le
Pays du Coquelicot

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inconnu
Bienvenue
au Pays du Coquelicot
Le
Pays du Coquelicot organisé en
Communauté de 62 communes a également
un Office
de Tourisme
du même nom. Le coquelicot est devenu depuis
la fin de la première guerre mondiale le
symbole du sang versé par les soldats du
Commonwealth sur les différents champs de
bataille.
A l'origine du nom, un soldat canadien John Mac
Crae, médecin soignant près de Ypres,
a écrit un poème " In Flandres Fields
", dans lequel il évoque les coquelicots qui
repoussent sur les terres dévastées.
Par extension, cette fleur est devenue la fleur du
Souvenir.
Notre
Communauté de Communes regroupe près
de 30 000 habitants dont 11 000 dans la ville
"centre" : Albert. Dans cette ville et les quelques
communes environnantes est concentré
l'essentiel de l'emploi avec l'aéronautique
(AIRBUS Latécoère) et ses sous
-traitants (près de 4000 emplois au total),
la machine-outil, la mécanique,
l'hydraulique. Tout en étant près
d'Amiens, nous avons un véritable bassin
d'emploi local.
En dehors de la ville d'Albert, notre territoire
est exclusivement rural et a su garder son
authenticité et préserver ses
paysages.
La ligne de front de 1916 à 1918 a
transformé l'architecture du territoire :
à l'est de cette ligne, toutes les communes
sont marquées par la reconstruction dans les
années 30, alors qu'à l'ouest et au
sud, le patrimoine antérieur a pu être
préservé.
Notre
territoire est traversé par 3 vallées
:
- l'Authie
dont les sources se situent à Coigneux,
à 3 km de St Léger
- l'Ancre
dont les sources se situent à Miraumont,
village qui fait également partie de
notre Communauté de Communes
- la
Somme avec ses célèbres
étangs inscrits au patrimoine national et
européen. Les chemins de
randonnées y sont très nombreux.
Les
62 Conseils Municipaux ont élu 91
délégués communautaires
chargés de travailler sur les
compétences que les communes ont
transférées :
- Développement
économique : parcs d'activité,
aides aux entreprises et à leurs
groupements, promotion touristique...
- Aménagement
du territoire : contrats avec l'Europe,
l'État, la Région, le
département, participation avec le pays
du grand Amiénois...
- Jeunesse
et loisirs : organisation des centres de
loisirs, des animations pour les adolescents...
- Bibliothèques,
Médiathèques, Écoles de
musique...
- Collecte
et traitement des déchets ménagers
- Étude
pour la recherche de nouvelles ressources en eau
- Schéma
directeur d'assainissement
- Opérations
groupées d'amélioration de
l'habitat
- Travaux
et entretien de la voirie d'intérêt
communautaire
En
2008, le budget de notre Communauté de
Communes est de près de 9 millions d'euros.

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Stéphane
Demilly,
député de la 5e
circonscription de la Somme
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Nous
partons, ce vendredi 2 mai 2008, découvrir les champs de
bataille de la Somme, puis la basilique et le passé industriel
d'Albert et les vieux quartiers et la cathédrale d'Amiens
:
La
bataille de la Somme fut lune des principales
confrontations de la 1re guerre mondiale. Les
forces britanniques et françaises
tentèrent de percer à travers les
lignes allemandes fortifiées sur une ligne
nord-sud de 45 km proche de la Somme, au nord de la
France, dans un triangle entre les villes d'Albert
du côté britannique, Péronne et
Bapaume.
La première journée de cette
bataille, le 1er juillet 1916, détient le
triste record de la journée la plus
sanglante pour l'armée britannique, avec 57
470 victimes dont 19 240 morts.
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Beaumont-Hamel
- le caribou
Le
site de Beaumont-Hamel , inauguré en 1925,
commémore tous les Terre-Neuviens qui ont
pris part à la 1re guerre mondiale,
particulièrement ceux n'ayant pas de tombe
connue.
Sur un monticule, entouré de pierres et
d'arbustes indigènes de Terre-Neuve, se
dresse le bronze d'un fier caribou, emblème
du Newfoundland Regiment. Il fait face aux
anciennes positions ennemies, surplombant les
tranchées et le terrain que le bataillon a
franchis le 1er juillet 1916. On imagine facilement
les difficultés et les risques liés
au fait d'attaquer des défenses solides et
tenues énergiquement sur un tel terrain et
à la vie dans les
tranchées.
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Beaumont-Hamel
- le réseau des tranchées
"Posez ici un pied
léger
Avancez avec révérence et lentement
Et même que votre âme s'agenouille
Et, la tête baissée et le coeur humble,
Efforcez-vous de saisir le gain futur de cette triste perte.
Car pas un pied de ce gazon froid et humide
Qui ne soit saturé du sang de ces hommes vaillants
Qui, pour leur foi, leur espoir, pour la vie et la
liberté,
Ont fait ici le sacrifice.
Ici, ils ont donné leur vie et y ont renoncé de plein
gré,
Pour vous et moi."
Epitaphe
composée par John Oxenham (à l'entrée du
site)
lien
ICI
Beaumont-Hamel
- l'arbre du danger
Beaumont-Hamel
- aujourd'hui, ces moutons
Thiepval - la Tour
d'Ulster
Erigée
en 1921, cette tour, de style gothique troubadour,
monument irlandais pour la bataille de la Somme,
est aussi le mémorial à tous les
soldats de l'Ulster morts pendant la Grande
Guerre.
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Thiepval - le
mémorial franco-britannique
En
1916, la colline de Thiepval - ainsi que le village
lui-même et le château aujourd'hui
disparu - fut avec Hamel un des piliers de la
défense allemande sur la partie nord du
secteur britannique. Cette véritable
forteresse naturelle était
protégée à sa base par les
marécages de l'Ancre et par de nombreux et
très profonds souterrains.
Elle
constituait le saillant de Leipzig et fut, le 1er
juillet, l'un des principaux théâtres
du désastre de l'aile gauche britannique.
Ayant perdu 58 000 des siens dont 20 000
tués, la Grande-Bretagne y connut la plus
grande tragédie de son histoire à
laquelle le nom de Thiepval reste à jamais
attaché.
Les
combats pour la prise de Thiepval, commencés
le 1er juillet, se termineront le 26 septembre
1916.
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Thiepval - le
mémorial franco-britannique
Cet
imposant monument de brique et de pierre
s'élèvant à 45 mètres
de hauteur est visible à des
kilomètres à la ronde.
Les seize piliers soutenant cet édifice sont
gravés des noms des 73 367 disparus
britanniques et sud-africains, tombés
pendant la Bataille de la Somme (juillet-novembre
1916) lors de la 1re guerre mondiale, et n'ayant
pas de sépulture connue.
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En
contrebas du mémorial, face à la
vallée, le cimetière
franco-britannique héberge 300 tombes
britanniques et 300 tombes françaises de
soldats inconnus pour illustrer le sacrifice
équivalent des deux nations. L'ensemble fut
inauguré en 1932 par le Prince de Galles, en
présence du président de la
République Française, Albert
Lebrun.
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lien
ICI
Ce
cratère est le résultat de
l'explosion de 10 tonnes d'explosif, mis en place
sous les positions ennemies par les tunneliers
anglais. La mise à feu a eu lieu à
7h30 du matin le 1er juillet 1916 et fut le signal
du début de l'offensive de la Bataille de la
Somme.
Trois mines identiques avaient été
placées sous les défenses ennemies et
furent mises à feu simultanément avec
les mêmes effets. Celle-ci est la seule
encore visible, les autres ayant été
rebouchées. Un Anglais a acheté le
terrain pour que le souvenir se perpétue. Le
1er juillet, tous les ans, à 7h30, une
cérémonie a lieu à la
mémoire de cet
évènement.
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lien
ICI
Albert - la
basilique
Bel
exemple d'architecture néo-byzantine, la
basilique Notre-Dame de Brebières fut
baptisée la "Lourdes du Nord".
La légende raconte qu'un berger faisant
paître ses moutons près d'Albert.,
l'une de ses brebis s'éloigna et gratta
obstinément le pied d'un arbre à
l'écart du troupeau. Intrigué, le
berger s'approcha, tentant de faire revenir sa
brebis parmi les autres. Celle-ci résista et
refusa de bouger. Enervé, le berger frappa
violemment le sol de son bâton et entendit
alors une voix qui disait : "Arrête, berger,
tu me blesses !" Retirant son bâton, il le
trouva plein de sang. Il creusa alors et trouva la
statue miraculeuse de la vierge, que l'on peut
toujours admirer dans la basilique.
La
vierge dorée qui culmine à 75 m de
hauteur a contribué, bien malgré
elle, à faire de la basilique d'Albert un
lieu mondialement connu. En effet, en 1915, un obus
toucha le dôme soutenant la statue et la fit
s'incliner dans un équilibre précaire
et impressionnant.
Reproduite
en carte postale à de nombreux exemplaires,
l'image de la basilique détruite et de sa
"vierge penchée" fut envoyée à
travers le monde par les soldats à leur
famille. Elle témoignait ainsi de la
violence et de l'horreur de la guerre. La "vierge
penchée" devint pour les soldats le symbole
de la fin de la guerre, qui leur fit dire : "Quand
la statue tombera, la guerre finira."
Cette prédiction fut presque
réalisée. La statue chuta au mois
d'avril 1918, et la guerre devait finir quelques
mois plus tard, la même année, en
novembre.
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Situé
au coeur de la bataille de la Somme, dans un
souterrain aménagé en 1939 en abri
anti-aérien, le musée d'Albert
retrace la vie des soldats dans les
tranchées lors de l'offensive
franco-britannique du 1er juillet 1916 sur les
lignes allemandes. 35 nations y furent
engagées.
Le musée Somme 1916 a son entrée
près de la basilique, et c'est à 10
mètres sous terre que l'on découvre
une galerie de 250 mètres de long qui
débouche sur le jardin public.
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ICI
Amiens - le
quartier Saint Leu
Monique et Jean-Pierre visitent une galerie.
Amiens - le
quartier Saint Leu
Quelque 80
théâtres de cabotans firent d'Amiens au XIXe
siècle
la capitale française de la marionnette à tringle et
à fils.
bienvenue
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