août
2012 - nous recevons ceci :
"Bonjour,
Jorganise fin septembre à Pougues les Eaux une
exposition dans le "Pavillon des Sources" du parc
Saint-Léger. Accepteriez-vous de diffuser l'information
?
Afin que vous puissiez vous faire une idée, je vous propose de
consulter si vous le souhaitez le lien suivant :
http://marc.verat.pagesperso-orange.fr/v1.htm"
Marc VERAT - 12 rue des Coulons -
58 320 Pougues les Eaux
Donneuses d'eau et
Nymphes
|
Compagnie des Eaux
Minérales de Pougues et de Carabana
Administration : 15 & 17 rue Auber à Paris
Sources Saint-Léger et Alice, eaux de régime, des
faibles et des convalescents
L'eau de la source Alice est la seule indiquée dans le
traitement de la tuberculose par la récalcification
Station des Dyspeptiques et des Neurasthéniques - Cures d'air
et de repos
Établissement Thermal ouvert du 1er juin au 30
septembre
Histoire revisitée et poésie
fin de siècle
Les dames élégantes,
habillées de la tête aux pieds, de la Troisième
République n'étaient pas, bien entendu, aussi
virtuelles que les nymphes des peintures. Mais, lors des promenades
romantiques en galante compagnie dans le Parc Saint-Léger,
elles aimaient sans doute, comme les messieurs dailleurs,
à s'imaginer dans ces fables ; dans ces histoires un peu
libertines et gentiment érotiques mises à la mode par
les artistes dalors. Dans la seconde partie du XIXe
siècle, les visiteurs du Salon de Paris ou bien ceux des
expositions d'été de la Royal Academy de Londres
peuvent contempler, sans problèmes moraux et sans
culpabiliser, les nus plus ou moins sensuels de Bouguereau ou de Lord
Leighton. Le Nu "académique", désormais bien
ancré dans la morale bourgeoise, se trouve
représenté dans toutes les manifestations artistiques
de l'époque. Il est incontestablement populaire et avec
l'invention de la photographie et du procédé de
photogravure, les reproductions de ces nus de Salon, toujours
glabres, seront vendues en énormes quantités. Des
critiques comme Armand Silvestre, des revues tel le Panorama Salon,
sont même spécialisés dans la description du
genre. Le décor photographié, ajouté aux
peintures originales des "mises en scène" qui composent
lexposition du Pavillon des Sources, accentue encore cette
impression dérotisme.
le Pavillon des Sources -
Frank Cowper
Le Pavillon des Sources, belle verrière
à ossature métallique bleu-ciel, comme on les aimait au
début du siècle dernier, forme un bel espace ouvert
à la lumière qui accueil des manifestations
variées. Non loin, presquà côté, le
bâtiment plus austère de lusine
dembouteillage, dune construction plus ancienne, abrite
un Centre dArt Contemporain. Le contraste est saisissant ; ici,
lespace reste fermé, replié sur lui-même,
sans lien avec la commune et ses habitants.
Outre un panorama photographique du Parc Saint-Léger de
Pougues-les-Eaux, les "images" de lexposition ont pour base des
peintures "fin de siècle" dartistes académiques,
aujourd'hui encore déconsidérés. On
aperçoit sur quelques compositions l'île du plasticien
contemporain Xavier Veilhan, plutôt bien intégrée
au site, et propriété du département de la
Nièvre. Le Parc Saint-Léger abrite, en dehors du Centre
d'Art Contemporain dans l'ancienne usine d'embouteillage des eaux de
source, un Casino.
C'est d'ici, sous la verrière du
Pavillon des Sources, près des deux fontaines roses en forme
de coquetiers, qu'opéraient les Donneuses d'eau. Toutes
n'étaient pas aussi jolies que Charlotte, peinte en 1908 par
William Godward, dans son seyant sarrau à l'antique couleur
safran. Toutes, n'étaient pas non plus aussi
dévêtues que le charmant modèle, perché
sur son tabouret, représenté par Luis Falero. Mais les
Donneuses d'eau se devaient toujours d'être aimables et
souriantes avec les curistes. Pleines d'attention, elles offraient
aux visiteurs de passage un gobelet ou une coupe d'eau curative et
bienfaisante.
Protocole : tout baigneur qui désirait suivre un traitement
devait en faire la déclaration au bureau de l'administration.
Une carte d'abonnement à la buvette lui était alors
délivrée. Cette carte numérotée lui
donnait également droit à l'accès au parc de
l'établissement et à la circulation dans toutes les
propriétés de la Compagnie. Chaque carte était
accompagnée d'un verre en cristal de Baccarat gradué en
grammes. Ce verre, déposé à la buvette,
permettait au buveur, contre la présentation de sa carte et le
dépôt d'un ticket, d'aller boire facilement à
toute heure. Le verre, sur lequel les donneuses d'eau marquaient le
numéro de la carte, était conservé par le
baigneur après sa cure.
Leighton et le Centre
dart
Le Centre d'art contemporain avec sa
Gentilhommière
http://verat.pagesperso-orange.fr/la_peinture/kant14.htm
Implanté dans lancienne station
thermale de Pougues les Eaux, le Centre dArt Contemporain du
Parc Saint-Léger fait partie dun réseau national
labellisé par le Ministère de la Culture, qui compte
une quarantaine de centres répartis sur tout le territoire
français. Ces centres ont reçu pour mission de soutenir
et promouvoir la création doeuvres contemporaines,
daccueillir des artistes en résidence, et aussi de
favoriser une diffusion auprès de publics divers.
Réhabilités en 1998 pour accueillir le Centre
dArt, les locaux datant du 19e siècle, sont à
présent composés dune surface dexposition
de 460m² répartie sur deux niveaux, de bureaux et de
logements pour les artistes.
gentilhommière -
Martin Kavel
La gentilhommière du parc
Saint-Léger accueille en résidence de jeunes artistes
de tout pays, mais leurs créations - ou plutôt leurs
"pièces" pour reprendre un vocable plus à la mode -
doivent impérativement sinscrire dans un esprit
conceptuel et minimaliste. "La résidence est un pôle
structurant au centre dart, elle en constitue sa
singularité et sa force. Pour quelques semaines ou quelques
mois, les artistes viennent pour expérimenter, produire une
pièce ou préparer une exposition. La résidence
est un formidable outil dintégration de la
création artistique sur un territoire et doit se concevoir
comme un moment vivant, habité, qui multiplie les occasions
déchanges fructueux, à la fois pour les artistes
et pour le public. NB : Le Centre dart naccepte pas de
demandes de résidence en candidat libre, les résidences
se font dans le cadre dune invitation."
Depuis octobre 2007, le Centre dart propose deux fois par an
des résidences de trois mois dédiées à la
jeune création. Le Parc Saint-Léger souhaite ainsi
repérer, soutenir, produire et diffuser les pratiques
émergentes françaises et européennes.
la station de Pougues, la
montée aux tilleuls - Madeleine
Lemaire
La montée aux tilleuls qui mène
à Bellevue, mais ici plus de café-terrasse... Il ne
reste désormais qu'un vestige rouillé d'ossature
métallique avec, éparpillés en contrebas,
quelques morceaux de balustres. "Nulle part en France,
jusquà ce jour, on ne sétait comme ici
à Pougues préoccupé dorganiser la
technique de la marche de façon à ce que le malade
puisse, en se promenant, faire de la thérapeutique et de la
gymnastique pulmonaire, cardiaque, comme Monsieur Jourdain, sans le
savoir. Grâce à Pougues-Bellevue, la cure est ici
organisée." Extrait dune conférence du professeur
Landouzy (Reims 1848 - Paris 1917), Membre de l'Académie de
médecine et des sciences, Commandeur de la Légion
d'honneur. Le professeur Landouzy est à l'initiative d'une
tournée dans les villes d'eau. Au cours de ces voyages, qui
ont été suivis par de nombreux médecins, le
professeur a su mettre en relief les puissantes qualités de
nos eaux et appeler sur elles l'attention.
lancien
Casino
Sous la Troisième République, le
polytechnicien Edouard Jéramec, donne son essor à la
station de Pougues, déjà dotée, en 1877,
dune nouvelle usine dembouteillage située
derrière le Casino. Moyennant la somme de 300 000 francs, il
se rend acquéreur de la source Saint-Léger, des
dépendances et constitue par acte daté du 9 avril 1879,
passé devant Maître Vassal notaire à Paris, une
société au capital de 1 300 000 francs. Quelques
années après, la Compagnie des Eaux de Pougues,
déjà propriétaire de lHôtel du Parc,
racheta et aménagea le "Splendid Hôtel", quun
particulier avait entrepris de faire construire vers 1884. Edouard
Jéramec exploitera également la source La Salud de
Carabana en Espagne.
A la Belle Epoque, la station thermale de Pougues atteignit son
apogée. Environ deux mille curistes venaient y prendre les
eaux et la compagnie expédiait pas moins dun million de
bouteilles par an. Des agrandissements sont effectués au
Splendid Hôtel qui accueille désormais pendant la saison
260 clients. De nombreuses extensions et aménagements sont
apportés, comme lagrandissement du Casino avec kiosque
à petits chevaux et salon de lecture ; comme les constructions
en 1907, avec armature métallique, à la mode de
lépoque, du Pavillon des Sources avec promenoir
conduisant au Splendid Hôtel et dune grande
serre
La Compagnie des Eaux de Pougues employait de jeunes femmes, qui
devaient payer leur charge auprès de la Compagnie, afin de
pouvoir exercer leur activité de "Donneuses deau". Elles
portaient un uniforme qui varia dans le temps. En 1900, comme il se
doit, la robe était longue, rayée grise et rose,
complétée dune coiffure de dentelle blanche en
forme de chignon.
Jeune femme peinte par
Bouguereau devant lîle du plasticien
Veilhan
Quelques femmes des années 1900
acquièrent un nouveau statut social. Désormais, elles
peuvent devenir médecin, enseignante, étudier à
la Sorbonne. Mais les femmes n'ont pas le droit de vote, pourtant le
féminisme progresse. Les causes à défendre
restent nombreuses, de l'action militante pour améliorer son
sort de travailleuses à l'abandon du port du corset.
Deux types de caractère féminin, en apparence
contradictoires, sont alors en vogue en ce début de
siècle et tout naturellement pris en compte dans les oeuvres :
Le premier nous présente une femme idéale, accomplie,
en quelque sorte parfaite. L'autre, nous la montre plutôt
inquiétante et troublante. Tout comme à la Renaissance,
cette période célèbre la femme dans l'art et la
littérature mais en la déclarant mineure dans la vie
politique et publique. L'époque prône la vertu, la
féminité accomplie, alors qu'elle officialise la
prostitution avec les maisons closes. Le bourgeois d'alors, s'il en a
les moyens, peut parfaitement entretenir, discrètement mais
tacitement, une femme destinée à son plaisir. Il a donc
à sa disposition les deux aspects de la féminité
: la fidèle épouse vertueuse pour les apparences et la
maîtresse frivole pour l'agrément. Le
stéréotype dominant, c'est celui de la femme, ronde et
potelée, aux bras dodus, à la chevelure opulente et
à la chair d'albâtre, à l'image par exemple des
Vénus de Cabanel et Bouguereau, des modèles de
Gérôme et Lefèbvre. Le second, celui de la
féminité fragile et romantique, qui pourrait
s'apparenter à Camille Claudel, et qui est menacée par
l'hystérie décrite par Charcot. C'est aussi la belle
malade du corps, la tuberculeuse pâle comme Marguerite Gautier
la Dame aux camélias. Zola, dans sa "Nana" ne manque pas
d'exalter cette relation ambiguë entre la féminité
et la maladie réelle ou supposée. Cela ne se limite pas
à la littérature : entre 1850-1890 dans la peinture, en
pleine période du romantisme, des préraphaélites
anglais, on fait aussi l'éloge de la pâleur, des joues
creuses, des cernes sous les yeux. Ce sera surtout cette image de la
femme pleine d'une froide sensualité, de langueur, avec un
teint clair et une abondante chevelure, que retiendra le mouvement
préraphaélite. Elisabeth Siddal qui a été
la première femme du peintre Dante Gabriel Rossetti en est un
reflet dramatique. En 1862, elle se suicida au laudanum, un
dérivé de l'opium.
De nombreux artifices, de nombreux tabous, demeurent encore bien
ancrés dans la vie quotidienne d'avant 1914. La femme par
exemple doit être façonnée, dissimulée et
statufiée dans un vêtement rigidifié par un
appareillage complexe et contraignant de faux-culs et de corsets ;
l'homme, quant à lui, s'habille en noir et, engoncé
dans sa redingote, il ne montre pas davantage son corps.
Néanmoins l'époque découvre aussi les bienfaits
des bains, le besoin d'aérer son corps, mais raisonnablement,
et les promenades dans le Grand parc sont recommandées, mais
il faut bien entendu se protéger contre les "mauvais airs" et
les rayons du soleil. Fini, aussi, l'excès de fard qui
caractérisait l'Ancien Régime. Les livres de
beauté critiquent d'ailleurs leur usage pour des raisons
autant hygiéniques que morales : la femme fardée
n'est-elle pas une femme de mauvaise vie ?
Seules, finalement, et peut-être à cause du code strict
de la morale, peinture et sculpture se permettent de
représenter la nudité. Mais essentiellement
féminine et souvent à travers une multitude de nymphes,
d'odalisques et d'allégories. Alors l'artiste
déshabille son modèle comme jamais et ce ne sera
qu'à la fin du siècle, sous l'influence des
modèles américains, lorsque l'homme va éprouver
un attrait pour la culture physique, que l'on retrouvera un
goût relatif pour la nudité masculine.
La peinture académique
Dans les encyclopédies d'art et
jusqu'après l'ouverture du Musée d'Orsay, les chapitres
réservés à la peinture académique sont
étrangement sous-représentés ou même
carrément absents. Leurs auteurs, lorsqu'ils parlent de la
seconde moitié du XIXe siècle, ne considèrent
que l'art romantique et réaliste, Manet et les
impressionnistes. Ceux qui, hier et de leur vivant, ont
été reconnus et adulés ont purement et
simplement été rayés des cadres de l'histoire de
l'art. La caractéristique de l'art académique
réside à la fois dans le fini des
éléments peints très figuratifs et dans leur
précision, cette conception se trouve à l'opposé
de la théorie moderne où tout tend à s'abstraire
et à se suggérer avec une finition souvent très
secondaire. Cette conception est encore associée par
dérision à un simple artisanat habile, soi-disant signe
d'un manque de talent et d'originalité.
La peinture académique, émanation
directe des règles strictes du classicisme et du
néoclassicisme, constitue en quelque sorte l'antithèse
exacte de l'art contemporain mais avec toutefois un point commun de
taille : - celui d'être ou d'avoir été soutenu
par des instances officielles. Et une différence d'importance
: - l'adhésion du public d'alors pour la peinture
académique mais le rejet ou l'ignorance de l'art contemporain
par le public d'aujourd'hui.
Le parallèle entre la situation des artistes officiels
d'aujourd'hui, c'est-à-dire les "conceptuels-minimalistes",
avec ceux du Second Empire et de la Troisième
République, les "pompiers ou académiciens", est devenu
incontestable et l'on peut parfaitement penser que cet "art
contemporain", à l'image de l'art académique,
connaîtra lui aussi un inévitable discrédit. Par
ailleurs, le dénigrement souvent entretenu de l'art
académique et ses spécificités comme le
métier, la tradition, la figuration extrême, servent de
repoussoir et d'alibi à l'innovation pour l'innovation. Pour
certains, il représente uniquement l'art de la bourgeoisie
conservatrice, hostile à toute forme de changement ; mais on
pourrait tout autant, voire davantage puisque peu populaire,
qualifier l'art contemporain d'également très
bourgeois. A ce titre, la collection de l'homme d'affaires
François Pinault, avec les oeuvres des derniers artistes
à la mode comme Jeff Koons ou encore Damien Hirst, et
composée surtout d'artistes américains minimalistes et
conceptuels, ne synthétise-t-elle pas, à la caricature,
le type même de la collection du bourgeois bien arrivé
et pour le moins sous influence ?
http://verat.pagesperso-orange.fr/la_peinture/art_academique.htm
En cette toute fin de XIXe siècle, il
existe une multitude de courants picturaux. Et si la mode est
déjà à l'impressionisme, il reste toujours
d'innombrables amateurs pour cette peinture académique un peu
sensuelle. Le maître d'alors, William Bouguereau est, à
l'instar d'un Cabanel, toujours adulé et respecté du
monde entier mais plus pour bien longtemps. Aujourd'hui
appelés avec dérision "artistes pompiers", ces peintres
qui ont perpétué la manière ingresque où
le dessin reste fondamental avec des sujets souvent inspirés
de l'Antiquité, vont en effet rapidement perdre leur aura au
bénéfice de l'art moderne.
La peinture académique peut être rapprochée au
mobilier de style Henri II. A savoir : Présente dans de
nombreuses familles bourgeoises Fin de siècle - Pour les plus
aisées sous forme de tableau "petit-maître", pour les
autres sous laspect dune reproduction plus ou moins
luxueuse de la Maison Goupil et Cie. La Naissance de Vénus,
version Cabanel ou Bouguereau, tient une place de choix dans le
goût dalors. Aujourdhui, le buffet Henri II et son
complément, même bradé, ne trouve guère
preneurs et les reproductions de la Maison Goupil ne se vendent plus
quau prix du cadre
Néanmoins, les
"petits-maîtres pompiers", se sont incontestablement
revalorisés, quant aux "grands", les Bouguereau,
Gérôme, Lefebvre
, ils ne sont plus sur le
marché de lart, vendus de leur vivant et hors de prix,
ils appartiennent très souvent aux collectionneurs et
institutions doutre-Atlantique.
Direction des Beaux-Arts. Ouvrages
commandés ou acquis par le Service des Beaux-Arts. Des
centaines de tableaux que l'on qualifie généralement
d'académiques, à partir de la seconde moitié du
XIXe et durant près d'un siècle, ont été
acquis par l'Etat français. Parmi ceux-ci et selon la mode du
moment, un bon nombre représente ce qu'il est convenu
d'appeler, dans toute la richesse de leurs diversités, des
nus. Quelques-uns sont encore visibles à Orsay, d'autres dans
les musées de province. On peut également penser qu'une
partie des peintures a servi d'élément de décor
aux préfectures, aux ministères, sans oublier les
logements de hauts fonctionnaires. Mais ensuite, quand la tendance
devint à proprement parler au "Moderne", que sont-ils devenus
? Pour la conservation des musées : un simple numéro
sur une fiche plus ou moins détaillée, un document
photographique - à la localisation parfois inconnue - selon le
terme laconique de l'administration. La mode puisant pour une part sa
source dans l'inspiration du passé et rien n'étant
jamais définitivement arrêté, certains de ces nus
commencent désormais à réapparaître en
bonne place - entre les impressionnistes et les modernes - sur les
cimaises des particuliers et des musées.
Nymphes dans le Parc
Saint-Léger - Luis Falero
Les Nymphes, toute une histoire
!
Un jour, il a bien fallu changer les arbres
vieillissants de lAllée des Soupirs du parc
Saint-Léger. Ils ont été remplacés par de
jeunes essences, au nom ignoré, qui ne mettent pas à
labri du vent et ne protègent pas encore de
lardeur des rayons du soleil dété. Mais,
pour le bonheur des jeunes nymphes joueuses et vagabondes, il reste
ceux, adultes, élancés, torturés et tout aussi
alignés, de la montée qui mène à
Bellevue. Ici, le spectacle vaut le détour et souvre sur
le long ruban rectiligne, bordé de prés et de champs
cultivés aux couleurs variées et changeantes, qui relie
la ville capitale à celle qui fait rêver : Antibes.
Les nymphes, il s'agit avant tout de divinités secondaires
très fréquemment dévêtues, elles se
plaisent à vivre libres, en pleine nature, dans les
forêts, les parcs, les montagnes... La mythologie leur attribue
comme vaste tâche de surveiller ladite nature. Ces jolies
jeunes femmes, facétieuses et désirables,
n'hésitent pas à s'unir aux dieux et, pourquoi pas
à l'occasion aux simples mortels, afin de donner le jour
à quelques héros et demi-dieux.
- Les Naïades sont les filles d'Océan, elles veillent en
particulier sur les sources, les ruisseaux et les fleuves.
- Les Néréides, les cinquante filles mi-femme
mi-poisson de Nérée et de Doris, personnifient les
vagues et les Océanides, filles aussi d'Océan et de
Téthys, fréquentent surtout les fonds marins.
- Les Hyades, quant à elles, sont les nymphes de la pluie et
la tradition en compte sept, dont la plus présente
Ambrosia.
- Les Oréades hantent les montagnes et accompagnent
Artémis dans ses chasses. L'une d'elles, Écho, peinte
par le Maître de l'académisme Cabanel, souffre de la
vengeance tenace d'Héra.
- Les Dryades et autres hamadryades peuplent surtout les
chênes, naissent et meurent avec eux. Eurydice, l'épouse
d'Orphée, appartiendrait à leur groupe.
- Les Danaïdes, cyniques et violentes, n'hésiteront pas
à tuer leurs maris le jour même des noces. Pour expier,
elles seront d'ailleurs condamnées à remplir d'eau des
tonneaux percés.
pour poursuivre la visite :
http://marc.verat.pagesperso-orange.fr/v1.htm
Les photos qui suivent
proviennent du site de l'Office du Tourisme de Pougues les Eaux, qui
en contient des dizaines :
http://ot-pouguesleseaux.fr
panorama de Pougues les
Eaux
parc thermal - le
promenoir
la source Saint
Léger
la source Saint
Léger
le pavillon des
sources
parc thermal - l'ancien
casino
parc thermal -
l'allée des soupirs
l'église Saint
Léger
le tympan de l'église
Saint Léger
pour plonger dans le
passé de Pougues les Eaux
Merci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info