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vendredi soir - Passion Danse
vendredi soir - la troupe Les Baladines, des Fous du Roy
samedi matin - Camille, le grand ordonnateur de la fête
les Amis de Léo, qui avaient préparé 2 parcours historiques dans le village
Maurice, fidèle au poste
Jacqueline, tout sourire
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Monique et Maurice, au carrefour central
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Gérard, notre speaker du jour - Maurice - Bernard - Daniel
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Jeanne et Louis
Daniel et Marie-Françoise
le défilé costumé en musique
la batterie-fanfare du May
La première
demande d'érection date de 1790 et, en 1791, le Haut
Saint Léger rejoint la paroisse de la
Séguinière. En 1802, sous l'impulsion de
l'évêque d'Angers, Saint Léger (Haut et
Bas) est érigé en paroisse. Elle est
composée du territoire actuel avec, en plus, six
métairies importantes représentant environ 150
ha, répartis pour deux tiers au nord de la
Guignardière et de la Grande Noue, et un tiers
à l'est du Pontreau. La surface totale est alors de
1107 ha pour 700 à 800 habitants. Mais Saint Léger
dépend toujours administrativement du
May. En 1808, un décret
impérial ordonne la réunion des petites
paroisses. Ainsi, Saint Léger rejoindra la paroisse
du May le 20 février 1809 où tout y sera de
nouveau centralisé. C'est alors qu'un groupe
de Saint-Légeois décide, en 1821, de demander
l'érection des bourgs du Haut Saint Léger et
Bas Saint Léger en une commune rurale. NB : Pour la bonne
compréhension de ces lignes, notez bien que le
territoire d'une commune (limite administrative) ne
coïncide pas forcément avec la paroisse
(ordonnance épiscopale). Voici quelques extraits
résumés des correspondances avec les
différentes administrations en charge de ce dossier.
A son
Excellence le Ministre, Secrétaire d'Etat au
Département de l'Intérieur. Monseigneur, Les
habitants de Saint Léger éprouvent les
inconvénients d'être réunis à la
commune du May éloignée de plus de deux lieues
et s'adressent à votre Excellence pour demander que
Saint Léger soit érigé en commune
rurale. En
voici les motifs sur lesquels les impétrants appuient
la demande : 1) La
population des deux bourgs s'élève à
plus de 800 âmes. Il s'y trouve 40 métairies
avec bufs et charrues, 15 closeries, et deux
moulins. 2)
Saint Léger est éloigné du May
où est maintenue l'administration municipale, et les
chemins qui conduisent au chef-lieu sont impraticables 7
mois de l'année. Il en résulte la plus grande
difficulté lorsqu'il s'agit de faire constater les
naissances et les décès, ainsi que les
célébrations du mariage. Il n'est pas rare que
des nouveaux-nés meurent de froid avant d'arriver au
May. 3) Si
Saint Léger était érigé en
commune, les habitants des deux bourgs et de la campagne,
ainsi que ceux qui y possèdent des terres, en
ressentiraient un grand avantage. D'abord parce qu'il y
aurait une administration municipale et un rôle
distinct pour les contributions, et ensuite par la
facilité que ces établissements donneraient
aux actes journaliers de l'état civil les plus
importants, à l'expédition des lois et
arrêtés de police, et à toutes les
relations en général qui existent entre les
habitants et le Magistrat d'une commune. Sur
ces motifs, les pétitionnaires osent espérer
de la justice du gouvernement qu'ils obtiendront ce qu'ils
réclament à juste titre. Ils supplient votre
Excellence de bien vouloir accueillir leur
demande. (...)
le parking de la Poste est
baptisé "Place du 14 décembre 1863" (date de la
création de la commune) Mais cette fois, les
propriétaires et fermiers des six métairies
concernées (le Grand et le Petit Plessis, la Casse,
la Trolière, le Tillot, et la Maleville)
n'hésitent pas à se rendre à Angers
afin de rencontrer l'évêque pour le prier de
les laisser dans la paroisse du May dont le chef-lieu est
bien plus proche que celui de Saint
Léger. L'évêque
accédera à leur demande, et l'ordonnance qu'il
prend (1826) limite la paroisse de Saint Léger aux
hameaux du Haut et Bas Saint Léger et 22
métairies. La population est alors
évaluée à 770 habitants pour 960
ha. 2 janvier 1850 :
Bégrolles, hameau du May, est érigé en
commune distincte. Ceci ravive le vent d'indépendance
qui souffle depuis 1821. Ainsi, le 14 juillet
1861, une pétition signée des habitants de
Saint Léger est présentée en vue
d'obtenir l'érection de la section de Saint
Léger en commune distincte suivant la
délimitation de la paroisse initiale
créée en 1802 avec 1107 ha. La demande sera
reçue et trouvera une suite administrative :
l'ouverture d'une enquête publique en octobre
1861. La pétition fut
également soumise à l'avis du Conseil
d'Arrondissement et du Conseil Général qui
trouvent le dossier incomplet. La demande de 1861, comme
celle de 1821, n'aboutira pas. Mais les
Saint-Légeois, tenaces, ne s'avouent pas vaincus et,
en 1862, ils renouvellent leur demande sur les mêmes
bases (paroisse initiale de 1802). La demande recevra un
avis favorable du Conseil d'Arrondissement et du Conseil
Général, dont les deux réponses
édulcorées suivent : Réponse du Conseil
Général lors de la séance du 28
août 1862 : Après
la lecture du rapport d'enquête et des
délibérations du Conseil Municipal du May,
tous les documents concernant l'indication,
l'étendue, la population, les dépenses et les
revenus du May et Saint Léger, ainsi que les plans
joints, le rapporteur livre en ces termes les conclusions
: Considérant
que la nouvelle commune de Saint Léger comprendrait
une population de 643 habitants, une superficie de 1107 ha,
qu'elle possèderait tous les édifices
municipaux nécessaires, Vu les
avis favorables du Conseil d'arrondissement, la commission
est d'avis que la section de Saint Léger soit
érigée en commune avec l'adjonction des six
métairies désignées sur les plans,
lesquelles devraient faire partie de la paroisse de Saint
Léger, d'après un décret de Monseigneur
l'évêque d'Angers en date du 30 Messidor 1803.
Quant à l'annexion à Saint Léger d'une
portion quelconque de Cholet, la commission déclare
qu'il n'y a pas lieu de se prononcer. Le
Conseil adopte les conclusions de la
commission. Réponse du Conseil
d'arrondissement du 21 juillet 1862 : Plus
heureux que l'année dernière, le Conseil
d'arrondissement a sous ses yeux un dossier
complet. Cinq
voix contre deux ont été favorables, compte
tenu de la population (643 habitants), de la superficie
(1107 ha), des ressources suffisantes pour les besoins
administratifs, et la fourniture d'un local pour la
mairie. La
minorité a refusé pour le motif qu'une commune
aussi restreinte n'aurait pas assez
d'importance. Ensuite,
cinq voix contre deux pour l'annexion à Saint
Léger des six métairies de la commune du
May. Enfin,
cinq membres ont émis le vu de joindre à
Saint Léger une agglomération de maisons de
Cholet, à savoir : deux auberges qui touchent
immédiatement le bourg. Ils souhaitent aussi qu'on
rattache à Saint Léger tout ce qui, dans la
commune de Cholet, avait autrefois disparu de la commune du
May. (...) Rachel, Camille et Christian,
trois élus municipaux Chantal, Maurice, Marie-Juliette
et Christian les conseillers municipaux,
costumés Les arguments essentiels
de cette requête font référence au
passé. Voici quelques extraits
résumés de la correspondance des élus
du May avec le Président du Conseil d'Etat
: M. le
Président, Nous
avons l'honneur de vous exposer que le Conseil
général du Maine-et-Loire a pris une
délibération qui nous a vivement
contrariés, et contre laquelle nous nous
opposons. La
section de Saint Léger de notre commune demande
à être érigée en commune rurale.
Elle a fait préparer un dossier qui a
été présenté au Conseil
général et au Conseil
d'Arrondissement. La
municipalité du May voit avec peine que cette section
demande à se séparer de la commune, alors
qu'il lui a toujours été fait part
équitable dans tous les avantages
communaux. De
plus, cette section demande non seulement le territoire de
la paroisse, mais aussi six métairies qui font partie
de la paroisse du May, et cela contre la volonté de
ses propriétaires et de ses
fermiers. Le
Conseil général a donné un avis
favorable à cette séparation avec l'adjonction
des six métairies demandées, à savoir :
le Grand et le Petit Plessis, la Casse, la Trolière,
le Tillot, et la Maleville. La
demande de ces métairies par Saint Léger n'est
ni logique, ni raisonnable, car elle établit pour ces
habitants une difficulté qu'elle veut faire
disparaître pour elle-même. En
effet, ceux-ci seraient d'abord obligés de s'adresser
à la mairie de Saint Léger, et ensuite
à l'église du May, leur paroisse, pour les
naissances, mariages et
décès. Il
existe bien d'autres difficultés pour annexer ces
métairies. Il n'y a point de chemins directs et
praticables conduisant de ces lieux à Saint
Léger. Pour s'y rendre, les habitants seraient
obligés d'aller par les champs, à pied ou en
voiture, ou d'allonger considérablement leur chemin,
tandis qu'ils ont de bons chemins et plus courts pour se
rendre au May. Enfin,
s'il s'avère que le territoire de Saint Léger
paraissait insuffisant pour en faire une commune, il serait
plus logique d'agrandir le territoire aux dépens de
la commune de Cholet. Les habitants de Saint Léger ne
demanderaient , au reste, que ce qui leur a appartenu
autrefois, à savoir six ou sept métairies
représentant deux ou trois cents hectares. Il est de
notoriété que cette partie du territoire de
Cholet appartenait autrefois à Saint Léger, et
qu'elle en a été distraite à
l'époque de la reconstitution des communes, parce que
cette portion, couverte de bois, était pour
l'administration du May d'une surveillance difficile, tandis
qu'elle était bien mieux à la portée de
Cholet. Par ce
moyen, la superficie de Saint Léger serait
convenablement agrandie, et le bourg deviendrait plus
central. Le Conseil Municipal du May supplie M. le
Président du Conseil d'Etat de prendre en
considération toutes les observations qu'il fait sur
ce sujet. (...) Jean-Claude, vaguement
curé, bénit à qui mieux-mieux Dans celle-ci, ils
décident d'abandonner les métairies en litige,
et le plan qu'ils annexent à la requête
restitue les limites de la paroisse créée en
1826. Le Sous-Préfet décide alors de prescrire
une enquête publique. L'enquête a lieu fin juin.
Comme un cadeau de Noël avant l'heure, enfin, le 14
décembre 1863, l'Empereur Napoléon III prend
un décret créant la commune de Saint
Léger. La section de Saint
Léger, commune du May, prend son
indépendance. Ci-dessous, le
décret : Empereur
des Français à tous présents et
à venir, salut Sur le
rapport de notre Ministre Secrétaire d'Etat au
département de l'Intérieur, Vu la
demande des habitants de Saint Léger tendant à
être distraits de la commune du May et à former
une commune distincte Vu la
délibération par laquelle le conseil municipal
de la commune du May, assisté des plus
imposés, consent à la distraction de la
section de Saint Léger Vu le
vote favorable du Conseil
Général Vu la
proposition du Préfet Vu la
loi du 18 juillet 1837 La
section de l'Intérieur de notre Conseil d'Etat
entendue Avons
décrété et décrétons ce
qui suit : Article
1er. La section de Saint Léger est distraite de la
commune du May, canton de Beaupréau, arrondissement
de Cholet, département de Maine et Loire, et formera
à l'avenir une commune distincte dont le chef-lieu
est fixé à Saint
Léger. Article
2e. La limite entre la commune de Saint Léger et la
commune du May est fixée conformément au
tracé du liseré teint en rouge et en vert du
plan ci-annexé. Article
3e. Nos Ministres secrétaires d'Etat aux
départements de l'Intérieur et des Finances
sont chargés de l'exécution du présent
arrêté. Signé
: Napoléon Pour terminer, la
nouvelle commune de Saint Léger fera la demande pour
modifier son nom. Celle-ci sera acceptée par
décret en date du 27 août 1888, et dont le
courrier du Préfet suit : Le 3
septembre 1888, J'ai
l'honneur de vous transmettre ampliation d'un décret
en date du 7 août 1888 qui autorise la commune de
Saint Léger (canton de Beaupréau,
arrondissement de Cholet) à prendre à l'avenir
le nom de Saint Léger sous Cholet. Je
vous prie de m'accuser réception de ce
décret. Veuillez
agréer, .Monsieur le Maire, l'assurance de ma
considération la plus
distinguée. Le
Sous-Préfet L'heure de l'apéritif est
arrivée ! Merci Jean-Marc, Véronique, Chantal
! Un moment de folie ! le mariage de
la carpe et du lapin...
Passion Danse
les jeux proposés par le
Centre Social
le pique-nique du samedi soir,
avec la prestation du Trio Faubourg
Merci
de fermer l'agrandissement.
...ou comment le bas peuple se compromet avec le bas
clergé
;o)