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"C'est décidé, je
vais faire de mon mieux pour retranscrire et parfois commenter mes
souvenirs de guerre. Sans quoi on ne comprendrait pas la souffrance
endurée si longtemps par ceux qui, comme moi, sont
restés coincés de l'autre côté de la ligne
de fer et de feu qui nous a si cruellement isolés du reste de
la France. A partir du dimanche 3
août 1914
Le gros de l'armée
allemande n'est sans doute pas loin puisque les éclaireurs
sont là. Des détachements sont déjà
cantonnés à la ferme de SAINT-LEGER. On pense alors aux
sinistres défilés de Belges et de Français du
nord et, malgré tout ce qu'ils nous ont raconté, on
envisage de fuir devant l'envahisseur. Toutes les horreurs entendues
depuis quelques semaines sur l'invasion de la Belgique sèment
la peur dans nos esprits. Où les Allemands
s'arrêteront-ils ? Que vont-ils faire de nous ? Iront-ils
jusqu'à PARIS et dans combien de temps ? PARTIR ! C'est le mot qui nous
hante maintenant. Enfin, vers 1h, on dit adieu à la vieille
maison natale de grand'mère et, la mort dans l'âme, nous
nous rendons à la ferme, sur la place, où des attelages
disponibles sont mis à la disposition de la population du
village. L'EXODE commence. Mais, à cet instant, c'est un
murmure qui se propage dans la cour de la ferme : "Voilà les
Allemands ! Que les femmes partent dans les jardins cacher les
enfants !".Pendant ce temps, des villageois sont restés sur le
pas de leur porte. Ils ont donné de l'eau aux Allemands.
Ceux-ci commencent à nous paraître un peu moins
terribles que nous l'avions supposé. Petit à petit, on commence
à se rassurer et l'on pense enfin à regagner sa
maison. A partir du 2 septembre
jusqu'en décembre 1914 Nous sommes navrés de voir
passer des prisonniers français, et pour combien de temps ?,
après avoir souffert au combat Un jour, tous les hommes sont
emmenés sur la place. On les fouille avec minutie.
Après plus d'une heure d'attente angoissée, ils sont
tous renvoyés chez eux .Quelques jours plus tard, nouvelle
rafle, mais cette fois pas d'exception pour les femmes. Depuis que la
plus grande partie de la population a été
enfermée dans les granges gardées, nous sortons peu.
Des sentinelles, baïonnettes au canon, sont déjà
placées devant toutes les portes. D'après les ordres,
tous les habitants doivent être rassemblés sur la place
à 3h, heure allemande. C'est pire qu'au mois d'août
puisque, cette fois-ci, c'est pour nous éloigner de
PARIS. Sur la place, quelques chariots en
forme de V, mal bâchés. Le convoi se met en route sur
les chemins pénibles, mouillés par la pluie
récente. Nous marchons ainsi jusqu'à la nuit, nous
demandant où nous emmènent les soldats qui nous
escortent. Enfin, à la nuit noire, nous arrivons de la ferme
de Malhotel, prés de Crécy-au-Mont. Des officiers
tentent de faire un laborieux appel, et séparent les hommes
des femmes. Des Allemands, occupants habituels de cette grande ferme
picarde, nous avons appris que les habitants d'une quinzaine de
petites communes étaient entassés dans la
maison-même et dans les dépendances. Sans savoir
exactement, nous nous retrouvons sur la route, dans les mêmes
conditions d'hier au soir. Notre exode continue. Je ne connais pas
cet endroit mais j'apprends par mes voisins que nous avons
quitté les chemins de la ferme, et que nous nous dirigeons
vers Coucy-le-Château. Sur la grande route, deux colonnes dans
le genre de la nôtre viennent nous rejoindre, arrivant de
petites routes transversales. Dans une heure ou deux, maintenant,
tout ce monde défilera sous les tours du château
féodal du Sire de Coucy, dont je contemplerai le donjon pour
la première et la dernière fois. Quel spectacle, encore, de voir la
cour de la gare de marchandises de Coucy ! La population d'une
vingtaine de villages sans doute, pas nourrie, par lavée, y
fourmille. Les heures que nous passons là au milieu de nos
paquets nous paraissent éternelles. Nous nous demandons,
pour combien de temps, et comment, nous y vivrons. A partir du 1er janvier 1915
(*) La principale source d'emplois
de Guise était la fabrique de célèbres
poêles ronds Godin. M. Godin était un précurseur
et, bien avant 1900, avait fait construire pour son personnel des
logements sociaux très ingénieux : "Le
Familistère". Depuis peu, une partie du bâtiment a
été transformée en musée. Grand mouvement de troupes aux
alentours. On nous dit que le 46e régiment français
d'artillerie s'est battu à Vailly, et qu'on a vu des batteries
volantes du 42e d'artillerie à Mesbrecourt-Richecourt. J'ai 14 ans. Pendant que je suis
dans la rue, Guillaume II passe devant moi en auto ! Les mouvements
de troupes continuent. Dans le journal : toute personne
âgée de plus de 15 ans devra toujours porter sur elle sa
carte d'identité. Le 270e d'infanterie et le 60e d'artillerie,
avec une section d'ambulanciers passent, direction Etreux. Certains
disent que les émigrés partis pour la France sont
à Toulon, d'autres disent dans la Nièvre. Epagny - ferme de
Saint-Léger On dit que les Français ont
forcé les Allemands à sortir de leurs tranchées
vers Soissons et que sur Laon, les Allemands se tiennent prêts
à partir. Les Français auraient bombardé et
incendié le château de Marchais, croyant que Guillaume y
était. (*) "Caïffa" est une
entreprise de Guise dans laquelle les Allemands se réservaient
des locaux qui servaient de maison d'arrêt. Ici, le sucre se fait rare et il
est très cher. Le beurre et les oeufs augmentent beaucoup
aussi. Demain, à 3h, on doit amener sur la place Lesur tous
les chevaux âgés de plus 3 ans. Les Allemands
réquisitionnent 20 vaches dans une ferme, 8 (soit toutes) chez
un petit cultivateur, plusieurs autres encore dans une autre
ferme. Anniversaire de la
déclaration de guerre Arrivée
d'émigrés de Morsain Depuis quelques jours, on entend
des coups très forts. Est-ce le canon de la bataille, des
manoeuvres, des mines employées pour creuser des
tranchées, comme certains le disent ? Le journal s'arrête là.
Je sais par ouï-dire que Robert mon père resta à
Guise jusqu'en 1918. Comme il grandissait, il était parfois
réquisitionné par les Allemands. Ils faisaient faire
à ces jeunes adolescents des corvées dont les plus
célèbres dans la famille sont : entretenir le terrain
d'aviation de Guise ou mieux enterrer des soldats morts. Un des
souvenirs d'adolescence de mon père est d'avoir
déjeuné assis sur un caveau sa gamelle posée sur
2 cercueils empilés en guise de table. Merci à Denise, la fille de
Robert, qui a transcrit ce document qui retrace l'histoire de notre
petit village pendant cette tragédie.
En 1919, la première cabine
téléphonique est installée, place des
Cavins. En 1945, l'eau courante arrive dans
les maisons. Source et lien :
acsepagny.pagesperso-orange.fr
Vous trouverez ici le récit de Robert MOUTON, né
à SOISSONS en 1901, venu passer ses vacances chez ses
grands-parents en juillet 1914.dans la rue du Pré à
EPAGNY :
Mon grand-père, ancien instituteur, et son épouse
accueillaient chaque année leurs petits-enfants en âge
de profiter de la liberté de la campagne. Mais tout changea
lorsque l'ordre de mobilisation générale arriva.
L'anxiété devint de l'affolement. Bien des hommes
avaient déjà été appelés par
ordres spéciaux.
Oon annonce la déclaration de guerre de l'Allemagne qui,
dit-on, a déjà concentré ses troupes. Le
garde-champêtre lit aux quatre coins du village un appel du
président de la République De nouvelles affiches
étaient sans arrêt apposées à la mairie ou
sur la place. Il nous fallait, pour circuler, obtenir un
laisser-passer.
Les 27 et 28 août, nous entendîmes pour la
première fois le canon et aurions bien voulu nous convaincre
que ce n'était pas celui de la bataille.
Dimanche 30 août, le matin, nous apprenons que de nombreux
Anglais sont cantonnés à VEZAPONIN. Nous nous
promettons d'aller les voir. De nombreux aéroplanes survolent
la région. Une patrouille de 9 uhlans était
arrivée à SAINT-AUBIN. Tout le monde est affolé
à la pensée que l'ennemi est si proche. On se couche
chaque soir un peu plus angoissé. Pendant toute la nuit, des
patrouilles de cavaliers anglais continuent d'arpenter la
campagne. Le lendemain, la plupart s'en vont.
Une chose que je n'oublierai jamais, c'est l'impression que m'a faite
un grand diable de casque à pointe, dressé devant la
porte du maréchal-ferrant
Mais sur cette route, nous voyons passer, au loin, sans arrêt,
des bandes de cavaliers. Puis viennent de nombreux bataillons
d'infanterie, puis des colonnes d'artillerie et de ravitaillement.
Tout cela défile, sur la route de Bagneux, en direction de
SOISSONS.
Et voici que des milliers de soldats gris étaient là,
quel cauchemar ! Le canon gronde sur SOISSONS, sans doute un
bombardement en règle qui commence. En fin d'après
midi, la bataille semble se rapprocher et fait rage sur le plateau de
Montécouvé. Les habitants effrayés pensent
devoir aller se mettre en sûreté dans les
carrières voisines.. On entend bientôt la fusillade,
distinctement. Des aéroplanes évoluent à faible
hauteur. La bataille du jour nous confirme que le pays appartient
à ce démon : LA GUERRE.
Le bruit court que les Allemands ont remplacé
à leur convenance le maire et le préfet de
SOISSONS..
Bientôt quelques soldats viennent dans notre rue, peu
visitée jusqu'ici, afin d'y faire préparer un
cantonnement. Quelle appréhension, à la pensée
de loger sous notre toit ces guerriers ! Nous pensions en avoir 3 ou
4. Plus de trente y ont laissé leurs bagages. En quelques
instants, la maison est pleine de paille, les escaliers tout boueux.
Nos oreilles sont assourdies par leur dur langage, nos yeux
troublés par leur va-et -vient continuel, nos esprits
effrayés par chacune de leurs questions. Mais je dois
l'avouer, nous sommes un petit peu rassurés par l'air "un peu
comme nous" de certains d'entre eux.
Chaque jour, il faut faire la queue au moulin, où les
habitants de cinq ou six communes viennent chercher leur pain. La vie
est monotone, bien que chaque jour nous jette face à face avec
une nouvelle réalité.
Quelques obus d'artillerie lourde arrivent, de temps en temps, jusque
chez nous. L'un d'entre eux est tombé dans le marécage
proche du petit lavoir. Souvent, vers le soir, la bataille redouble.
Des wagons à bestiaux munis de bancs nous attendent .
Arrivés à Folembray, retour vers Coucy. On repartira
pour Laon, puis vers Guise, pour se diriger vers La Fère .La
nuit tombe, le voyage continue. On passe à Versigny, Tergnier,
Saint-Quentin, Bohain, Wassigny. Arrivés vers 2h du matin
à Guise, on nous donne à boire et un morceau de pain,
nous allons être séparés et
hébergés chez des particuliers.
Triste Jour de l'An. C'est le moment où, habituellement, toute
la famille est réunie. Ici, sans nouvelles des nôtres,
l'exil nous semble plus cruel que les autres jours. On est
rationné : 150 grammes de pain de seigle par jour et par
adulte, 90 grammes pour les enfants de moins de douze ans.
Les Allemands doivent amener 4000 blessés au
Familistère(*). Les habitants déménagent, on
parle de les évacuer sur Fourmies. Fausse nouvelle
!
Le bruit court que les "émigrés", c'est à dire
nous, vont rentrer "en France" par la Suisse. Voyage gratuit
jusqu'à la Suisse, ils se débrouilleront ensuite. On
entend le canon comme jamais depuis notre arrivée ici. Les
Français auraient avancé de 15 km sur la ligne de
Neufchâtel.
De l'artillerie est passée toute la nuit, se dirigeant vers
Etreux. On attend 3200 hommes nouvellement habillés. Beaucoup
de troupes venant du nord et allant en direction de Vervins
défilent dans Guise, musique en tête.
La division de la Kommandantur part pour une marche de 2 jours. Il
passe sur l'Oise des barques allant vers le sud. 7000 hommes au moins
dans les environs. Toujours du mouvement. Il passe 4 ou 5 gros canons
qui ont au moins 3 m de long, ils sont plus hauts qu'un homme. Par
ordre de la Kommandantur, défense demain dimanche de sortir.
Il paraît que les Allemands ont été vaincus sur
Pommiers. Ils ont tiré sur la cathédrale de Soissons,
bien que le drapeau de Genève y soit planté. Cela a
probablement donné un fougueux élan aux Français
et leur a apporté la victoire. Pour excuse, les Allemands
prétendent qu'ils croyaient avoir vu un poste dissimulé
dans la tour de la cathédrale.
5000 cavaliers vont, paraît-il, arriver, ce qui portera la
garnison de Guise à 12000 hommes.
Vers 5h du soir, un train d'émigrés est arrivé.
Les pauvres étaient déjà réfugiés
dans un village, qu'ils ont du à nouveau quitter. Ils vont
être envoyés dans les environs et espèrent
rentrer en France par la Suisse.
Un maire vient d'être mis à l'amende, puis
emprisonné, pour avoir conservé du blé qui a
moulu, pour lui et ses administrés. Un autre maire a subi une
punition semblable parce que l'un de ses administrés faisait
du pain blanc. D'après "l'Amsblatt Moniteur", journal
allemand, la France n'a pas pu se relever de la guerre de 1870 et ne
pourra pas cette fois-ci non plus.
Sur ordre de l'inspecteur d'Etapes, les habitants doivent saluer tous
les officiers, médecins et fonctionnaires. Interdiction
absolue de manger du pain blanc.
Dans "la gazette des Ardennes", un article intitulé "justice
de haine" explique que les Allemands menacent de se venger sur les
prisonniers français parce que le conseil de guerre
français a condamné 2 Allemands à 5 ans de
prison de pillage et vol.
Ordre de la Kommandantur : tout possesseur de pigeons doit
immédiatement les tuer. Les rassemblements sont absolument
interdits. En ville, trois ou quatre personnes parlant ensemble
seront aussitôt dispersées par la police.
Un aéroplane a bombardé la gare de Saint-Quentin, qui a
complètement brûlé. Les Français seraient
fort avancés en Allemagne. Fontenoy, Cuisy et Pommiers sont
français, mais par encore Pasly (villages très proches
de Soissons).
On entend encore le canon. D'après les dépêches,
les Allemands ont, comme d'habitude après leurs reculs, repris
leurs positions. On annonce aussi la capture de l'aviateur
Français Rolland GARROS. Il a du se poser en territoire envahi
à cause d'une panne de moteur.
carte postale allemande datant de la guerre
Le soir, à 7h (heure française), tous les volets et
ouvertures doivent être fermés. A Saint-Quentin, les
hommes de 17 à 45 ans devaient se rendre cet après-midi
à la caserne afin d'être embarqués pour
l'Allemagne.
Il paraît que plusieurs pays ont encore déclaré
la guerre à l'Allemagne.(l'Italie, l'Amérique et la
Roumanie).
Les Français sont parvenus à chasser les Allemands des
tranchées et des carrières de Soissons. On aurait
repris Noyon, les Allemands creuseraient des tranchées aux
portes de Chauny. On dit qu'a Noyon les Français auraient
perdu 45000 hommes et les Allemands 25000. Un général
allemand se serait rendu. La bataille fut très sanglante.. Une
petite institutrice de 18 ans a été mise "a
Caïffa"(*) pour avoir demandé à un officier
allemand ce qu'il venait faire dans sa classe.
On doit maintenant saluer les officiers, sous peine de cachot,
travaux forcés ou amandes ! Un général
traversant Guise dans son auto découverte se dresse et crie
tout au long des rues "SALUTEZ ! SALUTEZ §"
Tous les habitants restés à Epagny ont
été transférés à Coucy .
Le gouverneur visite toutes les maisons pour y prendre le zinc et le
cuivre. Il paraît que la Kommandantur a interdit de fêter
le 14 juillet.
Guillaume II fait une déclaration "au brave peuple
allemand qu'il a dû appeler sous les armes il y a un an pour
faire face aux ennemis menaçants". Il assure que sa conscience
est pure, qu'il n'est pas la cause de la guerre, etc.
On annonce que chaque chef de famille doit inscrire sur la
porte de sa maison les nom, prénom, âge, de chaque
personne qui l'habite. Leur ravitaillement va paraît-il
augmenter en quantité, le pain, grâce au Gouverneur. Des
pommes de terre vont arriver pour les Guisards.
Vendredi soir, une petite fille d'environ 5 semaines a
été abandonnée prés de
l'église.
Les Allemands affichent que l'Angleterre les empêchant
d'importer, il leur est impossible de nous ravitailler. Par
conséquent, jusqu'au printemps, il nous faudra nous rationner
de la façon suivante :
1° pommes de terre : 200 g par personne et par jour
2° viande : 150 g 3 fois par semaine, moins pour les enfants,
plus pour les ouvriers
3° lait : 1/4 de litre par personne et par jour.
Les personnes bien portantes devront s'en abstenir, ajoute-t-on, et
laisser leur part aux enfants, malades et vieillards.
Il court toutes sortes de bruits.."
Le 11 novembre 1918, il se trouvait je ne sais pourquoi en Belgique.
C'est un joyeux régiment écossais qui défilait,
fifres et bag-pipes en tête, qui lui apprit l'armistice.
Il savait depuis peu, grâce à la Croix Rouge, que ses
parents s'étaient réfugiés en région
parisienne, où il avait une tante. Il mit donc ses quatre
possessions dans une petite en malle en bois que nous appelions "la
malle de Sans Famille", et prit le chemin d'Argenteuil à
pied..
Robert, à coups de cours du soir en tous genres et d'un
surmenage perpétuel, atteignit enfin une situation
acceptable.
La grand'mère, qui ne se consola jamais de la destruction de
sa maison, mourut sans avoir revu Epagny. Le village avait
été totalement détruit et était à
peine reconstruit quand elle disparut. Quand survint la
deuxième guerre mondiale, la famille commençait
à peine à surmonter les effets de la
première.
A partir de 1920, le village est reconstruit progressivement, mais
pas en totalité ni sur les mêmes emplacements.
Aprés la guerre, le département était le plus
dévasté. Malgré un immense mouvement de
solidarité apporté en France et même au
delà, l'union des sinistrés décide d'apporter de
l'aide en parrainant certaines communes, c'est ainsi qu'EPAGNY et 20
autres du canton de VIC-SUR-AISNE ont été
adoptées par la HAUTE-GARONNE.
En 1922, on a vu apparaitre les premiers poteaux
électriques.
En 1924, projet d'adduction d'eau potable (les puits ont
été souillés pendant la guerre), des bornes ont
été installées.
En 1925, Inauguration du monument aux morts
En 1946, un service d'autocar assure la liaison EPAGNY SOISSONS.
En 1966, dépôt des premiers permis de construire - A
partir de cette date, de nombreuses constructions sont venues
compléter l'aspect de notre village.
En 1975, une nouvelle place a été
inaugurée. Autrefois, elle était située sur
le parvis de l'église où avait lieu la fête
patronale.
En 1978, un ramassage hebdomadaire des ordures
ménagéres fut voté par la conseil municipal.
En 1985, les rues se sont vu octroyer leur nom ainsi que la
numérotation des maisons.
En 1993, la route départementale 13, qui traverse le village,
a été refaite avec trottoirs ainsi qu'un rond-point au
centre.
En 1996, inauguration du terrain de football
club informatique de
lAssociation Culturelle et Sportive dÉpagny