Baudoin Jean, Pestel Gustave, Lelièvre Placide, David
Baptiste, Enguerrend Jean Baptiste, installés dans leurs
fonctions de conseillers municipaux, et il adressé sur le
registre des délibérations procès-verbal de
cette opération qui a été signée par tous
les membres présents à la séance.
|
3 septembre 1865 -
restauration du presbytère
|
Le maire présente un
devis dressé par M. Fouquer, architecte, y compris ses
honoraires s'élevant à la somme de 4 000 francs.
Il propose l'augmentation des centimes mais le sous-préfet a
trouvé que l'impôt proposé par le maire
était trop onéreux et devrait être modifié
en prolongeant les impôts existants de cinq
années.
|
10 septembre 1865 -
installation du maire
|
Le président de
séance donne lecture de l'arrêté du 10 août
1865, qui en exécution de la loi sur l'organisation municipale
du 5 mai 1855 nomme aux fonctions de maire M. Jean Baptiste
Enguerrend. Après lecture, celui-ci a prêté le
serment politique prescrit.
|
6 octobre 1865 -
nomination d'un adjoint
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M. le maire donne lecture
d'une lettre en date du 25 septembre dernier de M. le préfet
qui nomme aux fonctions d'adjoint au maire de la commune M. Marmion
Pierre Isidore. Il a invité M. Marmion à prêter
serment.
|
14 avril 1866 -
restauration du presbytère
|
Le maire expose au conseil
que, pour arriver à pouvoir restaurer convenablement le
presbytère que la commune de Saint-Léger a acquis, une
précédente délibération à laquelle
les plus hauts imposés ont pris part a voté une
imposition extraordinaire de 16 centimes par an pendant cinq ans,
qui, à raison de 560 francs par an, donnera une somme de 2 800
francs.
Que cet impôt ne pouvant suffire, il a été
recueilli en souscription environ 700 francs soit un total de 3 500
francs.
Il expose en outre que le devis a été établi de
manière à utiliser le plus possible les
matériaux qui proviendront des parties du bâtiment qu'il
sera nécessaire de démolir ; que dans cette
circonstance il paraîtrait avantageux à la commune de
pouvoir traiter de gré à gré avec un
entrepreneur qui s'occupât particulièrement de ces
sortes de travaux, les autres entrepreneurs n'aimant pas en
général à se charger d'une entreprise dans de
telles conditions. Il demande que le conseil municipal
l'autorise à traiter de gré à gré avec M.
Jean Gouin.
Le conseil approuve les propositions du maire.
|
10 février
1867 - marché à Saint-Maclou
|
Le maire a donné
lecture d'une lettre de M. le Préfet de l'Eure du 21 janvier
dernier relative au projet de la création d'un marché
aux denrées alimentaires qui se tiendrait le samedi de chaque
semaine en la commune de Saint-Maclou, et il a invité le
conseil à émettre son avis sur les avantages et les
inconvénients qui pourraient en résulter pour la
commune de Saint-Léger.
Le conseil, ayant reconnu que le marché qu'il est question
d'établir en la commune de Saint-Maclou ne présente
aucun inconvénient pour notre commune, a été
d'avis à l'unanimité que le dit marché soit
établi.
Le maire, les adjoints et
conseillers municipaux de la commune de Saint-Léger sur
Bonneville (Eure), s'empressent de témoigner à S.M.
l'Empereur l'indignation qu'ils ont ressentie en apprenant l'affreux
attentat dont il a failli être victime, au moment où un
malheureux fou cherchait à atteindre l'hôte auguste de
la France venu pour rendre hommage aux grandeurs de la Nation
Glorieuse des illustres marques de confiance dont elle est
l'objet.
Fait en mairie le 16 juin 1867
|
15 avril 1868 -
création d'une foire à la Chapelle
Bayvel
|
Lecture est faite d'une
lettre en date du 11 avril 1868 relative au projet de création
d'une foire en la commune de la Chapelle Bayvel qui tiendrait le 18
juillet de chaque année. Le maire a invité
l'assemblée à émettre son avis qui s'est
avéré favorable.
|
8 juin 1868 - foire
aux laines
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L'assemblée donne
avis favorable au projet de création d'une foire aux laines
qui se tiendrait chaque année le 29 juin à
Pont-Audemer.
|
26 juillet 1868 -
couverture du presbytère
|
Le maire donne lecture de la
lettre de M. le sous-préfet du 20 juillet dernier, par
laquelle le conseil est appelé à
délibérer sur les dépenses imprévues
exécutées au presbytère. Le maire expose
qu'il n'a jamais été appelé à donner son
avis sur les augmentations des fondements qui ont été
faits, tel que la porte le devis. Le maire expose en outre que les
réparations de la couverture ne sont pas faites tel qu'il a
été convenu.
Le conseil, sur la proposition du maire, est d'avis à
l'unanimité qu'il soit nommé un arbitre par
l'autorité supérieure pour vérifier les travaux
et savoir s'il existe la quantité de travaux imprévus
demandés par l'entrepreneur.
|
3 février
1869 - travaux au presbytère
|
Le maire donne lecture au
conseil de la lettre de M. le sous-préfet du 8 septembre
dernier et de toutes les pièces concernant la restauration du
presbytère de cette dite commune ; en présence du sieur
Jean Gouin, entrepreneur de travaux, après avoir entendu les
explications de ce dernier, le conseil a décidé
à l'unanimité qu'il était d'avis de ne payer que
la somme de 4 000 francs portée au devis et qu'il soit
rayé au procès verbal de réception la somme de
300 francs pour travaux imprévus. Ce qui a été
accepté par ledit sieur Jean Gouin, entrepreneur desdits
travaux.
|
10 mai 1869 -
enquête sur le chemin de fer
d'Orléans
|
Le maire a exposé
que, par arrêté préfectoral en date du 4 avril
1869, une enquête a été ouverte, à partir
du 11 du même mois, jusqu'au 11 mai suivant, dans le
département de l'Eure, sur l'avant-projet du chemin de fer
d'Orléans à la mer, suivant la direction par Mortagne,
avec prolongement soit sur Laigle, soit sur Lisieux, soit sur Bernay
& Honfleur, par Thiberville ou Cormeilles.
Que l'étude du prolongement sur Bernay & Honfleur, par les
vallées de la Charentonne & de la Calonne, a
été faite par MM. les ingénieurs des Ponts &
Chaussées, et qu'elle présente sur les deux autres
projets des prolongements des avantages considérables sous
tous les rapports.
Que cette direction aura incontestablement pour effet :
1 - de combler la lacune que le chemin de fer de grande ceinture
laisse entre Bernay et Orléans
2 - d'abréger la distance entre Mortagne, Rouen et la mer
3 - de desservir 129 usines qui existent dans la vallée de la
Charentonne, indépendamment des nombreuses usines de Bernay
& des cantons de Thiberville et Cormeilles
4 - de trouver des contrées habitées par de nombreuses
populations essentiellement agricoles & industrielles
5 - de n'exiger aucuns travaux d'art à cause de la surface
généralement unie du terrain et, par suite,
d'être beaucoup moins coûteuse que les deux autres
directions.
Que le tracé sur Vimoutiers & Lisieux par la vallée
de la Viel, où l'on ne rencontre généralement
que des pâturages, occasionnerait des dépenses
incalculables à cause des nombreuses difficultés de
terrain qu'il faudrait inévitablement surmonter.
Que le prolongement par Laigle, indépendamment de ce qu'il
serait peu productif, ne satisferait point aux besoins des
départements de l'Orne et de l'Eure, et ne mettrait point
Orléans et Mortagne en communication avec la mairie.
Le maire a invité le conseil à émettre son avis
sur l'objet de cette communication.
Le conseil, après avoir entendu l'exposé qui
précède, considérant que dans
l'intérêt général comme dans celui de la
compagnie qui en sera concessionnaire, le prolongement du chemin de
fer d'Orléans à la mer devra être dirigé,
à partir de Mortagne, par Sainte Gauburge, par les
vallées de la Charentonne et de la Calonne, en passant par
Evroult, Montreuil l'Argillé, Broglie, Bernay, Thiberville
& Cormeilles, centre de nombreuses populations essentiellement
agricoles & industrielles.
Que cette direction aura incontestablement l'avantage sur les deux
autres directions projetées d'être plus courtes,
beaucoup moins coûteuses et d'un produit infiniment
supérieur.
Emet, à l'unanimité, le vu, dans
l'intérêt de l'agriculture, du commerce et de
l'industrie, que le chemin de fer d'Orléans à la mer
par Mortagne soit dirigé sur Sainte Gauburge, par les
vallées de la Charentonne et de la Calonne, en passant par
Saint- Evroult, Montreuil l'Argillé, Broglie, Bernay,
Thiberville & Cormeilles, pour de là se rattacher à
la ligne de Honfleur à Hébertot.
De ce que dessus, le présent a été dressé
et signé, après lecture.
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12 août 1869
- subvention 150 fr chemins vicinaux
|
Le conseil accepte la
subvention de 150 francs allouée à la commune pour
l'entretien de ses chemins vicinaux.
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10 novembre 1969 -
annulation recettes 500 fr
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Le conseil, constatant que
les travaux du presbytère ont été
retardés et que le solde définitif n'a eu lieu qu'en
1969, demande que la somme soit extraite des recettes
municipales.
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2 septembre 1870 -
installation du conseil municipal
|
Le maire, après avoir
donné lecture de la liste des membres composant le nouveau
conseil municipal, invite ces derniers à prêter serment
et les a déclarés conseillers.
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20 mai 1871 -
travaux de l'église subvention
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Le conseil accepte le
versement d'une subvention d'un montant de 500 francs,
destinés à la restauration de
l'église.
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17 juin 1871 -
maire et adjoint
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Il est donné lecture
du procès verbal de l'élection par laquelle le conseil
municipal de St Léger sur Bonneville nomme aux fonctions de
maire et d'adjoint de ladite commune M. Enguerrend Amand, maire, et
Marmion Isidore, adjoint. Après cette lecture et sur leur
acceptation, M. le président les déclare
installés dans leurs fonctions.
|
11 janvier 1872 -
élection d'un maire
|
M. Enguerrend ayant obtenu
la majorité des suffrages a été
déclaré maire.
Ici repose le corps de
Jean Baptiste ENGUERREND, MAIRE de cette commune
décédé le 8 Janvier 1874 âgé de 77
ans.
|
5
septembre 1875 - Concours Agricole Départemental tenu
à Beuzeville
|
"Membres du jury : MM. L. de
Rillé, président, Arban, Deck, MM. Guilbaut, Guillot de
Sainbris, Lory, MM. Moreau, Papin, Tilliard.
Ordre du Concours
A neuf heures : concours à vue : orphéons -
école des garçons ; fanfares et harmonies ; pensionnat
de Surs de la Providence
A onze heures : messe solennelle en musique
A midi ½ : défilé de toutes les
sociétés, partant de la route de Pont-Audemer pour se
rendre sur la place du château d'eau, où sera
exécuté le morceau d'ensemble par toutes les musiques
réunies qui, de là, se rendront aux endroits
désignés pour le concours d'exécution.
A une heure ½ : concours d'exécution : orphéons -
école des garçons ; fanfares : place du château
d'eau ; harmonies : place des Pompes
A quatre heures ½ : concours d'excellence : orphéons -
école des garçons ; fanfares et harmonies : place du
Château d'eau
A cinq heures ½ distribution solennelle des prix, place du
Château d'eau.
Concours Agricole
Départemental tenu à Beuzeville (arrondissement de
Pont-Audemer) le 5 septembre 1875 :
Le concours agricole
départemental organisé par la Société de
concert avec la municipalité de Beuzeville s'est tenu dans ce
chef-lieu de canton le 5 septembre 1875.
Les opérations ont commencé le matin par le concours de
labourage, qui s'est fait sur une pièce de terre située
à l'entrée de la ville.
A midi, le maire et le
conseil municipal, accompagnés des membres de la
Société et précédés de la musique
municipale, sont allés recevoir M. Louis Passy,
président de la Société, MM. Vauquelin, Legendre
et de Blangy, conseillers généraux, et M.
Mettais-Cartier, sous-préfet de Pont-Audemer.
Après la messe, les jurys ont procédé aux
opérations des divers concours dont l'éclat se trouvait
augmenté par l'adjonction du concours des races chevalines
institué par l'État et le département.
Les animaux, les instruments et les produits agricoles étaient
installés dans une vaste prairie. Les produits horticoles se
trouvaient réunis sous la halle.
Les travaux des jurys
terminés, la Société s'est réunie
à cinq heures en séance publique pour la distribution
des récompenses. Sur l'estrade avaient pris place M. Louis
Passy, président, ayant à ses côtés M. le
duc de Broglie, M. le compte d'Osmoy et M. le comte de Salvandy,
députés ; MM. Vauquelin, Legendre, Hébert (de
Cormeilles), Lereffait (de Saint-Georges) et de Blangy, conseillers
généraux ; Mettais-Cartier, sous-préfet ;
Vauquelin, maire de Beuzeville, Izarn, vice-président de la
Société, de Rostolan, président et Léon
Petit, secrétaire de la section d'agriculture, Buisson,
trésorier de la Société, et un grand nombre de
notabilités locales.
Au début de la
séance, M. Passy a remercié en quelques mots
l'administration municipale de Beuzeville et toutes les personnes qui
avaient contribué par leur initiative et leur
dévouement au succès de cette fête agricole.
M. de Rostolan a lu un rapport sur les prix de culture
perfectionnée, et enfin M. Petit a fait appel des exposants et
des serviteurs ruraux, auxquels des récompenses ont
été décernés.
Après la distribution des prix du concours de musique
organisé par la ville de Beuzeville, un banquet a réuni
près de deux cents convives, et des toasts ont
été portés : par M. Vauquelin, au
maréchal de Mac-Mahon ; par M. Passy, à la ville de
Beuzeville, et par M. d'Osmoy, à l'art musical.
Le soir, de brillantes
illuminations et un feu d'artifice ont dignement terminé la
fête.
Nous relevons dans la liste
des récompenses : primes pour les bestiaux - vaches
laitières :
1er prix : 450 fr et médaille d'argent : M. Auguste Helley, de
Beuzeville
2e prix: 100 fr et médaille de bronze, M. Baptiste David, de
Saint-Léger sur Bonneville."
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8 octobre 1876 -
élection du maire
|
Lors de la séance du
conseil municipal du 8 octobre 1876, dont la présidence est
assurée par le doyen d'âge M. Isidore Marmion,
Jean-Baptiste David est élu maire par 9 voix contre 1 pour M.
Amédée Bicherel.
Le doyen est élu adjoint avec 8 voix.
Le village comte 140
âmes et les revenus communaux sont faibles. Après cette
élection, le conseil municipal se prononce le 12 novembre sur
le choix de se réunir avec la commune de Bonneville la Louvet
pour l'instruction gratuite des indigents. Après débat,
les conseillers considèrent que la commune est
déjà réunie à La Lande et que les voies
de communication sont faciles et commodes, alors qu'il se trouve des
difficultés causées par la situation de Bonneville en
vallée avec collines à descendre ou à gravir et
des ruisseaux à franchir sur des ponts peu solides
Le conseil entérine le choix d'un regroupement avec La
Lande.
Le 22 février 1877,
le conseil discute de la construction d'un presbytère en
remplacement de l'édifice actuel vétuste. La commune
doit faire face à de nombreux travaux, y compris l'entretien
de son église, également dans un état
pitoyable.
En plus de ces entretiens coûteux, il faut faire face à
l'entretien de la voirie et, en cette période de conflit, au
paiement des réquisitions allemandes.
En effet, les personnes qui avaient fourni des réquisitions
aux Prussiens demandent à être remboursés de ces
frais qui s'élèvent à 231,62 fr. Cette
décision avait été avalisée lors d'un
conseil le 10 janvier 1873.
Ce n'est pas tout, le maire propose d'utiliser les reliquats des
fonds destinés à l'entretien des voies pour la
construction du Pont de la Rille Gatte.
Ces frais entraînent des difficultés financières
pour ce modeste village et le contribuable est souvent
sollicité.
Le 21 janvier 1878, le maire
est reconduit dans ses fonctions et M. Amédée Bicherel
est élu adjoint.
Le 31 mars 1879, le maire
donne connaissance au conseil du versement dans les caisses
communales d'une somme de 2 710 fr destinée au financement du
Pont de la Rille Gatte.
Le 23 janvier 1881,
l'adjoint devient maire et Lucien Bias devient adjoint. Le 21 mai, la
décision est prise de voter un impôt extraordinaire de 5
centimes pour la réparation de l'église.
De nombreuses interventions sont nécessaires au maintien de
l'édifice cultuel et le dimanche 13 mai 1883 le maire expose
à l'assemblée que l'église est dans un
état de délabrement tel que, si l'on n'y remédie
pas au plus tôt, elle tombera en ruine. Un affaissement du
sous-sol, produit par l'infiltration des eaux du coteau, a
entraîné, de fond en comble, une grande partie de la
sacristie, l'ensemble du chur et la moitié de la
nef.
De nombreuses lézardes existent dans toute la hauteur des
maçonneries et des pans de mur entiers se détachent du
corps de l'édifice, qui est tout près de tomber.
Comme il est du désir de l'administration locale de pourvoir
aux exigences de la situation, le maire, après s'être
renseigné, auprès d'un entrepreneur compétent,
sur la nature des travaux indispensables à la bonne
restauration des murailles de l'édifice religieux, très
compromis dans toute sa base, soumet à l'assemblée un
devis descriptif et estimatif s'élevant à la somme de 2
400 fr, en l'invitant à émettre son avis sur les
travaux projetés et les moyens de pourvoir à la
dépense.
Le conseil déclare à la majorité des voix
approuver l'exposé de M. le maire et accepte dans son ensemble
le devis, s'élevant à 2 400 fr, qui lui est
présenté. Afin d'assurer l'exécution du travail
projeté, le conseil vote une imposition extraordinaire de 5
centimes durant 20 ans, au principal des 4 contributions directes
imputables aux exercices de 1884 à 1904.
Le conseil espère que M. le préfet prendra en bonne
considération la situation précaire de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville, et qu'il voudra bien lui venir en
aide, en sollicitant du département ou de l'Etat un secours de
15 francs pour la restauration de son église.
Pour hâter l'exécution du travail, le conseil autorise
le maire à contracter au Crédit Foncier un emprunt de
15 francs, au taux de quatre et demi pour cent, remboursable en 20
annuités au moyen de l'imposition extraordinaire qui vient
d'être votée.
Le 18 mai 1884, le maire et
son adjoint sont reconduits dans leurs fonctions.
Le 27 octobre, le conseil
est sollicité pour donner son avis sur la mise en place de
cours d'adultes dans la commune.
Ne possédant point d'école, et compte-tenu du petit
nombre de jeunes gens qui pourraient fréquenter les cours, et
vu l'insuffisance de ressources communales, il n'y a pas lieu de
créer ces cours d'adultes.
|
fête
nationale du 14 juillet 1886
|
Cette journée, toute
récente puisque décidée en 1880, doit être
fêtée dignement, et le sous-préfet, par lettre en
date du 18 juin, rappelle que le conseil municipal a
négligé d'inscrire un crédit au budget communal.
Le maire, autorisé à réunir extraordinairement
l'assemblée, pose la question. Considérant que
l'exiguïté des ressources de la commune est suffisamment
démontrée, et qu'en conséquence il est
impossible de prélever sur lesdites ressources la moindre
somme pour être employée à la
célébration de la fête nationale du 14 juillet...
décide que le conseil municipal se réunira ledit jour
à la mairie dans un banquet pour fêter l'anniversaire
dont il s'agit.
Le 24 février 1887,
un mémoire est établi par M. Amand Hervieu pour les
travaux effectués à l'église et au
presbytère, d'un montant de 210 francs. Le 14, un devis de 220
fr est dressé pour les travaux urgents et indispensables de
faire effectuer au mur du bâtiment servant de
presbytère. Le 20 septembre, le maire informe ses conseillers
que le préfet de l'Eure accorde une subvention de 82 fr
acceptée pour l'emploi dont il est question.
Les affaires quotidiennes
des villageois sous la responsabilité du maire sont
surveillées par le garde-champêtre M. Renouard.
Celui-ci, démissionnaire, est remplacé par
Honoré Aubert, journalier qui a accompli le temps du service
militaire, après agrément de M. le
sous-préfet.
Le 2 mai 1889, le maire
expose que les souvenirs que rappelle le Centenaire de 1789
n'appartiennent à aucun parti et sont communs à tous
les Français, et considère que la commune ne
possède pas les ressources nécessaires pour fêter
l'anniversaire dont il s'agit avec tout l'éclat
désirable. Le conseil décide que les édifices
communaux seront pavoisés et illuminés comme au 14
juillet et que les membres du conseil municipal et les fonctionnaires
de la commune se réuniront, à leurs frais, à la
Mairie pour un banquet pour fêter cet
anniversaire.
6 juin 1889 - distance
des sections aux écoles des communes voisines - agrandissement
ici 

Le 12 décembre 1889,
M. Bicherel expose au conseil que l'église est dans un grand
état de dégradation. Il apparaît des
derniers comptes et budget de la Fabrique que cet
établissement ne possède pas les ressources suffisantes
pour pouvoir prendre à sa charge les réparations qu'il
y a lieu de faire exécuter. Dans ce cas, il précise que
la commune est tenue, aux termes des articles 37 et 92 du
décret du 30 décembre 1809, de suppléer
l'insuffisance des revenus de la Fabrique. La commune ne
possédant aucune ressource applicable au paiement de la
dépense à occasionner doit forcément recourir
à l'impôt. Dans l'une de ses dernières sessions,
le conseil, après s'être transporté sur les
lieux, accompagné de M. Mallet, entrepreneur de travaux
à Cormeilles, a constaté l'urgence des
réparations à faire et décidé qu'il y
avait lieu d'en faire dresser un devis qui s'élevait à
1 055 fr.
Le financement est assuré par une imposition extraordinaire de
12 centimes pendant 2 années et l'octroi d'une subvention
escomptée d'un montant de 253 fr.
Le conseil doit encore faire face aux travaux du presbytère et
une somme de 33 francs est due à M. Amand Hervieu,
maître-maçon à Bonneville la Louvet, pour les
divers travaux de réparation par lui exécutés au
canal existant dans la cour du presbytère. Une somme de 30,62
fr doit être trouvée pour financer une porte à
servir de clôture dans cette cour.
Le 19 octobre 1890, le maire
explique au conseil que, depuis 3 années, la commune ne
possède plus de desservant et pendant ce temps l'abbé
Germain, desservant à La Lande, a été
autorisé à biner dans notre succursale vacante et a
joui du presbytère et de ses dépendances,
conformément à l'ordonnance du 25 mars
1825.
Le revenu de cette cour
étant estimée à 250 fr et l'église
nécessitant depuis longtemps des réparations urgentes
et indispensables dont le défaut ne fait qu'en aggraver la
situation, il est décidé d'affecter le revenu de la
moitié de la cour du presbytère au budget de la
Fabrique pour l'employer à l'exécution des travaux de
l'église.
Le 28 octobre, le maire met
sous les yeux de ses collègues conseillers un mémoire
de travaux exécutés par le sieur Mallet, couvreur
à Cormeilles, en vertu d'une délibération du 12
décembre 1889 (approuvée par le préfet le 20
mars suivant).
Le conseil approuve les travaux et autorise le maire à solder
la dépense occasionnée.
Le maire est autorisé à contracter un emprunt de 802
francs, représentant le solde de la facture de 1 055 fr,
déduction faite de la subvention départementale de 253
francs versée à l'entrepreneur.
Le 26 mars, le conseil ouvre
un crédit de 45 fr à verser au secrétaire de
mairie pour le travail incombant à l'agent recenseur. Une
somme suffisante est inscrite au budget additionnel pour solder les
frais matériels c'est-à-dire les fournitures
d'imprimés relatifs au dénombrement dont il
s'agit.
Le 15 mai 1892, le scrutin
électoral donne M. Bicherel maire et M. Leroy
adjoint.
De nouveaux travaux de
voirie sont envisagés, et l'intervention de Monsieur Duboc,
agent voyer cantonal à Beuzeville, est sollicitée. En
sa présence, une convention est signée entre la commune
et M. Amédée Toutain, débitant au Havre, rue de
la Meilleraye 102, et M. Auguste Masson, cultivateur en cette commune
proposant l'extraction des matériaux nécessaires
à la construction et à l'entretien des chemins vicinaux
de toutes catégories de la commune de St Léger pendant
les années 1894 à 1898.
Le terrain de 12 ares 75 ca
concerné en nature de bois est inscrit au cadastre
(numéro 236) sous le nom de Amédée Toutain
occupé par M. Masson.
Une indemnité de 5,40
francs par are de terrain fouillé au profit du
propriétaire et de 60 centimes par are de terrain
occupé plus un droit de 1 franc par an pour le passage, le
tout étant réglé annuellement.
Petite dépense
imprévue mais indispensable : M. Masson propose au conseil de
faire fermer la porte du presbytère de la commune de
manière à empêcher les étrangers d'avoir
accès à la fontaine située dans le jardin,
attendu que des dégâts sont commis journellement aux
clôtures de ce jardin et que la commune a déjà
contribué aux dépenses exigées par des
réparations.
Le conseil sollicite de l'administration supérieure
l'autorisation de fermer la porte ci-dessus désignée au
moyen d'un cadenas à double clefs, dont l'une est remise
à M. le maire et l'autre à M. le
desservant.
En février 1896, le
maire revient une nouvelle fois sur les travaux urgents à
réaliser pour la restauration de l'église. Un devis,
dressé à cet effet s'élevant à la somme
de 2 883 francs environ, est approuvé et un secours est
sollicité du conseil général, la commune
étant sans ressources et déjà imposée
extraordinairement.
Le 29 mars, le conseil fait
état de la demande formulée par le conseil de Fabrique
en date du 25 mars. Les réparations de l'église sont
urgentes mais le conseil est dans l'impossibilité
matérielle de fournir une somme d'argent pour aider aux
dépenses nécessitées par les
réparations.
Le devis de 2 882,90 fr présenté par M.
Léveillé, entrepreneur à Beuzeville, est
approuvé, et une somme de 1 982,90 fr sera empruntée au
Crédit Foncier et remboursée par une imposition
supplémentaire de 5 centimes additionnels.
17 mai 1896 : M. Bicherel
conserve son siège de maire, toujours secondé par M.
Gustave Leroy.
Le 22 décembre, M.
Bicherel explique que le presbytère se trouve actuellement
dans un état tel qu'il serait impossible de procéder
à une réparation et pense que si le conseil veut en
tirer quelque parti, il y aurait nécessité de le mettre
en vente immédiatement.
La demande sera transmise à l'autorité
compétente pour autorisation.
Le 14 avril 1897, le conseil
est amené à se prononcer sur la contribution
sollicitée par M. le sous-préfet pour la construction
d'un nouvel hospice à Pont-Audemer.
Considérant que la commune est déjà lourdement
grevée d'impôts destinés à couvrir de
lourdes dépenses occasionnées par la construction
imprévue d'un déversoir et par de grosses
réparations à l'église, le conseil se voit dans
l'impossibilité de contribuer à ce
projet.
Le 7 mai, un courrier du
sous-préfet autorise la commune à voter un
complément de ressources de 100 francs pour compléter
le dossier du projet de restauration de l'église. Pour ce
faire, 2 centimes supplémentaires seront portés
à l'exercice 1898 et 1 centime et demi à porter sur
l'exercice 1899. Ces centimes fournissent une somme de 115,25 francs
dont 15,25 fr seront réservés à payer
l'intérêt d'un emprunt qui pourrait être
réalisé ultérieurement.
Le 6 juillet, les choses se
précisent et le conseil autorise le maire à contracter
un emprunt de 2 083 francs au Crédit Foncier de France dont le
remboursement sera assuré par les impôts
supplémentaires : 7 centimes en 1898, 6,5 centimes en 1899 et
5 centimes pendant les 13 années suivantes.
Le maire revient
également sur le presbytère de la commune qui tombe en
ruines et n'est pas susceptible de réparations. La paroisse
est desservie au point de vue du culte par M. le Curé de La
Lande qui renonce volontiers à la jouissance dudit
presbytère, jouissance d'ailleurs absolument illusoire, vu son
état de vétusté.
Il considère que l'église de la commune a besoin de
réparations urgentes et que la commune ne dispose d'aucune
ressource à affecter à ces réparations. Il
propose la désaffectation partielle et la mise en vente de ce
mauvais bâtiment dont le produit de la vente pourrait
être employé à la restauration de
l'église.
Le 11 septembre, le conseil
prend connaissance du devis de réparations d'un montant de 2
082 francs. Il considère ne pas avoir les ressources
suffisantes et sollicite l'autorisation de M. le sous-préfet
d'exécuter ces travaux en régie pour éviter les
frais supplémentaires d'une adjudication.
Le 15 octobre, le conseil
fixe les travaux prioritaires : restauration de la sacristie,
restauration du chur puis de la couverture.
La commune doit faire face
à la construction d'un aqueduc en maçonnerie sur le
chemin vicinal n°63 au droit du ravin de St Léger, au
lieu du déversoir en bois primitivement adapté. Cet
aqueduc, préférable au déversoir sous le rapport
de la solidité et de la durée, aurait en outre pour
effet de débarrasser complètement le chemin des eaux,
lesquelles dans les crues et les orages le détériorent
considérablement et le rendent impraticable.
Le conseil reconnaît l'utilité de cet ouvrage dont le
montant de 950 francs sera financé par un emprunt de pareille
somme remboursable en 7 annuités au moyen du produit de
l'impôt de 4,20 centimes, comme voté le 17
décembre dernier, avec prolongation jusqu'en
1904.
l'aqueduc
|
restauration de
l'église impossible & édification d'une
chapelle
|
Le 22 janvier 1898, les
travaux à entreprendre à l'église
nécessitent une surveillance de tous les instants ;
après vote, le conseil désigne MM. Bicherel, Leroy et
Goulley membres de la commission.
Le 30 juillet, le maire
explique qu'en raison de la continuation des dégâts de
l'église et l'insuffisance du projet proposé
antérieurement, il a demandé le concours d'un
architecte pour la restauration de l'église.
M. Leclercq, de Pont-Audemer, est venu sur place et, en
présence de la plupart des membres du conseil, a visité
l'édifice.
Le cas lui a paru tellement grave qu'il a demandé à
faire une nouvelle étude de la question. Une seconde entrevue
eut lieu et l'architecte exprima énergiquement qu'une
restauration n'était possible qu'à la condition de
dépense d'une somme relativement considérable, et cela
pour un moment peu intéressant, qu'en réalité le
chiffre exact était même impossible à fixer par
avance, les parties semblant pouvoir être conservées au
premier abord menaçant de tomber dès qu'on toucherait
aux autres.
Dans ces conditions, M. le maire, assisté de M. l'adjoint et
des membres du conseil, a chargé M. Leclercq de faire
l'étude de l'édification d'une chapelle pouvant
réunir les fidèles sur l'emplacement restreint de la
vieille église. Il fut décidé que les
matériaux provenant de la démolition de la nef, et de
celle du presbytère, que la commune est autorisée
à faire démolir, serviraient à la nouvelle
construction.
M. Leclercq soumet ce jour le résultat de son travail en un
projet comprenant les plans, les devis et un rapport justificatif.
Après lecture, le conseil approuve le projet estimé
à 12 458,25 francs.
Le conseil décide également d'utiliser les ressources
antérieurement assurées en vue des réparations
reconnues depuis insuffisantes, même inutiles.
Afin de conserver à la commune l'exercice du culte, il reporte
les ressources soit 2 882,90 fr en faveur de l'exécution du
nouveau projet pour lequel il vote une nouvelle somme de 2 082,90 fr
en une imposition nouvelle de 5 centimes commençant à
courir en 1900.
Vu la situation précaire de la commune, le conseil sollicite
de la bienveillance de l'Etat et du département la subvention
nécessaire pour mener à bonne fin une uvre
d'utilité publique.
6 mai 1898 -
élèves de Saint-Léger sur Bonneville en classe
à La Lande depuis 1883-1884
agrandissement ici 
24 août 1898 -
maison d'école de La Lande et Saint-Léger sur
Bonneville
Le 7 janvier 1900, le
conseil est amené à délibérer sur la
participation aux travaux devant être effectués à
l'école de La Lande pour le service de l'instruction primaire.
Il accepte l'ouverture d'une somme de 269 fr mais reste vigilant sur
l'utilisation des fonds et refuserait de supporter les travaux non
prévus au devis initial.
Le 6 avril, le maire
présente au conseil une lettre de M. le sous-préfet en
date du 15 novembre 1899 l'informant que, sur le projet de
restauration de l'église, il reste à combler un
déficit de 7 992 francs. Le vote de cette somme devient donc
indispensable pour prétendre aux aides de l'Etat et du
département. En conséquence, le conseil vote la somme
de 7992 fr au moyen d'une imposition de 15 centimes additionnels
fournissant une somme de 489,30 fr destinée à couvrir
l'emprunt nécessaire (intérêts et capital) pour
une période de 25 ans à partir de 1901.
Cet emprunt est contracté auprès de la Caisse des
Dépôts et Consignations.
Le scrutin du 20 mai 1900
confirme une nouvelle fois MM. Bicherel et Leroy maire et adjoint de
la commune.
Le 13 juillet, le maire informe le conseil que M. Honoré
Aubert, garde-champêtre n'habitant plus la commune, cesse ses
fonctions. Il est remplacé par M. Paul Deserque, journalier,
domicilié dans la commune.
Le maire attire l'attention
du conseil sur les difficultés de gestion. Il expose que la
commune supporte une cote trop forte dans la contribution
mobilière dont le centime de franc s'élève
à 5,782820, chiffre bien supérieur au centime de
chacune des communes du canton, et qu'il serait urgent de solliciter
de l'Administration Supérieure un dégrèvement
assez important pour lui donner une situation à peu
près comparable à celles des autres communes.
Cette position est confortée par le constat fait dans la
commune qu'une certaine quantité d'habitations ont
été détruites depuis longtemps par suite de
l'amoindrissement de la population qui se trouve lourdement
imposée.
Le 10 janvier 1901, le
conseil émet un avis favorable à la création
d'une foire à Blangy le mercredi précédant le 14
septembre, et à la foire aux chevaux de Trouville sur Mer le
20 septembre de chaque année.
|
Qu'est devenu le
projet de construction d'une chapelle ?
|
Toujours est-il que le 8
juin 1901, le maire donne lecture d'une lettre de M. le
sous-préfet en date du 4 juin par laquelle il informe le maire
et son conseil que le Ministre des Cultes vient d'accorder à
la commune une subvention de 3 000 francs sur les fonds de l'Etat
pour l'aider à acquitter les dépenses auxquelles doit
donner lieu la reconstruction partielle de l'église, et qu'il
reste encore une somme de 500 francs à créer pour
pouvoir approuver le projet.
Le conseil vote la somme de 500 francs pour parfaire le projet au
moyen d'une imposition d'un ½ centime pour une période de
25 années.
Le 7 juillet, le maire
présente au conseil l'accord de l'administration
supérieure pour le projet relatif à la reconstruction
partielle de l'église.
13 octobre 1901 : nouveau
scrutin pour l'élection du maire
Cette fois, M. Gustave Leroy est élu maire au 3e tour de
scrutin, le maire sortant n'étant pas candidat.
Le 20 octobre, le conseil
est réuni pour élire l'adjoint. Trois tours seront
nécessaires pour départager MM. Bougon, Goulley, Morin
et Héroult. MM. Goulley et Bougon arrivent au 3e tour à
égalité de voix (3). Ce dernier, au
bénéfice de l'âge, est installé en
qualité d'adjoint.
6 février 1902 : le
conseil prend connaissance du devis dressé par l'agent-voyer
cantonal pour les réparations envisagées au pont de la
Rille Gatte.
Le maire évoque la part contributive de chaque commune
fixée ainsi : Bonneville la Louvet : 150 francs,
Saint-Léger : 75 francs et Saint-André
d'Hébertot : 75 francs.
Il fait part d'une délibération de la commune de
Bonneville pour une somme de 100 francs alors que Saint-André
d'Hébertot est d'accord pour 75 francs.
Pour mémoire, le maire rappelle qu'à l'origine, en 1860
lors de la construction primitive du pont, la commune n'avait
payé que le quart de la dépense ; qu'en 1877, lors de
la reconstruction de ce pont survenue par suite de l'inondation de
1875, la part contributive de la commune fixée par le conseil
général a été de 1500 fr sur la somme de
12 494,28 francs formant la totalité du prix de reconstruction
du pont. Il précise également que sur le plan
géométrique des lieux, la commune de Bonneville la
Louvet est située pour moitié dans la dépense,
et invite le conseil à entériner la répartition
proposée. M. le sous-préfet est invité à
donner connaissance de ces termes à son collègue du
Calvados pour inciter la commune de Bonneville la Louvet à
inscrire la somme de 175 francs.
4 mai 1902 : le maire
informe le conseil que la caisse des dépôts qui devait
prêter 8492 francs à 3,60% sur 25 ans modifie les
conditions, à savoir 3,75 % sur 20 ans seulement. Cette
modification entraînerait une hausse des impôts ; pour y
remédier, il a trouvé un autre prêteur en la
personne de M. Pierre Elie Désiré Patin sur les bases
des conditions de départ (3,60 % sur 25 ans) acceptées
par le conseil.
28 mai 1902 : le maire fait
part au conseil municipal que le secrétaire de mairie
sollicite sur son traitement une augmentation de 20 francs. Celui-ci
motive ainsi sa demande : "Au moment où j'ai accepté la
fonction, le local municipal n'était pas si
éloigné et il n'était pas à
prévoir des déplacements aussi fréquents qui me
seraient imposés. J'ai satisfait aux exigences de la situation
que l'on connaît depuis 6 ans (déplacements inutiles,
expéditions nombreuses) et je crois qu'il n'est pas oiseux
d'en demander aujourd'hui la
rémunération."
Le 20 juin, le conseil est
réuni à l'effet de procéder à l'examen
des travaux nécessaires pour achever la nef de l'église
en construction et réparer le chur et la sacristie, en
présence de MM. Leclercq, architecte, et Trouvé,
adjudicataire.
M. Leclercq présente un devis pour parachever les travaux
aussi économiquement que possible. Ce devis
s'élève avant honoraire à la somme de 1 680
francs, à 1 764 francs y compris les honoraires.
Le devis est accepté forfaitairement à 1 680 francs
sous forme de marché avec M. Trouvé pour
l'exécution des travaux d'achèvement de
l'église.
Le maire expose que
plusieurs demandes lui ont été faites à l'effet
d'obtenir dans le cimetière des concessions de terrain pour
fondation de sépultures privées. Pour satisfaire
à la demande de certaines familles et d'accroître les
ressources du budget, il serait bon d'arrêter un
règlement en harmonie avec les dispositions de l'ordonnance du
6.10.1843 et un tarif basé sur les prix en vigueur dans les
communes voisines, en tenant compte de la situation
générale de la fortune des habitants. Il montre le plan
du cimetière, indiquant par deux teintes différentes
l'étendue du terrain qu'il sera possible d'affecter à
chacune des deux classes déterminées par l'ordonnance
précitée.
Considérant la surface de 13,75 ares, que le renouvellement
des fosses n'a lieu que tous les 25 ans environ, et qu'une contenance
de 6 ares est restée inoccupée, il est
nécessaire de maintenir une différence notable entre
les prix des concessions trentenaires et perpétuelles.
Le conseil détermine ensuite les clauses précises du
règlement.
17 septembre 1902 : le
conseil émet le vu que désormais la commune de
Saint-Léger sur Bonneville ne soit plus assujettie au service
de vicinalité concernant le pont de la Rille Gatte, ce pont
étant situé sur deux communes importantes du Calvados :
Bonneville la Louvet pour moitié et Saint-André
d'Hébertot pour un quart, Saint-Léger ne touchant
à ce pont que par une parcelle insignifiante ; que M.
l'agent-voyer d'arrondissement a dressé un rapport en ce sens.
La commune de St André s'est emparée depuis près
de 20 ans pour le transport, la fourniture de cailloux et l'entretien
du chemin sur la partie située sur St Léger.
En conséquence, le conseil prie M. le préfet
d'être son interprète près du conseil
général pour lui soumettre la question dans sa
prochaine séance et faire toutes les diligences
nécessaires pour que ce soit le département du Calvados
qui soit chargé du service de ce pont, y étant plus
intéressé.
20 novembre 1902 : le maire
est autorisé à contracter toute nouvelle assurance vu
la reconstruction de l'église.
Le conseil, ayant eu
connaissance du projet de construction du chemin de fer
départemental de Cormeilles à Pont-l'Evêque
(Calvados), émet le vu qu'il soit créé sur
la route de Cormeilles à Pont-l'évêque, à
l'intersection du chemin de grande communication de Blangy à
Beuzeville, une halte pour voyageurs, cette halte pouvant rendre des
services signalés aux propriétaires cultivateurs,
marchands, des communes de St Léger, St-André, La Lande
etc se rendant de Pont-l'Evêque, Trouville en Cormeilles,
Lisieux et pouvant correspondre avec Paris et Rouen.
19 novembre 1903 : le
conseil émet un avis favorable à la foire franche que
souhaite créer Bonneville la Louvet le jeudi qui suivrait le
10 octobre de chaque année.
Sur proposition de MM.
Leroy, Bougon et Patin, considérant que les articles 12
à 26 de la loi de finances du 31 mars 1903 portent atteinte au
droit des cultivateurs de transformer librement les fruits de leur
récolte ; qu'ils causent un préjudice
considérable aux intérêts de l'agriculture ;
qu'ils suppriment la liberté de domicile et qu'ils
créent un système d'inquisition intolérable, le
conseil sollicite des pouvoirs publics l'abrogation de ces
articles.
Acceptation du
règlement sanitaire conformément à la loi du 15
février 1902
15 mai 1904 : installation
du conseil municipal et élection du maire et d'un adjoint :
reconduction de MM. Leroy et Bougon, respectivement maire et
adjoint.
|
réception
des travaux de reconstruction de
l'église
|
samedi 23 juillet 1904 :
réception des travaux de reconstruction de l'église
A 2 heures de l'après-midi, le conseil municipal s'est
réuni sous la présidence de M. Leroy, maire, pour
assister à la réception des travaux de reconstruction
de l'église, travaux exécutés par M.
Trouvé, entrepreneur à Pont-Audemer, sous la direction
de M. Leclercq, architecte.
Assistent à cette réception MM. Bougon, adjoint,
Héroult, Caens, Leconte, Patin, Delarue et Goulley.
M. Leroy donne connaissance au conseil du cahier des charges, des
devis et de la réception provisoire des travaux qui a eu lieu
le 6 janvier dernier.
M. Leclercq a donné ensuite connaissance de son
mémoire, et le maire invite le conseil à former son
avis sur ladite réception.
La majorité des conseillers ayant présenté des
observations sur lesdits travaux, la réception n'a pas eu
lieu. MM. Trouvé et Leclercq se sont ensuite retirés.
Le conseil proteste contre
la façon dont les travaux ont été
exécutés, attendu que les travaux de reconstruction de
l'église ont été faits d'une façon
déplorable, que dès avant leur achèvement des
crevasses ou lézardes se présentaient dans les gros
murs, que ces faits à la vue de tous et à la
connaissance de l'architecte n'ont amené de sa part aucune
observation ; que la charpente du clocher ne présente pas les
conditions désirables de solidité ; que par suite de
ces circonstances la question de responsabilité de
l'entrepreneur reste entière, conformément aux articles
1792 et 2270 du code civil ; que les 4 et 5 juillet dernier
l'entrepreneur a fait mettre du ciment dans toutes les
lézardes qui se produisaient ; que sur la porte
d'entrée près du chur on a scellé une
barre de fer pour soutenir le linteau, celui-ci menaçant de
tomber ; qu'il y a danger pour la commune d'accepter ces travaux dans
de pareilles conditions.
Par ces motifs, le conseil
prie M. le maire de demander à M. le préfet la
nomination à son choix d'un architecte pour vérifier
lesdits travaux, tant au point de vue de la solidité et de la
recevabilité que sur le degré de responsabilité
de l'entrepreneur et de l'architecte, tant pour les malfaçons
que pour exagération dans les mémoires qui ne sont pas
renfermés dans les devis prévus au cahier des charges,
lesdits devis modifiés en arrière sans l'assentiment du
conseil.
Le 19 août à 5
heures du soir, le maire rappelle au conseil réuni en session
ordinaire la réunion du 23 juillet et la réception des
travaux de l'église qui n'avait pas eu lieu. Il
énumère les observations formulées et la demande
faite au Préfet pour nommer un architecte pour vérifier
l'édifice.
Mais il ajoute quelques observations faites : la charpente du clocher
ne présente pas les conditions désirables de
solidité ; pour faire les fondations, le devis portait que
l'on devait employer des piquets en chêne pour faire le pilotis
; au lieu de cela, on a employé du hêtre ; l'entourage
en pierre et ce sans avis du conseil municipal ; dans les
matériaux, tout le sable employé n'a pas
été conforme au cahier des charges et le sommier en fer
formant assiette pour le clocher est en fer usagé et non en
fer neuf comme il devait être.
Pour la menuiserie, on avait
prévu une somme pour la réparation des bancs. Au
lieu de cela, on a fait beaucoup de neuf et la somme est plusieurs
fois dépassée. Pour l'ameublement de l'église
qui n'était point prévu, on a confectionné des
bancs d'uvre, un confessionnal etc, et ce sans l'assentiment du
conseil municipal ; à la couverture, il y a besoin de
remplacer quelques ardoises et la feuille de plomb entourant la
flèche paraît défectueuse.
En conséquence, le
conseil municipal à l'unanimité des membres
présents prie M. le Préfet de bien vouloir
déléguer M. l'architecte du département pour
vérifier tous ces travaux, tant au point de vue de la
solidité et de la recevabilité pour
l'exagération dans les mémoires qui ne sont point
prévus au devis.
Le conseil décide en
outre que les frais de déplacement de M. l'architecte du
département et autres que nécessiteront ces
vérifications seront à la charge de la commune et
décide de prélever une somme de 50 francs sur les
dépenses imprévues portées au budget de
1904.
|
30 septembre 1904 -
visite de l'architecte départemental
|
Le maire rend compte au
conseil que, lors de la visite de M. Gossart, architecte
départemental, délégué par M. le
préfet de l'Eure relativement à l'examen des travaux de
reconstruction de l'église, il a été
décidé d'un commun accord avec M. l'entrepreneur et M.
l'architecte de désigner M. Gossart comme arbitre amiable
compositeur, et il a été dressé à cet
effet un compromis d'arbitrage dont la teneur suit et invite le
conseil à en délibérer et à
l'approuver.
Entre les soussignés :
M. Gustave Leroy, maire de la commune de St-Léger sur
Bonneville (Eure) agissant au nom de la commune, d'une part
et MM. Leclercq, architecte, et Trouvé, entrepreneur de
maçonnerie, demeurant tous les deux à Pont-Audemer,
d'autre part
il a été arrêté et convenu ce qui suit
:
pour éviter uns instance devant le conseil de
Préfecture de l'Eure au sujet de la reconstruction d'une
église avec clocher sise à St-Léger sur
Bonneville canton de Beuzeville (Eure), les partis
sus-désignés ont décidé de faire appel
à la décision d'un architecte, et d'un commun accord
ont en outre décidé de s'en rapporter
entièrement à la sentence de M. Georges Gossart,
architecte du département de l'Eure en le choisissant comme
arbitre compositeur et en le déclarant juge souverain,
abandonnant tous droits en appel ou cassation, sa décision
souveraine fera la loi des parties.
M. Gossart aura pour missions :
1 - la vérification, le règlement des mémoires
et arrêtera définitivement les comptes ainsi que la
réception définitive des travaux suivants les plans,
devis et cahier des charges
2 - déterminera les malfaçons et, s'il en existe,
déterminera les moins-values à réduire sur le
règlement ou bien désignera les travaux
complémentaires à exécuter s'il y a lieu
3 - l'examen de tout autre litige résultant de
l'exécution des travaux
4 - les frais et honoraires du présent arbitrage seront
payés par moitié par les parties, et la partie
incombant à l'entrepreneur sera réduite du compte
général et versée entièrement par la
commune à l'arbitre.
Il résulte de ce qui précède que M. Gossart aura
à se prononcer sur tous les points du différend
existant entre la commune de St-Léger et MM. Leclercq et
Trouvé.
Il reste en outre convenu que les parties devront remettre entre les
mains de l'arbitre toutes pièces en leur possession :
mémoires, plans, devis, cahier des charges,
procès-verbal d'adjudication, ordres de services etc, en un
mot tous documents de nature à éclaircir son
jugement.
Il est entendu que le présent arbitrage ne déroge en
rien aux articles 1792 et 2270 du code civil auquel l'entrepreneur
reste toujours soumis.
|
29 novembre 1904 -
établissement d'un hangar-abri
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Le 29 novembre, le conseil,
sur proposition de M. Bougon, émet le vu que soit
créé sur le chemin de fer de Cormeilles
Pont-l'Evêque à la halte dite Rillegatte un hangar abri
pour les voyageurs ; prie M. Le Préfet d'être son
interprète pour appuyer la question auprès du Conseil
Général et des communes des Autieux sur Calonne et
Bonneville la Louvet, communes intéressées. La
commune de Saint-Léger propose de participer à la
dépense pour une somme de 15 francs.
23 février 1905 : le
conseil émet un avis favorable au projet de foire
déposée par la commune de Lieurey dite "foire du 2e
jeudi d'avril"
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23 juin 1905 -
atelier de distillation
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vendredi 23 juin 1905 -
atelier de distillation
Le maire fait connaître au conseil qu'il a reçu
communication de M. le Receveur des contributions directes de
Beuzeville des nouvelles dispositions de la loi de finances du 22
avril 1905, relatives à la création d'ateliers publics
de distillation.
Le conseil, après délibération, soumet à
l'administration que les récoltants de la commune
préféreront, comme par le passé, faire bouillir
à domicile plutôt que de s'astreindre à
transporter leur liquide et les combustibles nécessaires
à la distillation à l'endroit qui pourrait être
désigné et que, pour se conformer à la loi du 22
avril 1905, désigne l'emplacement situé en
arrière du Calvaire de St Léger, à la jonction
du chemin vicinal n°20 de la Rillegatte aux Quatre Ormes et le
chemin n°44 de Cormeilles à St André
d'Hébertot, pour servir de lieu public de distillation, la
commune ne disposant d'aucun atelier pour en servir.
15 juillet 1905 : le conseil
émet un avis favorable à la création d'une foire
aux chevaux et bestiaux dans la ville de Pont-Audemer qui se
tiendrait en octobre le lundi qui suit la Saint-Simon (28
octobre).
|
2 août 1905 -
règlement des travaux de
l'église
|
M. le maire donne
connaissance au conseil du règlement qu'il vient de recevoir
des travaux exécutés à l'église de
Saint-Léger sur Bonneville par M. Trouvé, entrepreneur
de travaux publics à Pont-Audemer, et établi comme suit
:
- travaux de la nef : 13067,35
- travaux du chur (forfait) 1680,00
- travaux du chur (supplémentaires) 216,65
- travaux de réparation ou fourniture de mobilier
confessionnal 210,86
réparation d'autel 170,35
réparation au meuble de la sacristie et pose de l'autel
152,85
travaux aux stalles 105,89
Total : 15603,95
Il y a lieu d'opérer de la façon suivante :
1 - pour les lézardes qui se sont produites dans la
construction, indemnité due par l'entrepreneur 200 fr
2 - pour la charpente du beffroi, afin de permettre à la
commune la remise en état de ce beffroi, il y a lieu de
déduire tous les travaux exécutés par
l'entrepreneur, à savoir :
- temps passé pour monter la cloche 20 heures à 0,60 fr
: 12,00
- temps pour assemblage des vieux bois 29 heures
et temps pour monter la cloche 60 h = 89 h x 0,60 = 53,40
27,700 kg de boulons à 0,70 le kilo 19,39
bois du beffroi :
1 stère 698 à 0,95 fr le stère 161,31
poulie pour monter sur la chape pour corde etc 121,59
descente, démontage, rangement des bois 25,00
3 - règlement à maintenir 25,00
4 - règlement à maintenir 25,00
5 - règlement à maintenir 25,00
6 - règlement à maintenir 25,00
7 - règlement à maintenir 25,00
Il y a lieu à une reprise en compte de vieux bois par
l'entrepreneur 50,00 fr
la peinture à l'huile et à la colle prévue par
le forfait de 1680 fr n'ayant pas été
exécutée d'où à déduire :
- peinture huile 3 couches murs jusqu'à 2m et boiseries 20,50
à 1 fr : 25,00
- peinture à la colle au dessus 100m à 0,30 : 30,00
Ensemble
..
693,19
Reste
...14
910,76
Rabais de 1% : 149,11
Règlement
14 761,65
Honoraires de l'architecte à 5% sur 14761,65 : 738,08
Total
.....................................15
499,73
L'entrepreneur devra en outre faire :
1 - la révision de la couverture
2 - mettre des fonds aux tiroirs du meuble de la sacristie
3 - mettre des serrures, pose de loquets aux serrures et portes de
l'église
Après cette communication, M. le maire invite le conseil
à délibérer.
Après examen et à l'unanimité, celui-ci accepte
le règlement ci-dessus sous les réserves qui y sont
insérées et décide que la réception
définitive ne sera faite que lorsque les travaux à
exécuter par suite de malfaçons et constatés au
règlement seront terminés.
Le conseil émet un
avis favorable à l'avancement de la foire aux bestiaux qui se
tient chaque année le vendredi de la mi-carême au
mercredi précédent.
|
19 septembre
1905 - réception
définitive de l'église
|
Mardi 19 septembre
1905 : le maire donne connaissance au conseil du règlement
qu'il vient de recevoir des travaux exécutés à
l'église de Saint-Léger sur Bonneville, sous la
direction de M. Leclercq, architecte, par M. Trouvé,
entrepreneur de travaux publics à Pont-Audemer, lesquels
travaux s'élèvent à la somme de 14 761,65
francs, ainsi que du procès-verbal de réception
définitive des travaux dressé par l'architecte du
département et les soumet à son approbation. Il
approuve le tout en entier et prie le Préfet de bien vouloir
les approuver.
25 octobre 1905 : le maire
signale que la délibération du 19 septembre dernier a
été retournée avec prière de la
compléter et de voter l'impôt nécessaire à
parfaire la différence entre la somme de 14 222,65 fr
provenant de ses fonds votés et celle de 15 499, 93 fr
à laquelle s'élève définitivement la
réception définitive des travaux, différence
s'élevant à 1 277,08 fr.
A cet effet, le conseil vote une imposition extraordinaire de 3,60
centimes à inscrire au budget de 1906 pour une durée de
15 ans afin de produire la différence.
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séparation
de l'Eglise et de l'Etat
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24 novembre 1905 : le
conseil émet le vu qu'en prévision de la
séparation des Eglises et de l'Etat, la
délibération du conseil municipal prise en date du 29
janvier 1897 soit rapportée quant à l'article 2 relatif
à la jouissance de la cour, jardin à plants et des
bâtiments qu'elle contient.
Le maire expose que M.
l'architecte départemental étant venu sur notre demande
vérifier les importants travaux exécutés
à l'église, il serait urgent de lui voter pour ses
honoraires et déplacements la somme de 185,20 fr
réclamée par lui.
Le conseil émet un avis favorable et estime que cette somme
très justement lui soit mandatée sur les reliquats des
crédits affectés à la restauration de
l'église.
Le maire expose au conseil
que, par l'intermédiaire de M. le percepteur, il se voit
obligé, pour satisfaire à la demande de M. le receveur
des finances de Pont-Audemer, de prendre une
délibération à l'appui du mandat concernant le
loyer de la mairie et il invite le conseil à
délibérer.
Le conseil fait remarquer qu'il n'y a pas de mairie à
Saint-Léger ; que depuis un temps immémorial il a
toujours été loué verbalement par devant le
conseil à la session de mai un local à ce
destiné. La somme minime de 20 fr à ce affectée
a toujours été approuvée par M. le Préfet
et toujours payée sans pièce à l'appui du
mandat.
Le conseil rappelle au
sous-préfet le vu d'un hangar-abri à la halte du
chemin de fer de Rillegatte.
Le maire communique au
conseil une demande du conseil municipal de Beuzeville relativement
à la création d'une foire précédant le 25
décembre de chaque année et invite le conseil à
délibérer. Celui-ci, après examen, est d'avis
que l'administration supérieure fasse bon accueil à
cette demande, cette foire ne pouvant être que propice aux
intérêts des cultivateurs des communes
environnantes.
"Après la
réception définitive des travaux de restauration de
l'église, nous pensions ce dossier clos mais il s'avère
qu'il en est autrement."
Le 8 mars 1906, M. Leroy, maire, expose qu'il est de toute urgence de
faire des travaux pour consolider la charpente du clocher, celle-ci
oscillant d'une façon inquiétante et pouvant
occasionner des accidents graves.
A cet effet, il a fait dresser un devis par M. Lefranc, entrepreneur
à Beuzeville, ainsi conçu :
deux croisillons en fer 0,70 x 0,11 : 58,30 kg
deux id. 0,70 x 0,11 : 44,15 kg
quatre équerres doubles 110 x 0,11 : 58,95 kg
deux tirants filetés à il fer rond 1,10 x 0,20 :
9,30 kg
vis têtes carrées et boulons : 30,00 kg
soit un total de 200,25 kg à 1fr le kilo.
Le maire expose que le devis ne s'élevant qu'à la somme
de 200,25 francs, il n'y a pas lieu d'imposer la commune pour faire
faire ces travaux puisque sous l'article 57 du budget primitif pour
1905 une somme de 40 fr est affectée aux bâtiments
communaux art. 65, dépenses imprévues, reliquat 27 fr ;
au budget additionnel de 1905, art. 6, répartition aux
bâtiments communaux 50 fr ; dépenses imprévues
art 8, 45,34 fr au budget de 1906 ; art. 59 : 46 fr. ces sommes
totalisées formant un total de 202,34 fr, forment le montant
des travaux à exécuter. Il invite le conseil
à délibérer.
Ouï l'exposé de M. le maire, et après s'être
rendu sur les lieux et avoir en effet constaté qu'il est
urgent de faire des travaux pour consolider le clocher, après
avoir consulté le devis préparé, ne le trouvant
pas exagéré, l'approuve en entier et autorise le maire
à passer un marché à forfait avec l'entrepreneur
et, pour faciliter la tâche, nomme une commission de 2 membres
composée de MM. Goulley et Héroult pour l'aider dans la
surveillance des travaux, et prie M. le préfet de faire bon
accueil à sa demande.
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dénombrement
de la population
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Sur la proposition de
M. le maire, le conseil vote une somme de 45 francs à l'agent
recenseur de la commune pour frais du dénombrement de la
population.
|
22 juin 1906 -
foire à Pont-Audemer
|
Le conseil est
informé de la demande de la ville de Pont-Audemer tendant
à créer une foire annuelle le 15 octobre ou le lundi
qui précède cette date.
Le maire rappelle au conseil qu'à cette époque il
existe déjà à Beuzeville, chef-lieu de canton,
une foire qui a lieu le second mardi d'octobre et qu'ensuite
Bonneville la Louvet, commune limitrophe, il en existe
également une qui se tient le jeudi qui suit le 10
octobre.
Le conseil émet un avis défavorable, considérant
que les foires de Beuzeville et Bonneville la Louvet se trouvant
à proximité de la commune sont favorables aux
cultivateurs pour y écouler leurs marchandises ; vu les
coïncidences des dates à laquelle des foires pourraient
se trouver, il ne voit point la nécessité de
créer une nouvelle foire à
Pont-Audemer.
|
3 août 1906 -
foire à Epaignes
|
L'unanimité des
membres présents délibère qu'à la
même époque que celle proposée par la commune
d'Epaignes (premier jeudi de février), il existe une foire
à Beuzeville qui est suffisante pour les besoins agricoles du
pays, et ne voit point la nécessité de créer une
nouvelle foire à Epaignes, ce qui pourrait porter
préjudice à celle de Beuzeville, donc émet un
avis défavorable à la création de cette
foire.
|
29 août 1906
- loyer de la mairie
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M. le maire donne
connaissance d'une note qu'il a reçue de M. le percepteur
relative au loyer de la mairie. M. le maire expose qu'il y a eu
confusion dans le libellé de la délibération du
18 janvier, par laquelle le receveur des finances exigeait une
pièce justificative pour le paiement du loyer de la mairie ;
antérieurement à cette date, le loyer de la mairie
avait toujours été payé sans pièce
à l'appui et M. le maire demande au conseil de bien vouloir
rétablir les choses comme elles étaient auparavant.
Le conseil à l'unanimité des membres présents
délibère qu'il y a lieu de payer le loyer de la mairie
comme on le payait antérieurement et sans aucune pièce
à l'appui pour M. le receveur des finances puisque la
production de cette pièce relève de la
réglementation des finances communales.
|
4 septembre 1906 -
déplacement de l'instituteur
|
Le maire expose qu'en mars
dernier, lors du recensement de la population, il a été
obligé de révoquer de ses fonctions de
secrétaire de mairie M. l'instituteur de La Lande, vu la
négligence que ce dernier apportait dans l'exercice de cette
fonction.
En juin dernier, M. l'inspecteur primaire d'arrondissement est venu
visiter la classe et l'a trouvée fort mal tenue et a
reçu diverses plaintes des parents des enfants qui
fréquentent la classe, ce que voyant M. l'inspecteur avait
promis de donner le changement à M. l'instituteur. Aujourd'hui
M. l'instituteur est rentré et la promesse n'a pas
été mise à exécution. Plusieurs parents
dont les enfants fréquentent la classe ne veulent pas les y
envoyer et s'y refusent formellement. En vertu des droits que la loi
lui confère pour exiger que les parents envoient leurs enfants
à la classe, vu la conduite et l'intempérance de ce
maître, le maire invite le conseil à
délibérer sur les mesures à prendre pour le
respect de la loi.
Le conseil, à l'unanimité des membres, prie M. le
préfet d'user de son influence auprès de
l'administration supérieure de l'instruction publique pour
obtenir le déplacement de M. Couture, instituteur communal
à La Lande.
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16 février
1907 - tournée du percepteur
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Le maire donne connaissance
au conseil d'une note de M. le percepteur de Beuzeville, par laquelle
il expose que la commune de St Léger ne possédant
aucune agglomération à proximité de la mairie,
et qu'aucun contribuable ne s'étant jamais
présenté pour acquitter ses impôts,
considérant par cela même que son déplacement est
inutile, demande au conseil de lui accorder la suppression de la
tournée habituelle et invite le conseil à
délibérer. Considérant comme juste la demande
formulée par M. le percepteur, le conseil est d'avis de lui
accorder toute satisfaction.
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16 mai 1907 -
location de la cour communale
|
Le maire expose que,
conformément à la loi du 2 janvier 1907, il y a lieu de
procéder à la location de la cour communale
dénommée cour du Presbytère (le
presbytère n'existe plus). A cet effet, il fait apposer dans
la commune des affiches invitant les intéressés
à déposer leurs soumissions sous pli cacheté
à la mairie et à prendre connaissance des conditions de
bail à intervenir (durée 4, 8 ou 12 années -
tondre les haies au fur et à mesure qu'elles auront six
ans
éparpiller les taupinières, faire prendre les
taupes, couper les mauvaises herbes, interdiction de couper le bois
sec des pommiers etc).
|
9 juin 1907 -
travaux au clocher
|
Le maire donne connaissance
d'une lettre de Mme Veuve Héroult : "Les travaux de
réparation au clocher n'ayant jamais été
terminés pour le bon fonctionnement de la cloche. Je
viens, M. le maire, vous prier de bien vouloir me faire obtenir
l'autorisation nécessaires pour faire achever ces travaux,
à mes frais, risques et périls, sans que la commune
n'ait rien à débourser. C'est en qualité de pieu
don que je vous fais cette offre.
Espérant que vous prendrez ma demande en considération,
je vous prie, M. le maire, d'être mon interprète
auprès de l'administration supérieure pour me faire
obtenir l'autorisation que je sollicite. Recevez
"
Le conseil approuve entièrement la proposition faite par Mme
Vve Héroult et prie M. le préfet de bien vouloir
autoriser les travaux à effectuer. A l'unanimité des
membres, le conseil remercie Mme Héroult de son don
généreux et lui prie d'agréer en l'occurrence
ses plus sincères félicitations.
Le maire informe le conseil
qu'il a reçu le 7 juin dernier une lettre par laquelle
l'administration supérieure ne peut donner suite à la
délibération en date du 16 mai à cause du prix
de location trop peu élevé pour lequel on a
accordé la cour du presbytère.
L'administration des contributions directes ayant porté la
valeur locative de la cour à 200 fr, M. le maire informe le
conseil que cette estimation lui paraît exagérée
et propose aux membres de prendre l'avis des répartiteurs
qu'il a précisément convoqués ce jour.
Après consultation du cadastre et pris le relevé de
différentes parcelles qui constituent dans leur ensemble la
cour du presbytère pour une contenance totale de 69 ares 65
centiares et un revenu cadastral de 45,67 fr, à leur avis ce
revenu constituant environ le tiers de la valeur réelle
locative, ils estiment que le prix de location correspond au maximum
à 137,01 fr.
En considérant toutefois que le terrain est cadastré de
1re classe, la valeur locative évaluée 20 fr l'are ne
forme qu'une valeur locative annuelle de 140 fr et non de 200 fr
comme l'indique l'administration des contributions directes.
Le conseil partageant entièrement l'avis de MM. les
répartiteurs et estiment également que la valeur
locative de 200 fr est trop élevée, comme en fait foi
l'extrait de cadastre que les répartiteurs mettent à sa
disposition, et dont ils prient le maire de faire expédition
à l'administration des contributions directes après
l'avoir soumis à M. le sous-préfet. Cette valeur
locative ne peut-être supérieure à la somme de
140 fr.
Par lettre en date du 18 juin,
M. le sous-préfet informe le maire que la valeur locative
fixée à 137,00 fr par MM. les répartiteurs est
considérée comme juste et invite le conseil à
prendre telle décision que l'exigeront les
circonstances.
|
13 septembre 1907 -
réparation du clocher
|
Le sous-préfet de
Pont-Audemer explique qu'il ne peut se substituer à
l'autorité municipale et invite Mme Héroult à
verser la somme nécessaire dans la caisse du receveur
municipal et à dresser un devis des travaux à
effectuer, ce que Mme Héroult accepte.
Le maire a sollicité un devis à M. Lefranc,
entrepreneur de travaux publics, dont le montant
s'élève à la somme de 220,75 fr.
Le conseil accepte l'offre de Mme Héroult et le devis
présenté par M. Lefranc.
|
18 janvier 1908 -
pont de Rillegatte
|
Le maire donne connaissance
d'un lettre de M. le sous-préfet de Pont-Audemer en date du 31
décembre 1907, lettre par laquelle il informe que les
réparations nécessaires au Pont de Rillegatte seront
supportés suivant la somme de 1 300 fr, moitié pour la
commune de St Léger et moitié pour les communes de St
André d'Hébertot et de Bonneville la Louvet
réunies pour le département du Calvados.
Les membres du conseil sont étonnés de la
répartition faite par MM. les agents voyers relativement
à la somme de 1 300 fr, montant des dépenses à
effectuer au pont de la Rillegatte.
Le pont de la Rillegatte, de par sa situation, est utile
également pour la circulation aux communes
intéressées de Bonneville la Louvet, Saint-André
d'Hébertot pour le Calvados, et Saint-Léger pour
l'Eure, et le pont marque la limite de la commune, comme il marque
les limites des autres communes, le nombre des habitants de
Saint-Léger (population de la commune : 124) qui peut utiliser
le pont est inférieur au nombre des personnes qui l'utilisent
pour séparément les communes de St André
d'Hébertot et Bonneville la Louvet. Selon leur avis, la
répartition la plus juste pour la dépense serait la
suivante (eu égard cependant au chiffre de la population) un
tiers pour la commune de Bonneville la Louvet, un tiers pour la
commune de Saint-André d'Hébertot et un tiers aussi
seulement pour la commune de Saint-Léger.
La réponse faite le 7 mars par M. le sous-préfet
ramène à 650 francs la contribution communale aux
travaux d'entretien du pont de la Rillegatte.
|
17 mai 1908 -
installation du conseil municipal (élections du maire
et de l'adjoint)
|
M. Gustave Leroy est
élu au 1er tour de scrutin par 9 voix sur 10 et M.
Honoré Bougon est élu adjoint avec 7
voix.
|
4 juillet 1908 -
commission travaux du pont
|
Le conseil désigne 2
membres de la commission chargée d'assister à
l'adjudication et de procéder de concert avec M. l'agent voyer
à la surveillance de ces travaux. Sont désignés
MM. Honoré Bougon et Arsène Goulley.
|
29 août 1908
- emprunt de 650 fr
|
Le conseil accepte de
recourir à l'emprunt pour financer les travaux prévus
au pont de la Rillegatte, lequel sera remboursable en 4 années
à partir de 1909 au taux de 3,80 %.
|
17 septembre 1908 -
wagons supplémentaires
|
Le conseil donne une suite
favorable à la demande formulée par le conseil
municipal de Beuzeville tendant à obtenir des wagons
supplémentaires de la Compagnie de l'Ouest en quantité
suffisante pour le transport des pommes.
|
19 décembre
1908 - ouverture d'une carrière de
cailloux
|
Convention amiable
intervenue entre le maire M. Gustave Leroy, M. André
Lemariés agent voyer cantonal à Beuzeville, M. Moisy
Jules propriétaire à Saint-André
d'Hébertot et M. Nicolas Aimable Batard usufruitier demeurant
également à Saint-André, au sujet de
l'exploitation et de l'extraction des matériaux
nécessaires à la construction et à l'entretien
des chemins vicinaux de toute catégorie de la commune pendant
les années 1909 à 1913 sur une parcelle de terrain de 4
ares 80 centiares en nature de bois taillis au nom de M. Jules
Moisy.
l'église de
Saint-Léger-sur-Bonneville - oblitération de
1908
|
15 mai 1909 -
réparation des murs de l'église
|
Le conseil porte à la
connaissance de M. le préfet qu'il s'est produit des crevasses
dans la construction des murs de l'église de
Saint-Léger sur Bonneville, édifice reconstruit en 1901
et dont la réception a eu lieu en 1905.
Considérant qu'en vertu des articles 1792 et 2270 du code
civil sur la garantie décennale des travaux communaux, il y a
lieu de faire procéder aux réparations
nécessaires par MM. l'architecte et l'entrepreneur, il prie en
conséquence M. le Préfet de bien vouloir autoriser le
maire à faire les démarches nécessaires
auprès de l'architecte et de l'entrepreneur pour faire
procéder aux réparations et à leurs
frais.
|
21 janvier 1910 -
pont de Rillegatte
|
Le maire rappelle que lors
de l'adjudication des travaux à effectuer au pont de
Rillegatte, un rabais de 17% avait été consenti.
Ce rabais doit être déduit de la contribution ouverte au
budget pour un montant de 1300 francs.
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27 octobre 1910 -
service des postes - rattachement à Bonneville la
Louvet
|
M. le maire donne lecture
d'une demande de la commune de Bonneville la Louvet tendant à
rattacher la commune de Saint-Léger pour le service des postes
au bureau de Bonneville la Louvet.
Le conseil émet un avis favorable sous la condition expresse
que les correspondances soient distribuées dans la commune
avant midi.
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23 février
1911 - dénombrement de la population
|
Le conseil vote une somme de
45 francs à l'agent recenseur de la commune pour frais de
dénombrement de la population.
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5 juillet 1911 -
nouvelle ligne entre Le Havre et Paris
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Il est donné lecture
d'une délibération de la ville d'Evreux émettant
le vu que la nouvelle ligne Le Havre-Paris soit
exécutée avec traversée de la Seine à
Berville sur Mer ou Quillebeuf avec continuité par
Pont-Audemer, Glos-Montfort, le Neubourg et Evreux.
Avis favorable du conseil municipal
|
3 avril 1912 -
nomination d'un cantonnier communal
|
Le maire donne connaissance
que le sieur Auguste Chéradame père, cantonnier
communal, se trouvant dans l'impossibilité de continuer son
travail, décide à ne plus continuer ses fonctions.
Le maire a donné, par voie d'affiches, avis de cette
décision à ses administrés et a prié les
candidats à présenter leur demande avant le 1er
avril.
Deux candidatures se sont présentées et le conseil
admet, par votre secret, M. Chéradame fils comme cantonnier
communal au taux de 60 fr par mois.
Service des postes : le
conseil demande que soit donné suite à la
délibération du 27 octobre 1910 relative au
rattachement de la commune au bureau de postes de Bonneville la
Louvet.
|
19 mai 1912 -
élections du maire et de l'adjoint
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MM. Gustave Leroy et Bougon
recueillent 9 voix sur 10 et sont reconduits dans leur mandat
respectif de maire et adjoint.
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7 juillet 1912 -
chauffage de l'école
|
Le conseil, vu la demande de
La Lande relative au chauffage des classes, considérant que la
commune de Saint-Léger est rattachée à La Lande
pour l'instruction primaire, décide de participer pour une
somme de 20 francs au chauffage de ladite
école.
|
24 février
1913 - garde-champêtre
démissionnaire
|
M. le Maire expose au
conseil que le garde-champêtre a demandé verbalement une
augmentation de 10 francs de traitement ou qu'il serait
démissionnaire.
Le président demande l'avis du conseil qui, à
l'unanimité des membres présents, décide qu'il
n'y a pas lieu d'accorder l'augmentation de traitement
sollicitée par le garde-champêtre et le considère
comme démissionnaire.
|
19 avril 1913 -
proposition d'un garde-champêtre
|
La population a
été avisée de la vacance du poste de
garde-champêtre par voie d'affiches et les postulants
étaient priés d'adresser leur demande écrite en
mairie.
Une seule candidature a été déposée,
celle de M. Lemaréchal Alfred, journalier, demeurant à
St-Léger.
Cette candidature est proposée à l'autorité
supérieure.
|
12 juin 1913 -
marché aux bestiaux à
Pont-l'Evêque
|
Le conseil, ayant
reconnu que la création d'un marché aux bestiaux
à Pont-l'Evêque était nécessaire pour le
débouché des produits des environs, est d'avis que le
marché soit créé et donne avis favorable
à ce projet.
|
21 septembre 1913 -
nomination d'un cantonnier
|
Le maire informe le conseil
que M. Chéradame fils ayant résilié ses
fonctions, il a été donné avis de cette
décision par voie d'affiches à ses administrés
et a prié les candidats à se présenter avant le
15 octobre.
Un candidat s'est présenté et le conseil, après
avoir voté à bulletin secret, a désigné
le sieur Alexandre Tihy comme cantonnier
communal.
|
26 décembre
1914 - ravitaillement civil en viande
|
Le maire expose son
inquiétude sur le fait que le ravitaillement en viande menace
de ne plus être assuré pour les besoins des
habitants.
Le conseil, reconnaissant que le nommé Julien Pinel, boucher
à Bonneville la Louvet, est le seul qui puisse pourvoir aux
besoins de la commune par ses achats de bestiaux qu'il fait
lui-même et par l'exploitation de son abattoir, qu'il n'y a
personne pouvant le remplacer en cette circonstance, émet le
vu qu'il puisse être accordé un congé au
nommé Julien Pinel, boucher, soldat au 119e régiment
d'infanterie, 10e compagnie, dépôt de Lisieux (classe
1903), afin qu'il puisse comme par le passé assurer le
ravitaillement civil en viande pour les habitants du
pays.
|
27 février
1915 - ravitaillement
|
Le maire communique une
lettre reçue des cultivateurs fournissant des denrées
pour le ravitaillement des armées, par laquelle ceux-ci
protestent contre le prix que celles-ci leur sont payées
(avoine 22,50 fr le quintal au lieu de 30 fr cours actuel du
commerce) et demandent à être indemnisés par la
commune d'une partie de la perte qu'ils éprouvent.
A cet effet, M. le maire expose qu'il existe sur le budget une somme
de 100 fr sur les chemins ruraux et une de 120 fr sur les
dépenses imprévues, et propose de prélever sur
ces sommes la différence qui existe entre le prix payé
des fournitures du ravitaillement et le prix actuel du commerce pour
indemniser les agriculteurs qui participent à ladite
réquisition. Le conseil approuve la proposition du
maire.
|
22 février
1916 - formation d'un comité d'action
agricole
|
Le maire donne lecture aux
membres d'une circulaire de M. le préfet en date du 10
février 1916 et des décrets des 2 et 9 février
1915 de M. le président de la République sur la
formation dans chaque commune d'un comité d'action agricole,
et invite les membres présents à choisir parmi les
cultivateurs 5 personnes pour former ce comité.
Ont été nommés : Gustave Leroy, Alfred Patin,
Désiré Cordier, Octave Pecqueult et Honoré
Bougon. Ce dernier a été désigné ensuite
pour les représenter au comité cantonal.
|
26 septembre 1916 -
désignation d'un emplacement pour
distiller
|
Il est donné
connaissance d'une lettre reçue de M. le préfet en date
du 11 septembre dernier relative à l'emplacement à
désigner pour la distillation, conformément à la
loi du 30 juin 1916.
Le conseil, après délibération, soumet à
l'administration que les cultivateurs préféreront
distiller chez eux que dans un atelier public et, n'ayant pas de
local a cet effet pour se conformer à la loi du 30 juin 1916,
désigne l'emplacement situé en arrière du
calvaire de Saint-Léger à la jonction du chemin vicinal
n°20 de la Rillegatte aux Quatre Ormes et le chemin n°44 de
Cormeilles à Saint-André d'Hébertot pour servir
de lieu de distillation.
|
22 juin 1917 -
salaire du cantonnier
|
Le conseil,
considérant que le salaire mensuel du cantonnier n'est plus en
rapport avec le renchérissement des vivres, décide
d'augmenter son traitement mensuel et de porter celui-ci à 100
francs au lieu de 60.
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18 septembre 1917 -
récompense aux femmes de
mobilisés
|
Par lettre du 4 septembre
dernier, le préfet incitait le conseil à accorder une
récompense aux femmes, veuves, mères, filles de
mobilisés et aux enfants orphelins de mobilisés qui ont
bien dirigé leur exploitation pendant l'absence des
mobilisés.
Le conseil propose des récompenses à Mme Honoré
Toutain, exploitant la ferme de Mme Veuve Bourdon et divers, ainsi
qu'à Mme Albert Philippe, exploitant celle de M.
Toutain.
|
10 février
1918 - indemnité au facteur des postes
|
M. le maire expose que, le
courrier arrivant très tard, la correspondance ne peut
être délivrée que fort tard dans la
journée et que, par suite, les particuliers ne peuvent
répondre que le lendemain à la correspondance qu'ils
ont reçue, et qu'après accord au chef-lieu de canton le
11 décembre écoulé entre tous les maires, il y a
lieu de payer un courrier pour aller chercher la correspondance le
matin à Quetteville, afin que la distribution ait lieu plus
tôt ; qu'après accord, l'indemnité à payer
au prorata des habitants du canton serait de 4 francs par an pour la
commune de Saint-Léger sur Bonneville, et invite le conseil
à voter cette somme dans l'intérêt
général des particuliers.
Le conseil, après examen, vote la somme de 4 francs pour
indemnité au facteur qui va chercher le courrier. Cette somme
sera mandatée par quart chaque trimestre et payée au
facteur.
|
traitement du
secrétaire de mairie
|
Vu la cherté de la
vie et le surcroit de travail survenu dans les mairies depuis le
début de la guerre pour les secrétaires de mairie, il y
a lieu de leur voter un supplément de traitement ou une
indemnité de cherté de vie, en rapport de la besogne
qu'ils ont à accomplir. Vu l'avis de M. le préfet, il
est proposé d'augmenter le traitement du secrétaire de
80 francs pour l'année 1918.
|
10 avril 1918 -
ration de pain
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Le conseil municipal expose
à M. le préfet que la ration de 400 grammes de pain
pour les travailleurs de la catégorie I est insuffisante pour
les travaux que ceux-ci exécutent, ainsi que ceux de la
catégorie V, car dans les travaux agricoles, beaucoup de
personnes se livrent à de rudes travaux après
l'âge de 60 ans. En conséquence, les membres du conseil
prient M. le préfet de bien vouloir autoriser M. le Maire
à augmenter chacune des catégories de 100 grammes par
jour et par personne.
|
31 août 1918
- concours de juments et poulinières à
Beuzeville
|
M. le maire expose qu'une
réunion a eu lieu le 20 août dernier au chef-lieu de
canton dans le but de l'organisation d'un concours de juments
poulinières et non poulinières. A l'unanimité ce
concours a été fixé au 6 octobre 1918. Dans le
but de ce concours, M. le maire de Beuzeville a fait appel à
tous les maires du canton pour faire voter par leur conseil municipal
une subvention pour joindre à celle de Beuzeville et venir en
aide à l'organisation du concours projeté.
Considérant qu'il est de l'intérêt des
cultivateurs de réorganiser la reproduction chevaline du pays,
le maire invite le conseil à voter une subvention de 25 francs
en faveur du concours de juments poulinières à
Beuzeville.
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7 mars 1919 -
ravitaillement de la population civile du département
des Ardennes
|
Le conseil décide de
prélever une somme de 80 francs sur les dépenses
imprévues de 1919 pour le ravitaillement de la population
civile du département des Ardennes.
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réorganisation
de la police
|
M. le maire donne
connaissance d'une lettre de M. le Ministre de l'Intérieur du
30 janvier concernant la réorganisation de la police et invite
le conseil à donner son avis. Le conseil estime que dans nos
campagnes, du reste très tranquilles, la police est
suffisamment organisée par la gendarmerie et les gardes
champêtres qui, logés dans la commune, sont à
proximité de constater tous les délits qui peuvent
survenir, au lieu qu'en créant une brigade cantonale de
plusieurs membres, qui serait déjà
éloignée de plusieurs kilomètres, la police
serait beaucoup plus difficile à exercer et plus
coûteuse qu'un modeste traitement d'un garde champêtre,
et émet l'avis que la police soit faite comme par le
passé et maintient le statu quo.
|
31 août 1919
- érection d'un monument aux soldats de la commune
morts pour la Patrie
|
M. le maire expose au
conseil que, pour perpétuer la mémoire des soldats de
la commune morts pour la Patrie, il y a lieu de leur élever un
monument commémoratif. Pour élever ce monument, la
commune ne disposant pas de grandes ressources, il propose de
procéder par souscription publique parmi les habitants de la
commune et les fonds ainsi recueillis seraient convertis en bons de
la défense nationale et déposés dans la caisse
du receveur municipal jusqu'à l'érection du
monument.
Afin d'honorer nos morts, le maire propose de voter une somme de 600
francs pour aider à l'érection du monument.
Il propose également d'élever ce monument sur un
terrain appartenant à la commune situé à la
jonction des chemins vicinaux n°20 et n°44, et invite le
conseil à délibérer.
A l'unanimité des membres présents, le conseil adopte
les propositions du maire et vote la somme de 600 francs qui sera
prélevée sur l'exercice 1919. M. le maire expose
ensuite que plusieurs sommes affectées aux budgets primitif et
additionnel ne sont pas employés en entier chaque
année. Pour permettre l'élévation du monument,
il propose de faire des virements de 3 fois 200 francs des articles
54, 58 et 32 du budget.
Avant de clore la séance, le maire rend compte de la
souscription faite dans la commune qui a produit la somme de 661,50
francs, répartie comme suit :
Souscripteurs :
Bougon Honoré 100 / Patin Alfred 100 / Patin
Désiré 100 / Pecqueult Octave 50 / Philippe Albert 50 /
Delettre Albert 25 / Rousée Adrien 30 / Mme Rousée
Adrien 25 / Aubert Honoré 5 / Leroy Gustave 20 / Vve Morin
Gaston 10 / Lemaréchal Alfred 5 / Héroult Léon
10 / Losier Auguste 5 / Tihy Alexandre 5 / Mme Chéradame
Blanche 5 / Patin Oscar 10 / Baudin Georges 5 / Vve Delasalle Edmond
15 / Vve Cordier Désiré 20 / Vve Goulley Arsène
40 / Vve Courant Honoré 10 / Vve Ecorcheville 1,50 / Vve
Girard Auguste 5 / Leconte Aline 10
Total 661,50
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13 décembre
1919 - élection du maire
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Les conseillers municipaux
Patin Alfred, Patin Léon, Héroult Léon, Delettre
Albert, Bougon Honoré, Patin Oscar, Pecqueult Octave, Tihy
Alexandre, Philippe Albert, Desmouceaux Pierre, réunis
à la mairie, sont invités à élire le
maire et l'adjoint.
M. Honoré Bougon 9 voix au premier tour est élu maire,
et M. Léon Patin 9 voix est élu
adjoint.
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14 décembre
1919 - service vicinal
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Le conseil fixe le tarif de
conversion en tâches des prestations de voirie à
exécuter en nature.
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7 mars 1920 -
traitement du cantonnier M. Tihy
|
Le maire donne lecture d'une
lettre du cantonnier formulant la demande d'augmentation de
traitement de 75 francs par mois en raison de la vie chère et
étant le tarif adopté pour tous les cantonniers du
canton. Cette demande fondée de M. Tihy est
acceptée.
|
14 mars 1920 -
projet d'érection d'un monument
|
M. le maire rappelle le
projet d'érection d'un monument pour perpétuer la
mémoire des soldats de la commune morts pour la Patrie, et
informe le conseil que la souscription a rapporté la somme de
800 francs et présente les plans et devis.
La dépense étant estimée à 1 400 francs,
le maire propose d'inscrire une somme de 600 francs au budget
additionnel 1920. Le conseil accepte ces propositions et prie M. le
préfet d'autoriser le maire à traiter de gré
à gré avec un entrepreneur de monuments funèbres
pour l'érection du monument projeté.
Le 24 avril, le conseil entérine l'emplacement choisi et
fixé sur les plans approuvés par M. le
sous-préfet.
Le 26 septembre, le maire précise que, pour garantir le
monument aux morts, il convient de placer un entourage à ce
monument et fait approuver le vote d'une somme de 200
francs.
le Monument est
réalisé par Eugène Godey, marbrier à
Beuzeville
|
1er février
1921 - recensement de la population
|
Le maire expose que, dans
les premiers jours de mars, doit avoir lieu le recensement de la
population. A l'occasion de ce travail, le conseil vote une somme de
50 francs à l'agent recenseur.
|
5 mai 1921 -
ratification d'une convention amiable pour ouverture d'une
carrière de cailloux
|
Le maire donne connaissance
d'une convention amiable intervenue entre M. Bougon Honoré,
maire, agissant au nom de la commune, assisté de M. de
Louvigny, agent voyer du canton de Beuzeville, Mme Vve Auguste
Lecomte née Anfrey Marie, demeurant à Conteville, au
sujet de l'exploitation et de l'extraction de matériaux
nécessaires à la construction et l'entretien des
chemins vicinaux de toutes catégories de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville pendant les années 1921
à 1925, inclusivement sur une parcelle de terrain de 11 ares
53 centiares en nature de bois taillis inscrite à la matrice
cadastrale sous le n° 1012 de la section C de Saint-André
d'Hébertot au nom de Lecomte Auguste Armand à
Beuzeville, et occupée par Mme Vve Auguste Lecomte à
titre de propriétaire exploitant.
Les transports s'effectueront par le chemin rural de la Grandville
à la Forge Patin contiguë à la parcelle
occupée et le long duquel une bande de terrain de 10
mètres de largeur, pouvant servir le cas échéant
au passage et au dépôt des matériaux, sera
réservée.
D'autre part, le long du chemin de Saint Martin, les fouilles seront
conduites au niveau du sol de ce chemin sur une bande de terrain de
10 mètres de largeur. Aux termes de cette convention, la
commune de Saint-Léger sur Bonneville paiera à Mme
Lecomte à titre de propriétaire pour
dépréciation causé au sol une indemnité
de 10 francs et à la même, à titre de locataire
pour privation de jouissance, une indemnité de 50 centimes par
are de terrain occupé. Ces indemnités seront
réglées annuellement. Le maire invite le conseil
à délibérer.
Le conseil approuve la convention amiable intervenue entre M. Bougon,
maire, de Louvigny agent voyer et Mme Vve
Lecomte.
Le conseil, vu que depuis le
16 février dernier, le service postal du bureau de poste est
changée et que les lettres parviennent avec une journée
de retard, émet le vu que le train postal, au lieu
d'être dirigé vers Beuzeville par Glos-Montfort, soit
dirigé par Lisieux afin qu'il parvienne à Beuzeville
par le train de 5 heures 30 du matin, et qu'il soit distribué
dans la journée au lieu de l'être le lendemain, et prie
M. le préfet de bien vouloir transmettre ce vu à
l'administration des Postes.
|
23 novembre 1922 -
gendarmerie
|
Session extraordinaire du
conseil à l'effet d'examiner la demande du Commandant de la
Brigade de Gendarmerie de Beuzeville dont la teneur suit :
"L'installation de l'électricité à la caserne de
gendarmerie de Beuzeville ayant été demandée
à la municipalité de Beuzeville aux frais de la
commune, l'objection suivante a été soulevée :
la gendarmerie rendant des services à tout le canton, les
communes du canton doivent participer à l'installation de
l'électricité à la caserne au prorata des
habitants. L'installation de 16 lampes nécessaires serait
faite pour le prix total de 600 francs. Il est entendu que le prix du
compteur, location, consommation, resterait à la charte des
gendarmes occupant les logements. La somme incombant à votre
commune d'après les habitants recensés
dernièrement, serait de 0,75 fr. Avec l'espoir que le conseil
municipal de votre commune voudra bien voter le crédit
demandé, je vous prie d'agréer etc."
Le conseil, vu le peu d'importance du crédit demandé,
et considérant qu'il serait ridicule que la gendarmerie ne
soit point éclairée à
l'électricité, vu que les établissements voisins
le sont, vote le crédit demandé et désigne que
ce crédit sera prélevé sur les dépenses
imprévues de l'exercice 1922.
|
nouvelle foire
à Cormeilles
|
Le conseil donne un
avis favorable à la création d'une nouvelle foire
à bestiaux devant se tenir le 3e vendredi
d'octobre.
Le maire informe le conseil
que les salaires de tous les cantonniers du canton sont de 225 francs
par mois, tandis que celui de notre commune est de 175 francs depuis
4 ans et n'a pas subi d'augmentation en raison du coût de la
vie. Sur la demande de l'agent voyer et de l'intéressé,
il est proposé que le salaire soit porté à 225
francs. Le conseil accepte cette augmentation.
|
13 avril 1924 -
réparation du pont de la Rillegatte
|
M. le maire donne lecture
d'une lettre de M. l'agent voyer cantonal par laquelle une
réparation urgente s'impose au pont de Rillegatte situé
sur les communes de St-Léger sur Bonneville,
Saint-André d'Hébertot et Bonneville la Louvet. Cette
réparation est d'autant plus urgente que, ce pont étant
très fréquenté, il pourrait survenir des
accidents graves, qu'il faut de toute nécessité
éviter.
M. le maire propose également au conseil afin de ne point
créer d'impôts nouveaux, de demander à M. le
préfet de faire un virement et de prélever une somme de
200 francs sur le reliquat 1923, reliquat de 400 francs prévu
pour le salaire du cantonnier et non employé.
Le conseil suit l'avis de M. le maire.
|
20 août 1924
- nomination d'un cantonnier
|
Le maire indique que, M.
Alexandre Tihy ayant résilié ses fonctions de
cantonnier, il convient de le remplacer.
Le conseil, après vote à bulletin secret,
désigne le sieur Alfred Lemaréchal cantonnier
communal.
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17 mai 1925 -
élection du maire et de l'adjoint
|
M. Honoré
Bougon ayant obtenu la majorité des voix (8) est élu
maire, et M. Léon Patin est élu adjoint.
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21 juin 1925 -
création d'une foire à Bonneville la
Louvet
|
Le conseil donne un avis
favorable à la demande formulée par la commune de
Bonneville la Louvet pour la création d'une foire de printemps
pour l'achat de bestiaux maigres pour l'engraissement et de vaches
amouillantes.
|
3 décembre
1925 - prorogation de la convention d'exploitation de la
carrière
|
Le conseil accepte la
prorogation de la convention signée entre la commune, l'agent
voyer et Mme Vve Lecomte pour l'exploitation de la carrière.
Il est décidé de porter l'indemnité à 10
francs par are de terrain fouillé et d'une indemnité de
1 franc par are de terrain occupé.
|
2 février
1926 - recensement de la population
|
Le maire expose que, dans
les premiers jours de mars, doit avoir lieu le recensement de la
population. A l'occasion de ce travail, le conseil vote une somme de
50 francs à l'agent recenseur.
|
8 août 1926 -
sapeurs-pompiers
|
M. le maire donne lecture
d'une décision prise par le conseil municipal de Bonneville la
Louvet en date du 16 mai dernier par laquelle la compagnie de sapeurs
pompiers de cette commune viendrait porter secours en cas d'incendie
à la commune de Saint-Léger sur Bonneville mais sous
certaines conditions dont le conseil est invité à
prendre connaissance.
Le conseil accepte le principe de participer financièrement
à l'entretien du matériel et aux dégradations
qu'occasionnera le déplacement en cas d'incendie et vote une
somme de 20 francs.
|
8 août 1926 -
changement de date de la foire aux laines de
Pont-Audemer
|
Le conseil donne un avis
favorable au changement de date de la foire aux laines proposé
par la ville de Pont-Audemer qui devrait avoir lieu le 1er lundi de
juillet de chaque année.
Le conseil donne un avis favorable à la création d'un
marché aux bestiaux qui se tiendrait à Saint-Georges du
Vièvre le dernier mercredi de chaque mois.
Il accepte également la création d'une foire le jour du
concours agricole de la commune de Selles.
|
location de la cour
du presbytère
|
Le conseil adopte la
location de la cour du Presbytère d'une contenance de 69 ares
65 centiares cadastrée sous les numéros 385 à
388 de la section A.
La cour est mise en location pour 4 années consécutives
à compter du jour de Noël 25 décembre 1926.
L'adjudicataire devra se conformer aux conditions suivantes :
émonder les haies au fur et à mesure qu'elles auront 6
années de recru, et les rendre à l'expiration du bail
closes et liées sans brèches. Faire prendre les taupes
et éparpiller les taupinières. Couper les mauvaises
herbes, ronces et autres qui croîtront dans la
propriété. Interdiction de couper du bois dans les
pommiers autres que le bois mort. La commune aura à son profit
les arbres qui tomberont ou mourront par cas fortuit ou
vétusté. Elle aura à sa charge de les faire
abattre et de les remplacer si bon lui semble. La commune se
réserve le droit de faire tous actes de propriétaire
qu'elle jugera convenable et cela sans payer d'indemnité au
locataire. L'adjudicataire sera tenu d'embricoler ses bestiaux de
façon à ne pas causer de dommages aux arbres. Les
impôts de toute nature grevant l'immeuble et la prime
d'assurance s'il y a lieu restent à la charge de
l'adjudicataire. Les frais d'affichage d'adjudication, de timbre,
d'enregistrement du bail sont à la charge de l'adjudicataire.
Le prix de l'adjudication ainsi que les frais ci-dessus
énumérés seront payables à la caisse du
receveur municipal.
|
10 mai 1927 -
réparation au pont de Rillegatte
|
Le président ouvre la
séance et donne lecture d'une lettre de M. l'agent voyer par
laquelle une réparation urgente s'impose au pont de Rillegatte
situé sur les communes de Saint-Léger sur Bonneville,
Saint-André d'Hébertot et Bonneville la Louvet. La
réparation est d'autant plus urgente que ce pont étant
très fréquenté, il pourrait produire des
accidents qu'il faut de toute nécessité
éviter.
D'après le devis approximatif, les travaux se
décomposent comme suit :
1 pièce de chêne 4,30m x 0,27 x 0,15 : 0,174 m3
1 pièce de chêne 4,30m x 0,19 x 0,04 : 0,122 m3
2 barreaux 0,90 x 0,06 x 0,04 : 0,043 m3
Total 0,339 m3
650 francs le mètre cube = 220,35 fr.
pose et transport des matériaux : 50,00 fr.
clous : 5,00 fr.
Total : 275,35 fr.
montant du timbre des mémoires : 10,80 fr.
Total général : 286,15 fr. , dont la moitié
incombant à la commune pour 143,08 fr.
En conséquence, le maire demande au conseil de bien vouloir
voter une somme de 150 francs pour sa quote-part de réparation
au pont de Rillegatte.
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relèvement
du traitement mensuel du cantonnier
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M. le maire donne lecture
d'une lettre de l'agent voyer demandant le relèvement mensuel
du traitement du cantonnier, celui-ci étant de 225 francs ne
se trouvant pas en rapport avec le coût actuel de la vie et
invite le conseil à délibérer.
Le conseil fixe le nouveau traitement mensuel du cantonnier à
325 francs.
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3 juin 1929 -
élections du maire et de l'adjoint
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Sur 10 bulletins
recensés, M. Léon Patin ayant obtenu 9 voix a
été proclamé maire.
Au 3e tour de scrutin, M. René Ruffin ayant obtenu 7 voix a
été proclamé adjoint.
M. le maire donne lecture de
M. l'ingénieur au service vicinal demandant à porter le
salaire du cantonnier communal à 450 francs par mois.
Le conseil, vu le travail satisfaisant fourni par le cantonnier, vu
le prix actuel de la vie, est d'avis d'accepter la demande de M.
l'Ingénieur du service vicinal et fixe définitivement
le salaire du cantonnier à 450 francs par mois.
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12 mars 1930 -
installation d'un marché à
Conteville
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Le maire donne lecture au
conseil d'une délibération prise par le conseil
municipal de Conteville en date du 19 mai 1929 tendant à
établir le marché du jeudi qui existait avant la guerre
et invite le conseil à délibérer. Le conseil, ne
voyant aucun inconvénient à ce que le marché de
Conteville soit rétabli le jeudi, donne un avis
favorable.
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5 octobre 1930 -
location de la cour du Presbytère
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Le conseil autorise le
maire à procéder à une nouvelle adjudication
pour la location de la cour du presbytère à compter de
Noël 1930 à M. Nestor Joseph qui s'est
avéré être le plus offrant avec un loyer annuel
de 650 francs.
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12 octobre 1930 -
ratification d'une convention amiable pour l'exploitation
d'une carrière
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Le conseil autorise le maire
à signer une convention avec Mme Vve Leconte, née Marie
Anfry, demeurant à Conteville au sujet de l'exploitation de
matériaux nécessaires à la construction et
à l'entretien des chemins vicinaux de toutes
catégories.
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9 juillet 1931 -
électrification
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Le conseil
décide :
1 - de se constituer avec les communes de Beuzeville, Fortmoville, La
Lande, Martainville, Saint-Maclou, le Torpt et Vannecrocq en syndicat
de communes régi par la loi du 5 avril 1884, modifiée
par la loi du 22 mars 1890 et 13 novembre 1917 pour la construction
d'un réseau électrique intercommunal
2 - de créer pour sa part, le moment venu, les ressources
nécessaires à la réalisation du projet,
étant entendu que le syndicat sollicitera de M. le Ministre de
l'Agriculture une subvention aussi large que possible
3 - de demander en outre au service du génie rural de vouloir
bien étudier l'avant-projet prévu par la circulaire du
15 avril 1920 de M. le Ministre de l'Agriculture afin de
déterminer le montant de la dépense et la part
contributive de la commune
4 - décide que le siège du syndicat est fixé
à la mairie de Beuzeville et que le syndicat prendra le nom de
syndicat sud du canton de Beuzeville
5 - désigne M. Ferdinand Roussel comme
délégué et M. Marguerite Edouard comme
délégué suppléant, étant entendu
qu'ils pourront agir ensemble ou séparément pour
représenter la commune dans le syndicat en formation, et y
accepter telles fonctions qui pourront leur être
dévolues.
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14 juillet 1931 -
pompiers de Bonneville la Louvet
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Le maire donne lecture d'une
délibération en date du 21 juin 1931 de la commune de
Bonneville la Louvet par laquelle la compagnie de sapeurs-pompiers de
cette commune viendrait porter secours en cas d'incendie à la
commune de Saint-Léger sur Bonneville mais sous certaines
conditions dont le conseil est invité à prendre
connaissance.
Le conseil accepte de verser une somme de 100 francs pour participer
à l'entretien du matériel et aux déplacements en
cas d'incendie.
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création de
2 nouvelles foires à Lisieux
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Le maire expose que la ville
de Lisieux demande la création de 2 nouvelles foires à
bestiaux : l'une le 2e mardi de janvier, l'autre le 2e mardi de
novembre. Le conseil donne un avis favorable à la
création de ces 2 foires.
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14 août 1932
- création d'une carrière
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Le président donne
connaissance d'une convention amiable intervenue entre M. Léon
Patin, maire, assisté de M. Rotz, agent voyer du canton de
Beuzeville, et M. Rabel Edmond, maire et propriétaire
demeurant au Torpt, au sujet de l'exploitation et l'extraction de
matériaux nécessaires à la construction et
à l'entretien des chemins vicinaux de toutes catégories
de la commune pendant les années 1932 à 1935 sur une
parcelle de terrain d'une superficie de 12 ares 82 au lieu dit la
Côte en nature de bois inscrit à la matrice cadastrale
sous le n° 286P de le Torpt.
La commune doit une indemnité de 2 francs par mètre de
cailloux enlevé de la carrière.
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15 janvier 1933 -
nomination d'un garde champêtre
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Le maire expose que le
garde-champêtre actuel, ayant cessé d'habiter la
commune, a démissionné. Le public a été
avisé par voie d'affiches que le poste est devenu vacant et
que les postulants étaient priés d'adresser leur
demande écrite à la mairie.
Celle de M. Albert Leroy est la seule qui ait été
déposée à la mairie. Le conseil accepte de
proposer cette candidature à l'administration
compétente.
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29 mars 1933 -
électrification
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Le conseil décide de
confier au service des Ponts et Chaussées l'étude et la
direction des travaux d'électrification de la commune. Il
s'engage à payer aux fonctionnaires de ce service les
honoraires prévus par les règlements en
vigueur.
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13 juillet 1933 -
subvention pour le concours de Beuzeville
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M. le maire donne lecture
d'une lettre de M. le maire de Beuzeville qui, à l'occasion du
concours agricole qui doit avoir lieu le 15 octobre, demande
d'accorder à cet effet une subvention.
Une somme de 50 francs sera versée sur les dépenses
imprévues.
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24 février
1934 - électrification
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Considérant que le
montant de la subvention pour la construction du réseau
électrique syndical est de 24 000 francs, le conseil
décide de réaliser un emprunt de cette somme au taux de
6% l'an amortissable en 30 ans. Les annuités seront couvertes
par les surtaxes appliquées sur le prix de vente du courant
électrique.
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25 mars 1934 - pont
de la Rillegatte
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Le maire fait part à
son conseil que le rapport présenté par M.
l'ingénieur du service vicinal de Pont-l'Evêque a
évalué à 42 000 francs la dépense
à engager, la part de la commune étant de 21 000 francs
pour ce pont.
Le conseil considère que la dépense est beaucoup trop
élevée et que le pont actuel a été
construit pour 6 tonnes et c'est certainement sur ce point que la
commune de Saint-André a constaté que cette charge
n'était pour eux pas assez élevée. Sur ces
faits, le conseil prévoit avec l'aide de M. l'ingénieur
du service vicinal de Beuzeville de faire son
possible.
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17 octobre 1934 -
affichage
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Le président ouvre la
séance et communique au conseil qu'il serait utile qu'il soit
fait un emplacement pour l'affichage municipal eu lieu dit "le
Calvaire".
Le conseil approuve cette proposition et suggère que cet
emplacement soit fait en plateau avec rabat en haut de manière
que l'eau ne décolle pas les affiches.
Pour le paiement des fournitures et travaux, le conseil propose
d'employer 200 francs après autorisation de virement par le
sous-préfet.
18 décembre 1934 -
un garde-champêtre pas content !
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22 février
1935 - téléphone
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Le maire donne connaissance
que la commune désire le téléphone et demande
à être comprise dans le programme des extensions
téléphoniques de 1935.
Le conseil municipal accepte l'installation
téléphonique et sollicite de la Chambre de Commerce de
Pont-Audemer de faire à l'Etat l'avance des fonds
nécessaires à la construction de la ligne, aucun frais
pour le budget communal. Seule la cabine téléphonique
et la rétribution du gérant resteraient à la
charge de la commune.
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19 mai 1935 -
élection du maire et de l'adjoint
|
M. Léon Patin ayant
obtenu 9 voix a été proclamé maire. M. Edouard
Marguerite avec 6 voix est élu adjoint.
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27 juin 1935 -
rattachement de Saint-Maclou
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Le conseil donne un avis
favorable au rattachement de la commune de Saint-Maclou au syndicat
intercommunal d'électrification de Beuzeville
sud.
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reconstruction du
pont de la Rillegatte
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Le maire donne connaissance
du projet de reconstruction en béton armé du pont de la
Rillegatte sur la rivière la Calonne, donnant passage sur le
chemin vicinal ordinaire n°20.
Ce projet, dressé par les agents voyers le 15 octobre 1935,
s'élève à la somme de 42 000 francs
répartie 32 % à la charge de la commune (13 440
francs), 22 francs à la charge du Département et 6 300
francs à la charge de l'Etat.
5 janvier 1936 : Le conseil, considérant que le pont construit
n'a pas une vocation exclusivement communale et que sa population
n'est que de 80 habitants, ne peut supporter le solde des travaux
estimé à 21 000 francs. Il demande une subvention
supplémentaire de l'Etat. Le 26 janvier, suivant le conseil de
M. l'agent voyer, cette délibération est purement
annulée.
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12 février
1936 - syndicat d'électricité
|
Le comité syndical
d'électricité de Beuzeville a fait savoir que, pour
solder les dépenses de construction du réseau
électrique, le syndicat doit contracter un emprunt de 130 000
francs.
Conformément aux statuts, la commune doit apporter la garantie
à la couverture des annuités de cet emprunt et
décide de voter la création de 30 centimes
extraordinaires.
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9 avril 1936 -
nomination du maire
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La présidence est
ouverte sous la présidence de M. Léon Patin, maire qui,
après l'appel nominal, a donné lecture des
résultats constatés aux procès-verbaux des
élections et a déclaré installer MM. Patin
Léon et Delabarre nouvellement élus ainsi que MM. Patin
A., Goulley F., Patin O., Delettre A., Marguerite E., Nestor J.,
Baudin E., Langlois E. dans leurs fonctions de conseillers
municipaux.
M. Alfred Patin, le plus âgé, a pris ensuite la
présidence pour procéder à l'élection du
maire. M. Léon Patin ayant obtenu 9 voix sur 10 suffrages a
été proclamé maire.
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15 mai 1937 -
règlement pour le pont de la
Rillegatte
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Lecture est donnée
d'une note de M. l'ingénieur vicinal du canton de Beuzeville
demandant l'ouverture d'un crédit pour régler des
travaux neufs en 1937 en ce qui concerne le pont de la Rillegatte
soit 42 000 francs, comme prévu l'an
passé.
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4 novembre 1937 -
carrière de cailloux
|
Le maire expose la demande
de Mme Adrien Fontaine, propriétaire à Saint-Pierre du
Val, propriétaire y demeurant, au sujet de l'exploitation
d'une parcelle de terrain où se fera l'extraction de
matériaux nécessaires à l'entretien des chemins
vicinaux de toutes catégories de la commune de St Léger
sur Bonneville sur un terrain situé au lieu dit "La
Côte" d'une contenance de 10 ares 54 centiares en nature de
bois et joncs marins cadastrée section D n°798. Cette
occupation est consentie moyennant 2,50 francs par m3 de cailloux
enlevé de la carrière pour dépréciation
causée au sol. Le conseil accepte cette convention
amiable.
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15 mai 1938 -
création d'un circuit de poste automobile
rurale
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Le conseil,
considérant les avantages très appréciables
qu'apportera le nouveau service de poste automobile rurale au point
de vue relations postales et économiques, donne pleine
adhésion à l'organisation
envisagée.
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2 juin 1938 -
syndicat d'électricité
|
Le président a ouvert
la séance et donne lecture à l'assemblée d'une
délibération en date du 16 novembre 1937 : "Le
Comité Syndical constate que les travaux
d'électrification sont maintenant terminés et il
envisage d'étendre les attributions à l'étude
éventuellement à la réalisation de point d'eau ;
il décide en conséquence de demander à M.
l'Ingénieur en chef du génie rural l'étude d'un
avant-projet et de confier, si la réalisation paraît
possible, la surveillance et le règlement des travaux à
M. Landin, Ingénieur TPE à Pont-Audemer."
Le conseil, après avoir délibéré,
autorise le syndicat à étendre ses activités
à l'étude d'un projet d'adduction d'eau, consacre les
ressources nécessaires à cette étude et au
fonctionnement du syndicat, et vote 2 centimes pour frais de
gestion.
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29 juillet 1938 -
décès accidentel du maire
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29 juillet 1938 -
décès accidentel du maire Léon Patin par noyade,
en voulant traverser l'estuaire sur un radeau à Fatouville
Grestain. Son corps n'a pas été
retrouvé.
13 septembre 1938 - élection du maire et de l'adjoint : il est
procédé à l'élection du maire de la
commune. M. Edouard Marguerite obtenant 7 voix, devant M. Fernand
Goulley 2 voix, est proclamé maire.
M. Fernand Goulley, par 7 voix contre 2 à M. Eugène
Langlois, est élu adjoint.
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18 octobre 1938 -
nomination de 2 conseillers pour transférer les
objets classés de l'église dans celle de La
Lande
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Le maire expose au conseil
que l'église est de plus en plus en mauvais état, qu'il
y a urgence à déplacer tous les objets qu'elle
contient. Il demande au conseil de bien vouloir les transférer
dans l'église de La Lande, attendu que le curé de cette
commune dessert Saint-Léger. Les objets seraient
retirés à titre provisoire. Avant de les enlever, il y
aurait lieu d'en dresser l'inventaire dont un double resterait
à la mairie et l'autre entre les mains du curé de La
Lande. En conséquence, il prie le conseil de désigner 2
conseillers pour l'assister lors de l'inventaire.
Le conseil à l'unanimité accepte la proposition de M.
le maire et désigne à cet effet MM. Fernand Goulley et
Daniel Delabarre.
Le conseil demande à M. le sous-préfet de bien vouloir
approuver ladite délibération.
La désaffectation
de l'église de Saint-Léger-sur-Bonneville date bien de
1938.
La dernière cérémonie fut le baptême
d'Etienne Roussel, né en 1938, maire de la Lande St
Léger de 1995 à 2020, année de son
décès. Il était le fils de Pierre Roussel, le
dernier maire de St Léger sur Bonneville.
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3 novembre 1938 -
cour communale
|
Le maire expose que le bail
de location expire à Noël prochain et sollicite
l'autorisation de procéder à l'adjudication de cet
immeuble et de faire un nouveau bail. Il est donné lecture du
cahier des charges.
24 novembre 1938 - location de la cour communale : M. Ferdinand
Roussel étant le plus offrant et dernier enchérisseur,
la location de la cour communale lui a été
adjugée, moyennant un loyer annuel de 650
francs.
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10 mars 1939 -
défense nationale
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M. le maire donne
connaissance au conseil d'une circulaire de M. le préfet de
l'Eure du 7 février courant, invitant le conseil à
désigner par application de l'article 84 de la loi du 5 avril
1884 le conseiller qui assurerait en cas de mobilisation les
fonctions de maire, vu que le maire et l'adjoint sont mobilisables,
et il prie à l'assemblée de vouloir bien faire cette
désignation.
Le conseil municipal, après examen de la loi et de la
circulaire, désigne à cet effet M. Alfred Patin, qui
accepte le mandat.
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30 mai 1939 -
nomination d'un garde champêtre
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La commune ne disposant pas
de garde champêtre, le public a été avisé
que le poste est devenu vacant. Une seule candidature a
été adressée à la mairie, celle de M.
Albert Delarue, journalier. Celle-ci est acceptée.
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25 juillet 1939 -
pont-route de Tancarville
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Le conseil,
considérant que la liaison établie par le bac du
Hode/Berville entre les deux rives de la Seine a
révélé un trafic que ne cesse de progresser
considérant que ce bac, moyen de passage précaire et
intermittent, est actuellement devenu tout à fait insuffisant
pour assurer le trafic
considérant que le projet de Pont Route, dont la concession a
été demandée par la chambre de commerce du
Havre, a été pris en considération par M. le
ministre des Travaux Publics et est soumis présentement
à l'enquête publique
considérant que la réalisation répond aux
exigences de la défense nationale et aux besoins de la vie
économique des pays
considérant que le Pont Route est le moyen le plus
économique au double point de vue de la construction et de
l'exploitation, qu'il est le seul à pouvoir absorber tous les
transports, qu'il est le plus rapidement réalisable et qu'il
constitue pour notre région un attrait touristique
émet le vu que l'exécution du projet de
construction d'un pont-route sur la Seine de Tancarville soit
entreprise dans le plus court délai ; le conseil donne un avis
très favorable.
|
30 janvier 1940 -
désignation d'un suppléant
maire
|
M. le maire expose que le
conseil avait désigné M. Alfred Patin pour remplacer le
maire et l'adjoint mobilisables, mais que celui-ci est
décédé le 23 décembre 1939. Il demande
que M. Patin soit remplacé. Le conseil désigne M.
Alfred Pépin pour remplir ce mandat, en l'absence
éventuelle du maire et de l'adjoint.
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16 novembre 1940 -
emplacement pour distiller
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Le maire explique que la
commune n'a pas de place publique et, après
délibération du conseil, fixe l'atelier de distillation
près du chemin vicinal n°20 des Quatre Ormes à la
Rillegatte, au tournant entre les propriétés de M.
Alfred Patin près du n° cadastral 143. Les rejets de la
distillation ne passeront pas dans le chemin vicinal
n°20.
10 octobre
1941
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29 octobre 1941 -
aide aux prisonniers
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M. le maire donne
connaissance de la lettre de M. Mathière, président du
comité local de la Croix Rouge française.
Etant donné l'importance sociale considérable de
l'uvre et la répercussion certaine pour les habitants de
chaque localité, l'heureux développement de cette
activité (dispensaires antituberculeux et
antivénériens, consultations de nourrissons,
distributions de layettes, aides et attributions de linge aux
prisonniers, recherches de disparus militaires et civils, etc), le
conseil, à l'unanimité, est d'avis d'inscrire la
commune comme membre bienfaitrice et vote la cotisation de 100
francs.
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16 décembre
1941 - subvention au club sportif
intercommunal
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Le maire donne lecture d'une
lettre reçue du trésorier du club sportif intercommunal
de La Lande, Martainville, Saint-Léger et Vannecrocq, par
laquelle il demande de lui accorder une subvention. Le conseil vote
une somme de 100 francs qui sera allouée sur le budget de
1941.
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5 juillet 1942 -
adduction d'eau potable - choix d'un
ingénieur
|
Le conseil, poursuivant
l'examen de la question de l'alimentation de la commune en eau
potable, décide de confier à un organisme
spécialisé les intérêts de la commune,
soit pour conseiller son affiliation à un syndicat
conçu dans les meilleures conditions d'économie
générale, soit pour lui proposer la réalisation
d'un projet autonome.
Elle désigne en conséquence Techna,
société d'études techniques, comme
ingénieur-conseil pour toutes les installations d'adduction et
de distribution d'eau potable à Saint-Léger sur
Bonneville et fixe sa mission comme suit :
- établissement d'un avant-projet recherchant la solution la
plus avantageuse pour l'alimentation en eau de la commune par un
syndicat approprié et la comparant à l'alimentation
autonome
- établissement d'un projet, préparation des cahiers
des charges d'adjudication ou de concours, examen des soumissions,
mise au point du contrat de concession, établissement de tous
les dossiers administratifs et de toutes les pièces
nécessaires pour l'obtention des subventions, bonifications
d'intérêts et la réalisation des emprunts,
éventuellement dans le cadre du syndicat qui aura
été constitué
- surveillance des travaux comportant : la vérification des
notes de calcul des plans d'ouvrages, la réception du
matériel, la surveillance permanente de l'exécution et
la vérification des états mensuels de travaux
éventuellement dans le cadre du syndicat qui aura
été constitué
- honoraires : pour la mission ci-dessus définie, les
honoraires de Techna seront ceux résultant du barème du
groupement professionnel d'Ingénieurs-Conseils des
établissements et collectivités publics (mission
complète). Ils seront calculés sur le montant du prix
des travaux réalisés soit directement par la commune,
soit pour son compte, soit pour son compte pour le syndicat auquel
elle aura adhéré. Ce montant sera celui auquel seront
réglés le ou les marchés de travaux. Il
comprendra les sommes éventuellement couvertes par les
subventions diverses et la participation du concessionnaire, et avant
le commencement des travaux de 2e phase, les travaux publics
homologueront un barème d'honoraires, différent de
celui mentionné ci-dessus, ce dernier sera appliqué
à la place des conditions qui précèdent pour
rémunérer la mission ci-dessus définie.
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22 novembre 1942 -
adjudication de la cour communale
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M. Robert Roberge,
étant le plus offrant lors de la consultation concernant la
location de la cour communale, a été adjugé
meilleur enchérisseur pour un loyer de 1650 francs par
an.
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5 octobre 1942 -
traitement du secrétaire de mairie
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Le conseil porte à
2500 francs par an le traitement du secrétaire de
mairie.
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16 mars 1943 -
alimentation en eau potable
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M. le maire expose les
avantages que présenterait pour les habitants de la commune
l'établissement d'un réseau de distribution d'eau
potable, tant en ce qui concerne l'hygiène de la population,
l'abreuvement des animaux que les possibilités de
défense contre l'incendie.
Pour aboutir il y a lieu :
1 - de rechercher le point d'eau dont le captage présente les
dépenses de premier établissement et les frais
d'exploitation les moins élevés
2 - d'établir un avant-projet
3 - de déterminer le tracé des canalisations de
distribution sur le territoire communal
4 - d'intégrer le projet dans le programme
général arrêté par le génie
rural
5 - de procéder aux formalités administratives
indispensables, déclaration d'utilité publique,
demandes de subventions de l'Etat et du département
etc.
L'examen du même
problème par les communes voisines fait ressortir
l'intérêt que présenterait la formation d'un
syndicat intercommunal avec les communes de : Berville sur Mer,
Beuzeville, Bois-Hellain, Boulleville, Chapelle Bayvel, Campigny,
Conteville, Epaignes, Fatouville-Grestain, Fiquefleur-Equainville,
Foulbec, La Lande, Les Préaux, Manneville la Raoult,
Martainville, Selles, Saint-Maclou, Saint-Paul sur Risle,
Saint-Pierre du Val, Saint-Sulpice de Graimbouville,
Saint-Symphorien, le Torpt, Tourville sur Pont-Audemer, Toutainville,
Tricqueville et Vannecrocq.
L'objet et règlement
du syndicat sont les suivants :
1 - le syndicat de communes a pour objet l'étude d'un projet
d'adduction d'eau potable. Il prend le nom de Syndicat intercommunal
d'Etudes d'Adduction d'Eau de la région de Beuzeville et
comporte les communes déjà citées
2 - la durée du syndicat est fixée à 10
années
3 - le siège du syndicat est fixé à
Beuzeville
4 - le comité du syndicat comprend les maires et 2
délégués élus par les conseils municipaux
des communes adhérentes, dans les termes prévus par la
loi, à raison de 2 délégués par commune
dont un délégué suppléant. Le receveur du
syndicat est choisi et présenté à la nomination
de l'administration par le comité
5 - dans la 1re séance, le comité désignera
parmi ses membres les membres de son bureau composé d'un
président, de 2 vice-présidents, d'un
secrétaire. Il pourra désigner en dehors de ses membres
un secrétaire administratif rétribué
6 - le syndicat est chargé d'assurer les recherches
hydrogéologiques, de déterminer le choix du ou des
points d'eau les plus favorables, de fixer la consistance des
ouvrages nécessaires, de procéder aux enquêtes
administratives exigées, de déterminer le financement
des dépenses de premier établissement et de rechercher
dans ce but les subventions de l'Etat, du département et les
prêts à taux réduit dont il peut
bénéficier, de préparer la constitution du
syndicat définitif
7 - le Syndicat obtiendra le concours technique du service du
génie rural chargé du contrôle des distributions
d'eau s'il le juge utile. Il pourra désigner après
consultation généralisée un ingénieur
conseil privé qu'il chargera des études de
l'avant-projet et du projet, il fixera le montant de ses honoraires
et l'étendue de sa mission
8 - pour couvrir les dépenses d'études, le syndicat
émettra un emprunt dont le montant et les modalités
seront fixées par le comité mais qui ne pourra
dépasser 50 francs par habitant de la population totale des
communes adhérentes (recensement de 1936).
Ouï cet exposé,
et après avoir délibéré, le conseil
municipal de Saint-Léger sur Bonneville :
1 - adhère au syndicat intercommunal d'études
d'adduction d'eau de la région de Beuzeville
2 - adopte le règlement constitutif du syndicat dans les
termes spécifiés de 1 à 8
3 - décide de participer :
- aux frais de gestion en versant chaque année pendant la
durée du syndicat une somme de 200 francs par habitant
(chiffre du recensement de 1936)
- aux
annuités d'intérêt et d'amortissement de
l'emprunt pour couvrir les dépenses d'études par une
participation maximum annuelle pendant 10 années de 6 francs
50 centimes par habitant.
Il est ensuite
procédé, au scrutin secret, à l'élection
des 2 délégués qui représenteront avec M.
le Maire la commune au comité du syndicat :
nombre de votants : 5 ; nombre de suffrages exprimés : 5
M. Goulley Fernand est nommé délégué
titulaire et M. Baudin Eugène suppléant de la commune
de St Léger sur Bonneville au syndicat intercommunal
d'études d'adduction d'eau de la région de
Beuzeville.
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28 janvier 1945 -
comité cantonal de libération de
Beuzeville
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M. le président
expose au conseil municipal que les instructions du recueil des actes
administratifs n°102 du 15 décembre 1944 de M. le
Préfet demandent au conseil de bien vouloir voter une
subvention en faveur du comité cantonal de libération
de Beuzeville.
Le conseil, à l'unanimité, après
délibération, décide de voter la somme de 150
francs représentant une cotisation de 3 francs par personne.
Cette somme sera prélevée sur le chapitre VIII article
4 du budget 1944 entretien des bâtiments communaux dont les
crédits sont disponibles, celle sera mandatée au nom de
la commune de Beuzeville.
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17 mai 1945 -
élection du conseil municipal
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Le maire, après avoir
donné lecture des procès-verbaux des élections,
a déclaré les conseillers municipaux installés
dans leur fonction. Puis il a été procédé
à l'élection du maire à laquelle M. Edouard
Marguerite a obtenu 8 voix sur 9. Il a été
proclamé maire. M. Fernand Goulley ayant obtenu 7 voix sur 9 a
été proclamé adjoint.
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1er août 1945
- suppression de la justice de paix
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M. le maire expose que M. le
Garde des Sceaux fait procéder à l'étude d'un
projet portant la suppression de justice de paix, et son remplacement
par une justice de paix située dans un centre important.
Le conseil, considérant que cette mesure serait
préjudiciable à tous, aux justiciables et aux
municipalités, qu'elle imposerait des déplacements
onéreux aux plaideurs, aux témoins, aux mineurs, pour
l'apposition des scellés, les enquêtes pour accidents de
travail etc, délibère qu'il y a lieu de maintenir le
système actuel qui donne satisfaction à
tous.
23 décembre 1945 -
projet de suppression de la justice de paix : Le conseil
réitère sa position et considère que
l'organisation actuelle des justices de paix et des greffes de paix
donne satisfaction aux justiciables et émet le vu
qu'aucune modification ne soit apportée au régime
actuel.
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12 avril 1946 -
rétablissement d'un car entre Cormeilles et
Pont-l'Evêque
|
Le maire ouvre la
séance et donne lecture au conseil d'une lettre de M. le maire
de Bonneville la Louvet en vue du rétablissement d'un car
entre Cormeilles et Pont-l'Evêque. Il demande au conseil
de donner son avis sur ce projet.
Le conseil, considérant que la commune est privée de
tout moyen de communication depuis la suppression du chemin de fer
d'intérêt local entre Cormeilles et Pont-l'Evêque,
ce car rendrait de grands services à toute la population et
nous mettrait plus facilement en relation avec Cormeilles,
Pont-l'Evêque, Trouville, Honfleur et Lisieux. Le conseil
à l'unanimité donne un avis favorable.
|
19 mai 1946 -
constitution d'une commission de discipline pour les
employés communaux
|
Le maire précise que
le conseil doit désigner un délégué et un
suppléant pour former la constitution d'un conseil de
discipline des employés communaux. Le conseil désigne
M. Pierre Roussel délégué titulaire, et M.
Eugène Baudin suppléant.
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23 septembre 1946 -
règlement départemental d'incendie et de
secours
|
Le maire donne lecture d'une
lettre de M. le préfet de l'Eure en date du 12 septembre 1946
l'informant de la mise en service, à dater du 1er janvier
1947, du règlement départemental d'incendie et de
secours auquel toutes les communes du département sont
intégrées et qui remplacera les ententes et contrats
intercommunaux existant à l'heure actuelle.
Les frais d'intervention du personnel et du matériel du centre
de secours dans la commune sinistrée seront pris en charge par
le service départemental, dont le fonds d'abonnement sera
couvert par des cotisations forfaitaires annuelles versées par
toutes les communes dans les conditions fixées par l'article
28 du règlement. En conséquence, la commune doit
verser, pour l'exercice 1947, une somme de 636 francs qu'il y a lieu
d'inscrire au budget primitif 1947.
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installation d'une
cabine téléphonique
|
Le président ouvre la
séance et donne connaissance au conseil que M. René
Goulley ayant demandé l'installation d'une cabine
téléphonique à Saint-Léger sur
Bonneville, le conseil ayant examiné les services que pourrait
rendre le téléphone dans la commune
éloignée de tout centre, a décidé
à l'unanimité l'installation du téléphone
dans ladite commune. M. René Goulley, cultivateur, s'est
chargé de donner la cabine.
L'an 1947, le 30 avril
à neuf heures, le conseil municipal légalement
convoqué s'est réuni à la mairie sous la
présidence de Monsieur Marguerite, maire. La séance a
été publique.
Etaient présents : MM. Marguerite, Goulley Fernand, Langlois
Eugène, Baudin Eugène, Pépin Alfred, Goulley
René, formant la majorité des membres en exercice.
Absents : MM. Delettre, Delarue, Roussel, Patin.
M. Goulley Fernand a été élu secrétaire.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et
adopté.
Le président a ouvert la séance et demande au conseil
de vouloir bien voter une somme de 492 fr au chapitre 1 article 1bis,
à prélever sur les fonds libres de 1946 pour solder les
assurances sociales.
Le conseil, après avoir délibéré, vote la
somme de 492 fr à prendre sur les fonds libres de
1946.
|
20 mai 1947 - achat
chemin rural 17
|
L'an 1947, le 20 mai
à 17 heures, le conseil municipal légalement
convoqué s'est réuni à la mairie sous la
présidence de Monsieur Marguerite, maire. La séance a
été publique.
Etaient présents : MM. Marguerite, Roussel Pierre,
Pépin Alfred, Langlois Eugène, Baudin Eugène,
Goulley Fernand, Goulley René, formant la majorité des
membres en exercice.
Absents : MM. Delettre Albert, Delarue Albert, Patin Oscar. Monsieur
Roussel Pierre a été élu secrétaire. Le
procès-verbal de la dernière séance est lu et
adopté.
Le président a ouvert
la séance et donné lecture d'une lettre de M. Joseph
Noël, propriétaire et cultivateur à Manneville la
Raoult, et de Monsieur Gustave Noël, propriétaire et
cultivateur à La Lande, qui demandent à acheter le
chemin rural n°17 de la Forge Patin au Fourchet Robin.
- entre le chemin vicinal n°20 et le chemin rural n°1
ancienne route de Cormeilles à Beuzeville pour une longueur
d'environ 225 m et une largeur moyenne de 3,15 m soit une superficie
de 7,68 ares, située pour une moitié sur la commune de
St Léger et sur celle de La Lande pour l'autre
moitié
- partie du même chemin, dite chemin de Joseph Noël, pour
une longueur de 337,50 m et une largeur moyenne de 2,80 m, soit une
superficie d'environ 9,45 ares, située pour moitié sur
la commune de St Léger et sur celle de Bonneville la Louvet
pour l'autre moitié. Ces parties sont complètement
enclavées dans leurs propriétés respectives et
ne peuvent servir qu'à l'exploitation desdites
propriétés, ce qui ressort tant des documents
cadastraux que des titres de propriétés détenus
par les possédants où elles sont qualifiés de
"chemin d'utilité privée" ou de "chemin
d'exploitation".
Ainsi les soussignés seraient fondés,
conformément à l'article 33 du titre I section III du
code rural, à en réclamer la légitime et
exclusive propriété.
Ceux-ci sont néanmoins disposés, pour éviter
toute contestation future, à consentir cette acquisition
moyennant un prix basé sur une valeur de 100 000 fr l'hectare,
ce qui pour une superficie totale de 12,46 ares intéressant la
commune de Saint-Léger représenterait une somme de 12
460 francs.
Ils croient devoir souligner d'autre part que cette opération
serait conforme à l'esprit de la loi du 27 novembre 1918
tendant à favoriser le remembrement de la
propriété rurale.
Dans une 2e lettre, M. Gustave Noël réclame de la
même façon, et d'après les mêmes articles
du code rural, la propriété du chemin rural entre la
propriété Pecqueult d'un côté et celle de
Renouard de l'autre côté, et propose la somme de 2 000
francs. Il demande au conseil de bien vouloir délibérer
d'abord sur le chemin rural n°17 sur la partie située
entre la commune de La Lande et Saint-Léger, et ensuite sur la
partie située entre la commune de Bonneville la Louvet et
Saint-Léger.
Le conseil, après avoir examiné ces deux parties de
chemin, décide de passer au vote : cinq voix non contre deux
voix oui. En ce cas, il décide de commencer par une
enquête de comodo et d'incomodo.
Pour le prix des chemins, le conseil ne le trouvant à sa
valeur se réserve d'en discuter le prix au moment de la
vente.
Pour le 2e chemin de Saint-André d'Hébertot à la
Rillegatte, dans la partie limitée par les
propriétés de M. Gustave Noël, le conseil
décide par sept voix non contre néant voix de commencer
par une enquête. Pour le prix, le conseil se
réserve d'en discuter la valeur au moment de la
vente.
Même séance -
Chemin rural de la Rillegatte au Tanné
Le président donne connaissance au conseil que M. Legrand,
entrepositaire à Pont-l'évêque et
propriétaire à Saint-Léger, a fait une vente
d'arbres près du chemin rural de la Rillegatte au Tanné
bornant les propriétés de MM. Legrand, Bougon, Patin et
Delettre et Vve Ecorcheville, et demande au conseil de
désigner quatre experts pour constater l'état dudit
chemin.
Le conseil désigne à cet effet MM. Roussel Pierre,
Langlois Eugène, Baudin Eugène, Goulley
René.
Les conseillers devront établir un constat après la
visite du chemin.
L'an 1947, le 23 mai, les
membres composant le conseil municipal ou la commission
administrative de l'hospice ou le bureau de bienfaisance ou le bureau
d'assistance de la commune de Saint-Léger sur Bonneville se
sont réunis au lieu ordinaire de leurs séances.
Présents : MM. Marguerite, maire, Goulley Fernand adjoint,
Goulley René, Roussel Pierre, Baudin Eugène,
Pépin Alfred, formant la majorité des membres en
exercice. Absents : MM. Delettre, Delarue, Patin,
Langlois
Ouï le rapport de
M. le maire, vu les diverses ordonnances et instructions
ministérielles sur la comptabilité des communes, et
notamment celles des 24 avril 1894 et 10 avril 1835, le conseil, ou
la commission administrative, ou le bureau, après s'être
fait présenter le budget de l'exercice 1946 et les
autorisations supplémentaires qui s'y rattachent, les titres
définitifs des créances à recouvrer, le
détail des dépenses effectuées et celui des
mandats délivrés par M. le maire, ordonnateur, ou par
l'ordonnateur des dépenses de l'établissement, le
compte administration de l'exercice 1946 accompagné du compte
de gestion du receveur, ainsi que l'état des restes à
payer reportés sur 1947
Procédant au règlement définitif du budget de
1946, propose de fixer ainsi qu'il suit les recettes et les
dépenses dudit exercice, savoir :
Recettes :
Les recettes tant ordinaires qu'extraordinaires de l'exercice de
1946, évaluées par le budget à 81 586,10 fr ont
dû s'élever, d'après les titres définitifs
des créances à recouvrer, à la somme de 53
568,30 fr, de laquelle somme il convient de déduire celle de
176,80 fr.
Savoir : pour non-valeurs justifiés et au compte du receveur
176,80 fr ; pour restes à recouvrer également
justifiés et qui seront portés en recette au prochain
compte. Pour rester à recouvrer non justifiés, à
mettre à la charge du comptable, qui en sera forcé en
recette au prochain compte : somme égale 176,80 fr.
Au moyen de quoi la recette de 1946 demeure définitivement
fixée à la somme de 53 291,50 fr.
Dépenses :
Les dépenses créditées au budget primitif de
1946 s'élèvent à 42 844 fr.
Il faut y joindre celles qui ont été l'objet de
crédits supplémentaires accordés dans le cours
de l'exercice : 37 537,90 fr. Total des dépenses
présumées : 80 381,90 fr. De cette somme il faut
déduire celle de 42 306,90 fr.
Savoir
- crédits ou portions de crédits restés sans
emploi excédant le montant réel des dépenses :
30 908,30 fr
- dépenses faites, mais non ordonnancées avant le 15
mars 1947 et à reporter au budget de 1947 : 11 398,60 fr
- dépenses ordonnancées mais non payées avant le
31 mars 1947 et à reporter au budget 1947, somme égale
42 306,90 fr.
Au moyen des déductions ci-dessus, les dépenses de
l'exercice 1946 sont définitivement fixées à 38
075 fr, les recettes de toute nature étant de 78 562,60 fr (32
271,10 fr et 42 291,50 fr), les dépenses de 38 075
fr.
Il reste par
conséquent pour excédent définitif la somme de
40 487,60 fr, laquelle sera portée au chapitre des recettes ou
dépenses supplémentaires du budget de l'exercice 1946.
La présente délibération sera jointe comme
pièce justificative au budget 1946.
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25 juin 1947 -
constitution d'un syndicat intercommunal d'adduction d'eau
potable
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L'an 1947, le 25 juin
à midi, le conseil municipal de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville s'est réuni à la
mairie, sous la présidence de M. Marguerite, maire.
Présents : MM. Pépin, Baudin, Roussel, Goulley
René, Langlois.
Monsieur le maire lit aux
conseillers le compte-rendu de la réunion du syndicat
d'études du 4 octobre 1946, qui annonce la constitution d'un
syndicat définitif pour l'adduction d'eau potable.
Il donne lecture du règlement du syndicat :
1 - Le syndicat des communes a pour objet l'adduction et la
distribution d'eau potable dans les communes adhérentes :
Berville sur Mer, Beuzeville, le Bois-Hellain, Boulleville, La
Chapelle Bayvel, Conteville, Epaignes, Fatouville-Grestain,
Fiquefleur-equainville, Fort-Moville, Foulbec, La Lande, Manneville
la Raoult, Vannecrocq, Martainville, Les Préaux,
Saint-Léger sur Bonneville, Saint-Maclou, Saint-Pierre du Val,
Saint-Sulpice de Graimbouville, Saint-Symphorien, Selles, Le Torpt,
Tourville sur Pont-Audemer, Toutainville, Tricqueville ; et s'il y a
lieu les communes limitrophes qui adhéreront au présent
règlement.
2 - La durée du syndicat est fixée à 99
années.
3 - Le siège du syndicat est fixé à Beuzeville
(Eure).
4 - Le comité du syndicat comprend des
délégués élus par les conseils municipaux
des communes adhérentes dans les termes prévus par la
loi, à raison de deux délégués par
commune, dont un délégué
suppléant. Le receveur du syndicat est choisi et
présenté à la nomination de l'administration par
le comité.
5 - Dans la première séance, le comité
désignera parmi ses membres son bureau composé d'un
président, de deux vice-présidents, d'un
secrétaire. Il pourra désigner en dehors de ces
membres un secrétaire administratif
rétribué.
6 - Le syndicat est chargé d'assurer la totalité des
travaux, opérations et actes de toute nature
nécessaires à la construction et à
l'exploitation du réseau d'adduction et de distribution d'eau
potable aux communes adhérentes.
7 - Le syndicat demandera le concours du Génie Rural et
désignera un ingénieur-conseil pour
l'établissement du projet et la surveillance des travaux sous
le contrôle du Génie Rural.
8 - Pour couvrir les dépenses d'établissement du
projet, le syndicat émettra un emprunt de 14 850 fr,
amortissable en trente ans, dont l'annuité sera
répartie entre les communes adhérentes au prorata du
nombre d'habitants (recensement 1946).
9 - Le syndicat recherchera la combinaison financière la plus
favorable pour couvrir les dépenses de premier
établissement. Il sollicitera toute subvention ou
bonification pouvant lui être accordée et émettra
tout emprunt nécessaire.
10 - Le syndicat répartira chaque année, entre les
communes, l'annuité à couvrir pour charges de capital
et frais de gestion.
11 - Le syndicat pourra concéder l'exploitation du
réseau à une société.
Ouï cet exposé,
et après en avoir délibéré, le conseil
municipal :
1 - adhère au syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable
de la région de Beuzeville
2 - adopte le règlement constitutif du syndicat dans les
termes spécifiés de 1 à 11
3 - décide de participer :
a) aux frais de gestion en versant chaque année pendant la
durée du syndicat une somme de deux centimes communaux
b) aux annuités d'intérêts et d'amortissement de
l'emprunt pour couvrir les dépenses d'établissement du
projet par une participation de 917 francs.
Il est ensuite
procédé au scrutin secret à l'élection de
deux délégués qui représenteront avec M.
le maire la commune au comité du syndicat.
Nombre de votants : 6 - Nombre de suffrages exprimés : 6
Ont obtenu MM. Goulley Fernand cinq voix ; Baudin Eugène cinq
voix.
M. Goulley Fernand est nommé délégué
titulaire. M. Baudin est nommé
délégué suppléant de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville au syndicat intercommunal
d'adduction d'eau potable de la région de
Beuzeville.
L'an 1947, le douze juillet
à neuf heures, le conseil municipal légalement
convoqué s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Marguerite, maire.
La séance a été publique. Etaient
présents MM. Marguerite, Langlois Eugène, Pépin
Alfred, Baudin Eugène, Roussel Pierre, Goulley René,
formant la majorité des membres en exercice. Absents : MM.
Delettre, Delarue, Patin, Goulley Fernand. M. Langlois a
été élu secrétaire. Le
procès-verbal de la dernière séance est lu et
adopté.
Le président a ouvert la séance et donne lecture de la
lettre de M. le sous-préfet concernant la création d'un
marché aux bestiaux le samedi de chaque semaine à
Honfleur, de huit heures à onze heures. Le président
demande au conseil de donner son avis. Le conseil donne à
l'unanimité un avis favorable.
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26 juillet 1947 -
adduction d'eau - vote d'une imposition extraordinaire et
d'un emprunt
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L'an 1947, le 26 juillet, le
conseil municipal de la commune de Saint-Léger sur Bonneville
s'est réuni, en vertu de la loi municipale, sous la
présidence de M. Marguerite, maire.
Les membres du conseil présents étaient : MM.
Pépin, Baudin, Roussel, Goulley René, Langlois
Eugène, formant la majorité des membres en exercice. M.
Roussel Pierre a été élu
secrétaire.
Le syndicat intercommunal
d'adduction d'eau potable de la région de Beuzeville a
décidé de contracter au Crédit Foncier un
emprunt de 3 000 000 de francs, amortissable en trente ans, au moyen
de trente annuités de 183 400 francs chacune, comprenant
l'amortissement et l'intérêt au taux de 4,60 %, en vue
du financement du projet d'adduction d'eau potable.
Le Crédit Foncier subordonne le consentement dudit prêt
à la condition que chacune des communes comprises dans le
syndicat garantisse une part de l'emprunt et l'annuité
correspondant à sa quote-part dans la dépense de 3 000
000 de francs susvisés et vote, pour la durée de
l'amortissement, une imposition extraordinaire d'un produit
égal à la part d'annuité garantie. Cette
imposition devra être mise en recouvrement tout au moins dans
la proposition nécessaire dès l'année 1948, si
les ressources propres du syndicat ne lui permettaient pas de faire
face à l'annuité qu'il devra payer au Crédit
Foncier. Tant que lesdites ressources du syndicat suffiront, la
commune pourra ne pas mettre les centimes en recouvrement. Le
jour où les ressources du syndicat viendraient à faire
défaut ou à être insuffisants, les centimes
devront être recouvrés en totalité ou dans la
proportion nécessaire.
Pour satisfaire à la condition ainsi posée par le
Crédit Foncier, la commune de Saint-Léger sur
Bonneville déclare garantir l'emprunt du syndicat à
concurrence d'un capital de 14 850 fr dont l'annuité, pour
trente ans et au taux d'intérêt ci-dessus de 4,60 % est
de 917 francs. Pour assurer, si besoin est, le paiement
régulier de cette annuité, le conseil municipal vote,
pour trente ans, une imposition extraordinaire d'un produit
correspondant, soit environ 38 centimes d'imposition qui devra
être mise en recouvrement dans les cas ci-dessus
indiqués, mais dans ces cas seulement. Et ont signé les
membres présents.
|
20 septembre 1947 -
allocation d'une subvention départementale pour la
réparation des chemins vicinaux
|
L'an 1947, le vingt
septembre, à 17 heures, le conseil municipal,
légalement convoqué, s'est réuni à la
mairie sous la présidence de M. Marguerite, maire. La
séance a été publique.
Etaient présents : MM. Marguerite, Langlois, Baudin,
Pépin, Goulley Fernand, Goulley René, formant la
majorité des membres en exercice.
Absents : Delettre, Delarue, Patin Oscar, Roussel Pierre. M. Baudin a
été élu secrétaire. Le
procès-verbal de la dernière séance est lu et
adopté.
Le président a ouvert
la séance et expose qu'en exécution de la
délibération du conseil général du 18
novembre 1946, décidant l'allocation de subvention aux
communes les plus défavorisées pour l'entretien de
leurs chemins vicinaux, la commission départementale a
fixé dans sa séance du 12 juillet 1947 à dix
mille francs (10 000 fr) le montant de la subvention qui est
allouée à la commune.
Un arrêté préfectoral du 28 juillet 1947 fixe les
modalités de versement de cette subvention et prescrit
à l'alinéa 1er de l'article 1er que toute demande de
subvention ne pourra être agréée qu'après
que le montant de cette subvention aura été
affecté en crédit à l'entretien des chemins
vicinaux.
En conséquence, M. le maire propose au conseil municipal
d'affecter la somme de dix mille francs, montant de la subvention
allouée dans le département, au chapitre V, article 12
du budget des chemins vicinaux.
Le conseil municipal adopte les propositions de M. le maire et
décide d'affecter la somme de dix mille francs au chapitre V,
article 12 du budget des chemins vicinaux.
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19 octobre 1947 -
élection des membres du conseil
municipal
|
L'an 1947, le dix-neuf
octobre, dans le bureau de vote de la commune de Saint-Léger
sur Bonneville, en exécution de l'arrêté
préfectoral du 18 septembre 1947 qui convoque les
électeurs à l'effet d'élire onze membres du
conseil municipal, s'est réuni le bureau de l'assemblée
électorale composés de M. Marguerite, président,
et de MM. Langlois Albert, Goulley René, Baudin Eugène,
Roussel Pierre.
Le bureau ainsi constitué a choisi pour secrétaire M.
Baudin Eugène, électeur.
Les pièces suivantes ont été
déposées sur le bureau :
1 - l'arrêté préfectoral du 18 septembre 1947,
qui convoque l'assemblée électorale
2 - le tableau de sectionnement établi pour la commune par
l'arrêté préfectoral du 18 septembre qui a
établi dans la commune de Saint-Léger
3 - la feuille d'inscription des votants
4 - la liste officielle des électeurs municipaux, close le 31
mars 1947, et le tableau de rectifications publié le 14
octobre 1947
5 - la loi n°47-1732 du 5 septembre 1947 fixant le régime
des élections municipales
6 - la loi n°47-1744 du 6 septembre 1947 fixant l'effectif des
conseillers municipaux
7 - les circulaires ministérielles relatives à
l'organisation et au fonctionnement des bureaux de vote et au vote
par procuration.
Un des assesseurs a
estampillé la carte électorale qui a été
ensuite rendue à l'électeur.
A 18 heures, heure légale, le président a
déclaré publiquement le scrutin clos.
Le bureau a procédé immédiatement au
dépouillement.
Il a arrêté les listes d'émargement et y a
constaté en toutes lettres le nombre des votants qui s'est
élevé à vingt-huit, puis a ouvert la boîte
et a compté 1° les enveloppes et 2° les bulletins
sans enveloppe qui y étaient enfermés, le nombre des
enveloppes était de vingt-sept au nombre des
émargements ; celui des bulletins sans enveloppe était
de un.
Le bureau a ensuite statué sur les bulletins et enveloppes
réservés et arrêtés, ainsi qu'il suit les
résultats du scrutin :
Nombre d'enveloppes et de bulletins sans enveloppe trouvés
dans l'urne : 28
Enveloppes renfermant des bulletins blancs : 0
Enveloppes non réglementaires : 1
Total des enveloppes annulées ou bulletins annulés :
1
Restent pour le chiffre des suffrages exprimés :
27
Le président a
proclamé ainsi qu'il suit les résultats de
l'élection :
Majorité absolue : 15
Ont été en conséquence proclamés membres
élus au conseil municipal comme réunissant les
conditions prévues par la loi :
Langlois Eugène / Goulley Marcel / Pépin Alfred /
Baudin Eugène / Patin Oscar / Goulley René / Patin
Marcel / Roussel Pierre / Bougon Raymond / Marguerite Edouard /
Delettre Albert
Le nombre de conseillers a élire (11) a réuni les
conditions exigées pour être élus au premier
tour.
Le présent procès-verbal, dressé et clos le 19
octobre 1947 à 20 heures, heure légale, en double
expédition, a été, après lecture,
signé par le président, les assesseurs, le
secrétaire.
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29 octobre 1947 -
installation du conseil municipal & élection d'un
maire et d'un adjoint
|
L'an 1947, le 29 du mois
d'octobre, à 9 heures, les membres du conseil municipal de la
commune de Saint-Léger sur Bonneville, proclamés par le
bureau électoral à la suite des opérations du 19
octobre 1947, se sont réunis dans la salle de la mairie sur la
convocation qui leur a été adressée par le
maire, conformément aux articles 48 et 77 de la loi du 5 avril
1884.
Etaient présents : MM. Les conseillers municipaux Langlois
Eugène, Goulley Marcel, Baudin Eugène, Patin Oscar,
Goulley René, Patin Marcel, Roussel Pierre, Bougon Raymond,
Marguerite Edouard, Delettre Albert. Absent : M. Pépin
Alfred.
La séance est ouverte sous la présidence de M.
Marguerite, maire, qui après l'appel nominal a donné
lecture des élections et a déclaré
installés MM. Langlois, Goulley Marcel, Baudin, Patin, Goulley
René, Patin Marcel, Roussel, Bougon, Marguerite, Delettre,
dans leurs fonctions de conseillers municipaux.
M. Delettre, le plus âgé des membres du conseil, a pris
ensuite la présidence. Le conseil a choisi pour
secrétaire M. Marcel Patin.
Election du Maire / 1er
tour de scrutin
Le président, après avoir donné lecture des
articles 76, 77 et 80 de la loi du 5 avril 1884, a invité le
conseil à procéder, au scrutin secret et à la
majorité absolue des suffrages, à l'élection
d'un maire. Chaque conseiller municipal, à l'appel de son
nom, a remis fermé au Président son bulletin de vote
écrit sur papier blanc.
Le dépouillement du vote a donné les résultats
ci-après :
Nombre de bulletins trouvés dans l'urne : 10
A déduire : bulletins blancs ou ne contenant pas une
désignation suffisante ou dans lesquels les votants se sont
fait connaître : 0
Reste, pour les nombres des suffrages exprimés : 10
Ont obtenu :
M. Marguerite Edouard : 8 voix / M. Bougon Raymond : 2 voix.
M. Marguerite Edouard, ayant obtenu la majorité absolue, a
été proclamé maire.
Election du Premier adjoint
/ 1er tour de scrutin
Il a été procédé ensuite, dans les
mêmes formes et sous la présidence de M. le maire
Marguerite Edouard, élu maire, à l'élection d'un
adjoint :
Le dépouillement du scrutin a donné les
résultats suivants :
Nombre de bulletins trouvés dans l'urne : 10 / A
déduire : 0
Reste pour le nombre des suffrages exprimés : 10 /
Majorité absolue : 6
Ont obtenu : M. Langlois Eugène : 5 voix / M. Bougon
Raymond : 4 voix / M. Roussel Pierre :1 voix
Election du Premier adjoint
/ 2e tour de scrutin
Le second tour de scrutin a donné les résultats
suivants :
Nombre de bulletins trouvés dans l'urne : 10 / A
déduire : 0
Reste pour le nombre des suffrages exprimés : 10
/ Majorité absolue : 6
Ont obtenu : M. Langlois Eugène : 6 voix / M. Bougon
Raymond : 4 voix
M. Langlois Eugène, ayant obtenu la majorité absolue
des voix, a été proclamé adjoint.
Et ont signé les membres présents : le doyen
d'âge, le maire et les membres du conseil.
L'an 1947, le 28 novembre
à 14 heures, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie. La
séance a été publique.
Etaient présents : MM. Marguerite Edouard, Goulley
René, Goulley Marcel, Patin Marcel, Baudin, Roussel, Bougon
Raymond, Patin Oscar, formant la majorité des membres en
exercice. Absents : MM. Pépin Alfred, Delettre Albert. M.
Goulley Marcel a été élu secrétaire. Le
procès-verbal de la dernière séance est lu et
adopté.
Demande d'achat des chemins
ruraux n° 17 & 15 formulées par MM. Noël :
Le président a ouvert la séance et donne lecture de la
lettre de M. l'Ingénieur des Ponts et Chaussées dans
laquelle il affirme que la première délibération
concernant la vente des chemins ruraux à MM. Gustave et Joseph
Noël n'était pas suffisamment explicité, que
l'enquête de commodo et d'incommodo ne peut avoir lieu s'il n'y
a pas acceptation de vendre ou refus de vendre. Il demande au conseil
de délibérer sur ce dernier point. Le conseil à
l'unanimité refuse la vente de ces chemins.
Même séance -
commissions communales des Impôts directs
Le maire informe le conseil en conformité des instructions de
M. le Préfet de l'Eure à désigner des
délégués pour constituer une commission
communale des impôts directs, vu l'article 351 de la loi du 13
janvier 1941.
Dans chaque commune, il est institué une commission communale
composée de sept membres, savoir : le maire ou l'adjoint
délégué, président, et six commissaires,
ainsi que six suppléants, en nombre double remplissant les
conditions sus-énoncées dressée par le conseil
municipal.
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délégués
commissaires
|
délégués
suppléants
|
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Marguerite,
président
|
|
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Roussel
Pierre
|
Patin
Oscar
|
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Goulley
Marcel
|
Patin
Marcel
|
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Goulley
René
|
Delettre
Albert
|
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Bougon
Raymond
|
Langlois
Eugène
|
|
Baudin
Eugène
|
Delarue
Albert
|
|
Pépin
Alfred
|
Suzanne
Alphonse
|
Titulaires : MM. Gustave Noël, Joseph Noël, Goulley
Fernand, Bougon Maxime, Caens Marcel, Thiron André, Legrand
Pierre, Delahaye Raymond, Verrier Georges, Lecachey Zéphir,
Delabarre René, Nestor Joseph.
Même séance -
commission des chemins
Le maire propose au conseil de la commune de Saint-Léger de
désigner parmi l'assemblée quatre membres du conseil
pour la commission des chemins vicinaux et ruraux.
Ont été désignés : MM. Goulley
René, Bougon Raymond, Baudin Eugène, Roussel
Pierre.
|
22 novembre 1947 -
proposition du maire pour procéder à
l'élection de l'adjoint
|
L'an 1947, le 22 novembre
à 15 heures, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie. La
séance a été publique.
Etaient présents : MM. Marguerite Edouard, maire, Pépin
Alfred, Goulley René, Goulley Marcel, Patin Marcel, Baudin
Eugène, Roussel Pierre, Bougon Raymond, formant la
majorité des membres en exercice.
Absents : MM. Patin Oscar, Delettre Albert.
M. Roussel Pierre a été élu secrétaire.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et
adopté.
Le président a ouvert la séance et a informé le
conseil de la démission de M. Langlois Eugène comme
adjoint et conseiller municipal. Il demande au conseil de
procéder à l'élection de l'adjoint sans pourvoir
à la vacance de M. Langlois comme conseiller municipal.
Le conseil, à l'unanimité, accepte la proposition de M.
le maire.
|
5 décembre
1947 - élection d'un adjoint
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L'an 1947, le 5
décembre à 14 heures, le conseil municipal,
légalement convoqué, s'est réuni à la
mairie. La séance a été publique.
Etaient présents : MM. Marguerite Edouard, maire, Pépin
Alfred, Goulley René, Goulley Marcel, Patin Marcel, Baudin
Eugène, Roussel Pierre, Bougon Raymond, formant la
majorité des membres en exercice.
Absents : MM. Patin Oscar, Delettre Albert.
M. Roussel Pierre a été élu secrétaire.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et
adopté.
Il a été
procédé ensuite, sous la présidence de M.
Marguerite maire, à l'élection d'un adjoint. Le
dépouillement a donné les résultats suivants
:
1er tour de scrutin :
Nombre de bulletins trouvés dans l'urne : 8 / A
déduire : 0
Reste pour suffrages exprimés : 8 / Majorité absolue :
5
Ont obtenu : M. René Goulley : 1 voix / M. Roussel Pierre : 3
voix / M. Bougon Raymond : 3 voix / M. Marcel Goulley : 1
voix
2e tour de scrutin :
Nombre de bulletins trouvés dans l'urne : 8 / A
déduire : 0
Reste pour suffrages exprimés : 8 / Majorité absolue :
5
Ont obtenu : M. Roussel Pierre : 4 voix / M. Bougon Raymond : 3 voix
/ M. Goulley René : 1 voix
3e tour de scrutin :
Nombre de bulletins trouvés dans l'urne : 8 / Bulletins
blancs ou nuls : néant
Ont obtenu : M. Roussel Pierre : 5 voix / M. Bougon Raymond : 3
voix
M. Roussel Pierre ayant obtenu la majorité des voix a
été proclamé adjoint.
|
17 décembre
1947 - vote de centimes additionnels
|
L'an 1947, le 17
décembre à 15 heures, le conseil municipal,
légalement convoqué, s'est réuni à la
mairie. La séance a été publique.
Etaient présents : MM. Marguerite Edouard, maire, Pépin
Alfred, Goulley René, Goulley Marcel, Patin Marcel, Baudin
Eugène, Roussel Pierre, Bougon Raymond, formant la
majorité des membres en exercice.
Absents : MM. Patin Oscar, Delettre Albert.
M. Patin Marcel a été élu secrétaire. Le
procès-verbal de la dernière séance est lu et
adopté.
Le président a ouvert la séance et informe le conseil
municipal que, pour équilibrer le budget de 1948, il est
obligé de voter des centimes additionnels.
Le conseil vote à l'unanimité six mille cent cinquante
quatre centimes additionnels pour insuffisance de
ressources.
|
25 janvier 1948 -
élection d'un conseiller
|
Le 25 janvier 1948,
élection d'un conseiller en remplacement de Langlois
Eugène, démissionnaire. M. René Delabarre a
été élu conseiller municipal par 16 voix sur 23
votants.
|
11 février
1948 - élection du maire & de
l'adjoint
|
Le mercredi 11
février, à 17 heures, a eu lieu l'élection du
maire en remplacement de M. Marguerite,
démissionnaire.
1er tour
Nombre de bulletins : 11 / A déduire 1 bulletin blanc
Reste : 10 / Majorité absolue : 6
Roussel Pierre : 5 / Goulley René : 2 / Goulley Marcel : 2 /
Bougon Raymond : 1
2e tour
Roussel Pierre : 7 / Goulley René : 1 / Bougon Raymond : 1 /
Goulley Marcel : 1
Roussel Pierre, ayant obtenu la majorité absolue, a
été proclamé maire.
Election de l'adjoint :
1er tour de scrutin
Nombres de votants : 11 / Majorité : 6
Bougon Raymond : 4 / Goulley René : 2 / Patin Marcel : 2
/ Marguerite Edouard : 1 / Goulley Marcel : 1 / Roussel
Pierre : 1
2e tour
Bougon Raymond : 3 / Goulley René : 2 / Patin Marcel
: 4 / Marguerite Edouard : 1 / Goulley Marcel :
1
3e tour
Patin Marcel : 8 / Bougon Raymond : 3
Patin Marcel, ayant obtenu la majorité absolue, a
été proclamé adjoint.
|
11 février
1948 - marché aux bestiaux à
Touques
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L'an 1948, le 11
février à 17h30, le conseil municipal,
légalement convoqué, s'est réuni à la
mairie sous la présidence de M. Roussel Pierre.
Etaient présents : MM. Roussel Pierre, maire, Marcel Patin,
adjoint, Marguerite Edouard, Goulley René, Goulley Marcel,
Baudin Eugène, Pépin Alfred, Delabarre René,
Delettre, Patin Oscar, Bougon Raymond. Absents : néant
M. le président donne lecture d'une lettre de M. le
sous-préfet relative à la création d'un
marché aux bestiaux qui se tiendra le mercredi de chaque
semaine sur la place Saint-Pierre à Touques pour les veaux,
les moutons et les porcs. Il demande au conseil de donner son avis
sur cette création. Le conseil, à l'unanimité,
donne un avis favorable.
|
31 mars 1948 -
demande d'installation d'une cabine
téléphonique
|
L'an 1948, le 31 mars
à 9 heures, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Roussel Pierre.
Etaient présents : MM. Roussel Pierre, maire, Marcel Patin,
adjoint, Marguerite Edouard, Goulley René, Goulley Marcel,
Delettre, Patin Oscar, Bougon Raymond. Absents : Delabarre
René, Pépin Alfred, Baudin, E. Delettre. M. Marcel
Goulley a été élu secrétaire.
M. le président donne lecture d'une lettre de M. le directeur
des Postes et Télégraphes concernant l'installation
d'une cabine téléphonique dans la commune. Le conseil
considérant que la commune étant éloignée
de tous centres, le téléphone rendrait de grands
services. Le conseil, à l'unanimité, décide
l'installation d'une cabine téléphonique dans la
commune et demande à M. le directeur de bien vouloir autoriser
l'étude de cette cabine.
|
14 mai 1948 -
chemins vicinaux, fête de la jeunesse, conseil de
discipline des employés communaux
|
L'an 1948, le 14 mai
à 16 heures, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Roussel Pierre. Etaient présents : MM.
Roussel Pierre, maire, Marcel Patin, adjoint, Pépin Alfred
Patin Oscar, Delabarre René, Marcel Goulley, Baudin
Eugène, Goulley René. Absents : Marguerite, Delettre,
Bougon.
M. le président donne
lecture d'une lettre de M. Legendre, ingénieur des P.C.,
relative à l'épuisement des crédits pour
l'entretien des chemins vicinaux 1948 et demandant au conseil
municipal l'autorisation de prélever la somme de 15 000 francs
sur le reliquat des chemins vicinaux 1947.
Le conseil, après avoir délibéré, accepte
la proposition de M. l'Ingénieur de prélever la somme
de quinze mille francs sur le reliquat des chemins vicinaux
1947.
Le président donne
lecture d'une lettre du comité cantonal de la fête de la
Jeunesse, qui doit avoir lieu le 4 juillet prochain à
Beuzeville, demandant une subvention.
Le conseil, après avoir délibéré, accorde
à l'unanimité une somme de cinq cents francs à
prélever sur le chapitre XI art 2.
Le président donne
lecture d'une circulaire de M. le Préfet de l'Eure dans
laquelle il demande de désigner dans le conseil deux membres
pour le conseil de discipline des employés communaux.
Le conseil désigne M. Marcel Patin,
délégué, et M. Marcel Goulley, suppléant.
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29 mai 1948 -
adhésion de la commune au syndicat
d'électricité et du gaz
|
L'an 1948, le 29 mai,
à quinze heures, le conseil municipal s'est réuni
à la mairie sous la présidence de M. Roussel
Pierre.
Etaient présents : Roussel, maire, Patin, Marguerite, Bougon,
Baudin, Goulley René, Goulley Marcel.
Absents : Pépin Alfred, Delabarre, Patin Oscar,
Delettre.
M. le président donne
connaissance au conseil de la circulaire de MM. les présidents
du conseil général et du 2e bureau de cette
assemblée concernant la question d'un syndicat intercommunal
pour l'application de l'électricité et du gaz.
En conséquence, après avoir
délibéré, le conseil municipal décide
:
1 - l'adhésion de la commune au syndicat intercommunal de
l'électricité et du gaz
2 - de déléguer audit syndicat toutes ses attributions
relatives à l'exercice de son pouvoir d'autorité
concédante en ce qui concerne l'électricité et
le gaz
3 - d'approuver les statuts du syndicat
4 - de désigner, pour la représenter au comité
du syndicat, M. le conseiller général du canton
5 - de verser au syndicat une cotisation annuelle qui sera
prélevée sur les fonds libres et égale à
1 fr par habitant soit 50 fr.
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26 juin 1948 -
compte administratif 1947
|
L'an 1948, le 26 juin, les
membres du conseil municipal se sont réunis au lieu ordinaire
de leurs séances.
Présents : MM. Roussel, maire, Matin, Marguerite,
Pépin, Goulley R., Baudin.
Ouï le rapport de M. le
maire, vu les diverses ordonnances et instructions
ministérielles sur la comptabilité des communes, le
conseil, après s'être fait représenter le budget
de l'exercice 47 et les autorisations qui s'y rattachent, les titres
définitifs de créances à recouvrer, le compte
d'administration du receveur ainsi que l'état des restes
à payer reportés en 1948, procédant au
règlement définitif du budget 1947, propose de fixer
ainsi qu'il suit les recettes et les dépenses dudit exercice
savoir :
Recettes :
Les recettes tant ordinaires qu'extraordinaires de l'exercice 1947,
évaluées par le budget à 115 041,60 fr ont
dû s'élever, d'après les titres définitifs
à la somme de 77 578,70 fr, de laquelle somme il convient de
déduire celle de 9 098,80 fr.
Savoir : pour non valeurs justifiées au compte du receveur
Pour restes à recouvrer et qui seront portés en recette
au prochain compte 9 098,80 fr. Au moyen de quoi la recette de
1947 demeure fixée à 68 480 fr.
Dépenses :
Les dépenses créditées au budget primitif 1947
s'élevaient à 65 894 fr ; il faut y joindre celles qui
ont été l'objet de crédits
supplémentaires : 51 417,60 fr ; total des dépenses
présumées : 117 291,60 fr
De cette somme il faut déduire celle de 66 076,10 fr
Savoir : crédits ou portions de crédits restés
sans emploi, comme excédent le montant réel des
dépenses 46 857 fr ; dépenses faits non
ordonnancées avant le 15 mars 1948 et à reporter au
budget de 1948 : 19 219,10 fr
Au moyen des déductions ci-dessus, les dépenses de
l'exercice 1947 sont définitivement fixées à 51
215,50 fr.
En recettes de toute nature
étant : excédent 40 488 fr et excédent courant
68 480 fr ; total 108 968 fr ; les dépenses de 51 215,50
fr.
Il reste par conséquent pour excédent définitif
la somme de 57 752,50 fr, laquelle sera portée au chapitre des
recettes du budget 1948. Toutes les opérations de l'exercice
1947 sont déclarées définitivement closes et les
crédits annulés.
La présente délibération sera jointe comme
pièce justificative au budget 1947.
|
mercredi 30 juin
1948 - subvention pour chemins vicinaux
|
L'an 1948, le mercredi
trente juin à neuf heures, le conseil municipal s'est
réuni à la mairie sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, maire, Patin Marcel, adjoint,
Marguerite, Pépin, Goulley René, Baudin Eugène,
Patin Oscar, Goulley Marcel, Delabarre René, Bougon. Absent :
Delettre
M. le président donne lecture d'une lettre de M. le
préfet de l'Eure par laquelle le conseil général
a fixé dans sa séance du 17 juin 1948 une subvention de
25 000 fr pour notre commune pour l'entretien des chemins
vicinaux.
Le conseil, après avoir manifesté sa reconnaissance
envers le conseil général, décide d'employer la
subvention de 25 000 fr à l'entretien des chemins
vicinaux.
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samedi 9 octobre
1948 - réparation à la fontaine
communale
|
L'an 1948, le samedi 9
octobre, les membres du conseil se sont réunis au lieu
ordinaire de leurs séances.
Etaient présents : MM. Roussel maire, Patin Marcel adjoint,
Marguerite, Pépin, Goulley Marcel, Delabarre René,
Bougon.
Absents : Goulley René, Baudin Eugène, Patin Oscar. M.
Patin est désigné comme secrétaire.
M. le maire expose le but de la réunion : réparation
à la fontaine communale des Juliennes. Cette fontaine comprend
un lavoir qui est en mauvais état et on ne peut plus y laver.
Il y a lieu d'y effectuer des réparations.
M. le Président informe le conseil qu'il a fait venir M.
Cauvin, maçon, pour donner un devis du montant des
réparations, et donne le montant du devis.
Le conseil à l'unanimité accepte la réparation
du lavoir et le montant du devis.
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17 octobre 1948 -
élection d'un délégué et d'un
suppléant au conseil de la
République
|
L'an 1948, le 17 octobre
à neuf heures, le conseil municipal s'est réuni dans le
lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Bougon Raymond, Goulley René,
Pépin Alfred, Baudin Eugène, Patin Marcel, Patin Oscar,
Goulley Marcel. Absent : M. René Delabarre.
M. Le président a
donné lecture de la loi 481475 du 23 septembre 1948 relative
à l'élection des conseillers de la République,
et de tous les décrets et arrêtés
préfectoraux et des instructions relatives à
l'élection des délégués et
suppléants.
Election d'un
délégué / 1er tour de scrutin
Le président a ensuite invité le conseil à
procéder sans débat à l'élection d'un
délégué.
Chaque conseiller a l'appel de son nom a remis, fermé, au
président un bulletin de vote écrit sur papier
blanc.
Le dépouillement a donné les résultats
ci-après :
Nombre de bulletins trouvés dans l'urne : 9 / A
déduire : 0
Suffrages exprimés : 9 / Majorité absolue : 5
M. Roussel Pierre a obtenu 8 voix, élu.
Election d'un suppléant : Patin Marcel : 8 voix élu
La séance a
été levée à dix heures.
|
11 décembre
1948 - alimentation d'eau & indemnités aux maires
et adjoints
|
L'an 1948, le 11
décembre, le conseil municipal s'est réuni au lieu
habituel de ses séances sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Patin Marcel, Marguerite Edouard,
Goulley René, Marcel Baudin, Bougon Raymond.
Absents : M. Delabarre, Pépin et Patin Oscar. M. Patin Marcel
a été désigné pour remplir les fonctions
de secrétaire.
M. le Président a
fait connaître que la réunion avait pour objet l'examen
du projet d'alimentation en eau potable de la commune dressé
par Techna, société d'études techniques.
Il rappelle que, d'après la législation en vigueur, la
déclaration d'utilité publique des travaux est
indispensable pour autoriser la dérivation des eaux à
utiliser, acquérir par voie d'expropriation, à
défaut d'accord amiable, les terrains nécessaires
à la réalisation du projet et grever des servitudes
légales des terrains compris à l'intérieur du
périmètre de protection contre la pollution des
eaux.
Il invite le conseil à prendre connaissance du projet,
d'adopter s'il y a lieu et prendre les engagements indispensables en
vue de la déclaration d'utilité publique des
travaux.
Le conseil municipal, après avoir pris connaissance du projet
et avoir délibéré, adopte intégralement
le projet dressé en vue de la déclaration
d'utilité publique des travaux, prend l'engagement
d'indemniser les usiniers, irrigants et autres usagers des eaux de
tous dommages qu'ils pourront prouver leur avoir été
causés pour la dérivation des eaux.
M. Le président
communique au conseil la loi du 29 septembre 1948 qui a
modifié l'indemnité due aux maires et aux adjoints.
Le conseil, à l'unanimité, fixe le traitement du maire
à 18 000 fr et celui de l'adjoint à neuf mille fr. et
vote le complément à prendre sur les crédits
disponibles de l'exercice 1948.
Le conseil vote l'indemnité de 2 500 fr au secrétaire
de mairie, à prendre également sur les crédits
disponibles de 1948.
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23 décembre
1948 - budget de 1949, téléphone &
électricité
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L'an 1948, le 23
décembre à 15 heures, le conseil municipal s'est
réuni au lieu habituel de ses séances, sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, maire, Patin Marcel, adjoint,
René Goulley, Pépin, Bougon, Marguerite.
Absents : MM. Patin Oscar, Goulley Marcel, Delabarre, Baudin. M.
Patin Marcel a été désigné pour remplir
les fonctions de secrétaire.
M. le président a
fait connaître le but de la réunion qui a pour objet le
vote du budget de 1949. Il a donné la parole à M.
Bouquin, receveur municipal, qui a rappelé les
différents articles du budget que le conseil a voté
à l'unanimité : le montant des recettes
s'élève à 248 582 fr et celui des
dépenses à 248 582 fr. En conséquence, le budget
est en équilibre.
Le président demande
au conseil de vouloir bien fixer pour 1949 le nombre des
journées de prestations. Le conseil à
l'unanimité décide de fixer à quatre
journées les prestations pour 1949.
Le président donne
lecture d'une lettre de M. le Directeur des Postes et
Télégraphes relative à la construction d'une
ligne téléphonique dans la commune. Il demande
pour cet objet une redevance de 81 000 fr. Le conseil, reconnaissant
l'utilité du téléphone, vote la somme de 81 000
fr, à prendre sur l'entretien des bâtiments communaux et
les crédits disponibles.
Le président demande
pour équilibrer le budget s'il y a lieu de voter les centimes
additionnels suivants : 5 154 pour insuffisance de revenus, 38 pour
emprunt syndicat adduction d'eau, 25 pour frais de gestion syndicat
électricité, 6 pour frais de gestion syndicat eau. Le
conseil à l'unanimité vote les centimes
additionnels.
M. le maire donne
connaissance au conseil municipal de la lettre de M. le
président du syndicat d'électricité et de gaz
concernant un certain nombre de délégations à
donner à ce syndicat pour faciliter sa tâche en
matière d'électrification rurale, et pour obtenir par
son intermédiaire des bonifications de subventions plus
importantes.
Après avoir délibéré, le conseil
municipal, considérant qu'en application de la décision
du 24 mars 1948 du fonds d'amortissement des charges
d'électricité établissant le nouveau
barème de calcul des participations, il convient de donner au
syndicat départemental les délégations
prévues dans le barème pour faire
bénéficier l'ensemble des communes du
département de la subvention maximum, décide de
déléguer au syndicat départemental le pouvoir de
procéder pour le compte de la commune aux opérations
suivantes :
1 - la passation avec le ou les établissements publics
concessionnaires de toutes conventions relatives à
l'exploitation du service public d'électricité
2 - l'étude, l'exécution et le financement de tous
travaux de premier établissement, de renforcement et de
perfectionnement des ouvrages de la distribution d'énergie
électrique que l'article 36 de la loi du 8 avril 1946 permet
aux collectivités de faire exécuter en tout ou partie
à leur charge
3 - la gestion et le service des emprunts contractés pour
l'électrification
4 - l'encaissement, la centralisation et suivant le cas le
reversement aux syndicats et aux communes ou l'emploi direct par le
syndicat dans le cadre des lois et règlements en vigueur des
sommes dues, en particulier par les services publics concessionnaires
en vertu des cahiers des charges ou des conventions en vigueur,
l'état ou le département à titre de subvention,
les fonds d'amortissement des charges d'électrification, les
collectivités associées.
L'an 1949, le trois mars
à dix sept heures trente, le conseil municipal de la commune
de Saint-Léger sur Bonneville s'est réuni au lieu
ordinaire de ses séances sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Patin Marcel, Baudin, Pépin,
Marguerite, Delabarre, Goulley Marcel, formant la majorité des
membres en exercice. M. Patin Marcel a été élu
secrétaire.
M. le maire rend compte de la réunion syndicat du 19
février 1949, au cours de laquelle il a été
décidé de réaliser une première tranche
de travaux de 100 000 000 de francs pour laquelle le ministre de
l'agriculture a donné son agrément.
En conséquence, le syndicat va émettre un emprunt local
de 55 millions de francs à 5 % et les communes
adhérentes sont invitées à voter les impositions
nécessaires pour assurer toutes les dépenses qui ne
sont pas couvertes par cet emprunt et la subvention
départementale. Le tableau de répartition est joint
à la délibération syndicale du 19 février
1949.
Ouï cet exposé et après avoir
délibéré, le conseil municipal décide
:
- d'approuver le projet tel qu'il est présenté par le
comité syndical et de faire tous ses efforts pour assurer le
succès de l'emprunt local
- de payer sa part de l'annuité de l'emprunt local qui restera
à la charge du syndicat, une fois déduite celle
représentant la subvention du ministère de
l'agriculture
et vote pour assurer, si besoin est, le paiement régulier de
ces annuités (au crédit agricole) une imposition
extraordinaire pour 30 ans.
L'an 1949, le vingt-huit mai
à dix heures, le conseil municipal s'est réuni au lieu
ordinaire de ses séances sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, maire, Patin Marcel, adjoint,
Goulley René, Marguerite Edouard, Baudin Eugène,
Goulley Marcel, Patin Oscar, Delabarre, Pépin, Bougon Raymond.
Absent : néant.
Le président a ouvert
la séance et a invité le conseil a voté les
dépassements de crédits de l'exercice 1948 dont le
détail suit :
Chapitre 1er art 2 assurances sociales : 1 179
Chapitre V art 2 entretien chemins vicinaux : 8 526
Chapitre XI art 1 indemnité au maire : 6 000
Chapitre XIII art 1 annuité emprunt syndicat eau : 700
Participation frais de gestion syndicat eau : 153
Participation syndicat départemental : 51
Les sommes seront prises sur les fonds libres de 1948.
Le conseil vote à l'unanimité les différents
dépassements de crédits désignés
ci-dessus.
Le président a
donné lecture de la lettre de M. le percepteur relative
à l'augmentation du traitement de secrétaire de mairie
en 1947 pour la somme de 2 664 fr.
Le conseil, à l'unanimité, vote ladite somme de 2 664
fr accordée en 1947.
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5 septembre 1949 -
chemins vicinaux
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L'an 1949, le 5 septembre
à 16 heures, le conseil municipal s'est réuni à
la mairie sous la présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, maire, Patin Marcel, adjoint,
Goulley René, Marguerite Edouard, Baudin Eugène,
Goulley Marcel, Patin Oscar, Delabarre, Pépin, Bougon
Raymond.
Absent : néant. M. Marcel Patin a été
secrétaire.
M. le président a
exposé qu'en exécution de la délibération
du conseil général du 23 décembre 1948
décidant l'allocation d'une subvention aux communes les plus
défavorisées pour l'entretien de leurs chemins
vicinaux, la commission départementale a fixé dans sa
séance du 25 juillet 1949 à trente mille francs le
montant de la subvention qui est allouée à la
commune.
Un arrêté préfectoral du 4 août 1949 fixe
les modalités de versement de cette subvention et
présente à l'alinéa de l'article 1er que toute
demande de subvention ne pourra être agréée
qu'après que le montant de cette subvention aura
été affecté en crédit à
l'entretien des chemins vicinaux.
En conséquence, M. le Maire propose au conseil municipal
d'affecter la somme de 30 000 fr, montant de la subvention
allouée par le département, au chapitre V art. 12.
Le conseil municipal adopte les propositions de M. le maire et
décide d'affecter la somme de trente mille francs au chapitre
V art. 12 du budget des chemins vicinaux.
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1er octobre 1949 -
demande d'assistance médicale par la famille
Desmares
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L'an 1949, le 1er octobre
à 16 heures, le conseil municipal s'est réuni à
la mairie sous la présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : M. Roussel, maire, Patin Marcel, adjoint,
Marguerite, Bougon, Baudin, Pépin. Absents : Goulley Marcel,
Goulley René, René Delabarre, Oscar Patin. M. Marcel
Patin a été élu
secrétaire.
Le président ouvre la
séance et informe le conseil qu'il a reçu une demande
d'assistance médicale gratuite de Roger Desmares, pour lui et
sa famille. Il demande au conseil de donner son avis sur cette
demande. Le conseil a accepté par trois voix contre
trois.
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samedi 10
décembre 1949 - beaucoup de choses dont amende aux
conseillers pour absence & installation du
téléphone
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L'an 1949, le samedi 10
décembre à 9 heures, le conseil municipal s'est
réuni à la mairie sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : M. Roussel, maire, Marguerite, Baudin,
Goulley R., Goulley M., Delabarre, Pépin, Marguerite,
Baudin.
Absents : M. Patin, adjoint, Bougon, Patin Oscar. M. Baudin a
été élu secrétaire.
M. le président
expose au conseil que le bail de la cour communale, dite cour du
Presbytère, expire le 25 décembre 1949. Il propose
que la cour soit mise en adjudication dans l'intérêt de
la commune et à cet effet il demande à
l'assemblée : 1° de désigner deux conseillers pour
procéder à ladite adjudication ; 2° de l'autoriser
à faire le bail avec l'adjudicataire. Il invite le conseil
à délibérer.
Le conseil, après avoir délibéré,
autorise le maire à procéder à une nouvelle
adjudication et nomme à cet effet MM. Goulley René et
Marguerite Edouard pour, avec M. le receveur municipal,
procéder à l'adjudication de cet immeuble et faire le
bail.
Location de la cour dite du
Presbytère - Cahier des charges
Location de la cour du Presbytère d'une contenance de soixante
neuf ares soixante cinq centiares, cadastrée sur les
numéros 97.98 de la section A.
La cour est mise en adjudication pour trois années
consécutives à compter du 25 décembre 1949.
L'adjudicataire devra se conformer aux conditions suivantes :
émonder les haies au fur et à mesure qu'elles auront
six années de recru et de les rendre à la fin du bail
closes et liées sans brèches ; faire prendre les taupes
et éparpiller les taupinières ; couper les mauvaises
herbes, ronces ou autres qui croîtront sur la
propriété, entretien convenable des pommiers ;
interdiction de couper du bois dans les pommiers autre que le bois
mort et le gui.
La commune aura à son profit les arbres qui mourront ou
tomberont par cas fortuit ou vétusté. Elle aura
à sa charge les frais de les faire abattre ou de les remplacer
si bon lui semble.
La commune se réserve le droit de faire tout acte de
propriétaire qu'elle jugera convenable et cela sans payer
d'indemnité au locataire.
Le locataire sera tenu d'embricoler ses bestiaux de façon
à ne pas causer de dommages aux arbres.
Les impôts de toute nature grevant la propriété
et la prime d'assurances s'il y a lieu seront à la charge de
l'adjudicataire.
Les frais d'adjudication, de timbre, du bail et de l'enregistrement
sont à la charge de l'adjudicataire.
Le montant de l'adjudication et les frais
énumérés en-dessus sont payables à la
caisse du receveur municipal.
Chaque année de loyer est payable d'avance, le premier
paiement se faisant le 25 décembre 1949.
Le preneur s'engage à remplacer les pommiers qui tomberont,
à ses frais. La commune fournira les échalas pour toute
la plantation.
Procès verbal
d'adjudication
L'an mil neuf cent quarante neuf, le dix décembre à dix
heures du matin, nous maire, assisté de MM. Goulley
René et Edouard Marguerite et de M. le receveur municipal
Conformément aux affiches apposées et publications
faites dans les formes ordinaires et aux lieux accoutumés,
nous nous sommes rendus à la maison commune afin de
procéder aux enchères publiques à l'adjudication
de la cour du Presbytère pour un bail de trois années
consécutives qui commenceront le vingt-cinq décembre
1949 pour finir le 25 décembre 1952, d'une cour plantée
de pommiers d'une contenance de 69 ares 65 centiares cadastrée
sous les n° 97-98 de la section A, dont le fermage est
estimé à 7 000 fr.
Après lecture faite des conditions et clauses du cahier des
charges, nous avons procédé à la
réception des enchères publiques.
M. Robert Roberge étant le plus offrant et dernier
enchérisseur, la location de la cour lui a été
adjugée, moyennant un loyer annuel de treize mille
francs. Il a déclaré accepter l'adjudication et
s'engage à l'entière exécution des clauses et
conditions du cahier des charges, déclarant en avoir eu
parfaitement connaissance.
Désignation d'un
membre pour l'établissement de la liste électorale
Le président invite le conseil à désigner un de
ses membres pour dresser la liste électorale en 1950. Le
conseil, après avoir délibéré,
désigne pour préparer la liste électorale et le
tableau de rectification en 1950 M. Baudin.
Amende aux conseillers
municipaux pour absence
Le président demande au conseil de bien vouloir fixer une
amende pour les conseillers municipaux qui seront absents à
toutes les réunions. Il n'y aura d'excuses qu'en cas de
maladie.
Le conseil fixe ainsi qu'il suit le tarif : 25 francs pour arriver en
retard (1 quart d'heure de grâce), 50 fr pour absence totale,
100 fr pour l'adjoint, 200 fr pour le maire.
Procédant au
règlement définitif du budget de 1948, le maire propose
de fixer ainsi qu'il suit les recettes et les dépenses dudit
exercice, savoir :
Recettes : Les recettes tant ordinaires qu'extraordinaires de
l'exercice 1949 évaluées par le budget à 264 272
fr ont dû s'élever, d'après les titres
définitifs des créances à recouvrer, à la
somme de 108 646 fr, de laquelle somme il convient de déduire
celle-ci : 8 563 fr, savoir : pour non valeurs justifiées et
qui seront portées en recette au prochain compte 8 563 fr.
Au moyen de quoi la recette de 1948 demeure définitivement
fixée à la somme de 100 083 fr.
Dépenses : Les dépenses créditées au
budget primitif de 1948 s'élevant à 171 580 fr, il faut
y joindre celles qui ont été l'objet de crédits
supplémentaires accordés dans le cours de l'exercice :
135 155 fr, soit un total des dépenses présumées
: 306 735 fr. De cette somme, il faut déduire celle de 140 626
fr, savoir : 1° crédits ou portions de crédits
restés sans emploi comme excédant le montant
réel de dépenses 124 742 fr ; 2° dépenses
faites mais non ordonnancées avant le 15 mars 1949 et à
reporter au budget de 1949 15 884 fr.
Les recettes de toute nature (57 753 fr et 100 083 fr) 157 836 fr ;
les dépenses de 166 109 fr. Il reste par conséquent
pour excédent définitif la somme de 8 273 fr laquelle
sera portée au chapitre des dépenses
supplémentaires du budget de l'exercice 1949.
Toutes les opérations de l'exercice 1948 sont
déclarées définitivement closes et les
crédits annulés.
Le maire expose au conseil
que le directeur des Postes d'Évreux lui a écrit au
sujet de l'installation du téléphone à
Saint-Léger et qu'il était prêt à ordonner
les travaux mais qu'il fallait avant verser la somme de 81 000 fr au
receveur des Postes de Cormeilles : "Vous savez que notre commune
est une des plus petites du département (51 habitants),
qu'elle est en déficit et n'ayant aucune réserve a
été obligée d'ajourner l'installation du
téléphone à l'année prochaine. Si vous
m'approuvez, je vais demander par l'intermédiaire de M.
Huchon, notre conseiller général, une subvention au
département et s'il pouvait obtenir un petit rabais
auprès du directeur des Postes d'Évreux sur cette
installation." Le conseil, à l'unanimité,
reconnaissant la grande utilité du téléphone,
approuve les propositions de M. le maire.
L'an 1950, le 13
février à 9 heures, le conseil municipal s'est
réuni à la mairie sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, maire, Marcel Patin, adjoint,
Marguerite, Pépin, Goulley René, Goulley Marcel,
Baudin. Absents : Bougon, Patin Oscar. M. Marcel Patin a
été élu secrétaire.
Prorogation de la convention
passée entre M. Campion et M. Roussel :
carrière
Le président a ouvert
la séance et informé le conseil qu'il a passé
une convention avec M. Campion, propriétaire à
Saint-Sylvestre de Cormeilles, le 22 février 1950 pour
l'occupation temporaire d'une parcelle n°98 et 61P de la section
B dans la commune de Saint-Sylvestre de Cormeilles.
"J'étais assisté de M. Legendre Raymond,
Ingénieur T.P.E." La prorogation est fixée jusqu'au
31 décembre 1954, moyennant paiement à M. Campion,
propriétaire de la somme de 30 fr par m3 de caillou extrait.
Les matériaux extraits sont destinés à
l'entretien des routes nationales, chemins départementaux,
vicinaux et ruraux. L'ingénieur T.P.E. délimitera
chaque année la portion de terrain nécessaire aux
besoins de l'exploitation. Les indemnités seront
réglées annuellement. Le tout sous réserve de
l'acceptation du conseil municipal et l'approbation de M. le
Préfet.
Le conseil, à l'unanimité, accepte la convention
passée avec M. le Maire et M. Campion.
Le président rappelle
au conseil que l'installation du téléphone dans notre
commune a été voté le 31 mars 1948 et cette
délibération a été approuvée le 2
avril 1948 par M. le sous-préfet de Bernay mais jusqu'à
ce jour il n'y a rien de fait. M. le directeur départemental
des Postes à Évreux nous a demandé la somme de
81 000 fr pour cette installation, somme trop élevée
pour notre commune de 51 habitants, dont le centime
s'élève à 24,50 fr. "En conséquence,
je vous demande d'appuyer par votre voix cette demande auprès
de M. le Préfet de l'Eure pour obtenir une subvention afin de
pouvoir réaliser cette installation le plus tôt
possible." Le conseil, à l'unanimité, vote avec M.
le maire la demande de subvention.
L'an 1950, le samedi
dix-huit février à quinze heures, le conseil municipal
s'est réunion au lieu ordinaire de ses séances, sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, Marguerite, Bougon, Goulley
René, Goulley Marcel, Delabarre René, Pépin,
Patin Marcel, Baudin Eugène. M. Patin Marcel a
été élu secrétaire.
M. le président demande au conseil de vouloir bien
désigner deux membres du conseil pour faire partie du conseil
de discipline des fonctionnaires. Le conseil désigne comme
titulaires MM. Roussel et Marcel Patin, comme suppléants MM.
Bougon et Goulley Marcel.
Le président demande au conseil de vouloir bien voter la somme
de 51 fr à prendre sur les fonds libres de l'exercice 1949
pour payer l'adhésion de la commune au syndicat
d'électricité. Il fait remarquer que le conseil a
voté cette somme le 29 mai 1948. Le conseil vote la somme de
51 fr à prendre sur les fonds libres de 1949.
L'an 1950, le 21 avril
à 15 heures, le conseil municipal s'est réuni sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, maire, Patin Marcel, Baudin,
Goulley René, Goulley Marcel, Pépin, Delabarre. Absents
: MM. Bougon, Marguerite, O. Patin.
M. Patin Marcel a été secrétaire.
Le syndicat intercommunal
d'adduction d'eau potable de Beuzeville a décidé de
contracter au Crédit Foncier un emprunt de 28 millions de
francs amortissables en 30 ans au moyen de trente annuités de
2 133 040 fr, chacune comprenant l'amortissement et
l'intérêt au taux de 6,50 % en vue du financement du
projet d'adduction d'eau potable.
Le Crédit Foncier subordonne le consentement dudit prêt
à la condition que chacune des communes comprises dans le
syndicat garantisse une part de l'emprunt et l'annuité
correspondant à la quote-part dans la dépense de 28
millions de francs susvisés et vote pour toute la durée
de l'amortissement une imposition extraordinaire d'un produit
égal à la part d'annuité garantie.
Cette imposition devra être mise en recouvrement tout au moins
dans proportion nécessaire dès l'année 1951 si
les ressources propres du syndicat ne lui permettent pas de faire
face à l'annuité qu'il devra payer au Crédit
Foncier.
Tant que lesdites ressources du syndicat suffiront, la commune pourra
ne pas mettre les centimes en recouvrement. Le jour où
les ressources du syndicat viendraient à faire défaut
ou à être insuffisantes, les centimes devront être
recouvrés, en totalité ou dans la proportion
nécessaire.
Pour satisfaire à la condition ainsi posée par le
Crédit Foncier, la commune de Saint-Léger sur
Bonneville déclare garantir l'emprunt du syndicat à
concurrence d'un capital de 98 000 francs dont l'annuité pour
trente ans au taux de 6,50 % est de 7 465 fr et pour assurer si
besoin le paiement régulier de cette annuité. Le
conseil municipal vote pour trente ans une imposition extraordinaire
d'un produit correspondant soit environ 305 centimes d'imposition qui
devra être mise en recouvrement dans les cas ci-dessus
indiqués, mais dans ces cas seulement. La quotité de
ces centimes sera rajustée chaque année lors du vote du
budget primitif.
Dans le cas où, en raison des circonstances actuelles, le
Crédit Foncier réduirait le montant de l'emprunt,
l'engagement ci-dessus est valable pour la tranche qui sera
acceptée par le Crédit Foncier, quitte au syndicat
à obtenir le complément d'emprunt par tranches
successives.
Le président ouvre la
séance et donne lecture d'une lettre de M. Legendre,
ingénieur T.P.E., relative à une demande de
crédit de 50 000 fr sur le reliquat des chemins vicinaux. Il
demande au conseil de vouloir bien voter la demande de crédit.
Le conseil, à l'unanimité, vote le crédit de 50
000 fr sur le reliquat des chemins vicinaux de 1949.
Le président a
donné lecture d'une lettre de M. le directeur des Postes
d'Évreux indiquant que le montant de la dépense de
l'installation téléphonique dans la commune
s'élèverait à 73 800 fr.
Le conseil, à l'unanimité, s'engage à
prélever cette somme sur le budget communal, ainsi que les
dépenses supplémentaires.
Le président ajoute qu'il a reçu une lettre de M. le
préfet lui annonçant qu'une subvention de 25 %
était accordée sur le montant des frais de
l'installation par le conseil général en septembre
1949.
L'an 1950, le 27 mai
à 16 h, le conseil municipal s'est réuni au lieu
ordinaire de ses séances, sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, maire, Patin Marcel, adjoint,
Marguerite, Goulley René, Goulley Marcel, Pépin,
Bougon, Baudin, Delabarre.
Absents : M. Patin Oscar. M. Patin Marcel est élu
secrétaire.
Le président donne lecture d'une lettre de M. le receveur
municipal relative à l'impôt de 5 % sur les salaires des
employés communaux en 1949 qui n'a pas été
prévu sur le budget de 1949 et qu'il y a lieu de reporter sur
le budget de 1950 au chapitre 1 art. 2 où il est prévu
une somme de 5 000 fr. Il n'y a qu'un seul employé : le
secrétaire de mairie dont le traitement est de 25 000 fr par
an à 5 % ce qui indique une somme de 1 250 fr à
prélever sur le budget de 1950. Le conseil, à
l'unanimité, accepte ladite somme de 1 250 fr.
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29 juillet 1950 -
budget 1950
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L'an 1950, le 29 juillet
à trois et demie, le conseil municipal s'est réuni au
lieu ordinaire de ses séances sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : M. Roussel maire, Patin adjoint, Bougon,
Goulley M., Delabarre, Baudin. Absents : Marguerite, Pépin,
Goulley R., Patin Oscar.
Ouï le rapport de M. le maire, le conseil, procédant au
règlement définitif du budget de 1949, propose de fixer
ainsi qu'il suit les recettes et les dépenses dudit exercice
:
Recettes : Les recettes tant ordinaires qu'extraordinaires de
l'exercice 1949, évaluées par le budget à 294
822 fr, ont dû s'élever d'après les titres
à la somme de 296 196 fr, de laquelle somme il convient de
déduire celle de 1 562 fr, savoir pour reste à
recouvrer 1 562 fr qui seront portés en recette au prochain
compte, somme égale 1 562 fr.
Au moyen de quoi la recette de 1949 demeure fixée à la
somme de 294 634 fr, les dépenses créditées au
budget de 1949 s'élevant à 248 583 fr. Il faut y
joindre celle des crédits supplémentaires 54 170 fr
soit un total des dépenses présumées : 302 753
fr. De cette somme, il faut déduire 104 363 fr, savoir :
crédits restés sans emploi comme excédents, le
montant réel des dépenses 38 910 fr, dépenses
faites mais non ordonnancées avant le 15 mars 1950 et à
reporter au budget de 1950 : 65 453 fr - somme égale 104 563
fr.
Au moyen des déductions ci-dessus, les dépenses de 1949
sont de 198 390 fr.
Les recettes de toute nature étant de 286 361 fr et les
dépenses de 198 390 fr, il reste par conséquent pour
excédent définitif 87 971 fr, laquelle somme sera
portée au chapitre des recettes supplémentaires du
budget de l'exercice 1950. Toutes les opérations de l'exercice
1949 sont déclarées définitivement closes et les
crédits annulés. La présente
délibération sera jointe comme pièce
justificative au budget de 1950.
|
samedi 16 septembre
1950 - subvention pour chemins vicinaux
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L'an 1950, le samedi 16
septembre à quinze heures, le conseil municipal s'est
réuni au lieu ordinaire de ses séances, sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : M. Roussel, maire, Patin Marcel adjoint,
Marguerite, Goulley René, Goulley Marcel, Pépin,
Bougon, Badin, Delabarre, conseillers municipaux. Absent : Patin
Oscar. M. Patin Marcel est élu secrétaire.
M. le président donne lecture de la lettre de M. le
préfet de l'Eure qu'en exécution de la
délibération du conseil général du 7
octobre 1949, décidant l'allocation en 1950 de subventions aux
communes les plus défavorisées pour l'entretien de
leurs chemins vicinaux, la commission départementale a
fixé dans sa séance du 31 juillet 1950 à 25 000
fr le montant de la subvention qui est allouée à notre
commune. Le conseil accepte la subvention et décide que le
montant sera affecté aux dépenses d'entretien des
chemins vicinaux. Il prie M. le président de s'entretenir avec
l'ingénieur le plus tôt possible pour effectuer les
travaux.
|
14 octobre 1950 -
unification du prix de
l'électricité
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L'an 1950, le 14 octobre
à 15 heures, le conseil municipal s'est réuni au lieu
ordinaire de ses séances, sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, maire, Patin Marcel adjoint,
Pépin, Marguerite, Baudin, Bougon, Goulley René,
Goulley Marcel, Delabarre. Absent : P. Patin Oscar. M. Patin Marcel a
été élu secrétaire.
Le président donne lecture au conseil de l'arrêté
de M. le préfet de l'Eure concernant l'unification des tarifs
de l'électricité et les renseignements à ce
sujet. Le conseil, après examen de cette question, adopte
à l'unanimité les tarifs de l'unification
proposés pour l'unification de
l'électricité.
|
samedi 29 octobre
1950 - traitement du gérant du
téléphone et du
suppléant
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L'an 1950, le samedi 29
octobre à 15 heures, le conseil municipal s'est réuni
au lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence de
M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM Roussel, maire, Patin, Pépin,
Marguerite, Baudin, Delabarre René. Absents : Goulley
René, Goulley Marcel, Bougon et Oscar Patin.
Le président donne lecture de diverses pièces
concernant l'installation du téléphone à
Saint-Léger. Il fait remarquer que Mme Roussel veut bien
être la gérante, moyennant une rétribution de 3
000 fr par an, mais il demande de désigner un
suppléant. Le conseil désigne à cet effet M.
Patin Marcel comme suppléant, qui accepte moyennant une
rétribution annuelle de 1 000 fr.
L'an 1950, le samedi 4
novembre à huit heures ½, le conseil municipal s'est
réuni au lieu ordinaire de ses séances, sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel maire, Patin Marcel adjoint,
Marguerite, Delabarre, Goulley René, Pépin Alfred,
Baudin. Absents : Bougon, Patin Oscar et Goulley Marcel. M. Patin
Marcel est élu secrétaire.
Le président donne la
parole à M. Bouquin, receveur municipal, pour donner
lecture du budget pour 1951. Le conseil à l'unanimité
accepte les recettes pour la somme de 276 656 fr et les
dépenses pour la somme de 276 656 fr. Le budget est en
équilibre.
Le conseil vote les centimes
additionnels suivants pour équilibrer le budget de 1951 : 6
580 centimes pour 161 131 fr.
Le budget des chemins
s'élève en recettes à 57 988 fr et en
dépenses à 57 988 fr. Le conseil vote 4 journées
de prestation qui s'élèveront à 57 988 fr. Ces 4
journées seront remplacées par une taxe
vicinale. Deux journées sont exigibles en
argent.
Le conseil municipal, vu la
circulaire de M. le ministre de l'Intérieur en date du 11
août 1950, accorde à M. Bouquin, receveur municipal, le
relèvement de l'indemnité de gestion à compter
du 1er janvier 1950 et décide de le porter au triple du taux
actuel soit 72 x 3 = 216. Cette délibération sera
soumise à l'agrément de M. le trésorier payeur
général et à l'approbation de M. le
préfet.
Le conseil municipal,
après avoir délibéré, demande à
l'Electricité de France de faire le nécessaire dans le
plus bref délai pour renforcer le courant électrique
desservant notre commune, le courant actuel ne donnant pas
satisfaction.
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vendredi 16 janvier
1951 - agrandissement du carrefour sur le chemin vicinal de
l'église de Saint-Léger
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L'an 1951, le vendredi 16
janvier à 15 heures, le conseil municipal s'est réuni
au lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence de
M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, maire, Patin Marcel, adjoint,
Marguerite, Goulley Marcel, Goulley René, Bougon, Bougon,
Baudin. Absents : MM. Delabarre René, Pépin.
La séance est ouverte. M. Patin Marcel est élu
secrétaire.
M. le président donne le but de la réunion : c'est
l'agrandissement d'un carrefour sur le chemin vicinal de
l'église de Saint-Léger à Bonneville la Louvet.
Le conseil, après avoir délibéré, prend
en considération cette demande mais, avant de la
réaliser, il va s'informer de la dépense auprès
des propriétaires et des entrepreneurs de
clôture.
L'an 1951, le mardi 13 mars
à 15 heures, le conseil municipal s'est réuni au lieu
ordinaire de ses séances sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel maire, Patin Marcel adjoint,
Marguerite, Goulley Marcel, Goulley René, Bougon, Baudin.
Absent : Pépin Alfred
La séance ouverte, M. Patin Marcel est élu
secrétaire.
M. le président donne
connaissance au conseil des différents travaux
effectués à l'école de La Lande s'élevant
à 27 613 fr pour la part à payer pour la commune de
Saint-Léger sur Bonneville. Il fait remarquer que notre
commune est rattachée à La Lande pour l'instruction et
demande au conseil de voter le crédit. Le conseil, à
l'unanimité, vote la somme de 27 613 fr à prendre sur
les fonds libres de 1950 pour parfaire le crédit du chapitre 9
article 1.
Le président rappelle
au conseil qu'à la séance du 15 février dernier
il avait été convenu d'agrandir le carrefour du chemin
vicinal partant de l'église de Saint-Léger et allant
rejoindre la route qui se dirige vers Bonneville la Louvet, mais
avant de réaliser les travaux on devait s'informer des
prix.
Voici le détail des prix donnés par M. Lacroix :
6 poteaux ailette à 280 : 1 680 / 2 poteaux 12x12
à 690 : 1380 / 1 bobine ronce 775 : 775 / agrafes 30
à 2,50 : 75 / 5 chaînes à 25 : 125 / 10 clavettes
à 5 : 5
taxes 2,50 % : 120 - total : 4 925
Cette somme est comprise pour une clôture de 17 mètres
plus les frais d'arrachage, le lissage devant être fait en
ligne droite. M. René Goulley, prenant tout à sa
charge, lui seront mandatés directement. Le conseil, à
l'unanimité, accepte les différents travaux tels que
les a exposés M. le président.
L'an 1951, le onze juin
à 19 heures, le conseil municipal s'est réuni au lieu
ordinaire de ses séances, sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel maire, Patin adjoint,
Marguerite, Goulley Marcel, Goulley René, Bougon, Baudin,
conseillers. Absent : Pépin Alfred.
La séance est ouverte. M. Patin Marcel est élu
secrétaire.
M. le président donne lecture d'une lettre de M. le
préfet de l'Eure concernant la décision du conseil
général accordant une subvention à notre commune
de cinq mille francs pour l'entretien de ses chemins vicinaux. Le
conseil, à l'unanimité, remercie le conseil
général et s'engage à employer ladite subvention
de 5 000 fr à l'entretien de ses chemins
vicinaux.
Même séance :
Le conseil accepte la dératisation de la maison Ratin France
dans la commune pour la somme de douze mille francs. Cette somme sera
prélevée sur le budget complémentaire de
1951.
L'an 1951, le 7 juillet, le
conseil municipal s'est réuni au lieu ordinaire de ses
séances.
Ouï le rapport de M. le
maire, vu les diverses ordonnances et instructions
ministérielles, le conseil, après s'être fait
représenter le budget de l'exercice 1950, le compte
administratif 1950 accompagné de l'état des restes
à payer à reporter en 1951, procédant au
règlement définitif du budget 1950
Les recettes
évaluées de l'exercice 1950 à 521 305 ont
dû s'élever à la somme de 431 546, de laquelle
somme il faut déduire 1 562 pour reste à recouvrer et
qui seront portés en recettes au prochain compte 1 562 fr, au
moyen de quoi la recette de 1950 demeure fixée à 429
984 fr.
Les dépenses
créditées au budget de 1950 s'élèvent
à 355 151. Il faut y joindre celles qui ont fait l'objet
de crédits supplémentaires dans le cours de l'exercice
183 007.
Total des dépenses présumées : 538 148. De
cette somme, il faut déduire celle de 213 605, savoir
crédits restés sans emploi comme excédents.
Montant réel des dépenses : 163 853
Dépenses faites mais non ordonnancées avant le 15 mars
1951 et à reporter au budget de 1951 : 49 752
Somme égale : 213 605
Au moyen des déductions ci-dessus, les dépenses de
l'exercice 1950 sont définitivement fixées : 324
543.
les recettes de toute nature
: 517 955 / les dépenses : 324 543
Il reste par conséquent la somme de 193 412, laquelle sera
portée au chapitre des dépenses du budget 1951. Toutes
les opérations de l'exercice 1950 sont déclarées
définitivement closes et les crédits annulés. La
présente délibération sera jointe comme
pièce justificative au budget de 1950.
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jeudi 6 septembre
1951 - adduction d'eau
|
L'an 1951, le jeudi 6
septembre à seize heures, le conseil municipal s'est
réuni au lieu ordinaire de ses séances, sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel maire, Patin Marcel adjoint,
Goulley René, Goulley Marcel, Marguerite, Baudin, formant la
majorité des membres en exercice. Absents : Bougon Raymond,
Delabarre René, Pépin.
M. René Goulley a été désigné
comme secrétaire.
Le syndicat intercommunal
d'adduction d'eau potable de la région de Beuzeville a
décidé de contracter au Crédit Foncier un
emprunt de trois millions de francs amortissable en trente ans au
moyen de trente annuités de 217 947 francs chacune, comprenant
l'amortissement et l'intérêt au taux de 6 %, en vue de
l'acquisition d'un immeuble destinée au logement du
préposé au service des eaux, à la mise en place
du matériel d'entretien et d'exploitation, du paiement d'une
machine à écrire et des premiers frais de gestion
indispensables.
Le Crédit Foncier subordonne le consentement dudit prêt
à la condition que chacune des communes comprises dans le
syndicat garantisse une part de l'emprunt et l'annuité
correspondant à sa quote-part dans la dépense de 3 000
000 de francs susvisés et vote pour toute la durée la
part d'annuités garanties. Cette imposition devra être
mise en recouvrement, tout au moins dans la proportion
nécessaire dès l'année 1952 si les ressources
propres du syndicat ne lui permettent pas de faire face à
l'annuité qu'il devra payer au Crédit Foncier. Tant que
lesdites ressources du syndicat seront suffisantes, la commune pourra
ne pas mettre les centimes en recouvrement. Le jour où
les ressources du syndicat viendraient à faire défaut
ou à être insuffisantes, les centimes devront être
recouvrés en totalité ou dans la proportion
nécessaire.
Pour satisfaire à la condition ainsi posée par le
Crédit Foncier, la commune de Saint-Léger sur
Bonneville déclare garantir l'emprunt du syndicat à
concurrence d'un capital de 14 545 fr dont l'annuité pour 30
ans et au taux de 6 % est de 1 057 fr et pour assurer, si besoin est,
le paiement régulier de cette annuité. Le conseil
municipal vote pour 30 ans une imposition extraordinaire d'un produit
correspondant, soit environ 43 centimes, imposition qui devra
être mise en recouvrement dans les cas ci-dessus
indiqués, mais dans ces cas seulement.
L'an 1951, le 27 octobre
à 4 heures, le conseil municipal s'est réuni au lieu
ordinaire de ses séances sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : M. Roussel, maire, Patin Marcel, adjoint,
Goulley René, Baudin, Delabarre. Absents : MM. Goulley Marcel,
Bougon, Marguerite.
La séance est ouverte. M. Goulley René est élu
secrétaire.
M. Le président donne la parole à M. Bouquin, receveur
municipal, pour donner lecture du projet de budget pour 1952.
Le conseil, à l'unanimité, accepte les recettes pour la
somme de 293 052 fr et les dépenses à la somme de 293
052 fr, le budget étant en équilibre.
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vendredi 14
décembre 1951
|
L'an 1951, le vendredi 14
décembre à 4 heures, le conseil municipal s'est
réuni au lieu ordinaire de ses séances sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : M. Patin Marcel, Goulley René,
Goulley Marcel, Bougon R., Delabarre. Absents : MM. Baudin,
Marguerite, Pépin. M. Patin M. a été élu
secrétaire.
La séance est
ouverte. M. le président déclare que les
crédits des chemins vicinaux sont épuisés et
qu'il reste encore des sommes à payer sur l'exercice 1951. Il
demande au conseil de prélever la somme de 40 000 fr sur le
chapitre des chemins ruraux pour la porter aux chemins vicinaux. Le
conseil à l'unanimité vote la somme de 40 000 fr
demandée par M. le maire.
Le président invite
le conseil à désigner un délégué
avec M. le maire pour dresser la liste électorale pour 1952.
Le conseil désigne M. Patin comme délégué
titulaire. Pour être adjoint aux deux premiers en cas de
contestation, le conseil désigne M. Goulley Marcel et M.
Delabarre.
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vendredi 14
décembre 1951 - travaux
d'électrification
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L'an 1951, le 14
décembre à 16 heures, le conseil municipal s'est
réuni au lieu ordinaire de ses séances sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Patin, Goulley Marcel, Marguerite
Edouard, M. Goulley René. Absents : MM. Delabarre, M. Bougon,
Baudin, Pépin.
M. le maire expose au
conseil qu'il est d'intérêt public de procéder
à des travaux d'électrification pour amener le courant
électrique à divers habitants non encore
alimentés. L'Ingénieur conseil de la commune a mis un
projet technique et un devis se montant en chiffres ronds à
900 000 francs. M. le maire rappelle d'ailleurs au conseil qu'une
proportion très importante et d'au moins 85 % des
annuités est prise en charge par le Fonds d'amortissement des
charges d'électrification, de sorte que la garantie
demandée par les Caisses prêteuses n'a à jouer
que dans une très faible proportion.
Les travaux seront exécutés par le syndicat
départemental de l'électricité dont la commune
est membre, financés pour une partie par une subvention
d'État et pour la plus grande partie par des emprunts
contractés pa le syndicat départemental mais dont la
commune devra garantir le service des annuités. Le calcul
de cet allégement ne peut être effectué qu'une
fois les travaux entièrement terminés.
Le syndicat départemental doit faire face avant cela aux
premières annuités d'emprunt. Aussi ledit syndicat
demande aux communes profitant des travaux de lui verser la
première année qui suit la décision de faire des
travaux une somme forfaitaire égale à 12 % d'une
annuité correspondant au montant des travaux des communes soit
pour la commune au taux de 6 % : 8 100 fr.
Ces explications entendues et après avoir
délibéré, le conseil :
1 - approuve le projet technique et le devis énoncé
ci-dessus présenté par l'ingénieur conseil de la
commune
2 - demande au syndicat départemental de faire procéder
aux travaux
3 - s'engage à garantir dans tout emprunt que contracterait le
syndicat départemental de l'électricité et
dès que la demande lui en sera faite une part correspondant au
maximum au montant des devis ci-dessus soit 900 000 fr
4 - s'engage à assurer effectivement sa quote-part de service
d'emprunt qui sera calculé selon le montant exact des travaux
faits, déduction des subventions de l'État,
allègement au fonds d'amortissement et toutes autres
ressources éventuelles du syndicat
5 - la valeur du centime additionnel étant de 24,50 fr, vote
une imposition extraordinaire de 331 centimes destinés faire
face à la dépense de 8 100 fr sus
énoncée. Cette somme sera versée au syndicat
départemental d'électricité en vue du service
des annuités.
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samedi 2
février 1952 - location de la cour du
presbytère
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L'an 1952, le samedi 2
février à 15 heures, le conseil municipal s'est
réuni au lieu ordinaire de ses séances, sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, Patin Marcel, Marguerite,
Goulley Marcel, Goulley René, Bougon, Baudin, Delabarre.
Absent : M. Pépin. M. Patin a été élu
secrétaire.
Le président expose
au conseil que M. Roberge, locataire de la cour du Presbytère,
du 25 décembre 1949 au 25 décembre 1952, a
demandé à résilier ce bail, ne pouvant plus
exploiter cette cour : "La résiliation a été
signée entre moi et Roberge le 8 décembre 1951 pour
finir le 25 décembre 1951." En conséquence, la cour
est à louer à partir du 25 décembre 1951.
Le maire demande au conseil de fixer la date de la location. Le
conseil fixe à l'unanimité la date du dimanche neuf
mars 1952 à neuf heures.
Le maire demande ensuite de désigner deux conseillers pour
procéder à l'adjudication. Le conseil désigne
MM. Patin et Marguerite, conseillers municipaux. Le conseil autorise
M. le maire à faire le nouveau bail avec
l'adjudicataire.
Location de cour du
presbytère - cahier des charges
La cour du presbytère, d'une surface de 69 ares 65 ca sous les
n°97-98 de la section A, est mise en adjudication pour 3
années consécutives à compter du 25
décembre 1951.
L'adjudicataire devra se conformer aux conditions suivantes : Il
devra enterrer les pommiers convenablement. Le locataire prendra les
taupes et éparpillera les taupinières. La commune se
réserve le droit de faire acte de propriétaire sans
payer d'indemnité au locataire. Le curage des rigoles sera
entretenu et 100 m du chemin aux frais du locataire. Le
bâtiment en mauvais état qui se trouve dans la cour
n'est pas garanti par la commune ni pris en charge. Les frais de
l'adjudication, du timbre du bail, de l'enregistrement, sont à
la charge de l'adjudicataire. Les impôts restent
également à la charge du locataire. Chaque
année, le montant de l'adjudication et les différents
frais sont payables un an d'avance à la caisse du receveur
municipal. Les pommiers seront placés par le preneur et
à ses frais. Lorsque les arbres morts ou qui tomberont
dépasseront le nombre de trois, la commune prendra les autres
à sa charge ainsi que tous les échalas.
Procès verbal
d'adjudication
L'an 1952, le dimanche 9 mars à 9 heures du matin, nous, maire
de Saint-Léger sur Bonneville, assisté de M. Marcel
Patin, de M. Marguerite et de M. le receveur municipal,
conformément aux affiches apportées et publications
faites dans les formes ordinaires et aux lieux accoutumés,
nous nous sommes rendus à la maison commune afin de
procéder à l'adjudication aux enchères
publiques. Avant de passer aux enchères, nous avons
donné lecture du cahier des charges. Le prix du dernier bail
était de 13 000 fr.
Réception des
enchères publiques
M. Goulley René à Saint-Léger sur Bonneville
étant le plus offrant et dernier enchérisseur, la
location lui a été adjugée moyennant un loyer
annuel de 13 500 fr. Il a déclaré accepter
l'adjudication et les clauses du cahier des charges.
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18 avril 1952 -
adduction d'eau
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L'an 1952, le 18 avril
à 18h30, le conseil municipal de St Léger sur
Bonneville légalement convoqué s'est réuni en
session ordinaire à la mairie sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Goulley René, Baudin
Eugène, Goulley Marcel, Bougon Raymond, Marguerite Edouard,
Delabarre René, formant la majorité des membres en
exercice. M. Goulley Marcel a été élu
secrétaire.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et
adopté.
M. le maire expose que le
syndicat d'adduction d'eau potable de la région de Beuzeville
a été autorisé à contracter auprès
de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de l'Eure au
taux de 3 % l'an un emprunt à long terme de 8 160 000 fr
remboursable en 30 annuités et destiné au paiement des
travaux d'adduction d'eau potable.
M. le maire expose qu'en raison des formalités à
accomplir les fonds à provenir de cet emprunt à long
terme ne peuvent être mis immédiatement à la
disposition du syndicat, et que d'autre part les travaux sont
commencés et que les entrepreneurs désireraient toucher
dès maintenant des acomptes en raison de l'avancement desdits
travaux.
En conséquence, le syndicat a décidé de
contracter auprès de la Caisse Régionale de
Crédit Agricole de l'Eure dont le siège social est
à Evreux, rue de Grenoble, et ce dans les conditions
prévues par le règlement intérieur de cette
caisse, un emprunt à court terme de 8 160 000 fr au taux de
4,50 % remboursable dans le délai d'un an et au plus tard lors
de la résiliation de l'emprunt à long terme de
même somme sollicité à cet organisme.
Le conseil municipal, après avoir
délibéré, vote sa part de l'emprunt syndical
contracté dans les conditions prévues ci-dessus, et
pour cela s'engage à payer pour tous intérêts de
l'emprunt une annuité de 3 955 fr et également tous
intérêts de retard et frais. Il vote un crédit de
161 centimes communaux nécessaires au paiement des frais,
accessoires et intérêts.
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30 avril 1952 -
adduction d'eau & demande de pension
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L'an 1952, le 30 avril, le
conseil municipal s'est réuni au lieu ordinaire de ses
séances, sous la présidence de M. Roussel, maire, les
membres présents formant la majorité des membres en
exercice.
M. le maire expose que, par
délibération du 25 avril 1952, le comité du
syndicat d'adduction d'eau de la région de Beuzeville a
invité les conseils municipaux des communes syndiquées
à voter les centimes nécessaires à la garantie
nécessaire des annuités d'intérêts et
d'amortissement de l'emprunt local complémentaire de 4 650 000
fr nécessaires au financement des travaux d'alimentation en
eau potable. Ces centimes correspondent au règlement des
intérêts et éventuellement des obligations
à échoir avant le versement des annuités de la
subvention de l'État, ainsi qu'à la différence
entre l'intérêt versé aux souscripteurs et celui
versé par l'État. Le recouvrement intégral en
sera donc mandaté. La participation de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville a été fixée
à 4 557 francs une annuité totale de 470 952 fr.
Ouï cet exposé et après en avoir
délibéré, le conseil municipal décide de
garantir sa part de l'emprunt local de 4 650 000 francs, soit la
somme de 44 000 fr dont l'annuité à 5,75 % en quinze
ans est de 4 457 fr, et vote pour assurer une imposition
extraordinaire pour 15 ans à dater de 1953 de 181
centimes.
M. le Maire informe le
conseil qu'il a reçu une demande de M. Alphonse Suzanne afin
d'obtenir la pension des économiquement faibles. Le conseil,
après avoir délibéré, considérant
que ledit Suzanne âgé de soixante cinq ans est infirme
et ne possède rien, est d'avis, à l'unanimité,
de lui donner un avis favorable pour qu'il puisse obtenir le
bénéfice de la loi des économiquement
faibles.
L'an 1952, le 28 juin, le
conseil municipal s'est réuni au lieu ordinaire de ses
séances sous la présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, maire, Goulley René,
Goulley Marcel, Bougon, Patin, Marguerite, formant la majorité
des membres en exercice.
Ouï le rapport de M. le maire, vu les diverses ordonnances, le
conseil, après s'être fait représenter le budget
de 1951, ayant entendu les recettes et les dépenses du compte
administratif de 1951 et les restes à payer en 1952, admet les
recettes pour l'année 1951 à 328 420 fr et les
dépenses à 328 420 fr.
Les recettes de toute nature avec les excédents de 1950 se
montent à 481 890 fr, les dépenses à 328 420
fr. Il reste comme excédents 153 470 fr qui seront
reportés au budget supplémentaire de 1952. Il reste
à recouvrer 13 000 fr. La présente
délibération sera jointe au budget de l'exercice
1952.
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16 août 1952
- adduction d'eau
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L'an 1952, le 16 août,
le conseil municipal de Saint-Léger sur Bonneville s'est
réuni en session extraordinaire au lieu ordinaire de ses
séances, sous la présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, Patin Marcel, Goulley
René, Goulley Marcel, Marguerite, Baudin, Delabarre, Bougon,
formant la majorité des membres en exercice. M. Goulley Marcel
a été élu secrétaire.
Le procès-verbal de la dernière séance a
été adopté.
M. le maire expose que, dans
sa séance du 5 août 1952, le syndicat d'adduction d'eau
potable de la région de Beuzeville a décidé
d'emprunter à la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Mutuel d'Évreux la somme de 32 640 000 francs
remboursable en 30 ans au taux de 3 % l'an pour effectuer des travaux
d'adduction d'eau dans les communes du syndicat, et dont le
détail est indiqué dans le mémoire joint.
Il fait connaître que, dans la répartition syndicale, la
part de la commune est de 340 000 fr. La commune se libérera
de la somme due à la Caisse Régionale de Crédit
Agricole par suite de cet emprunt en 30 années à
compter du 1er janvier 1953 au moyen d'annuités égales
de 15 816 fr payables le 20 janvier de chaque année et
comprenant, en outre de la somme nécessaire, l'amortissement
dudit capital au taux de 3 % l'an.
Le conseil municipal, après examen, approuve l'exposé
de M. le maire, accepte la part de l'emprunt syndical dans les
conditions prévues ci-dessus, et vote pour toute la
durée de l'amortissement une imposition extraordinaire d'un
produit égal à la part d'annuité garantie. Il
s'engage par ailleurs à respecter toutes les clauses
prévues par le contrat d'emprunt passé entre le
syndicat et la Caisse Régionale de Crédit Agricole,
l'imposition extraordinaire dont il est question ci-dessus
correspondant actuellement à 644 centimes pendant toute la
durée du prêt.
Le conseil municipal décide en outre de donner le pouvoir
à M. Eudeline, président du comité syndical, de
signer le contrat de prêt pour l'emprunt à long terme de
32 640 000 fr au nom du syndicat.
|
24 août 1952
- adduction d'eau
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L'an 1952, le 24 août,
le conseil municipal de Saint-Léger sur Bonneville s'est
réuni en session extraordinaire au lieu ordinaire de ses
séances, sous la présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, maire, Goulley René,
Goulley Marcel, Marguerite, Baudin, Delabarre, Bougon, formant la
majorité des membres en exercice. M. Goulley Marcel a
été élu secrétaire.
M. le maire rappelle au
conseil que, suivant la délibération du 16 août,
le syndicat d'adduction d'eau de la région de Beuzeville a
été autorisé à contracter auprès
de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de l'Eure au
taux de 3 % l'an, un emprunt à long terme de 32 640 000 fr
remboursable en 30 annuités et destiné au paiement des
travaux d'adduction d'eau potable.
Il expose qu'en raison des formalités à accomplir, les
fonds à provenir de cet emprunt à long terme ne peuvent
mis immédiatement à la disposition du syndicat, que
d'autre part les travaux sont commencés et que les
entrepreneurs désireraient toucher dès maintenant des
acomptes en raison de l'avancement desdits travaux.
En conséquence, le syndicat a décidé de
contracter auprès de la Caisse Régionale de
Crédit Agricole de l'Eure dont le siège social est
à Évreux, et ce dans les conditions prévues par
le règlement intérieur de cette caisse; un emprunt
à courte terme de 32 640 000 fr, au taux de 4,50 %
remboursable dans le délai d'un an et au plus tard lors de la
réalisation de l'emprunt à long terme de même
somme sollicité à cet organisme.
Le conseil municipal, après avoir
délibéré, vote sa part de l'emprunt syndical
contracté dans les conditions prévues ci-dessus, et
pour cela s'engage à payer tous les intérêts de
l'emprunt, une annuité de 15 816 fr et également tous
intérêts, intérêts de retard et frais, et
vote un crédit de 15 816 fr nécessaire au paiement des
frais, accessoires et intérêts. Cette somme sera
prélevée sur l'article du budget n° 7 chapitre
13.
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4 mars 1953 -
chemins vicinaux
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L'an 1953, le 4 mars, le
conseil municipal de Saint-Léger sur Bonneville s'est
réuni au lieu ordinaire de ses séances, sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Patin Marcel, Goulley René,
Goulley Marcel, Marguerite, Baudin, Delabarre, formant la
majorité des membres en exercice. M. Goulley a
été élu secrétaire.
M. le maire expose qu'il a reçu de M. le préfet de
l'Eure une lettre informant le conseil municipal d'une subvention de
80 101 francs, cette somme étant destinée à
l'amélioration des chemins vicinaux. Le conseil accepte
à l'unanimité la subvention de 80 101 fr pour
améliorer les chemins vicinaux de la commune.
|
26 avril 1953 -
élections du maire & de l'adjoint
|
L'an 1953, le vingt-six
avril à 8h30 du matin, les membres du conseil municipal de la
commune de Saint-Léger sur Bonneville proclamés par le
bureau électoral à la suite des opérations du 26
avril 1953 se sont réunis dans la salle de la mairie sur la
convocation qui leur a été adressée par le maire
aux articles 48 et 77 de la loi du 5 avril 1884.
Étaient présents MM. les conseillers municipaux :
Marguerite Edouard, Bougon Raymond, Baudin Eugène, Patin
Marcel, Delabarre René, Verrier Georges, Goulley René,
Mme Delarue Claire, Goulley Marcel, Langlois Maurice, Roussel
Pierre.
La séance a
été ouverte sous la présidence de M. Roussel
Pierre, maire, qui, après l'appel nominal, a donné
lecture des résultats constatés aux
procès-verbaux des élections et a déclaré
installés MM. Marguerite Edouard, Baudin Eugène,
Delabarre René, Goulley Marcel, Roussel Pierre, Patin Marcel,
Bougon Raymond, Goulley René, Verrier Georges, Mme Delarue
Claire, Langlois Maurice, dans les fonctions de conseillers
municipaux. M. Marguerite Edouard, le plus âgé des
membres du conseil, a pris ensuite la
présidence.
Élection du maire -
1er tour de scrutin
Le président, après avoir donné lecture des
articles 76, 77 et 80 de la loi du 5 avril 1884, a invité le
conseil à procéder à bulletin secret et à
la majorité absolue des suffrages à l'élection
d'un maire. Chaque conseiller municipal, à l'appel de son nom,
a remis, fermé, au président, son bulletin de vote
écrit sur papier blanc.
Le dépouillement du vote a donné les résultats
ci-après :
Nombre de bulletins trouvés dans l'urne : 11 / A
déduire : 0
Reste pour le nombre de suffrages exprimés : 11
/ Majorité absolue : 6
Ont obtenu : M. Roussel Pierre : 10 voix / M. Marguerite Edouard : 1
voix
M. Roussel Pierre, ayant obtenu la majorité absolue, a
été proclamé maire.
Election de l'adjoint - 1er
tour de scrutin
Il a été procédé ensuite, dans les
mêmes formes et sous la présidence de M. Roussel,
élu maire, à l'élection de l'adjoint.
Le dépouillement du scrutin a donné les
résultats suivants :
Nombre de bulletins trouvés dans l'urne : 11 / A
déduire : 0
Reste pour le nombre de suffrages exprimés : 11
/ Majorité absolue : 6
Ont obtenu : Marcel Patin : 10 / Bougon Raymond : 1
M. Patin Marcel, ayant obtenu la majorité absolue des
suffrages, a été proclamé adjoint.
Ont signé les membres présents.
L'an 1953, le 18 mai
à 17 heures, le conseil municipal s'est réuni à
la mairie sous la présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : Roussel, Patin adjoint, Bougon, Marguerite,
Baudin, Mme Delarue, Verrier, Delabarre, Goulley Marcel, Goulley
René. Le procès-verbal de la dernière
réunion est lu et approuvé.
Le président a ouvert
la séance et donné connaissance au conseil de la
circulaire de M. le préfet de l'Eure concernant les emplois
permanents du personnel communal. Le conseil, considérant que
la population de la commune ne comptant que 50 habitants n'a qu'un
employé à titre permanent : c'est le secrétaire
de mairie, approuve à l'unanimité cette
décision.
Le président a
demandé au conseil municipal de bien vouloir désigner
24 contribuables pour remplacer les six titulaires et les six
suppléants dont les fonctions cessent en même temps que
le conseil municipal. Le conseil municipal désigne 12
titulaires et 12 suppléants :
|
Titulaires
|
|
|
Suppléants
|
|
|
|
Marguerite
Edouard
|
cultivateur
|
St
Léger
|
Desmares
Roger
|
ouvrier
|
St
Léger
|
|
Baudin
Eugène
|
"
|
"
|
Mme
Margueritet
|
cultivatrice
|
"
|
|
Goulley
Marcel
|
"
|
"
|
Verrier
Georges
|
cultivateur
|
St
André d'H
|
|
Bougon
Raymond
|
"
|
"
|
Sellier
Maurice
|
facteur
|
St
Léger
|
|
Langlois
Maurice
|
"
|
"
|
Mme Vve Oscar
Patin
|
cultivatrice
|
"
|
|
Goulley
René
|
"
|
"
|
Mme Vve
Lozier
|
"
|
"
|
|
Mme
Delarue
|
sans
|
"
|
Mme
Goulley
|
"
|
"
|
|
Suzanne
Alphonse
|
journalier
|
"
|
Mme Germaine
Pottier
|
"
|
"
|
|
Delabarre
René
|
cultivateur
|
Bonneville
la L
|
Mme Bougon
Raymond
|
"
|
"
|
|
Mme Vve
Nestor
|
sans
|
St
Léger
|
Geslain
Maurice
|
berger
|
"
|
|
Patin
Marcel
|
cultivateur
|
"
|
Sebire
Jean
|
cultivateur
|
|
|
Mme
Roussel
|
cultivatrice
|
"
|
Noël
Gustave
|
"
|
"
|
|
6 juin 1953 -
chemins vicinaux
|
L'an 1953, le 6 juin
à dix-sept heures, le conseil municipal s'est réuni
à la mairie sous la présidence de M. Roussel,
maire.
Etaient présents : MM. Roussel, maire, Patin, adjoint, Bougon,
Marguerite, Beaudin, Mme Delarue, Verrier, Delabarre, Goulley Marcel,
Goulley René, Langlois. Absents : néant. M. Baudin est
élu secrétaire.
M. le président a ouvert la séance et a rappelé
au conseil que le 4 mars dernier le conseil municipal avait
accepté une subvention de M. le préfet de l'Eure pour
les chemins vicinaux de 80 101 fr. Aujourd'hui, il demande d'accepter
une 2e tranche également pour les chemins vicinaux de 55 425
fr. Le conseil à l'unanimité accepte la somme de 55 425
fr pour les chemins vicinaux.
Le président demande au conseil municipal de bien vouloir
autoriser à prendre la somme de 23 106 fr pour l'entretien des
chemins vicinaux sur les fonds libres de l'exercice 1952. Le conseil
vote à l'unanimité la somme de 23 106 fr pour
l'entretien des chemins vicinaux sur les fonds libres de l'exercice
1952.
|
22 juin 1953 -
compte administratif 1952 & adduction
d'eau
|
L'an 1953, le 22 juin
à 10 heures ½, le conseil municipal s'est réuni au
lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Roussel, Patin, Bougon, Marguerite,
Goulley René, Mme Delarue, formant la majorité des
membres en exercice.
Absents : MM. Goulley Marcel, Delabarre, Baudin, Langlois,
Verrier
Compte administratif
1952
Ouï le rapport de M. le maire, procédant au
règlement définitif du budget de 1952, le conseil
propose de fixer ainsi qu'il suit les recettes et les dépenses
dudit exercice, savoir :
Recettes : Les recettes tant ordinaires qu'extraordinaires de
l'exercice 1952, évaluées par le budget à 580
573 fr, ont dû s'élever d'après les titres
définitifs à la somme de 527 958 fr, au moyen de quoi
la recette de 1952 demeure définitivement fixée
à la somme de 527 958 fr.
Dépenses : Les dépenses créditées au
budget de 1952 s'élevant à 293 052 fr, il faut y
joindre celles qui ont fait l'objet de crédits
supplémentaires.
Total des dépenses présumées : 672 179
fr. De cette somme, il faut déduire celle de 340 412 fr,
savoir : crédits ou portions de crédits restés
sans emploi excédant le montant de la dépense : 102 357
fr.
Dépenses faites et non ordonnancées avant le 15 mars
1953 et à reporter au budget de 1953, crédits
réservés : 238 053 fr, somme égale : 340 412
fr.
Au moyen des déductions ci-dessus, les dépenses de
l'exercice de 1952 sont fixées à : 331 767 fr.
Les recettes de toute nature étant de 153 470 fr et 527 957
fr, les dépenses de 331 767 fr, il reste par conséquent
pour excédent définitif la somme de 349 661 fr,
laquelle sera portée au chapitre des recettes ou
dépenses supplémentaires du budget de l'exercice
1953.
Toutes les opérations de l'exercice 1952 sont
déclarées définitivement closes et les
crédits annulés. La présente
délibération sera jointe comme pièce
justificative au budget de 1952.
Emprunt local pour adduction
d'eau potable
M. le maire expose au conseil que, par délibération du
9 juin 1953, le comité du syndicat d'adduction d'eau de la
région de Beuzeville a invité les conseils municipaux
à voter les centimes nécessaires à garantir les
intérêts d'annuité et d'amortissement de
l'emprunt local de 10 200 000 fr nécessaire au financement des
travaux d'alimentation en eau potable (1re tranche).
Ces centimes correspondant au règlement des
intérêts et éventuellement au remboursement des
obligations à échoir avant le versement des
annuités de la subvention de l'État, ainsi qu'à
la différence entre l'intérêt versé aux
souscripteurs et celui versé par l'État.
Le recouvrement intégral en sera donc momentané. La
participation de la commune de Saint-Léger a été
fixée à 10 296 fr. Le conseil vote, pour assurer, si
besoin est, le paiement régulier de cette annuité, une
imposition extraordinaire pour 15 ans à dater de
1954.
Adduction d'eau
Le maire expose que, par délibération du 6 juin 1953,
le comité syndical d'adduction d'eau de la région de
Beuzeville a invité les conseils municipaux à voter les
centimes nécessaires à la garantie des annuités
intérêts et amortissement de l'emprunt de 8 000 00 fr
à la Caisse des Dépôts et consignations sur les
fonds de Caisse d'Epargne de Pont-Audemer.
La participation de la commune de Saint-Léger sur Bonneville
audit emprunt a été fixée à 76 000
fr.
Ouï cet exposé et après avoir
délibéré, le conseil municipal décide de
garantir sa part de l'annuité de l'emprunt à la Caisse
des Dépôts et Consignations s'élevant à 7
825 fr et vote, pour assurer, si besoin est, le paiement
régulier, une imposition extraordinaire pour 15 ans à
dater de 1954, la quotité de ces centimes étant
rajustée chaque année lors du vote du budget
primitif.
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18 août 1953
- adduction d'eau
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L'an 1953, le 18 août
à 9 h, le conseil municipal de Saint-Léger sur
Bonneville s'est réuni en vertu de la loi municipale, sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Les membres du conseil présents étaient : MM. Roussel,
Patin, Marguerite, Baudin, Goulley Marcel, Goulley René,
Delabarre, Bougon.
Le syndicat intercommunal d'adduction d'eau de la région de
Beuzeville a décidé de contracter au Crédit
Foncier de France un emprunt de 9 680 000 fr amortissable en 15 ans
à compter du 30 novembre 1953, au moyen de 15 annuités
qui comprendront la somme nécessaire à l'amortissement
du capital et l'intérêt de ce capital au taux de 5
%.
Le Crédit Foncier subordonne le consentement dudit prêt
à la condition que chacune des communes comprises dans le
syndicat garantisse une part de l'emprunt de l'annuité
correspondant à sa quote-part dans la dépense de 9 680
000 fr susvisée et vote pour toute la dure de l'amortissement
une imposition extraordinaire d'un produit égal à la
part d'annuité garantie.
La commune de Saint-Léger sur Bonneville déclare
garantir l'emprunt du syndicat à concurrence d'un capital de
92 000 fr dont l'annuité pour 15 ans et au taux
d'intérêt ci-dessus de 5 % de 8 869 fr. Pour
assurer, si besoin est, le paiement régulier de cette
annuité, le conseil municipal vote pour 15 ans une imposition
extraordinaire d'un produit correspondant, soit environ 300 centimes,
imposition qui devra être mise en recouvrement dans les cas
ci-dessus indiqués, mais dans ces cas
seulement.
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10 novembre 1953 -
chemins vicinaux
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L'an 1953, le dix novembre
à 15h30, le conseil municipal légalement
convoqué s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Roussel.
Etaient présents : Roussel, maire, Patin, adjoint, Baudin,
Marguerite, Bougon, Delabarre, Goulley Marcel, Goulley René,
Langloise, Verrier, Mme Delarue, formant la majorité en
exercice. M. Patin Marcel a été élu
secrétaire.
Le président a ouvert la séance et
déclaré que les crédits des chemins vicinaux
étaient épuisés et qu'il restait encore des
sommes à payer. Il demande au conseil d'affecter aux
dépenses et entretien des chemins vicinaux la somme de 35 339
fr provenant du reliquat du fonds de péréquation de la
taxe sur les mutations de l'exercice 1952. Le conseil, à
l'unanimité, vote la somme de 35 339 fr aux dépenses
d'entretien des chemins vicinaux.
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15 novembre 1953 -
chemins vicinaux
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Le 15 novembre 1953 à
16 heures, le conseil municipal légalement convoqué
s'est réuni à la mairie, sous la présidence de
M. Roussel. La séance était publique.
Etaient présents : MM. Roussel, Patin, Baudin, Bougon,
Marguerite, Goulley Marcel, Goulley René, Langlois, Verrier,
Delabarre, Madame Delarue, formant la majorité des membres en
exercice. M. Patin Marcel a été élu
secrétaire.
Le président a ouvert la séance et a
déclaré que les crédits des chemins vicinaux
étaient épuisés et qu'il reste encore des sommes
à payer sur l'exercice 1953. Il demande au conseil de
prélever une somme de 85 000 fr sur le chapitre des chemins
ruraux pour la porter aux chemins vicinaux, attendu que le
crédit des chemins ruraux porte un fort excédent. Le
conseil à l'unanimité vote la somme de 85 000 fr
demandée par le maire.
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16 novembre 1953 -
adduction d'eau
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Le 16 novembre 1953, le
conseil municipal de Saint-Léger sur Bonneville,
légalement convoqué, s'est réuni en session
extraordinaire à la mairie sous la présidence de M.
Roussel.
Etaient présents : Roussel, Patin, Baudin, Bougon, Marguerite,
Delabarre, Goulley Marcel, Goulley René, Langlois, Verrier,
Mme Delarue, formant la majorité des membres en exercice. Le
procès-verbal de la dernière réunion est lu et
adopté.
M. le maire expose que, dans
sa séance du 4 novembre 1953, le syndicat d'adduction d'eau
potable de la région de Beuzeville a décidé
d'emprunter à la Caisse régionale de Crédit
Agricole de l'Eure la somme de 14 000 000 fr remboursable en 30 ans
au taux de 3 % l'an, pour effectuer des travaux d'adduction d'eau
dans les communes membres du syndicat et dont le détail est
indiqué dans le mémoire joint (2e tranche).
Il fait connaître que dans la répartition syndicale la
part de la commune est de 136 000 fr.
La commune se libérera de la somme due à la caisse
régionale de Crédit Agricole par suite de cet emprnt en
30 années à compter du 1er janvier 1954 au moyen
d'annuités égales à 6 980 fr payables chaque
année et comprenant, en outre de la somme nécessaire
à l'amortissement du capital, l'intérêt dudit
capital au taux de 3 % l'an.
Le conseil municipal, après examen, approuve l'exposé
de M. le maire, accepte sa part de l'emprunt syndical dans les
conditions prévues ci-dessus et vote pour toute la
durée de l'amortissement une imposition extraordinaire d'un
produit égal à la part d'annuité garantie. Il
s'engage par ailleurs à respecter toutes les clauses
prévues par le contrat d'emprunt passé entre le
syndicat et la caisse régionale de Crédit Agricole.
L'imposition extraordinaire dont il est question ci-dessus
corresponde actuellement à 369 centimes pendant toute la
durée du prêt.
Le conseil municipal décide, en outre, de donner pouvoir
à M. Eudeline, président du Comité Syndical, de
signer le contrat de prêt pour l'emprunt à long terme de
14 400 000 fr aux mains du syndicat.
Le conseil municipal demande à M. le préfet de bien
vouloir l'autoriser à contracter la part d'emprunt revenant
à la commune, soit 136 800 fr, auprès de la caisse
régionale de Crédit Agricole.
Ont signé les membres présents.
M. Le maire expose
également que, par délibération du 4 novembre
1953, le comité du Syndicat d'Adduction d'Eau de la
Région de Beuzeville a invité les conseils municipaux
des communes syndiquées à voter les centimes
nécessaires à la garantie des annuités
d'intérêt et d'amortissement de l'emprunt de 7 800 000
fr à la Caisse des Dépôts et Consignations (sur
les fonds de la Caisse d'Epargne de Pont-Audemer) nécessaire
au financement de la 2e tranche de travaux inscrite au programme
d'investissements agricoles de 1953.
La participation de la commune de Saint-Léger sur Bonneville
audit emprunt a été fixée à 74 100
fr.
Ouï cet exposé, et après en avoir
délibéré, le conseil municipal décide de
garantir sa part de l'annuité de l'emprunt à la Caisse
des Dépôts et Consignations s'élevant à 7
630 fr. Il note pour assurer, si besoin est, le paiement
régulier de cette annuité, une imposition
extraordinaire pour 15 ans, à dater de 1954, de 258 centimes,
la quotité de ces centimes étant rajustée chaque
année lors du vote du budget primitif. Toutefois, dès
l'exercice financier suivant le versement par l'État de la
première annuité allouée en application de
l'article 1er de la loi du 14 août 1947, le conseil municipal
se réserve le droit de n'inscrire à son budget que les
centimes additionnels correspondant à la fraction de
l'annuité qui ne lui est pas remboursée par
l'État.
M. le maire rappelle aussi
au conseil que, suivant délibération du 4 novembre
1953, le syndicat d'Adduction d'Eau Potable de la région de
Beuzeville a été autorisé à contracter un
emprunt auprès de la Caisse Régionale de Crédit
Agricole de l'Eure, au taux de 3 % l'an, emprunt à long terme
de 14 400 000 fr remboursable en 30 annuités et destiné
au paiement de travaux d'adduction d'eau potable.
Il expose qu'en raison des formalités à accomplir les
fonds à provenir de cet emprunt à long terme ne peuvent
être mis immédiatement à la disposition du
syndicat ; que d'autre part, les travaux sont commencés et que
les entrepreneurs désireraient toucher dès maintenant
des acomptes en raison de l'avancement desdits travaux.
En conséquence, le syndicat a décidé de
contracter auprès de la Caisse Régionale de
Crédit Agricole de l'Eure, dont le siège social est
à Évreux, et ce, dans les conditions prévues par
le règlement intérieur de cette Caisse, un emprunt
à court terme de 14 400 000 fr au taux de 5 % remboursable
dans le délai d'un an, et au plus tard lors de la
réalisation de l'emprunt à long terme de même
somme sollicité à cet organisme.
Le conseil municipal, après en avoir
délibéré, vote sa part de l'emprunt syndical
contracté dans les conditions prévues ci-dessus, et
pour cela s'engage à payer tous intérêts de
retard et frais. Il vote un crédit de 6 980 fr
nécessaire au paiement des frais, accessoires et
intérêts.
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12 décembre
1953 - vote du budget 1954
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L'an 1953, le douze
décembre, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : Patin adjoint, Delabarre, Goulley R.,
Verrier, Bougon, formant la majorité des membres en exercice.
M. Patin Marcel a été élu secrétaire.
M. le maire indique qu'il va être procédé
à la confection du budget 1954.
Après délibération, le conseil municipal
arrête le budget primitif 1954 : en recettes à 373 249
fr et en dépenses 373 249 fr, et vote formellement les
centimes ci-après :
4354 pour insuffisance de revenus : 128 178 fr / 11 pour centimes
extraordinaires : 325 fr / 1750 pour service de la dette : 51 514 fr
/ 4 journées de prestations transformées en taxe
vicinale : 69 920 fr.
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20 décembre
1953 - révision des listes
électorales
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L'an 1953, le 20
décembre, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : Patin, Bougon, Baudin, Goulley Marcel,
Verrier, Langlois, Goulley René, Delabarre, la majorité
des membres en exercice. M. Patin a été élu
secrétaire.
Le président donne lecture d'une lettre de M. le préfet
de l'Eure rappelant qu'en application de la loi du 7 juillet 1873 il
doit être procédé dans chaque commune à la
révision des listes électorales et demande qu'à
cette fin une commission soit nommée. Le conseil, après
avoir délibéré, a désigné Bougon
Raymond comme délégué, et aussi Goulley Marcel
et Patin Marcel.
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24 mars 1954 -
programme de désenclavement
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Le conseil municipal s'est
réuni à la mairie sous la présidence de Monsieur
Roussel, maire.
Il prend acte de la communication de M. le préfet relative au
plan de désenclavement de la commune, qui entraîne la
modernisation du chemin vicinal n°20 sur une longueur de 1 800
mètres.
Il approuve le devis des travaux, établi par le service des
Ponts et Chaussées, qui s'élève à 2 160
000 fr.
Pour assurer le paiement de ces dépenses, le conseil
décide :
1 - d'accepter la subvention du fonds d'investissement routier
accordé par la commission départementale, qui
s'élève à 1 296 000 fr
2 - de demander au département de l'Eure une avance sans
intérêt de 432 000 fr qui représente 50 % de la
dépense restant à la charge de la commune
3 - de voter le remboursement de cette avance en 10 annuités
égales 1 468 centimes additionnels extraordinaires pendant 10
ans, de 1955 à 1964
4 - d'affecter au paiement des dépenses une somme provenant de
l'attribution faite à la commune sur la
péréquation de la taxe locale de 1953 et qui donne un
total de ressources de 72 000 fr
5 - de couvrir le reste de la dépense, soit 360 000 fr.
Le conseil municipal, considérant enfin que les
opérations financées à l'aide des fonds
d'investissements routiers doivent être relatées au
budget municipal dans les chapitres spéciaux de la
vicinalité, décide d'ouvrir à ces chapitres les
articles suivants :
Recettes : Subvention du fonds d'investissement routier pour les
travaux de désenclavement du chemin vicinal n° 20 : 1 296
000 fr. Avance sans intérêt du département : 432
000 fr. Taxe locale, attribution sur les fonds de
péréquation de 1953 : 72 000 fr. Autres ressources
(sommes déjà payées en 1953) : 360 000 fr. Soit
un total de : 2 160 000 fr.
Dépenses : Travaux de désenclavement sur le chemin
vicinal n° 20 : 2 160 000 fr.
Cette décision budgétaire sera exécutoire
dès l'approbation préfectorale et sera
incorporée dans le budget supplémentaire 1954. Les
centimes d'amortissement de l'avance figureront pour la
première fois au budget primitif de 1955.
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13 mai 1954 -
compte administratif 1953
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L'an 1954, le 13 mai, le
conseil municipal s'est réuni au lieu ordinaire de ses
séances, sous la présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : Roussel Pierre, Patin Marcel, Goulley
Marcel, Goulley René, Bougon Raymond, Baudin Eugène,
Langlois Maurice, Mme Delarue, formant la majorité des membres
en exercice.
Ouï le rapport de M. le maire, procédant au
règlement définitif du budget de l'exercice 1953, le
conseil propose de fixer ainsi qu'il suit les recettes et les
dépenses de l'exercice 1953 :
Recettes y compris l'excédent de l'exercice
précédent : 897 990 fr / Dépenses : 729 820
fr
Excédent de recettes : 168 170 fr, laquelle somme sera
reportée au budget additionnel de 1954. Toutes les
opérations de l'exercice de 1953 sont déclarées
définitivement closes et les crédits
annulés.
Le conseil municipal arrête le budget additionnel 1954 : en
recettes à 178 170 fr, en dépenses à 178 170
fr.
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18 juin 1954 -
chemins vicinaux & adduction d'eau
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L'an 1954, le 18 juin
à 10 heures, le conseil municipal s'est réuni à
la mairie sous la présidence de M. Roussel, maire. La
séance a été publique.
Etaient présents : M. Roussel maire, Patin Marcel, Delabarre,
Baudin, Verrier, M. Goulley, Langlois, Bougon, Goulley René,
Mme Goulley, formant la majorité des membres en exercice.
Absent : néant. M. Patin Marcel a été élu
secrétaire. Le procès-verbal de la dernière
séance est lu et adopté.
Le président a ouvert
la séance. Le conseil municipal, après en avoir
délibéré, décide de confier à M.
Delamare André, à Epaignes, la fourniture et le
transport de matériaux pour la réfection au chemin
vicinal n° 20, conformément à l'appel d'offres du
11 juin 1954 au prix ci-dessous :
Fourniture de cailloux 10/20 500 m3 à 550 fr : 275 000 fr
Fourniture de cailloux 3/8 250 m3 à 750 fr : 187 500 fr
Fourniture de cailloux 3/6 60 m3 à 750 fr : 45 000 fr
Fourniture de terre 60 m3 à 200 fr : 12 000 fr
Total : 519 500 fr
M. le maire expose :
1 - qu'en exécution de la décision de
l'assemblée générale du syndicat du 4 novembre
1953, il a été prévu un emprunt de 3 millions de
francs destiné à l'acquisition du matériel
nécessaire à l'exploitation en régie directe du
réseau d'adduction d'eau potable de la région de
Beuzeville, à réaliser au fur et à mesure des
besoins de la commission de régie
2 - qu'il apparaît qu'un emprunt de 1 000 000 de francs est
actuellement suffisant pour faire face à ces besoins
3 - que la Caisse des Dépôts et Consignations
consultée a, par sa lettre du 17 mai 1954, accepté de
consentir au syndicat un prêt de 1 000 000 de francs pour une
durée de cinq ans, au taux d'intérêt de 6 %
4 - que la participation en capital de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville dans la répartition de cet
emprunt ressortirait à 9 500 fr, la part de ladite commune
dans l'annuité totale d'amortissement qui est de 297 396 fr
s'élève à 2 255 fr
5 - qu'il y a lieu pour le conseil municipal de voter pour la
garantie du paiement de cette annuité une imposition
extraordinaire de cinq ans à dater de 1954.
Le conseil municipal, ouï l'exposé de M. le maire et
après avoir délibéré, décide de
garantir sa part de l'emprunt de 1 000 000 fr envisagé, soit
la somme de 9 500 fr dont l'annuité à 6 %
s'élèvera à 2 255 fr, et vote pour assurer, si
besoin est, le paiement régulier de cette annuité, une
imposition extraordinaire pour 5 ans à dater de
1954.
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28 octobre 1954 -
chemin vicinal
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L'an 1954, le vingt-huit
octobre à dix-huit heures du soir, le conseil municipal s'est
réuni à la mairie sous la présidence de M.
Roussel Pierre, maire.
Etaient présents : Roussel, maire, Patin Marcel, Delabarre,
Baudin, Verrier, Marcel Goulley, Langlois, Bougon, René
Goulley, Mme Goulley, formant la majorité des membres en
exercice. M. Patin Marcel a été élu
secrétaire. Le procès-verbal de la dernière
séance est lu et adopté.
M. le président expose au conseil municipal qu'en raison de la
spécialisation des travaux à exécuter sur le
chemin vicinal n° 20, il y aurait lieu de traiter de gré
à gré au mieux des intérêts de la commune
avec l'entreprise Didier, de Bernay, pour les travaux de cylindrage
et de goudronnage du C.V. n° 20. Le conseil municipal autorise
M. le maire à signer un marché avec l'entreprise
Didier.
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20 novembre 1954 -
vote du budget primitif 1955 & location de la cour du
presbytère
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L'an 1954, le 20 novembre,
le conseil municipal, légalement convoqué, s'est
réuni à la mairie sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : Roussel maire, Patin adjoint, Langlois,
Goulley M., Goulley R., Bougon R ; Mme Goulley, formant la
majorieté des membres en exercice. M. Patin a
été élu secrétaire.
M. le maire indique qu'il va
être procédé à la confection du budget
primitif 1955. Après délibération, le conseil
municipal arrête le budget primitif 1955 en recettes à
398 339 fr et en dépenses à 398 339 fr, et vote le
nombre des centimes, savoir : 4 478 en supplément de revenus :
130 696 fr ; 4 journées de prestations (taxe vicinale) : 67
544 fr ; centimes extraordinaires 11 : 1 325 fr ; service de la dette
2 524 centimes : 73 662 fr.
Le président expose
au conseil que le bail de la cour du presbytère finissant
à noël prochain, il y a lieu que ladite cour soit mise en
adjudication dans l'intérêt de la commune et, à
cet effet, il demande à l'assemblée :
1 - de désigner deux conseillers pour procéder à
ladite adjudication
2 - de l'autoriser à faire le bail avec l'adjudicataire.
Il invite le conseil à délibérer. Le conseil,
après avoir délibéré, autorise le maire
à procéder à une nouvelle adjudication et nomme
à cet effet MM. Bougon et Langlois pour, avec le receveur
municipal, procéder à l'adjudication de cet immeuble et
faire le bail.
Location de la cour du
presbytère - Cahier des charges
La cour du presbytère d'une surface de 69 ares 65 centiares
est cadastrée sous les n°97/98 de la section A.
La cour est mise en adjudication pour trois années
consécutives à compter du 25 décembre 1954.
L'adjudicataire devra se conformer aux conditions suivantes : il
devra entretenir les pommiers convenablement, le locataire sera tenu
d'embricoler ses bestiaux, il devra prendre les taupes et
épartir les taupinières.
La commune se réserve le droit de faire acte de
propriétaire sans payer d'indemnité au locataire. Les
rigoles seront entretenues et 100 m le long du chemin, aux frais du
locataire.
Les frais d'adjudication, du timbre du bail, de l'enregistrement, les
impôts sont à la charge du locataire.
Chaque année, le montant de l'adjudication et les
différents frais sont payables un an d'avance à la
caisse du receveur municipal.
Les pommiers morts ou tombés seront remplacés par le
preneur à ses frais jusqu'au nombre de trois par an. La
commune prendra les échalas à sa charge.
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3 décembre
1954 - chemins vicinaux & cour du
presbytère
|
L'an 1954, le conseil
municipal de la commune s'est assemblé au lieu ordinaire de
ses séances, sous la présidence de M. Roussel,
maire.
Etaient présents : Roussel, Patin, Delabarre, Baudin, Verrier,
Mme Goulley, M. Langlois, Bougon R., Goulley R.
En raison de la
spécialisation des fournitures, le conseil municipal de la
commune de Saint-Léger sur Bonneville autorise M. le maire
à traiter de gré à gré, au mieux des
intérêts de la commune, dans la limite des
crédits affectés aux chemins vicinaux, avec la
société des Huiles, Goudrons et Dérivés,
10 rue Alfred de Vigny à Paris, pour la fourniture de 22
(vingt-deux) tonnes de goudron pour le revêtement du chemin
rural n° 20.
M. le maire expose au
conseil municipal qu'une subvention aux communes
défavorisées a été attribuée
à Saint-Léger sur Bonneville : 40 000 fr. Le conseil
municipal décide d'affecter cette somme au budget des chemins
vicinaux de l'exercice 1954.
Location de la cour du
presbytère - Procès-verbal d'adjudication
L'an 1954, le 3 décembre à dix-sept heures trente,
nous, maire de Saint-Léger sur Bonneville, assisté de
M. le receveur municipal et de MM. Bougon et Langlois,
conformément aux affiches apposées et publications
faites dans les formes ordinaires et aux lieux accoutumés,
nous nous sommes rendus à la maison commune afin de
procéder aux enchères publiques.
Avant de passer aux enchères, nous avons donné lecture
du cahier des charges. La mise à prix était de 10 000
fr (dix mille francs).
M. Goulley René étant le plus offrant et dernier
enchérisseur, la location lui a été
adjugée moyennant un loyer annuel de 13 000 fr (treize mille
francs). Il a déclaré accepter l'adjudication et
les clauses du cahier des charges.
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9 mai 1955 - compte
administratif 1954
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L'an 1955, le neuf mai, les
membres composant le conseil municipal se sont réunis au lieu
ordinaire de leurs séances.
Présents : Roussel, maire, Patin adjoint, Delabarre, Goulley
Marcel, Bougon, Baudin, Goulley René, Langlois Maurice,
Verrier, Mme Goulley, formant la majorité des membres en
exercice.
Ouï le rapport de M. le
maire procédant au règlement définitif du budget
de l'exercice 1954, le conseil municipal propose de fixer ainsi qu'il
suit les recettes et les dépenses de l'exercice 1953 :
Recettes y compris l'excédent de l'exercice
précédent 551 419 fr ont dû s'élever
d'après les titres définitifs des créances
à recouvrer 238 548 fr
de laquelle somme il convient de déduire pour non-valeurs
justifiés au compte du receveur 500 fr, pour restes à
recouvrer qui seront portés en recettes au prochain compte 13
000 fr, somme égale 13 500 fr.
Les dépenses de l'exercice 1954, sont définitivement 2
095 512 fr. Exercice précédent 2 543 218 fr. Il
reste par conséquent pour excédent définitif la
somme de 447 706 fr, laquelle sera portée au chapitre des
recettes ou dépenses supplémentaires du budget de
l'exercice 1955.
Toutes les opérations de l'exercice 1954 sont
déclarées définitivement closes et les
crédits annulés. La présente
délibération sera jointe, comme pièce
justificative, au budget de 1954.
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15 mai 1955 -
élection de
délégués
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L'an 1955, le quinze mai
à neuf heures, le conseil municipal de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville s'est réuni dans le lieu
ordinaire de ses séances, sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : MM les conseillers municipaux Roussel,
Patin, Baudin, Langlois, Verrier, Goulley, Goulley, Delabarre, Mme
Claire Goulley. Le conseil a élu pour secrétaire M.
Patin Marcel.
Le président a donné lecture de l'arrêté
préfectoral en date du 3 mai 1955 fixant au 15 mai 1955,
à 9 heures, la réunion de tous les conseillers
municipaux du département de l'Eure, avec instructions
relatives à l'élection des
délégués et suppléants.
Election d'un délégué - 1er tour de scrutin : a
réuni la majorité absolue et a été
proclamé délégué M. Roussel Pierre.
Suppléants - 1er tour de scrutin : Patin Marcel 8 voix,
Langlois Maurice 8 voix, Baudin Eugène 8 voix. Patin, Langlois
et Baudin, ayant obtenu la majorité absolue, ont
été proclamés suppléants.
|
20 juin 1955 -
désignation de délégués au
Bureau d'Aide Sociale
|
L'an 1955, le vingt juin
à 10 heures du matin, le conseil municipal de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville s'est réuni au lieu
ordinaire, sous la présidence de M. Roussel, maire. La
séance a été publique.
Etaient présents MM. Delabarre René, Goulley Marcel,
Goulley René, Langlois Maurice, Baudin Eugène, Bougon
Raymond, Patin Marcel, Mme Delarue. - Etait absent : M. Georges
Verrier. M. Patin Marcel a été élu
secrétaire. Le procès-verbal de la dernière
séance est lu et adopté.
Le conseil a délibéré pour désigner les 4
délégués de la commission administrative du
Bureau d'Aide Sociale. Les membres seront : Goulley Marcel, Goulley
René, Langlois Maurice et Patin Marcel.
commission administrative du
Bureau d'Aide Sociale du 1er octobre 1955 au 1er octobre 1959 :
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Titulaires
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Suppléants
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Marguerite
Edouard
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Verrier
Georges
|
|
Baudin
Eugène
|
Sellier
Maurice
|
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Goulley
Marcel
|
Desmares
Roger
|
|
Bougon
Raymond
|
Mme Vve Oscar
Patin
|
|
Langlois
Maurice
|
Mme Vve
Losier
|
|
Goulley
René
|
Mme
Goulley
|
|
Mme
Delarue
|
Mme Germaine
Pottier
|
|
Delabarre
René
|
Mme
Bougon
|
|
Nestor
Joseph
|
Deschamps
André
|
|
Patin
Marcel
|
Sebire
Jean
|
|
Roussel
Pierre
|
Noël
Gustave
|
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9 décembre
1955 - budget primitif 1956
|
L'an 1955, le neuf
décembre, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Roussel, maire.
M. le maire indique qu'il va être procédé
à l'élaboration du budget primitif 1956.
Après délibération, le conseil municipal
arrête le budget primitif 1956 en recettes à 415 271 fr
et en dépenses à 415 271 fr
vote formellement les centimes ci-après :
pour insuffisance de revenus : 5 373
pour recettes extraordinaires : 11
pour service de la dette : 2 566
4 journées de prestations transformées en taxes
vicinales,
décide que 4 journées de prestations individuelles et
que 4 journées de prestations d'animaux et véhicules
seront remplacées par une taxe vicinale de même valeur
en centimes additionnels, et que la valeur de 4 journées de
prestations vicinales sera exigible en argent, en application du
décret-loi du 17 juin 1938.
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9 mai 1956 - compte
administratif 1956
|
L'an 1956, le 9 mai, le
conseil municipal s'est réuni au lieu ordinaire de ses
réunions, sous la présidence de M. Roussel Pierre,
maire.
Etaient présents Patin Marcel, Goulley Marcel, Langlois
Maurice, Delabarre, Goulley René, formant la majorité
des membres en exercice.
Ouï le rapport de M. le Maire procédant au
règlement définitif du budget de l'exercice 1955, le
conseil propose de fixer ainsi qu'il suit les recettes et les
dépenses de l'exercice 1956 :
recettes, y compris l'excédent de l'exercice
précédent : 1 159 367 fr
dépenses : 539 755 fr
excédent de recettes : 619 612 fr, laquelle somme sera
reportée au budget additionnel de l'année 1956. Toutes
les opérations de l'exercice de l'année 1955 sont
déclarées définitivement closes et les
crédits annulés. Le conseil municipal arrête le
budget additionnel 1956 à 619 612 fr.
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13 octobre 1956 -
service incendie & Mutualité
Générale
|
L'an 1956, le 13 octobre, le
conseil, légalement convoqué, s'est réuni sous
la présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : Roussel, Patin, Delabarre, Langlois,
Verrier, Goulley Marcel, Goulley René, Bougon Raymond. Absents
: Mme Delarue. M. Patin a été élu
secrétaire.
Le président ouvre la
séance et donne connaissance d'une lettre de M. le maire de
Beuzeville, président de l'union cantonale, informant que
l'acquisition d'un fourgon-pompe-tonne et l'installation d'un poste
de télécommande pour le service incendie du poste de
secours de Beuzeville sont évaluées à :
fourgon-pompe-tonne : 4 027 000 fr / poste de
télécommande : 350 000 fr
La part de la commune se trouve être de 2 665 fr
d'annuités pendant une durée de 10 ans.
Après avoir délibéré, le conseil
municipal accepte la somme de 2 665 fr comme part de la
commune.
Ce même jour, demande
a été faite au conseil pour une somme de 2 226 fr au
chapitre 1 art. 1 bis à prélever sur les fonds libres
de 1956 pour solde à la Mutualité
Générale. Le conseil, après avoir
délibéré, vote la somme de 2 226 fr à
prendre sur les fonds libres de 1956.
L'an 1956, le 24
décembre, le conseil municipal s'est réuni au lieu
ordinaire de ses réunions, sous la présidence de M.
Pierre Roussel, maire.
Etaient présents : Patin Marcel adjoint, Langlois, Delabarre,
Goulley M., Goulley R. formant la majorité des membres en
exercice.
Le conseil vote une augmentation au maire de 3 750 fr et à
l'adjoint de 1 875 fr, pris sur le budget supplémentaire de
1956.
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16 janvier 1957 -
budget 1957 & indemnité de gestion des receveurs
des communes
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L'an 1957, le 16 janvier, le
conseil municipal légalement convoqué s'est
réuni à la mairie, sous la présidence de Roussel
Pierre.
M. le maire indique qu'il va
être procédé à l'élaboration du
budget primitif 1957.
Après délibération, le conseil municipal
arrête le budget primitif,
vote formellement les centimes pour insuffisance de revenus, pour
recettes extraordinaires, pour service de la dette, 4 journées
de prestations transformées en taxe vicinale,
décide que 4 journées de prestations individuelles et
que 4 journées de prestations d'animaux et véhicules
seront remplacées par une taxe vicinale de même valeur
en centimes additionnels, et que la valeur de 4 journées de
prestations vicinales sera exigible en argent en application du
décret du 17 juin 1938
L'arrêté
interministériel du 5 juillet 1956 fixe les conditions
d'attribution de l'indemnité spéciale de gestion
allouée aux comptables du Trésor, chargés des
fonctions de receveurs des communes et des établissements
publics. Cet arrêté est pris en application de celui du
6 décembre 1945. Vu l'exposé ci-dessus, le conseil
municipal de Saint-Léger sur Bonneville porte
l'indemnité spéciale de gestion attribuée
à M. Bouquin, receveur municipal de la commune, à 900
fr. A compter du 1er janvier 1956, le paiement de l'indemnité
sera fait sur le chapitre 1 article 7 et, en cas d'insuffisance, sur
les fonds libres de l'exercice.
L'an 1957, le treize mai
à 16 heures, le conseil municipal s'est réuni au lieu
ordinaire de ses réunions sous la présidence de
Monsieur Roussel Pierre, maire.
Vu le rapport de M. le maire procédant au règlement
définitif du budget de l'exercice 1956, le conseil propose de
fixer ainsi qu'il suit les recettes et les dépenses de
l'exercice 1956 :
recettes y compris l'excédent de l'exercice
précédent : 1 316 915 fr / dépenses : 949 000
fr
excédent de recettes : 367 915 fr, laquelle somme sera
reportée au budget additionnel de l'année 1957. Toutes
les opérations de l'exercice de l'année 1956 sont
déclarées définitivement closes et les
crédits annulés.
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21 septembre 1957 -
indemnité de gestion au receveur
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L'an 1957, le 21 septembre
à 16 heures, le conseil municipal s'est réuni au lieu
ordinaire de ses réunions, sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : M. Patin adjoint, Goulley Marcel, Langlois
Maurice, Goulley René, Bougon Raymond, Verrier Georges, Baudin
Eugène, Delabarre, Goulley Claire. Le conseil a
proclamé Patin Marcel secrétaire.
D'une note reçue, M. le maire donne connaissance de la
nomination de M. Bolmont, percepteur par intérim, en
remplacement de M. Bouquin. En conséquence, il demande
qu'il lui soit accordé les mêmes indemnités de
gestion qu'à M. Bouquin. Le conseil, après avoir
délibéré, lui accorde les mêmes
indemnités qu'à M. Bouquin, y compris
l'indemnité spéciale allouées aux comptables du
Trésor à partir du 6 décembre
1956.
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27 janvier 1958 -
vote du budget 1958
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L'an 1958, le 27 janvier
à 9h30 du matin, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Roussel, maire.
M. le maire indique qu'il doit être procédé
à la confection du budget primitif 1958. Après avoir
délibéré, le conseil municipal arrête le
budget primitif en recettes à 952 916 fr et en dépenses
à 952 916 fr.
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28 février
1958 - cour du presbytère
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L'an 1958, le 28
février, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM. Patin, Delabarre, Baudin, Goulley
Marcel, Langlois, Goulley René, Bougon Raymond, Mme Delarue,
formant la majorité en exercice. Absent : M. Verrier. M. Patin
a été élu secrétaire.
Le maire expose une proposition de M. Goulley René demandant
la vente de la cour du presbytère, à seule fin
d'accélérer l'amélioration des chemins vicinaux
de la commune. M. Goulley donne une mise à prix de 300 000 fr.
Un membre du conseil demande que la décision soit prise au
vote : 7 voix se sont prononcées pour la vente et 2 pour que
la cour reste propriété de la commune.
Vu la demande à adresser à la sous-préfecture
pour la vente de la cour du presbytère, le conseil
décide de faire une vente d'herbe pour l'année aux
conditions ordinaires à l'ancien locataire M.
Goulley.
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10 avril 1958 -
cour du presbytère
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L'an 1958, le dix avril
à 9 heures 30, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Roussel Pierre, maire.
Etaient présents : Roussel Pierre, Baudin, Verrier, Goulley
R., Goulley M., Langlois, Patin, Bougon, Delabarre, Mme Delarue,
formant la majorité des membres en exercice. M. Patin a
été élu secrétaire.
Il est rappelé aux membres présents que, dans sa
séance du 28 février dernier, le conseil a
décidé l'aliénation de la cour du
presbytère. Depuis, une expertise a été
faite par M. Cavelier, expert agricole, demeurant à
Pont-Audemer, qui a estimé ledit immeuble à 350 000
fr.
En conséquence, les membres présents décident de
mettre ladite cour en adjudication par le ministère de Me
Dumand, notaire à Beuzeville, sur la mise à prix de 350
000 fr, les frais devant être mis à la charge de
l'adjudicataire, lequel prix sera payable dans les deux mois de
l'adjudication avec intérêts au taux de 6 francs pour
cent l'an.
L'entrée en jouissance sera fixée au 25 décembre
prochain, la cour étant libre de location.
Le prix de cette aliénation devra servir à l'entretien
et à la réfection des chemins
communaux. L'immeuble à vendre consiste en un herbage sis
à Saint-Léger sur Bonneville lieudit Le village,
cadastré section A n°97/98 pour une contenance de 69 ares
65 centiares bornant d'un côté M. Nestor, d'un bout un
chemin, d'un autre côté M. Goulley, et d'un autre
bout un chemin et le cimetière.
M. Roussel, maire, est autorisé à signer les actes.
10 avril 1958 - vente de la cour du
presbytère
|
25 juin 1958 -
compte administratif 1957 & budget additionnel
1958
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L'an 1958, le 25 juin, le
conseil municipal s'est réuni au lieu ordinaire de ses
réunions, sous la présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : Roussel Pierre, Baudin, Verrier, Goulley
René, Goulley Marcel, Langlois, Patin, Bougon, Delabarre,
formant la majorité des membres en exercice.
Vu le rapport de M. le maire
procédant au règlement définitif du budget de
l'exercice 1957, le conseil propose de fixer ainsi qu'il suit les
recettes et les dépenses de l'exercice 1958 :
recettes, y compris l'excédent de l'exercice
précédent : 1 091 410 fr / dépenses : 648 908
fr
excédent de recettes : 442 502 fr, laquelle somme sera
portée au budget additionnel de l'année 1958. Toutes
les opérations de l'exercice de l'année 1957 sont
déclarées définitivement closes et les
crédits annulés.
Le conseil municipal
arrête le budget additionnel 1958 à : recettes : 442 502
fr / dépenses : 442 502 fr.
22 juillet 1958 - la cour du
presbytère est à vendre
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24 septembre 1958 -
arrêté préfectoral
|
Vu la
délibération du 1er septembre 1958 par laquelle le
comité du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de
la région de Beuzeville a voté un emprunt de 3 500 000
fr au taux de 5,50 % remboursable en 18 ans, destiné à
financer ses travaux d'adduction d'eau ;
Vu le code municipal et notamment l'article 174
Vu l'article 2 du décret 55-606 du 20 mai 1955
Vu l'avis de M. l'ingénieur en chef du Génie Rural
Sur la proposition de M. le Secrétaire
Général
Arrête :
Article 1er : Le syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de
la région de Beuzeville est autorisé, en vue de
financer ses travaux, à emprunter au Crédit Foncier de
France une somme maxima de 3 500 000 fr au taux de 5,50 %
remboursable en 18 ans à partir de 1959.
Article 2 : Les communes adhérentes sont autorisées
à s'imposer extraordinairement, pendant 18 ans, à
partir de 1959, du nombre de centimes additionnels nécessaires
au paiement de l'annuité de l'emprunt en cause (311 220 fr) et
dans la mesure de l'insuffisance des recettes d'eau.
Article 3 : Pour les exercices 1959 et 1960 au cours desquels le
syndicat ne peut espérer de ressources suffisantes provenant
de la vente de l'eau aux usagers, les communes adhérentes
devront inscrire à leur budget des centimes additionnels
nécessaires au paiement intégral des annuités de
l'emprunt en cause.
Pour les deux exercices susvisés, la quotité des
centimes à mettre en recouvrement est fixée ainsi qu'il
suit : Beuzeville capital 775 344, annuité 68 941 ; La Lande
capital 56 270, annuité 5 004, Saint-Léger sur
Bonneville capital 17 754, annuité 1 579 etc
Pour les années suivantes, le président du syndicat
fera connaître, chaque année, aux communes
adhérentes, lors de l'établissement de leur budget
primitif, le nombre de centimes à mettre en recouvrement
compte tenu des ressources syndicales.
Article 4 : M. le secrétaire général de la
préfecture, M. le sous-préfet de Bernay, M. le
président du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable
de la région de Beuzeville et MM. les maires des communes
intéressées sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l'exécution du présent
arrêté.
Pour le préfet, le secrétaire général :
Feuilloley
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20 décembre
1958 - chemins vicinaux
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L'an 1958, le 20
décembre à 10 heures, le conseil municipal
légalement convoqué s'est réuni à la
mairie sous la présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : Roussel, Patin, Bougon, Baudin, Goulley
René, Goulley Marcel, Langlois, Verrier, Delabarre, Mme
Delarue.
Le conseil prend acte de l'octroi à la commune d'un versement
de 95 609 fr sur le fonds national de péréquation de la
taxe locale exercice 1957 (2e acompte) sur reliquat. Il décide
d'affecter cette somme à l'amélioration du
réseau vicinal et, en conséquence, de la virer au
chapitre du budget chemins vicinaux 1958.
Il prend acte également de l'octroi à la commune d'un
versement de 63 360 fr sur le fonds national de
péréquation de la taxe locale de l'exercice 1958 (1er
acompte). Il décide d'affecter cette somme à
l'amélioration du réseau vicinal et en
conséquence de la virer au chapitre du budget des chemins
vicinaux 1958.
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26 janvier 1959 -
budget primitif 1959
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L'an 1959, le 26 janvier
à 10h, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : Patin adjoint, Bougon, Baudin, Goulley
René, Goulley Marcel, Langlois, Verrier, Delabarre, formant la
majorité des membres en exercice. Absente : Mme Delarue. M.
Patin a été élu secrétaire.
Il est procédé à la confection du budget
primitif 1959.
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19 mars 1959 -
élection d'un maire et de l'adjoint
|
L'an 1959, le 19 mars,
à 9h du matin, les membres du conseil municipal de la commune
de Saint-Léger sur Bonneville, proclamés par le bureau
électoral à la suite des opérations du 8 mars,
se sont réunis dans la salle de la mairie sur la convocation
qui leur a été adressée par le maire.
Etaient présents les 9 conseillers municipaux : Goulley
Marcel, Delabarre René, Goulley René, Patin Marcel,
Roussel Pierre, Bougon Raymond, Langlois Maurice, Baudin
Eugène, Verrier Georges.
La séance a été ouverte sous la
présidence de M. Roussel, maire, qui, après l'appel
nominal, a donné lecture des résultats constatés
aux procès-verbaux des élections et a
déclaré installés MM. Goulley Marcel, Delabarre
René, Goulley René, Patin Marcel, Roussel Pierre,
Bougon Raymond, Langlois Maurice, Baudin Eugène, Verrier
Georges, dans leurs fonctions de conseillers municipaux.
M. Goulley René, le plus âgé des membres du
conseil, a pris ensuite la présidence. Le conseil a choisi
pour secrétaire M. Patin Marcel.
Election du maire
Chaque conseiller municipal, à l'appel de son nom, a remis,
fermé, au président son bulletin de vote écrit
sur papier blanc. Le dépouillement du vote a donné les
résultats ci-après :
Roussel Pierre : 8 voix / Patin Marcel : 1 voix
M. Roussel Pierre, ayant obtenu la majorité absolue, a
été proclamé maire.
Il a été
procédé ensuite, dans les mêmes formes et sous la
présidence de M. Roussel maire, à l'élection de
l'adjoint.
1er tour de scrutin : Patin Marcel : 8 voix / Goulley Marcel : 1
voix
M. Patin Marcel, ayant obtenu la majorité absolue, a
été proclamé adjoint.
Ont signé les membres présents.
L'an 1959, le 5 du mois
d'avril, à 9h, le conseil municipal de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville s'est réuni dans le lieu
ordinaire de ses séances, sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : Goulley Marcel, Delabarre René,
Goulley Marcel, Patin Marcel, Roussel Pierre, Bougon Raymond,
Langlois Maurice, Baudin Eugène. Absent : Verrier. Le conseil
a élu pour secrétaire M. Patin.
Vote d'un
délégué - ont obtenu
Roussel Pierre : 8 voix - a réuni la majorité absolue
et a été élu / Patin Marcel : 1
voix
Vote de suppléants -
ont obtenu
Patin Marcel : 8 voix, Delabarre René : 8 voix, Goulley Marcel
: 8 voix : ont obtenu la majorité absolue et ont
été proclamés suppléants / Goulley
René : 1 voix
M. le maire expose ensuite
au conseil municipal que, par suite du renouvellement du conseil
municipal, il est nécessaire de nommer à nouveau 2
délégués et 1 suppléant à
l'adduction d'eau.
Le consei, après avoir délibéré,
désigne Pierre Roussel et Marcel Goulley comme
délégués, et Marcel Patin
suppléant.
|
15 juin 1959 -
compte administratif 1958
|
L'an 1959, le 15 juin
à 10h30 du matin, le conseil municipal de la commune s'est
assemblé au lieu ordinaire de ses séances, sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : MM Roussel, Patin, Goulley Marcel, Goulley
René, Langlois, Baudin. Absents : Bougon, Verrier, Delabarre.
Patin Marcel a été désigné comme
secrétaire.
M. le maire expose qu'un
arrêté interministériel du 8 décembre
1946, complété par l'arrêté
interministériel du 6 juillet 1956, a autorisé
l'attribution aux receveurs municipaux d'une indemnité
spéciale et annuelle de gestion. Les crédits
nécessaires figurent au budget municipal de l'exercice, mais
par suite du renouvellement du conseil municipal, il est
nécessaire de prendre une délibération pour
autoriser le receveur à percevoir cette indemnité. Le
conseil municipal, considérant que le receveur municipal est
un guide éclairé de la municipalité en
matière financière, décide que M. Fournaise,
receveur municipal, continuera à percevoir l'indemnisation
annuelle de gestion s'élevant à 1 000
fr.
M. le maire expose que, dans
sa réunion du 29 avril, le comité du syndicat
d'adduction d'eau potable de la région de Beuzeville a
accueilli favorablement, à la majorité de ses membres,
le rattachement au syndicat de la commune de Bonneville la Louvet
(Calvados) pour l'alimenter en eau potable. Les hameaux de cette
commune situés sur le plateau dominent la rive droite de la
Calonne.
Conformément à la loi, l'acceptation d'une nouvelle
commune au sein d'un syndicat doit être soumise à l'avis
des conseils municipaux des communes syndiquées.
M. le maire propose en conséquence au conseil municipal
d'accepter le rattachement, en faisant valoir :
1 - que la partie intéressée du territoire de la
commune de Bonneville la Louvet se trouve entourée de trois
côtes par les communes de Bois-Hellain, La Lande et
Saint-Léger sur Bonneville qui font partie du syndicat, et que
par suite l'alimentation en eau potable des hameaux de cette commune
compris dans ce territoire à partir des installations du
syndicat de Beuzeville est la seule techniquement valable.
2 - que réciproquement, certains hameaux des communes faisant
partie du syndicat pourront être avantageusement
alimentés en eau à partir de réseaux de
distribution intéressant le département du Calvados,
tels les hameaux de la Gohaigne et des Jonquets à Beuzeville,
ou de la Forge Patin à Saint-Léger sur Bonneville.
3 - que la commune de Bonneville la Louvet, en entrant dans le
syndicat de Beuzeville, participe aux annuités des emprunts
garanties depuis leur émission par les communes faisant partie
du syndicat et qu'il en résultera pour celle-ci un alignement
de leurs charges de capital.
4 - que l'adjonction d'une nouvelle commune au syndicat ne pourra en
aucun cas retarder la réalisation des travaux restant à
exécuter dans les communes adhérentes.
Ouï cet exposé, et après avoir
délibéré, le conseil municipal accepte le
rattachement de la commune de Bonneville la Louvet au syndicat
d'adduction d'eau potable de la région de
Beuzeville.
Vu les diverses ordonnances
et instructions ministérielles sur la comptabilité des
communes et notamment celles des 24 avril 1834 et 10 avril 1935, le
conseil, après s'être fait présenter le budget de
l'exercice 1958 et les autorisations supplémentaires qui s'y
rattachent, les titres définitifs des créances à
recouvrer, le détail des dépenses effectuées et
celui des mandats délivrés par M. le maire, ordonnateur
des dépenses, et l'établissement, le compte
d'administration de l'exercice 1958 accompagné du compte de
gestion du receveur, ainsi que l'état des restes à
payer reportés sur 1959, procédant au règlement
définitif du budget 1958, propose de fixer ainsi qu'il suit
les recettes et les dépenses dudit exercice, savoir :
Recettes - Les recettes tant ordinaires qu'extraordinaires de
l'exercice 1958 évaluées à 952 916 fr ont
dû s'élever d'après les titres définitifs
des créances à recouvrer à 1 916 094 fr, au
moyen de quoi la recette de 1958 demeure définitivement
fixé à 1 416 094 fr
excédent des recettes en 1957 : 442 502 fr / total des
recettes de 1958 : 1 858 596 fr
Dépenses - Aux dépenses créditées au
budget primitif 1958 s'élevant à 952 916 fr, il faut
joindre celles qui ont été l'objet de crédits
supplémentaires accordés dans le cours de l'exercice 1
014 564 fr
total des dépenses présumées : 1 967 480 / de
cette somme il faut déduire celle de 683 171 fr.
Au moyen des déductions ci-dessus, les dépenses de
l'exercice 1958 sont définitivement fixées à 1
284 309 fr.
Les recettes de toute nature étant de 1 858 596 fr, il reste
par conséquent pour excédent supplémentaire 574
287 fr.
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25 juin 1959 -
travaux d'électrification, acquisition d'un chemin
& élagage
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L'an 1959, le 25 juin
à 9h30 du matin, le conseil municipal de la commune s'est
assemblé au lieu ordinaire de ses séances, sous la
présidence de M. Roussel, maire.
M. le maire expose au
conseil qu'il est d'intérêt public de procéder
à des travaux d'électrification pour amener le courant
électrique à divers habitants non encore
alimentés.
L'ingénieur-conseil de la commune a remis un projet technique
et un devis. Le syndicat départemental de
l'électricité, qui dispose de certaines ressources
propres, offre à la commune de réaliser les travaux
moyennant un versement annel de 4 % pendant 30 ans, ce taux
s'appliquant au montant exact des dépenses des travaux quand
les comptes de ceux-ci seront entièrement terminés.
Le conseil, après avoir délibéré, donne
satisfaction à la présente demande.
M. le maire donne ensuite
connaissance au conseil d'une demande d'acquisition par M. Gustave
Noël, demeurant à La Lande, d'un chemin traversant pour
partie les propriétés situées sur la commune de
Saint-Léger sur Bonneville. Dans un but
d'intérêt communal, le conseil décide de vendre,
moyennant la somme de 30 000 fr.
Le maire donne enfin
connaissance d'une plainte de M. Goulley René, protestant
contre le non-élagage d'un virage de la côte de
Saint-Léger allant au village, dont la propriété
appartient à M. Delabarre Daniel, de Bonneville la Louvet. Le
conseil, après avoir délibéré,
décide que M. le maire, en accord avec les Ponts et
Chaussées, fera le nécessaire auprès de M.
Delabarre.
Notification
préfectorale : Dissolution du Syndicat d'Electricité de
Beuzeville-Sud
Réf : Réunion du 22 septembre 1959
Au cours de sa réunion citée en
référence, le Comité Syndical de votre Syndicat
a décidé sa dissolution, en raison du rôle
prépondérant que joue le Syndicat Départemental
de l'Electricité dans l'équipement électrique
des communes de l'Eure.
Conformément à l'article 151 du Code de
l'Administration communale, j'ai l'honneur de vous demander de bien
vouloir inviter votre conseil municipal à prendre une
délibération selon le modèle ci-joint qui
reprend textuellement les dispositions arrêtées par le
Comité Syndical, lors de la réunion
sus-indiquée.
Je me permets d'insister pour que ces délibérations me
soient adressées par vos soins, en triple exemplaire, le plus
rapidement qu'il vous sera possible.
Le Préfet - pour le Préfet et par
délégation, le Chef de la 3e Division
L'an 1959, le 15 octobre
à 9h30, le conseil municipal s'est réuni au lieu
ordinaire de ses séances sous la présidence de M.
Roussel Pierre.
Etaient présents : P. Roussel, M. Patin, Goulley
René, Goulley Marcel, Bougon, Baudin, Langlois, Verrier,
Delabarre.
M. le maire expose que des
dépenses restent à régler sur le budget des
chemins vicinaux et propose d'affecter à ce budget la somme de
250 000 fr provenant des fonds libres de la commune. Le conseil
municipal, après en avoir délibéré,
décide d'affecter la somme de 250 000 fr provenant des fonds
libres sur le budget des chemins vicinaux.
M. le maire demande au
conseil municipal d'élire 4 délégués afin
de renouveler les membres de la commission administrative du Bureau
d'Aide Sociale. Ont été élu
délégués : Bougon Raymond, Baudin Eugène,
Goulley René et Langlois Maurice.
M. le maire informe le
conseil qu'une réunion du comité du syndicat
intercommunal d'électricité de Beuzeville s'est tenue
à Beuzeville le 22 septembre 1959.
Au cours de cette réunion, le comité a
décidé la dissolution dudit syndicat
conformément aux dispositions de l'article 151 du code de
l'administration communale, la subrogation dans tous ses droits,
actions et autres prérogatives au syndicat
départemental d'électricité de l'Eure, et la
cession des fonds disponibles au profit du syndicat
départemental de l'Eure.
Conformément à l'article 151 du code de
l'administration communale susvisé, les conseils municipaux
des communes intéressées doivent obligatoirement
être consultées sur cette question.
Le conseil municipal, après avoir entendu l'exposé de
M. le maire et en avoir délibéré, décide
de donner son accord, sans réserve, à la dissolution du
syndicat d'électricité de Beuzeville aux conditions
arrêtées par le comité lors de sa réunion
du 22 septembre 1959.
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12 décembre
1959 - journée consacrée aux sinistrés
du Var
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L'an 1959, le 12
décembre à 15h, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : Roussel, Patin, Goulley Marcel, Goulley
René, Baudin, Bougon, Delabarre. Absents : Langlois,
Verrier.
M. le président donne connaissance que la journée du 13
décembre sera une journée consacrée aux
sinistrés du Var. Il souhaite que soit
réservé un accueil favorable à cette
journée et demande que la commune participe en
prélevant une somme de 4 000 fr, sur les fonds libres, en
faveur des sinistrés du Var.
Le conseil, après avoir délibéré, accepte
que la commune prélève la somme de 4 000 fr sur les
fonds libre en faveur des sinistrés du Var.
La catastrophe
de Fréjus fait 423 morts.
C'est l'une des plus grandes catastrophes civiles en France
au XXe siècle.
Le 2 décembre 1959, le barrage de Malpasset, à
une dizaine de kilomètres de Fréjus,
s'affaisse.
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Le maire ouvre la
séance et donne lecture au conseil municipal d'une circulaire
de M. le préfet de l'Eure faisant connaître que, par
arrêté en date du 3 novembre 1959, était
prévu le versement d'une somme de 66 420 fr revenant à
la commune au titre de répartition du reliquat du fonds de
péréquation de la taxe locale exercice 1959. Le
conseil, après avoir délibéré,
décide que la somme de 66 420 fr soit portée au budget
des chemins vicinaux.
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15 février
1960 - vente d'une portion de chemin rural
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Le 15 février 1960
étaient présents Roussel Pierre maire, Patin Marcel
adjoint, Verrier, Baudin, Goulley René, Goulley Marcel,
Langlois, Bougon, Delabarre René. Absent : néant.
Secrétaire : Patin Marcel
M. le maire donne lecture d'une lettre de M. Noël Gustave,
propriétaire à La Lande, qui sollicite l'achat d'une
portion du chemin rural n°8, dit du Moulin de la Rillegatte.
Cette portion de 175 m de long et de 3,25 m de large du chemin rural
n°1 aboutit à la limite de la commune de La Lande, et se
trouve de part et d'autre bordée par les
propriétés de M. Gustave Noël.
Le conseil émet un avis favorable à cette vente et
sollicite de M. le préfet l'autorisation de vendre à
l'amiable ce chemin, inutile à la commune, au prix forfaitaire
de 30 000 fr (300 N.F.).
Le prix de vente sera affecté au crédit des chemins
communaux.
Il désigne le service des Ponts et Chaussées pour
l'établissement du dossier de vente et s'engage à
verser à ce service les rémunérations
prévues par les règlements en vigueur. Il renonce
à l'exercice de responsabilité pécuniaire et
décennale établie par les articles 1792 et 2270 du code
civil. Il désigne M. Ernoult, géomètre à
Bernay, pour l'établissement du document
d'arpentage.
21 octobre 1960 -
Association Amicale des Maires du Canton de Beuzeville à
Monsieur le Maire de Saint-Léger sur Bonneville
Comme suite à notre réunion du 14 septembre 1960, au
cours de laquelle a été étudié le projet
tendant à la création d'un syndicat intercommunal pour
l'achat, l'entretien et l'exploitation d'une ambulance, j'ai
l'honneur de vous adresser sous ce pli :
- projet de statuts du syndicat intercommunal
- projet de règlement intérieur du syndicat
intercommunal
- modèle de délibération, afin de vous permettre
de soumettre cette question à votre assemblée
municipale.
Je pense que votre conseil municipal se montrera favorable à
la réalisation de ce projet dont on ne peut contester
l'utilité.
Il vous appartiendra d'établir 5 exemplaires de la
délibération et de me les adresser dès que
possible.
D'autre part, je vous fais parvenir également sous ce pli le
compte rendu de la réunion du 13 octobre au cours de laquelle
a été étudié le projet de création
d'un syndicat intercommunal d'entretien des chemins.
Veuillez agréer, M. le maire et cher collègue,
l'expression de mes sentiments distingués.
le maire-président : Dumand
L'an 1960, le jeudi 13
octobre à 16h, se sont réunis dans la salle des
réunions, MM. les maires du canton de Beuzeville.
Etaient présents : M. Metral, conseiller
général, M. Laudier, ingénieur TPE des cantons
de Beuzeville et Pont-Audemer, MM. les maires de Beuzeville, Berville
sur Mer, Boulleville, Conteville, Fatouville-Grestain,
Fiquefleur-Equainville, Fort-Moville, Foulbec, La Lande, Manneville
la Raoult, Martainville, Saint-Léger sur Bonneville,
Saint-Maclou, représenté par M. Poirée adjoint,
Saint-Pierre du Val, Saint-Sulpice de Graimbouville, Le Torpt,
Vannecrocq et M. Truchet, conducteur de travaux des Ponts et
Chaussées.
M. Metral, en ouvrant la séance, rappelle que voici plusieurs
années déjà qu'il est envisagé la
création d'un syndicat intercommunal pour l'entretien des
chemins de notre canton.
Lors de la dernière visite de M. Boissier, préfet de
l'Eure, cette question a été évoquée, M.
le préfet étant très artisan de la
création de tels syndicats. Et, dès son retour il a
pris contact avec M. l'ingénieur en chef des Ponts et
Chaussées qui a invité M. Laudier à mettre ce
projet à exécution dès que possible. C'est la
raison de cette réunion, où M. Laudier va donner toutes
les précisions utiles à la réalisation de ce
projet.
M. Laudier, prenant la parole, déclare qu'actuellement on est
à l'idée des groupements tant au point de vue
international que national.
En ce qui concerne le syndicat des chemins, il faut qu'il comprenne
toutes les communes du canton, qu'il n'y ait pas de dissidents.
Certes, la ou les communes dissidentes pourraient sans doute
être intégrées par la suite, mais cela
provoquerait des complications administratives.
Dans le département, près de la moitié des
communes sont constituées en syndicats, et d'ici un an
environ, les ¾ ou plus le seront certainement.
En ce qui concerne le canton de Beuzeville, un accord de principe
existe pour la création d'un tel syndicat. Ce syndicat aurait
pour but de procéder à l'exécution de tous
travaux d'entretien ou de réfection des voies et chemins.
Cette formule serait beaucoup plus souple que l'entretien des chemins
à l'aide de chacun des budgets communaux. Nous aurions
particulièrement :
- des avantages financiers : la commission départementale
alloue chaque année une subvention de 40 NF par km au
syndicat. Pour Beuzeville, la subvention serait de l'ordre de 8
000 NF
- pour achat de matériel (camion ou engin de travaux) le
syndicat peut obtenir des prêts.
- la constitution d'un syndicat n'est pas pour faire les travaux en
régie, mais pour les faire exécuter par les
entreprises
- de plus, nous pourrions obtenir des subventions du Fonds
d'Investissement Routier.
Puis M. Laudier donne lecture du projet de statuts, qui seront soumis
à l'approbation des conseils municipaux de chacune des
communes du canton. En commentant le projet, M. Laudier indique
notamment :
- que les ressources comprendront toutes les participations des
communes (produit de la taxe de voirie) et ces communes recevront,
tous les ans ou tous les deux ans au maximum, les travaux
correspondant à leur participation. Aux ressources
exceptionnelles que les communes mettront à la disposition du
syndicat, correspondront des travaux exceptionnels,
indépendants des travaux normaux.
- que la nomination des délégués appelle une
observation. Il serait souhaitable que le maire de chacune des
communes soit désigné comme
délégué. D'autre part, chaque
délégué titulaire aura son suppléant. Ils
seront désignés tous les ans, mais leur fonction sera
renouvelable.
A l'issue de la lecture de ce projet, plusieurs questions sont alors
posées par les maires.
M. Emeras, maire du Torpt, demande s'il est prévu la
constitution de commissions (finances, travaux, etc) au sein du
comité syndical.
M. Laudier précise que le comité vote les ressources et
établit le programme des travaux. Mais il est bien entendu que
les conseils municipaux de chacune des communes adhérentes
élaborera le programme des travaux qu'ils entendent voir
réaliser au cours de l'année, dans la limite, bien
entendu, des ressources qu'ils mettront à la disposition du
syndicat.
M. Emeras demande également ce que pourra être le
montant des frais de gestion.
M. Dumand pense que ces frais seront réduits au strict
minimum.
M. Laudier pense également que ces frais seront peu
importants. Il précise que, comme il l'a déjà
dit, le but du syndicat ne doit pas être de faire les travaux
en régie. Toutefois, il est souhaitable d'avoir un camion 2 T.
et une équipe de 4 hommes qui feraient les travaux qui ne
sauraient être confiés à une entreprise en raison
de leur nature.
M. Roussel, maire de Saint-Léger sur Bonneville, demande
comment s'opérera la répartition des
crédits.
M. Laudier rappelle les moyens de financement que nous pourrons
avoir, en dehors des ressources qui seront affectées au
syndicat par les communes adhérentes, subvention annuelle
allouée par le département de 40 NF. Par km, subvention
sur la péréquation des taxes locales, qui sera plus
particulièrement affectée aux communes
défavorisées, subvention du Fonds d'Investissement
Routier de l'ordre de 40 à 70 % des travaux.
M. Ullern, maire de Berville sur Mer, fait part du problème
qui va se poser au point de vue du personnel. Actuellement, le
cantonnier n'assure pas uniquement le travail d'entretien des voies
et chemins, mais s'occupe aussi d'autres travaux communaux. Ces
divers travaux n'emploient pas totalement un employé et le
problème se posera pour les faire exécuter, si l'emploi
de cantonnier est supprimé.
M. Dumand pense que les communes les plus importantes se verront dans
l'obligation d'avoir un employé communal pour assurer ces
divers travaux.
M. Savalle, maire de Foulbec, ayant demandé une clause
additive à ces statuts prévoyant les modalités
de retrait pour les communes, M. Dumand déclare que la
durée du syndicat, fixée à 15 ans, est
peut-être un peu longue, et il semble que les communes n'ont
pas les moyens de se retirer dans le cas où le fonctionnement
du syndicat ne paraîtrait pas leur donner satisfaction.
M. Laudier précise que les statuts qui sont projetés
sont semblables à ceux en vigueur dans les autres syndicats,
et qu'il n'apparaît pas utile d'apporter de
modifications. Les autres syndicats fonctionnent parfaitement,
à la satisfaction de leurs membres. Et, ajoute M. Laudier, se
sont les membres du comité qui gèrent ce syndicat, les
agents des Ponts et Chaussées n'en étant que les
exécutants.
L'ordre du jour étant épuisé, la séance
est levée à 18 heures.
le président : Dumand
L'an 1960, le 3 novembre, le
conseil municipal légalement convoqué s'est
réuni à la mairie, en séance publique sous la
présidence de M. le maire.
M. le maire expose que
des travaux complémentaires ont été
prévus sur les chemins ruraux. Il propose d'affecter, à
cet effet, au chapitre 631-32 la somme de 291 nouveaux francs 68
centimes pour régler les dépenses correspondantes. Le
conseil, après avoir délibéré,
décide d'affecter la somme de 261 nouveaux francs 68 centimes
au chapitre 631-32 - chemins ruraux.
M. le maire expose
aussi que, le conseil ayant adopté les statuts du syndicat de
voirie du canton de Beuzeville, il y a lieu de procéder au
choix des délégués, dans les conditions
fixées par l'article 171 de la loi du 5 avril 1884. Il est
procédé, au scrutin secret, à l'élection
des délégués et délégués
suppléants qui représenteront la commune au
comité du syndicat. Le résultat du scrutin est le
suivant :
délégué : Roussel Pierre / suppléant :
Patin Marcel
délégué : Goulley René / suppléant
: Bougon Raymond.
M. le maire rappelle au
conseil qu'il a été décidé de
créer un syndicat ayant pour but de procéder à
l'exécution de tous travaux d'entretien ou de réfection
des voies et chemins des communes adhérentes, syndicat qui
aurait nom "syndicat de voirie du canton de Beuzeville". Des
pourparlers ont été engagés entre les maires des
communes intéressées, d'une part, et avec
l'administration d'autre part. Une décision de principe est
intervenue dans ces conditions sur les modalités de
fonctionnement du syndicat projeté.
Le conseil, après avoir entendu l'exposé de M. le
maire, délibère :
1 - La commune de Saint-Léger sur Bonneville adhère
sans réserve au syndicat projeté entre les communes du
canton de Beuzeville qui auront, de leur côté,
adhéré au syndicat en formation en vue de l'entretien
et de la réfection de leurs voies et de leurs chemins.
2 - Le syndicat est formé pour une durée de quinze ans
et pourra être prorogé à perpétuité
ou pour une nouvelle période de cinq ans par
délibérations des communes adhérentes au cours
du premier semestre de sa quatorzième année
d'existence. La dissolution ne pourra être prononcée que
dans les cas et dans les formes prévues à l'article 151
du code municipal (décret n° 57-657 du 22 mai 1957
modifié par l'ordonnance n° 59-30 du 5 janvier 1959).
3 - Le syndicat aura son siège à la mairie de la
commune où se réunira le comité
d'administration.
4 - Le comité d'administration sera constitué
conformément aux dispositions de l'article 144 du code
municipal, à raison de deux délégués
titulaires et deux délégués suppléants
par commune. Le bureau du syndicat sera composé de 1
président, 2 vice-présidents, 1 secrétaire, et 1
membre sans fonction. Eventuellement, il pourra être
procédé à la désignation d'un 2e membre
sans fonction.
5 - Les fonctions de receveur sont exercées par M. le
Percepteur.
6 - Le syndicat est chargé de :
a. d'assurer tous les travaux d'entretien, d'amélioration et
de revêtement des voies communales participantes, au mieux des
intérêts de celles-ci et des usagers, en accord avec le
service des Ponts et Chaussées chargé de leur gestion ;
de passer des marchés ; de nommer à tous emplois ; de
faire toutes les opérations se rapportant à l'entretien
et à la réfection des chemins communaux dans les
mêmes conditions que les maires sont habilités à
le faire pour leur commune propre
b. d'assurer, avec le concours du service des Ponts et
Chaussées, en exécution de la loi du 29 septembre 1948,
tous travaux d'entretien, d'amélioration, de revêtement
et d'assainissement sur l'ex-voirie urbaine et sur les chemins
ruraux. Cette intervention se fera dans les conditions
imposées par les textes réglementaires en date
et pour ce faire, à établir, en accord avec le service
des Ponts et Chaussées, le budget et le programme annuel des
travaux, et dans ce but de rechercher et d'accepter tous les concours
financiers, état, département, communes, particuliers,
de modifier et de compléter éventuellement le programme
établi compte tenu des circonstances, et d'assurer la
réalisation des travaux de ce programme.
7 - Il sera pourvu aux nécessités du budget du syndicat
dans les conditions prévues à l'article 149 du
décret n° 57-657 du 22 mai 1957 dit code de
l'administration communale, modifié par l'ordonnance du 5
janvier 1959. Le comité du syndicat votera annuellement les
moyens d'assurer ledit budget, après étude et
propositions de son bureau. Il pourra de même voter toutes
décisions budgétaires modificatives utiles en cours
d'exercice. Eventuellement, le syndicat pourra demander une
contribution extraordinaire aux communes participantes, prise soit
dans leur ensemble soit séparément pour quelques-unes
ou même pour l'une d'elle, en cas de réparations de
caractère exceptionnel. Pour la première année,
les communes mettront à la disposition du syndicat le montant
du reliquat de l'année précédente et les
ressources propres de l'exercice en cours, avec règlement de
toutes les dépenses engagées à la date
d'entrée en vigueur des statuts. Celles qui n'auraient pu
l'être à cette date seront réglées par le
syndicat. Pour garantir la responsabilité civile du syndicat
à l'occasion des travaux de la voirie (secours des tiers),
celui-ci contractera une assurance auprès d'une compagnie
qualifiée. Conformément à l'ordonnance n°
5929 du 5 janvier 1959 et à l'article 70 du code communal, le
syndicat assurera les risques subis par le président et les
membres du comité dans l'exercice de leurs fonctions. La
garantie sera étendue au cas où le matériel et
la personne d'une administration publique auraient été
mis à la disposition du syndicat.
8 - Le syndicat est chargé de décider :
a. quelles sont les voies du réseau communal qui ne
présenteraient plus ce caractère en demandant aux
communes d'engager la procédure de déclassement
b. quels sont les chemins non encore classés dans les voies
communales qui méritent de l'être, en demandant aux
communes d'engager la procédure de classement. Les offres
communales pour les chemins départementaux (décret du
25 octobre 1938) ne pourront être faites que par le
syndicat.
9 - En cas de dissolution, la liquidation de l'actif et du passif
s'opérera en tenant compte pour chaque commune :
a. des fonds qu'elle aura procurés au syndicat dans les 14
dernières années antérieures à la
dissolution et pendant l'année en cours
b. du montant des travaux réellement effectués sur son
territoire pendant la durée du syndicat, et du montant des
dépenses accessoires prises en charge par le syndicat.
10 - Le conseil municipal prend l'engagement d'inscrire chaque
année au budget communal et pendant la durée du
syndicat la somme nécessaire pour couvrir la contribution
à la charge de la commune telle qu'elle sera fixée par
le syndicat conformément aux dispositions prévues au
paragraphe 7 ci-dessus.
11 - Il sera établi un compte rendu annuel des travaux
effectués.
12 - L'entrée en vigueur des statuts est fixée au
../../....
M. le maire informe
enfin qu'il a été envisagé pour le canton
l'acquisition d'une ambulance pour le transport des malades, des
blessés, ou des femmes en couches. Pour l'achat de ce
véhicule, son entretien et son exploitation, il a
été prévu la constitution d'un syndicat
intercommunal. Il donne connaissance du projet de statuts et du
règlement intérieur qui a été
étudié lors de la dernière réunion de
l'assemblée des maires.
Le conseil, après avoir pris connaissance de ces documents et
en avoir délibéré, se montre favorable à
l'acquisition d'une ambulance intercommunale, décide que la
commune de Saint-Léger sur Bonneville adhérera sans
réserve au syndicat projeté entre les communes du
canton en vue de l'achat, l'entretien et l'exploitation d'une
ambulance intercommunale, approuve à l'unanimité le
projet de statuts de ce syndicat intercommunal, ainsi que le projet
de règlement intérieur, tels qu'ils ont
été établis.
D'autre part, le conseil prend l'engagement d'inscrire chaque
année au budget communal
1 - les sommes nécessaires pour participer à
l'annuité de l'emprunt qui sera contracté pour l'achat
de ce véhicule, étant bien entendu tenu compte pour le
montant de l'emprunt à contracter des subventions qui
pourraient être allouées au syndicat pour cette
acquisition
2 - les sommes nécessaires pour couvrir les frais d'entretien
et d'exploitation de cette ambulance, pendant la durée du
syndicat, cette contribution n'étant réclamée
aux communes adhérentes que si besoin est. La participation
tant à l'achat qu'aux frais d'entretien de l'exploitation sera
établie au prorata du nombre des habitants des communes
adhérentes au syndicat.
Enfin le conseil désigne M. Roussel, maire, comme
délégué titulaire, et M. Patin Marcel comme
délégué suppléant.
Le 20 janvier 1961 à
10h15, le conseil municipal, légalement convoqué, s'est
réuni sous la présidence de M. Roussel,
maire.
Il est procédé
à la confection du budget primitif 1961.
M. le maire informe le
conseil qu'une somme de 1 100 NF (mille cent nouveaux francs) a
été attribuée à la commune par le
département au titre de l'aide aux communes
défavorisées pour leur vicinalité. Le conseil
décide d'affecter cette subvention au crédit 631.31 du
budget des voies communales (ex chemins vicinaux) de l'exercice
1961.
Le maire informe le conseil
qu'il a reçu une réclamation de M. Goulley René
demandant la classification en chemin dit voie communale la
prolongation du n°63 jusqu'à la hauteur du pont
"entrée de son herbage". Le conseil, après en avoir
pris connaissance, décide de passer outre à la
réclamation de M. Goulley, ce chemin ne donnant accès
qu'à des herbages.
Ont désapprouvé la réclamation de Goulley
René et ont signé pour la résolution du conseil
: Roussel Pierre, Patin, Baudin, Goulley Marcel, Langlois,
Verrier.
Le 29 avril 1961, le
conseil, légalement convoqué, s'est réuni sous
la présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : Baudin, Langlois, Goulley René,
Goulley Marcel, Verrier, Bougon. Absents : Patin, Delabarre.
Le président ouvre la séance et fait un exposé
des chemins qu'il reste encore à goudronner avec leurs
longueurs respectives. Il indique que, d'après une
étude faite avec le représentant des Ponts et
Chaussées, le chemin limitrophe pour une partie avec la
commune de Saint-André d'Hébertot correspond
approximativement aux sommes pouvant être à la
disposition de la commune.
Le conseil, après avoir délibéré,
envisage que ce chemin, pour partie limitrophe avec
Saint-André d'Hébertot, sera goudronné en
priorité. Le conseil municipal prend l'engagement d'inscrire
au budget 1962 les sommes nécessaires à la
réfection du chemin allant à la propriété
de MM. Goulley Marcel et Leconte Albert.
Courrier de M. le
président du SIAEP de Beuzeville à M. le Maire de
Saint-Léger sur Bonneville :
"J'ai l'honneur de vous prier de bien vouloir procéder au
mandatement de la taxe de voirie que votre commune a perçue au
titre des mois de mai et juin 1961.
Le montant de cette taxe s'élève à 636 NF. Je
tiens à vous préciser que les travaux de modernisation
projetée sur les chemins vicinaux ne seront entrepris
qu'après que le Syndicat ait encaissé cette somme.
En espérant que ma demande sera diligentée, je vous
prie de croire, M. le Maire, à mes sentiments
distingués.
Le président"
Le 13 décembre 1961,
le conseil municipal, légalement convoqué, s'est
réuni sous la présidence de Roussel Pierre, maire.
Etaient présents : Bougon, Baudin, Patin, Langlois, Goulley
Marcel, Delabarre. Absents : Goulley René, Georges Verrier
Le président ouvre la séance et fait un exposé
de la réunion du syndicat des chemins. Il donne
connaissance du nombre de centimes que le conseil sera appelé
à voter lors de la confection du budget.
Il donne aussi connaissance d'un entretien qu'il a eu avec le maire
de Martainville demandant si la commune voulait participer à
l'offrande d'un monument sur la tombe de l'Abbé Leroy, ancien
desservant de la commune de Saint-Léger sur Bonneville.
Il donne enfin connaissance d'un nouveau contrat d'assurance
proposé par la Mutualité Générale.
Après en avoir délibéré, le conseil
municipal vote la somme de cent dix nouveaux francs pour le monument
sur la tombe de l'Abbé Leroy, et donne un avis favorable au
maire pour contracter un nouveau contrat d'assurance avec la
Mutualité Générale (risque responsabilité
civile).
Projet de suppression et
d'aliénation du chemin rural n°8 dit du Moulin de
Rillegatte, partie comprise entre le CR n°1 et la limite de la
commune de La Lande, sur une longueur de 175 ml
L'an 1962, le 19 mars, le
conseil municipal de la commune de Saint-Léger sur Bonneville
s'est réuni au lieu ordinaire de ses séances, sous la
présidence de M. Roussel Pierre, maire, à l'effet de
délibérer sur le projet ci-dessus
désigné. Etaient présents : MM. Roussel Pierre,
maire, Patin Marcel, adjoint, Verrier, Baudin, Goulley René,
Goulley Marcel, Langlois et Bougon. Absent : M. Delabarre
René. M. Patin Marcel a été élu
secrétaire.
Le président
dépose sur le bureau, en exécution de l'ordonnance
59-115 du 7 janvier 1959 et de l'arrêté de M. le
ministre de l'Intérieur du 28 juin 1960 :
1 - l'arrêté du maire en date du 15.02.1962, prescrivant
l'enquête qu'il a fait publier et afficher dans la commune de
Saint-Léger sur Bonneville
2 - le procès-verbal d'enquête qui est resté
déposé en mairie du 1er au 08.03.1962 inclusivement et
qui contient observations et pièces annexées, ainsi que
l'avis de Me Roussel, commissaire-enquêteur.
Le conseil, après avoir délibéré tant sur
le projet que sur les réclamations et observations,
considérant que le projet n'a donné lieu à
aucune observation ni réclamation,
prononce (sous réserve de l'approbation de M. le
préfet) la suppression et l'aliénation du chemin rural
n°8 ci-dessous désigné :
n° du CR aux anciens tableaux : 8 / désignation actuelle
et désignation future : du Moulin de Rillegatte / origine : du
CR n°1 / extrémité : à la limite de la
commune de La Lande / longueur totale : 175 ml
Fait en séance les jour, mois et an que ci-dessus. Ont
signé au registre MM. Roussel Pierre, maire, Patin Marcel,
adjoint, Verrier, Baudin, Goulley René, Goulley Marcel,
Langlois, Bougon.
|
24 janvier 1963 -
budget 1963
|
Le 24 janvier 1963, le
conseil municipal, légalement convoqué, s'est
réuni à la mairie en séance publique, sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Etaient présents : Roussel, maire, Patin, adjoint, Bougon,
Baudin, Delabarre, Langlois, Goulley Marcel, Verrier. Absent :
Goulley René. Secrétaire : Goulley Marcel.
Vu la circulaire de M. le préfet de l'Eure relative à
la confection du budget primitif communal 1963, vu le rapport
présenté par M. le maire, ouï l'exposé de
M. le maire, le conseil décide :
1 - d'arrêter le budget primitif 1963 de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville à la somme de 8 850,05 NF en
dépenses, et à la somme de 8 850,05 NF en recettes
2 - de voter pour assurer l'équilibre de ce budget 14 255
centimes additionnels pour un montant de 4 115,35.
3 - de mettre en recouvrement la taxe de voirie pour un montant de 2
453,25
4 - de faire bénéficier M. le maire, l'adjoint et les
agents communaux de l'automaticité de l'application des
augmentations dont bénéficiera au cours de
l'année 1963 le personnel de l'État.
|
courrier de M. le
préfet de l'Eure en date du 1er avril
1963
|
Courrier de M. le
préfet de l'Eure en date du 1er avril 1963
Objet : lutte contre le froid
Ref. : mes circulaires des 28 janvier et 2 février
1963
"Je vous ai invité,
aux termes des circulaires ci-dessus, à procéder, en
raison de la rigueur de l'hiver, à des distributions
exceptionnelles de secours aux personnes de votre commune
économiquement faibles ou habituellement assistées.
Ces dépenses devant être réglées par
l'État dans la mesure où votre bureau d'aide sociale ne
peut les supporter, il convient que vous m'adressiez, dès que
possible, et en tout état de cause avant le 20 avril, un
état établi en trois exemplaires dont je vous adresse
des imprimés sous ce pli.
De toute façon, il serait préférable que votre
bureau d'aide sociale s'efforce d'effectuer l'avance des
dépenses engagées à ce sujet, avance qui vous
sera remboursée dès que des crédits
nécessaires m'auront été
délégués.
pour le préfet, le secrétaire général :
J.M. Coutanson"
Impôt sur le revenu
des personnes physiques
Liste de classement des exploitations de polyculture (article 67 du
code général des Impôts).
|
Nom et adresse de
l'exploitant
|
Superficie de
l'exploitation
|
Catégorie
|
|
Baudin
Eugène
|
4,66
|
1
|
|
Boissel
Yves
|
13,48
|
1
|
|
Bougon
Raymond
|
38,08
|
1
|
|
Goulley
Marcel
|
10,90
|
1
|
|
Goulley
René
|
11,97
|
1
|
|
Langlois
Maurice
|
11,25
|
1
|
|
Patin
Marcel
|
36,79
|
2
|
|
Marguerite Edouard
Vve
|
4,86
|
1
|
|
Roussel
Pierre
|
44,01
|
1
|
|
Roussel Pierre
fils
|
5,29
|
1
|
|
Baudouin
Jean
|
4,80
|
1
|
|
Delabarre
Daniel
|
5,85
|
1
|
|
Delabarre
René
|
21,71
|
1
|
|
Langlois
Raymond
|
4,25
|
1
|
|
Leroy
Pierre
|
4,46
|
1
|
|
Turgis
René
|
4,20
|
1
|
|
Verrier
Georges
|
23,25
|
1
|
|
12 décembre
1963 - rénovation du calvaire
|
L'an 1963, le 12
décembre, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie en
séance publique, sous la présidence de M. Roussel,
maire.
Etaient présents : Roussel Pierre, maire, M. Patin adjoint,
Baudin, Bougon, Langlois, Delabarre. Secrétaire : Patin
Marcel
Comme il avait été convenu à la dernière
réunion, le maire donne connaissance que le prix d'un Christ
neuf est d'environ 350 NF, et qu'il faut compter pour la croix et
peinture 600 NF, soit au total 950 NF pour le calvaire. Après
avoir délibéré, le conseil municipal accepte les
propositions faites par M. le maire pour les prix
sus-indiqués.
|
27 janvier 1964 -
budget 1964 & classement des voies
communales
|
L'an 1964, le 27 janvier
à 10h45, le conseil municipal de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville s'est réuni au lieu
ordinaire de ses séances, sous la présidence de M.
Roussel, maire, et a délibéré sur le projet de
budget primitif de l'année 1964.
Le maire a aussi déposé sur le bureau la circulaire de
M. le préfet relative au tableau de classement des voies
communales et de numérotation, dans le cadre du canton,
établi par les services des Ponts et
Chaussées.
|
8 avril 1964 -
électricité
|
L'an 1964, le 8 avril
à 11 heures, le conseil municipal de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville s'est réuni au lieu
ordinaire de ses séances sous la présidence de M.
Roussel, maire.
M. le maire donne lecture d'une lettre des Ponts et
Chaussées relative à 2 demandes de renforcement de
courant pour les habitations de Melle Kronnager et M. Bougon Raymond.
Une étude a été faite et le montant des travaux
nécessaires s'élève à 3 000 fr. Le
syndicat départemental d'électricité de l'Eure
peut subventionner ces travaux à 75 %. La charge communale
annuelle serait alors de 2% du montant des travaux soit 3000x2/100 =
60 fr. Le conseil municipal, après avoir
délibéré, donne un avis favorable à la
présente demande et s'engage à inscrire au budget la
présente dépense.
|
18 juin 1964 -
adhésion au syndicat de ramassage des
élèves pour Beuzeville
|
L'an 1964, le 18 juin
à 11h, le conseil municipal de Saint-Léger sur
Bonneville, légalement convoqué, s'est réuni en
session ordinaire à la mairie sous la présidence de M.
Roussel, maire. Conformément à l'article 330 du code
municipal, la séance a été publique. Le
procès-verbal de la dernière réunion est lu et
adopté.
M. le maire expose les difficultés rencontrées par les
familles des élèves qui, pour se rendre à
Beuzeville, doivent effectuer de longs trajets. Les maires des
communes voisines ont constaté une situation identique, de
sorte qu'a été envisagée, entre les communes
intéressées, la création d'un service de
ramassage de ces écoliers.
Pour assurer cette réalisation, les maires ont conclu à
la nécessité de constituer un syndicat intercommunal
par l'application combinée de l'article 141 et suivants du
code municipal, et du décret n°818 du 5 septembre
1953.
Le conseil municipal, après avoir entendu l'exposé de
M. le maire, propose que la commune de Saint-Léger sur
Bonneville adhère sans réserve au syndicat
projeté entre les communes du canton de Beuzeville qui auront
de leur côté adhéré au syndicat en
formation en vue de la création d'un service de ramassage des
élèves fréquentant le C.E.G. de
Beuzeville.
|
22 septembre 1964 -
fusion de la commune avec La Lande &
électricité
|
L'an 1964, le 22 septembre,
à 16 heures, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie sous la
présidence de M. Roussel, maire.
Le conseil municipal de
Saint-Léger sur Bonneville,
vu le décret du 22 janvier 1959 permettant la fusion de
communes,
considérant qu'en raison du chiffre très peu
élevé de sa population et de l'insuffisance de ses
ressources, la commune de Saint-Léger sur Bonneville a
intérêt à se regrouper avec certaines de ses
voisines pour assurer dans des conditions valables son avenir
économique et social,
considérant qu'il est conforme à l'intérêt
général de la population de lui assurer le
bénéfice du progrès et de meilleures conditions
de vie,
considérant que, d'après l'article X alinéa 2 du
code de l'administration communale, la dissolution des conseils
municipaux des communes n'est pas obligatoire,
décide :
1 - de demander la fusion de la commune de Saint-Léger sur
Bonneville avec la commune de La lande
2 - qu'une partie des éléments du conseil municipal de
Saint-Léger fusionne avec le conseil de La Lande jusqu'au
prochain renouvellement pour assurer la représentation de la
commune, et ceci afin d'éviter la dissolution des conseils
municipaux intéressés et le recours à des
élections nouvelles
3 - que la nouvelle commune conservera la nom de La Lande
Léger
4 - que les modalités particulières de la fusion feront
l'objet d'une convention amiable.
Le maire donne connaissance
d'une lettre des Ponts et Chaussées indiquant qu'une partie du
réseau électrique de la commune est insuffisant, et que
le syndicat départemental d'électricité de
l'Eure projette l'inscription des travaux sur la commune dans un
programme d'électrification rurale subventionné
à 88%. Les charges communales seraient de 1,5% par an du
montant des travaux soit 22 000x1,5/100 = 330, et ceci pendant 30 ans
puisqu'un emprunt trentenaire coûte annuellement au syndicat
départemental 8% intérêts et
amortissement.
22 octobre 1964
-
l'arrêté préfectoral
|
22 octobre 1964 -
arrêté préfectoral : fusion des 2
communes
|
Le Préfet de l'Eure,
Officier de la Légion d'Honneur,
Vu le code de l'Administration communale et les textes qui l'ont
complété et modifié, notamment les articles 10
et 16
Vu le décret 59-189 du 22 janvier 1959 relatif aux chefs-lieux
et aux limites territoriales des communes
Vu la circulaire n°219 du 30 avril 1959 de M. le Ministre de
l'Intérieur relative aux modifications des limites
territoriales des communes et transfert des chefs-lieux
Vu le projet tendant au rattachement de la commune de
Saint-Léger sur Bonneville à celle de La Lande, ces
localités étant toutes deux situées dans le
canton de Beuzeville
Vu les délibérations concordantes des Conseils
Municipaux de La Lande et Saint-Léger sur Bonneville, en date
des 3 octobre 1964 et 22 septembre 1964, se prononçant pour la
réunion des communes
Vu l'avis de M. le Sous-Préfet chargé de
l'Administration de l'arrondissement de Bernay
Considérant l'intérêt pour chacune de ces deux
communes de réaliser leur fusion
Sur la proposition de M. le Secrétaire Général
de l'Eure
ARRETE
Article 1er : La commune de
La Lande et celle de Saint-Léger sur Bonneville
dépendant toutes deux du canton de Beuzeville sont
réunies en une seule et même commune.
Article 2 : La nouvelle commune, issue de la fusion, portera la
dénomination de La Lande-Léger. Elle aura son
siège à l'actuelle mairie de La Lande, son territoire
se situera à l'intérieur des limites des anciennes
communes de La Lande et de Saint-Léger sur Bonneville.
Article 3 : Conformément à l'article 10 du Code de
l'Administration communale modifié par l'ordonnance n°
59-31 du 5 janvier 1959, la nouvelle commune de La Lande-Léger
sera administrée jusqu'au prochain renouvellement des Conseils
Municipaux par 11 membres comprenant :
- 9 membres du Conseil Municipal de l'ancienne commune de La Lande
(actuellement en fonction)
- 2 membres du Conseil Municipal de l'ancienne commune de
Saint-Léger sur Bonneville.
Article 4 : La fusion des deux communes entraînera la
réunion de la population de La Lande (179 habitants) à
celle de Saint-Léger sur Bonneville (45 habitants). La
population totale de la nouvelle commune résultant du
recensement de 1962 sera donc de 224 habitants.
- Article 5 : Cette fusion des communes de La Lande et
Saint-Léger sur Bonneville prendra effet à compter du
1er janvier 1965.
- Article 6 : M. le Secrétaire Général de
l'Eure, M. le Sous-Préfet de Bernay et MM. les Maires de La
Lande et Saint-Léger sur Bonneville sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent
arrêté qui sera notifié à chacun des chefs
de service intéressés, publié au Recueil des
Actes Administratifs et transmis à M. le Ministre de
l'Intérieur pour insertion au Journal Officiel de la
République Française".
Evreux, le 22 octobre
1964
Le Préfet : signé Jacques Boissier
21 novembre 1964 -
délibération de la commune de Saint-Léger sur
Bonneville
|
21 novembre 1964 -
nom de la nouvelle commune fusionnée
|
Le 21 novembre 1964,
à 16h, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie de
Saint-Léger sur Bonneville, sous la présidence de
Pierre Roussel, maire.
Etaient présents : Bougon, Baudin, Goulley Marcel, Langlois
Maurice, Patin Marcel. Absent excusé : M.
Delabarre
Le président ouvre la
séance et donne connaissance d'une entrevue avec le maire de
La Lande. Il a appris que le nouveau nom de la commune
fusionnée ne donnait pas satisfaction à une partie de
la population et décide ensemble de revoir l'un et l'autre
leur conseil municipal et propose à cet effet que la nouvelle
commune s'appelle "La Lande Saint-Léger".
Le conseil municipal, après avoir
délibéré, accepte la proposition de M. le maire.
La nouvelle commune se nommera "La Lande
Saint-Léger".
23 novembre 1964 -
délibération de la commune de La
Lande
|
25 novembre 1964 -
arrêté autorisant l'organisation par le
syndicat intercommunal de Beuzeville d'un service de
transports d'élèves à destination du
Collège d'Enseignement Général de
Beuzeville
|
Le Préfet de l'Eure;
Officier de la Légion d'Honneur,
Vu le décret n°49-1473 du 14 novembre 1949 relatif
à la coordination et à l'harmonisation des transports
ferroviaires et routiers
Vu le décret n°59-1135 du 28 septembre 1959 relatif
à l'organisation des services de ramassage des
écoliers
Vu l'arrêté interministériel du 30 novembre 1959
et l'arrêté préfectoral T.P. n°787 du 14
juin 1962 relatifs à la composition de la Section
Spéciale du Comité Technique départemental des
transports de l'Eure
Vu la circulaire n°98 de M. le Ministre des Travaux Publics et
des Transports (D.G.T. 6e Bureau) en date du 16 décembre
1959
Vu le décret n°61-189 du 20 février 1961 relatif
au transport des élèves des Enseignements
généraux, professionnels et terminaux
Vu la circulaire du 12 juin 1961 qui précise les
modalités d'application du décret
précité
Vu la circulaire de M. le Ministre de l'Education Nationale en date
du 24 janvier 1962 relative à l'organisation et au financement
des services de transports des élèves des enseignements
généraux, professionnels et terminaux
Vu la circulaire de M. le Ministre de l'Education Nationale en date
du 9 septembre 1963 relative à l'organisation et au
financement des transports scolaires
Vu la circulaire de M. le Ministre de l'Education Nationale en date
du 10 juillet 1964 relative à la procédure
d'agrément des services de transports scolaires pour
l'année scolaire 1964-1965
Vu la demande présentée par M. le Président du
Syndicat Intercommunal de Ramassage Scolaire de Beuzeville tendant
à l'organisation d'un service de transport des
élèves du Collège d'Enseignement
Général de Beuzeville
Vu l'avis de la section spéciale du Comité Technique
départemental des Transports de l'Eure en date du 27 octobre
1964
Sur proposition de M. le Secrétaire Général de
l'Eure ;
ARRETE
Article 1er : Organisation
du service
M. le président du syndicat intercommunal de ramassage
scolaire de Beuzeville est autorisé à organiser un
service de transport d'écoliers sur l'itinéraire
défini à l'article 4 ci-après. Ledit
syndicat assume la responsabilité de l'organisation du
transport.
Article 2 : Etablissements desservis : Le service est destiné
à desservir le Collège d'Enseignement
Général de Beuzeville.
Article 3 : Exploitant du service : Société des
Courriers Normands à Caen (Calvados)
Article 4 : Itinéraire : Le car empruntera les
itinéraires suivants, chemins divers reliant les communes
ci-après :
1er service : Beuzeville, La Lande, Saint-Léger sur
Bonneville, Martainville, Fort-Moville, Le Torpt, Beuzeville.
2e service : Beuzeville, Saint-Pierre du Val, Fatouville, Berville
sur Mer, Conteville, Foulbec, Saint-Maclou, Boulleville.
Article 5 : Fréquences et horaires : Le service aura lieu
à raison de un aller et retour les jours de classe et pendant
les périodes scolaires. Les horaires seront fixés d'un
commun accord entre l'organisateur et l'exploitant. Ils seront
affichés par leurs soins dans toutes les communes
intéressées.
Article 6 : Tarifs : Les tarifs seront fixés après
entente entre l'organisateur et l'exploitant. Toutefois, le montant
de la dépense subventionnable ne pourra, en aucun cas,
être supérieur à 109,20 fr par jour d'utilisation
à compter du 15 septembre 1964.
Article 7 : Modification des conditions générales
d'exécution du service : Toute modification des conditions
générales d'exécution du service devra faire
l'objet d'une demande présentée conjointement par
l'organisateur et l'exploitant et adressée à M. le
Préfet de l'Eure.
Article 8 : Prescriptions Générales : L'attention de
l'organisateur et de l'exploitant est attirée sur l'obligation
du respect des textes en vigueur et notamment de
l'arrêté du 17 juillet 1954, modifié les 4 mai
1956, 31 mai 1956 et 12 juillet 1956, relatif au transport en commun
de personnes et de la loi n° 58-268 du 27 février 1958 et
des textes subséquents relatifs à l'assurance.
Article 9 : Le présent arrêté sera affiché
pendant une durée d'un mois à la Préfecture de
l'Eure dans les Mairies des communes intéressées. A
l'expiration de ce délai, le certificat d'affichage sera
adressé à M. le Préfet de l'Eure (Direction des
Affaires Financières, 3e bureau).
Article 10 : Le présent arrêté sera
notifié :
- à MM. les maires des communes désignées
à l'article 4 pour affichage dans les conditions prescrites
à l'article 10 ci-dessus
- à M. Métral, Président du Syndicat
Intercommunal de ramassage scolaire de Beuzeville, Maire de
Beuzeville
- à M. le Directeur de la Société "Les Courriers
Normands" à Caen.
Article 11 : M. le Secrétaire Général de l'Eure,
M. le Sous-Préfet de Bernay, et M. l'Ingénieur en Chef
des Ponts et Chaussées sont chargés, chacun en ce qui
le concerne, de l'exécution du présent
arrêté, dont ampliation leur sera adressée.
Ampliation de cet arrêté sera également
adressée :
- à M. le Trésorier Payeur
Général
- à M. l'Inspecteur d'Académie, pour information
- à M. l'Ingénieur des Mines pour
attribution.
Fait à Evreux le 25
novembre 1964
Pour le Préfet, le Secrétaire Général :
J.M. Coutanson
7 décembre 1964 -
l'arrêté préfectoral
rectificatif
|
7 décembre
1964 - arrêté préfectoral rectificatif
concernant la fusion des 2 communes
|
Le Préfet de l'Eure,
Officier de la Légion d'Honneur,
Vu l'arrêté préfectoral du 22 octobre 1964
portant fusion des communes de La Lande et Saint-Léger sur
Bonneville et donnant le nom de "La Lande-Léger" à la
commune issue de cette fusion
Vu les nouvelles délibérations des Conseils Municipaux
des communes en cause en date des 21 et 23 novembre 1964 demandant
qu'une modification soit apportée au nouveau nom de la
commune
Vu l'avis de M. le Sous-Préfet chargé de
l'Administration de l'arrondissement de Bernay
Vu l'avis de M. le Directeur des Services d'Archives de l'Eure
Sur proposition de M. le Secrétaire Général de
l'Eure
ARRETE
Article 1er : Le premier
alinéa de l'article 2 de l'arrêté
préfectoral du 22 octobre 1964 est modifié ainsi qu'il
suit :
"Article 2 : La nouvelle commune issue de la fusion portera la
dénomination de La Lande Saint-Léger."
Le reste sans changement.
Article 2 : M. Le Secrétaire Général de l'Eure,
M. le Sous-Préfet de Bernay et MM. les Maires de La Lande et
Saint-Léger sur Bonneville sont chargés, chacun en ce
qui le concerne, de l'exécution du présent
arrêté qui sera notifié à chacun des chefs
de service intéressés, publié au Recueil des
Actes Administratifs et transmis à M. le Ministre de
l'Intérieur pour insertion au "Journal Officiel de la
République Française".
Evreux, le 7 décembre
1964,
Le Préfet : Jacques Boissier
|
16 décembre
1964 - syndicat de voirie
|
Le 16 décembre 1964,
à 16 heures, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni à la mairie, en
séance publique, sous la présidence de M. Roussel,
maire.
Etaient présents : Bougon Raymond, Baudin Eugène, Patin
Marcel, Verrier Georges, Goulley Marcel, Delabarre René,
Langlois Maurice. Absent : Goulley René. M. Bougon Raymond a
été élu secrétaire.
Le président ouvre la séance et informe le conseil
municipal que, des travaux restant encore à effectuer et
à régler par le syndicat de voirie, celui-ci demande
que les sommes provenant du reliquat de fonds de
péréquation 740 fr et le produit de la vente du chemin
à M. Noël 300 fr qui vient d'être encaissée
par le Receveur municipal, soient versées audit syndicat.
Après en avoir délibéré, le conseil
municipal accepte la proposition de M. le maire.
|
20 janvier 1965 -
représentation de Saint-Léger à la
nouvelle commune
|
L'an 1965, le 20 janvier
à 10 heures, le conseil municipal, légalement
convoqué, s'est réuni sous la présidence de M.
Roussel, maire.
Etaient présents : Patin Marcel, Goulley Marcel, Langlois
Maurice, Bougon Raymond, Baudin Eugène, Delabarre René,
Verrier. Absent : Goulley René. Bougon Raymond a
été élu secrétaire.
Le président ouvre la
séance et donne connaissance aux conseillers municipaux que,
dans les clauses de la fusion des deux communes, 3
délégués devaient être choisis pour aller
siéger au côté du conseil de La Lande.
Après avoir délibéré, le conseil de
Saint-Léger nomme comme représentants de la commune au
conseil de La Lande Bougon Raymond, Goulley Marcel et Roussel
Pierre.
Cette
délibération est la dernière prise par le
conseil de la commune de Saint-Léger sur
Bonneville.
article du journal "Le
Pont-Audemer" du 6 février 1965
annonçant la cérémonie pour la fusion du lundi 8
février
|
13 février
1965 - article du journal "Le Pont-Audemer"
|
"M. Boissier, préfet
de l'Eure, a présidé la cérémonie qui a
marqué la fusion officielle des communes de Saint-Léger
sur Bonneville & La Lande.
M. Boissier, préfet
de l'Eure, a été reçu lundi en fin de
matinée, dans la petite commune de La Lande, par M. Emile
Heutte, maire de cette localité, et M. Pierre Roussel, maire
de Saint-Léger sur Bonneville.
La venue du chef du département marquait ainsi, de
façon officielle, la fusion des deux communes du canton de
Beuzeville.
En présence de nombreuses personnalités du
département et du canton, M. Heutte prononça une
allocution dont voici quelques extraits :
Après avoir dit sa
joie de recevoir M. Boissier et présenté les excuses de
MM. Héon et Legouez, M. Heutte déclara :
"Peut-être êtes-vous parfois surpris de voir les
ruraux se prêter de mauvaise grâce aux
nécessités de l'heure. La méfiance naturelle des
Normands, mais aussi leur sagesse pour administrer le domaine public,
ne coïncident pas toujours avec les aspirations de nos
dirigeants. Il est certain que les années qui s'ouvrent devant
nous verront, au moment où les frontières nationales
s'effacent, des changements importants dans la vie administrative et
économique de notre pays. Pour nous-mêmes, nous n'avons
qu'à nous louer des services administratifs de ce
département dont vous êtes le chef."
Puis M. Heutte
présenta la commune de Saint-Léger : 290 ha, pays
vallonné, c'est le pays d'Auge. La population, qui
était de 306 habitants, n'était plus que de 53 en 1938
et en 1945. Rattachée à La Lande en 1884 sur le plan
scolaire, elle a vu son église fermée au culte en 1938,
et les paroissiens eux aussi ont pris le chemin de La
Lande.
M. Heutte évoqua les
liens de parenté qui l'unissent à M. Roussel, natif
lui-même de La Lande : "Les facilités permises
actuellement pour la fusion, la compréhension de tous ont fait
le reste."
Il présenta La Lande
: plateau herbager de 485 ha, c'est le Lieuvin, population à
majorité agricole qui, de 486 habitants en 1831 est descendue
à 179 au dernier recensement.
M. Heutte donna ensuite un
compte rendu de la situation des deux communes concernant
l'administration, le service postal, les bâtiments communaux,
adduction d'eau, voirie, etc
soulignant les points noirs : les
logements des instituteurs et la réfection du chur de
l'église. Il aborde les problèmes du métier
d'agriculteur : "Métier ingrat sur lequel pèsent de
lourdes charges : les impositions, ayant pour base le revenu
cadastral, créent une disproportion à
l'intérieur même du
département."
Il conclut en remerciant les
différentes personnalités présentes et en
invitant M. le Préfet à effectuer une visite des
bâtiments communaux.
M. Boissier voulut
répondre à M. Heutte. Il dit notamment : "La
cérémonie d'aujourd'hui est pour moi très
importante. Elle me donne l'occasion de dire aux deux maires de ces
communes combien j'apprécie l'effort d'avoir accepté la
fusion. Je comprends combien il est difficile de faire partie d'une
municipalité autonome, je comprends ce déchirement. Je
félicite ceux qui ont compris que le patriotisme local
était dépassé par des nécessités
plus grandes. Les ressources modestes des petites communes ne peuvent
pas permettre leur équipement et leur aménagement
à la vie moderne sans lesquels les habitants quitteront la
campagne."
M. le Préfet
évoqua les autres procédés qui permettent
certaines améliorations pour les communes où la fusion
est moins facile à réalilser : les syndicats à
vocations multiples, dont, dit-il "M. Rodier, sous-préfet,
est l'âme et pour lequel je veux le remercier". Il souligna
encore les avantages de ces fusions des communes.
Puis il tint à donner
deux bonnes nouvelles concernant la nouvelle commune de La Lande
Saint-Léger. Une aide complémentaire importante pour
les logements d'instituteurs, pour les travaux du chur.
"C'est une incitation, dit-il, à la fusion, c'est
une incitation à participer à la vie moderne que je
vous souhaite à tous."
M. Boissier remit une
plaquette offerte par le gouvernement à chacun des deux
maires, en souvenir de cette journée.
Puis la manifestation prit
fin par la visite des écoles, de la mairie, de
l'église. Au monument aux morts, le Préfet,
entouré de MM. Heutte et Roussel, déposa une gerbe.
Enfin, un vin d'honneur réunit les
personnalités.
Parmi celles-ci on notait :
MM. Boissier, préfet de l'Eure ; Rodier sous-préfet ;
Agostini Secrétaire Général de la
Préfecture ; M. Lainé député ; MM. Metral
et Prevret conseillers généraux ; le lientenant Poquet,
commandant la Compagnie de gendarmerie de Pont-Audemer ; le chanoine
Leprieur, curé-doyen de Beuzeville ; l'adjudant Mahout
commandant la brigade de gendarmerie de Beuzeville dont les gendares
assuraient le service d'ordre ; M. Le Foll, capitaine commandant le
Centre de Secours de Beuzeville et président de l' Union
départementale des sapeurs-pompiers ; M. Serrat
ingénieur TPE ; M. Fournaise receveur municipal ; M. Eudeline
président de la Caisse de Crédit Agricole ; M. Bouchez
président du Groupement de Vulgarisation ; M. Leguey
contrôleur des Contributions de Cormeilles ; les maires des
communes du canton et les membres des conseils municipaux de La Lande
et Saint-Léger
à droite,
Jacques-Alphonse Boissier, préfet de l'Eure de 1959 à
1967,
qui décédera le 29 décembre 1967 dans un
accident de voiture

Emile Heutte, maire de la
Lande / Jacques-Alphonse Boissier, préfet de l'Eure /
et Pierre Roussel, le dernier maire de St Léger sur
Bonneville
photo prise à la sortie de la mairie de la
Lande
la gerbe, dont parle
l'article de presse, tenue par le préfet
M. Boissier
la minute de
silence
Un grand merci à
Samuel Grente pour avoir compilé toutes ces infos
!
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le 60e anniversaire
de la fusion (2025)
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erci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info