St
Léger des Prés vient de saint Léger, né
en Neustrie (en 616), évêque d'Autun, martyrisé
vers 677-678.
On rencontre l'appellation "ecclesia de Sancto Leodegario" au XIe
siècle.
C'est, semble-t-il,
un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Combourg.
Au XIe siècle est mentionnée pour la première
fois l'église de St Léger, fondée par les
seigneurs de Combourg "ecclesia de Sancto Leodegario", que les
bénédictins de l'Abbaye St Florent en Anjou
reçoivent en don, et unissent à leur prieuré de
Tremblay jusqu'en 1769.
Le sire de Combourg y possède les landes de Landehuan, mises
en culture au XVIIe s. et afféagées, plus "un
emplacement de moulin à vent et un four à ban".
La paroisse de St
Léger des Prés dépendait autrefois de l'ancien
évêché de St Malo. Le bourg de St Léger
des Prés était, semble-t-il, entouré de douves
avant 1580. En effet, le comte de Combourg jouissait jadis d'une
foire très importante qui se tenait le 20 octobre chaque
année au bourg de St Léger, et à cette foire le
guet devait être fait le jour même de la foire, la veille
et les deux nuits, comme à Combourg, "par les hommes et
tenanciers habitant en ladite bourgade de St Léger et
ès clostures des douves anciennes estant à l'environ
dudit bourg" (Déclaration de Combourg en 1682).
C'est pourquoi, suivant une déclaration de Combourg en 1580,
le prieur de Tremblay, à cause du prieuré de St
Léger son annexe, était tenu les deux soirs (de la
veille et du jour) de la foire de St Léger "de fournir et
bailler torches et flambeaux allumés pour faire l'assiette du
guet, et iceux apporter au devant de la porte du cimetière
dudit Saint-Léger. En outre (devait ledit prieur) trois
demeaux d'avoine grosse, mesure de Combourg, chacun an, le lendemain
de ladite foire, que tiennent les plaids dudit Combourg au bourg de
Saint-Léger, pour les chevaux des officiers du seigneur de
Combourg".
C'est par
décret du 20 août 1920 que St Léger devient St
Léger des Prés.
Source et lien
: http://www.infobretagne.com/saint-leger-des-pres.htm
l'église de
St Léger des Prés, classée monument
historique
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le relais de St
Léger, sur la route de Combourg
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la voûte de l'église
dalle sur le sol
L'église
St Léger est l'édifice religieux primitif
(prieuré du XIe siècle) rebâti au XV-XVIe s.,
dédiée à saint Léger. Ses parties
anciennes semblent du XVIe siècle ; il paraît cependant
qu'on y voyait encore au commencement du XIXe un arc fort antique,
peut-être roman, séparant le choeur de la nef.
Cette église a été restaurée vers la fin
du XIXe siècle, et l'on vient d'y placer trois autels en bois.
Le sire de Combourg était, dès le XIe s., seigneur de
St Léger.
Le chur est remanié au XVIIe. On y trouve trois
retables. Le retable du maître-autel date du XVII-XVIIIe s. et
abrite une peinture intitulée "Adoration des Mages" (1708)
encadrée de part et d'autre par des statues de saint Pierre et
saint Léger datées du XVIIe. L'ensemble est
restauré vers 1982-1990. Le chevet portait en 1702 les armes
des seigneurs de Combourg, de Guéhéneuc et de la
Rivière-Chantegrue.
L'église possède de nombreuses pierres tombales dont
l'une porte les dates de 1519 et de 1606 et le mot "Prodhomme".
Source et lien
: http://www.infobretagne.com/saint-leger-des-pres.htm
Vous verrez d'autres
(jolies) vues de l'église ici, dont certaines prises par
Maryse, de St Léger de Fourches (21)
les
2 cartes postales éditées en
1992
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En
1992 est décidée par l'Association pour la
sauvegarde du patrimoine de Saint Léger des
Prés l'édition de deux cartes postales qui
sont la reproduction de deux tableaux (peintures à
l'huile) représentant, chacun dans un style
différent, l'intérieur de l'église,
inscrite à l'inventaire des monuments
historiques.
L'artiste
est ici Marie Troavel, de Combourg, dont le talent s'est
manifesté non seulement dans notre région mais
dans une très grande partie du monde.
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Le
peintre est ici Yves Perrin, architecte honoraire de Rennes,
qui a été séduit par la richesse et en
même temps la modestie de cette église.
L'église
et le presbytère attenant, ensemble des XVIe et
XVIIIe siècles, attirent de plus en plus de
visiteurs.
Ils apprécient à leur juste valeur les trois
retables de style baroque (XVIIIe siècle) et la
merveilleuse "Adoration des Mages", peinture à
l'huile datée de 1708, située au-dessus du
maître-autel, pur chef-d'oeuvre de l'école
française de l'époque.
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le
maître-autel et "l'Adoration des
Mages"
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les
statues de saint Léger et de saint
Pierre
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la statue de saint
Léger (XVIIe siècle)
tableau :
saint Léger (1706) - vue générale et
détail : le martyre de saint Léger
la
chapelle de Chenillé, hameau de St Léger des
Prés (photos
prises en 2003)
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La
chapelle St Joseph de Chenillé revêt un
intérêt patrimonial sans rapport avec la modestie de
l'édifice. En effet, ce type d'oratoire ou chapelle de
quartiers appelés frairies a mal résisté
à la tourmente révolutionnaire et la plupart ont
disparu au cours du XIXe.
Datée de 1602, elle est signalée en 1707 comme
étant fondée de messes. Vendue nationalement pendant la
Révolution, elle a été depuis donnée
à la fabrique. On y dit la messe aux Rogations et
à la fête de saint Joseph.
Ce qui frappe l'observateur, c'est le
grand nombre de croix qui bordent les chemins de la commune, pas
moins de treize recensées ! Hormis la croix du
cimetière, la plupart, sinon la totalité de ces croix,
sont des ex-voto, c'est à dire des oeuvres pies offertes
à Dieu ou à ses saints en remerciement de grâces
obtenues.
Source et lien
(iconographie) :
http://www4.culture.fr/patrimoines/patrimoine_architectural_et_mobilier/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35014605
pour voir
les cartes postales anciennes
pour voir les
photos d'Henri (2008)
erci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info