Quand
nous partions de bon matin...
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Départ
dès potron-minet pour une journée-marathon (enfin... il
a fallu attendre St Léger le Guérétois, en
retard...)
La
"muraille de France" est construite à partir de 1928 à
l'initiative de Paul Painlevé, ministre de la Guerre, puis de
son successeur André Maginot, héros de la guerre de
1914. Les premières fortifications sont achevées en
1934 : ouvrages puissants, bien équipés,
extrêmement coûteux, elles défendent les
régions de Metz et de la Lauter. Mais la fièvre de la
construction, relancée en 1935 par Daladier, se poursuit
jusqu'en 1940.
Un monde souterrain s 'organise, à une profondeur de 12
à 30 mètres, d'où n'émergent que les
postes de guet et les organes de tirs supposés apporter une
couverture parfaite des frontières françaises.
Rapidement populaire et objet de propagande, le "bouclier de l'Est"
devient une figure familière dans l'imaginaire des
Français, le symbole de l'inviolabilité du territoire,
que cultivent politiques, journalistes.
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Détente
au bar :
la guerre est déclarée depuis 3 mois,
mais les défenseurs ne verront
les Allemands qu'en juin 1940.
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La ligne Maginot
incarne pourtant les errances de la stratégie défensive
française, obsédée par le souvenir de
l'avancée de l'infanterie allemande en 1914. Discontinue et
souvent rudimentaire, elle laisse sans défense tout le nord du
pays, et les Ardennes, jugées infranchissables, ne sont
défendues que par quelques "maisons fortes". En outre, elle
est financée au détriment d'armements modernes qui
feront défaut à l'armée française en 1940
et conforte le haut commandement français dans son choix d'une
stratégie purement défensive.
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Caricatures
d'un officier allemand et de Hitler dessinées par des
soldats français et retrouvées dans une
chambre du casernement du Fort de Fermont
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Le Fort de
Fermont, c'est un voyage de plus de 2h qui nous emmène
tantôt à 30 m sous terre, au coeur de l'ouvrage,
tantôt en surface, au milieu des blocs de combats dont les
abords portent encore les stigmates des combats de
1940.
Sous terre,
l'ancien magasin à munitions transformé en
musée, avec reconstitution de plusieurs scènes
d'époque, où l'on peut imaginer la vie de
l'équipage du fort de 600 hommes. Un trajet d'environ 1 km en
petit train électrique nous mène au pied du bloc 4
(casemate d'artillerie). En surface, on découvre les autres
blocs de combat.
L'ouvrage de
Fermont, attaqué par l'arrière le 21 juin 1940, a, sous
les ordres du Capitaine Aubert, résisté à tous
les assauts allemands pour tenir jusqu'à l'armistice.
Fermont, c'estaussi le Mémorial élevé à
la mémoire des Troupes de Forteresse "livrées à
l'ennemi sans avoir été vaincues" pour rappeler
à tous que la Ligne Maginot tenait toujours à
l'armistice de juin 1940.
le groupe
pose à la pause du midi
Evidemment, la
nuit ayant été courte, les plus faibles un instant
sombrent... dans les bras de Morphée !
On notera Jacqueline et Christian, de St Léger près
Troyes, et Philippe, de St Léger de
Rôtes...
La
légende d'Orval :
Le
monastère serait né d'un geste de gratitude :
la veuve Mathilde, ayant par mégarde laissé
tomber son anneau nuptial dans la fontaine de cette
vallée, se mit à supplier Dieu, et
aussitôt une truite apparut de la surface de l'eau,
portant en sa gueule le précieux anneau. Mathilde
s'écria alors : " Vraiment, c'est ici un val d'or !
", et elle décida par reconnaissance de fonder un
monastère en ce lieu béni.
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Il
n'existe que 6 brasseries trappistes au monde. Seules les
bières brassées au sein d'une Abbaye, sous la
vigilance de la communauté monastique de tradition
cistercienne qui y vit, ont le droit de porter cette
appellation rigoureusement contrôlée. C'est
ainsi que parmi les nombreuses bières belges, seules
celles d'Orval, Chimay, Rochefort, Westvleteren, Westmalle
et Achel peuvent se prévaloir de cette
dénomination.
L'appellation trappiste s'applique aussi aux autres produits
fabriqués dans les monastères cisterciens et
sous la responsabilité des moines ou des moniales.
Elle indique qu'ils en sont les producteurs.
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On
discute de l'amertume de la bière d'Orval devant
l'abbaye.
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La
source Valvert, à Etalle
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A la source de la
Rouge Eau (Etalle, près de Saint Léger), on capte les
eaux Valvert et Aquarel de renommée mondiale.
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Luxe
suprême : nos amis belges de St Léger en Gaume
se douchent à la Valvert !
C'est elle qui arrive à leurs
robinets.
Valvert,
"l'eau à l'état sauvage", appartient à
Nestlé. Elle arrive directement des Ardennes dans sa
bouteille plastique teintée en bleu.
Lu sur
l'étiquette : "L'eau minérale naturelle
Valvert jaillit au sud des Ardennes, au coeur de 3500
hectares de forêt préservée. Dans ce
site resté sauvage, elle s'infiltre lentement
à travers les roches pendant plusieurs années
pour acquérir sa grande pureté et sa
minéralisation légère."
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Devant la
presse,
Ernest, syndic de St Légier-La Chiésaz,
Christophe, à l'origine du 1er Rassemblement,
Alain, président de l'Association des St Léger de
France et d'Ailleurs,
Jean-Pol, notre hôte
sérénade
apéritive
Huit amis
debout : Ginette, Raymond, André, Claire-Lise, Jean
assis : Marguerite, Madeleine et Christian
La relève
est là !
Aline et Geoffrey, de St Léger les Domart
Pis
vl'à-t'y pas que v'là Cré Tonnerre, groupe
gaumais décoiffant !
Tremblez,
tremblez, vendeurs de sornettes, passants et feignants.
Ecoutez donc la terrible et véridique histoire de "Cré
Tonnerre" !
Les pieds dans la Semois, ils rêvent aux galions remplis d'or,
aux belles aux cheveux rouges flamboyants et aux îles aux
trésors.
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Raphaël
: chant, clavier, tin whistle et low whistle, percus,
guitare, sombrero
Daniel : chant, guitare, harmonica, percussions,
cochonnailles
Patrick : chant, guitare, percus, cochonneries
Patrick : chant, guitare, accordéon, épinette,
hurlements
Une de
leurs pensées (car ils pensent) :
"Les filles les plus belles sont celles qui nous
aiment."
Leur site
: http://www.cretonnerre.be
Extraits
(fermez les fenêtres ensuite) :
Les
gabiers du Ton
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Le
cha-cha du marin
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A noter que
Cré Tonnerre a de plus offert son CD "Souquez les
gars" à chacun des St Léger présents
à la fête. Hardi, les gars !
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vendredi
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dimanche
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gentils
Belges
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https://www.stleger.info