A
Paris , la ligne n°1 du Métropolitain est
inaugurée, et c'est l'Exposition Universelle.
Une
loi amnistie Dreyfus, qui sera acquitté et
réhabilité en 1906.
En
France, le "numérotage" des automobiles devient
obligatoire.
En
1901, la vitesse sera limitée à 10km/h à
Marseille. Ailleurs, c'est 30 !
Les
IIèmes Jeux Olympiques sont inaugurés à Paris
par Pierre de Coubertin. Blériot traverse la
Manche.
Jules
Renard publie "Poil de Carotte".
L'école
publique en 1900 -
cliquez sur l'image pour agrandir
![](1900.jpg)
Comme on
l'a lu, les garçons vont fréquenter traditionnellement
l'école publique, les filles l'école
"libre".
Rappelons
qu'il y avait en 1900 deux écoles publiques : l'école
des garçons (salle des Anciens aujourd'hui) qui va très
vite devenir l'élémentaire et va se faire appeler "la
grande école" et l'école des filles (en face, de
l'autre côté de la rue d'Anjou) qui sera la maternelle
et, donc, "la petite école".
A
l'époque, à St Léger, "les filles de
l'école privée ne devaient pas adresser la
parole aux garçons de l'école publique, et
réciproquement ! Seules les filles des instituteurs,
des facteurs et des cantonniers fréquentaient la
laïque."
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Nous
datons cette photo, sans certitude, de 1900 : Maurice Hy, le papa de
Louisette, est né en 1894 et se trouve être le 4e en
bas, à partir de la gauche.
L'instituteur,
Jean-Baptiste Bondu, est arrivé à St Léger en
1887.
Il
succède à Louis Frouin, en poste depuis 1866, dont la
fille, Elise Frouin, sera épicière route du May (actuel
n°14).
"M. Bondu"
était né le 16 avril 1860 à Drain. Il restera
instituteur à St Léger jusqu'en 1923, soit 36 ans !
Il se
mariera avec Françoise Baudry, du Bas St Léger, et aura
5 enfants : Octavie, Octave, Raymond, Marcel et Jean-Baptiste,
donnés dans le désordre. On retrouvera le petit
Jean-Baptiste sur les photos de 1910 et 1911.
Il
s'entendra très bien, dit-on, avec Rosalie Granneau,
religieuse en poste de 1903 à 1920, et jugée bien
sévère.
On garde de
"M. Bondu" le souvenir d'un instituteur très
sévère lui aussi, dévoué et très
droit.
"Quand
il sortait dans le bourg, les enfants rentraient bien vite
chez eux !
Il
faisait l'école en redingote et enseignait jusqu'au
certificat. Il a eu jusqu'à 50 élèves
!
Entre
midi et 2, tout en mangeant, il fallait réapprendre
les leçons mal sues.
Un
jour, bien après la classe, arrive un certain
Richard, de l'Eriboire, à la recherche de son fils :
il avait été "oublié" en punition sous
l'escalier !
Du
petit Frouin, de l'Etang Neuf, qui n'était pas
très attentif, il avait dit : "Il pense à sa
pomme de terre de ce soir".
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Il faisait
office de secrétaire de mairie et donnait des cours d'adultes
le soir. C'était "l'école du soir" mais "on y rigolait
bien.". Il recevra des autorités académiques la
médaille de bronze en 1902, la médaille d'argent en
1914 et deviendra officier d'académie en 1919.
Les
vacances d'été commençaient fin juillet pour
s'arrêter fin septembre : beaucoup d'écoliers pouvaient
ainsi participer aux travaux des champs.
Le jour de
congé était le jeudi. Le samedi, il y avait
école toute la journée.
La semaine
sera ramenée à 4 jours 1/2 de travail en 1969 et le
jour de congé institué le mercredi, au lieu du jeudi,
en 1972.
15
décembre 1901 :
"M.
le maire [Jean Lefort] expose au conseil municipal
qu'un canal servant d'écoulement aux eaux provenant
de l'abattoir de M.Lefort, boucher, passe à 2
mètres du puits de l'école des garçons,
que ce canal, non cimenté, est souvent bouché
et que tôt ou tard, si ce n'est déjà
fait, les eaux du puits seront contaminées. Le
conseil municipal prie instamment M. le préfet de
bien vouloir ordonner le plus tôt possible une visite
de la commission d'hygiène."
"Le
maire donne lecture d'une lettre de M. le préfet en
date du 26 novembre 1901 concernant le service
téléphonique en Maine et Loire. Le conseil,
considérant que le bureau du facteur-receveur est sur
le passage des fils établissant le service entre
Cholet et Beaupréau, demande à ce qu'un
appareil soit établi dans ce bureau. Cette demande
est de toute justice car, malgré ses faibles
ressources, la commune contribue pour une somme annuelle de
50 francs dans la location de la demeure du
facteur-receveur."
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