En
1728, Soissons accueillait une conférence européenne
pour décider de l'avenir de Gibraltar.
L'Espagne envoya un diplomate qui, sur place, prit en grand estime un
jardinier de l'abbaye Saint-Léger surnommé
"Jacquot".
Lorsqu'il quitta Soissons, pour le remercier, il lui fit don d'un sac
de haricots énormes, plus gros que ceux cultivés
jusqu'alors.
Après la première récolte, lors de la
dégustation, chacun les trouva délicieux.
La ville et les environs parlaient alors du haricot du jardinier
Jacquot.
Le haricot de Soissons "Jacquot" était né l
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le haricot
blanc de Soissons
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lu sur : http://www.terroirsdepicardie.com/saveurs/haricot_soissons.htm
Autrefois, le haricot de Soissons
accompagnait les rissoles ou beignets farcis de la région.
Cette graine grosse et blanche se servait avec tous les plats
mijotés du bassin parisien. Nutritive, mais fragile et d'une
culture fastidieuse, elle fut supplantée à la
Révolution par la pomme de terre.
Le haricot de Soissons, se cultive en hauteur sur des rames.
Tuteuré parfois jusqu'à 2,5 m, mais rustique, il
résiste au vent et au sol humide de la Picardie.
On en retrouve la forme dans celle des bonbons locaux, sorte de
dragées recouvertes de chocolat.
lu sur
:
http://www.france-saveurs.net
Soissons
les Haricots de Soissons
la légende du guetteur de la
cathédrale
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A la fin du XIXe, un guetteur
nommé "Le Paon" ne quittait pas le haut de la tour,
d'où il surveillait la ville et les incendies tout en
exerçant son métier de cordonnier. S'étant
fatigué de laridité de sa plate-forme de pierre,
il décida de légayer en semant dans des caisses
des haricots de Soissons, le long des garde-fous. Ses plantations
volubiles saccrochèrent à la rampe et
couronnèrent la tour dune verdure étonnante.
"Cest du vrai Soissons" disait-il à ses
visiteurs, en ajoutant : "Dieu créa la fleur et lui dit :
Sois Rose ! Il créa le haricot et lui dit : Sois Son, et va en
paix !"
Le guetteur distribuait des grains récoltés aux
touristes généreux dans des petits sachets en jute
confectionnés pendant ses heures de loisirs
Les haricots-souvenirs du bonhomme connurent un franc
succès.
Tout près de là se
trouvait un confiseur chocolatier, M Brultet, qui s'intéressa
à ce que faisait notre ami. L'idée fit son chemin
et l'ingénieux commerçant fabriqua une petite machine
à main faite de 2 tambours creusés en forme de haricots
et munie d'une manivelle. Le sucre chaud en ruban était
versé dans les petits moules et son refroidissement donnait
des bonbons devenus bientôt "spécialité
soissonnaise" de tous les confiseurs de la ville.
Notre guetteur descendit de sa tour en 1907, les avertisseurs
électriques le remplaçant. Quant à la
fabrication artisanale des sucreries, elle cessa en 1911 pour faire
place à l'industrialisation.
Lu sur : http://clovis1er.free.fr/soissons.htm
Soissons - la Place
de l'Hôtel de Ville et l'église Saint-Léger
(oblitération de 1906)
Soissons -
L'église Saint-Léger - L'abside
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Rue de la
Congrégation et
Tour de l'Eglise Saint Léger
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Soissons -
Saint-Léger- Cour d'Honneur
C'est en 486 que Clovis, jeune roi
des Francs de Tournai, s'attaque à Syagrius, dernier
général installé à Soissons.
La bataille voit la victoire de Clovis qui s'installe à
Soissons en procédant à des opérations de
pillage et fait le partage de son butin dans cette ville.
Dans son histoire des Francs "Historia Francorum", Grégoire de
Tours conte l'anecdote du vase de Soissons :
Soissons - Eglise St
Léger - Hôtel de Ville - Bords de
l'Aisne
"En ce temps -là, Clovis
était encore païen et beaucoup d'églises furent
pillées par son armée.
Dans l'une d'elles, les soldats s'étaient emparés, avec
tout le matériel du culte, d'un vase que sa dimension et sa
beauté rendaient particulièrement remarquable.
L'évêque de l'église spoliée en fit
demander la restitution, à défaut du reste.
"Suis nous jusqu'à Soissons, répond Clovis
à l'envoyé, car c'est là que tout le butin
sera partagé. Quand le vase me sera échu, je donnerai
satisfaction à l'évêque."
Soissons - Eglise
Saint Léger
Une fois à Soissons devant
tout le butin rassemblé : "Très vaillants
combattants, dit-il, je vous demande de me céder, en
plus de ma part, le vase que je vous désigne." .
Les hommes de bon sens lui répondent : "Tout ce que nous
voyons est à toi, glorieux roi, et nous sommes nous
mêmes soumis à ton autorité. Agis maintenant
comme il te plaira, personne ne peut te résister."
Ils avaient ainsi parlé quand un soldat
inconsidéré, envieux et impulsif, frappa le vase de sa
hache en criant : "Tu ne recevras que ce que le sort te donnera
vraiment".
Au milieu de la stupéfaction générale
provoquée par ce geste, le roi dévora patiemment
l'affront, se fit donner le vase et le remit à l'envoyé
en gardant sa blessure cachée au fond du coeur.
Eglise St
Léger - L'abside
L'année finie, il convoqua
l'armée au Champ de Mars pour que chacun y fît constater
le bon état de ses armes. Circulant dans les rangs, il arrive
devant celui qui avait frappé le vase : "Personne n'a
apporté d'armes aussi mal tenues que les tiennes , lui
dit-il, ni ton javelot, ni ton épée, ni ta hache ne
valent rien."
Et, ayant saisi la hache de l'homme, il la jeta par terre.
Tandis que celui ci se baissait pour la ramasser, le roi, ayant
levé sa propre hache, la lui planta dans la tête en
disant : "Ainsi as-tu traité le vase de Soissons."
Mort s'en étant suivie, il ordonna aux autres de se retirer,
non sans leur avoir inspiré une grande crainte."
Grégoire de Tours - Histoire
des Francs - Traduction G.Tessier - Le baptême de Clovis,
Paris, Gallimard, p.52
Lu sur : http://www.ville-soissons.fr
Rue du Commerce vers
St Léger (oblitération de 1921)
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les ruines
de la Grande Guerre
Eglise Saint Léger - Façade sud
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l'église
Saint Léger en 1918
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l'abbaye Saint Léger de
Soissons
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Edifiée entre le XIIe
siècle et le XVIIe, elle a été, comme les autres
abbayes, expropriée en 1790. Devenue propriété
particulière, elle fut utilisée aux fins les plus
variées.
Heureusement, elle échappa à la démolition : on
peut encore y trouver une crypte, antérieure à
l'édifice actuel, une église, une partie du
cloître et une salle capitulaire.
Soissons - Ancienne
Abbaye Saint-Léger - le cloître
le cloître, aux
environs de 1900 également
L'abbaye abrite actuellement le
musée qui présente, en plus de sa salle d'histoire
locale, une intéressante collection de tableaux et le produit
des fouilles récentes du néolithique à
l'époque moderne, de Soissons et de la vallée de
l'Aisne.
la crypte
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le
blason de Soissons
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Pour en savoir plus...
https://www.stleger.info