"La
vallée de Cheylade, orientée au nord du Puy-Mary, est
dominée par le cirque imposant du Puy-Mary, du Puy de la
Tourte et du Peyrearse. C'est l'un des plus beaux panoramas de Haute
Auvergne."
Cheylade, 340 habitants, est
située dans le Cantal (15), à 950 mètres
d'altitude, dans le canton de Murat et l'arrondissement de St Flour.
 
Curiosités à
découvrir : 
   - cascades du Sarthre, du Pont de
   la Roche, des Breux
 
   
   - vallée de la Rhue.
   
 
   
   - Plomb du Cantal et circuit des
   volcans d'Auvergne
 
   
   - lac des cascades (pêche
   truite)
 
   
   - ski de piste : Prat-de Bouc,
   Lioran / ski de fond à 2 km
 
 
 
D'après
"Découverte d'une région naturelle : le Haut Cantal de
Riom ès Montagnes au Puy Mary" 
Cheylade est le lieu d'origine
d'Adolphe de Rochemonteix qui écrivit au début du
siècle un gros volume sur les églises romanes de
Haute-Auvergne. Son souvenir est bien oublié. Raison de plus
pour aller voir son église !
Solide et trapue, elle s'avance en éclaireur dans la
vallée. Le porche est couvert par le clocher.
L'intérieur a été remanié plusieurs fois
notamment après un incendie lors des Guerres de Cent Ans. Les
parties romanes se découvrent facilement avec quelques
chapiteaux intéressants. Le bénitier est gothique ainsi
que les fonts baptismaux.
 
 © Marie-Claude
Serre
 
   
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         les voûtes de
         l'église de Cheylade
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D'après "Volcan
Cantalien" aux éditions Chamina 
1428 griffons, chimères,
symboles, fleurs colorées, bêtes familières,
angelots, armoiries des familles de Dienne ou de Rochemonteix,
dessins énigmatiques, sont peints en teintes vives sur les
1428 caissons de chêne des trois voûtes de
l'église de Cheylade. Tous les motifs sont différents.
Cette polychromie inspirée fait de la petite église du
XIIe siècle, reprise au XVe siècle, après les
guerres de Religion, un lieu unique dans la région et sans
doute en France.
 
 
Ce décor aurait
été réalisé entre 1610 et 1614 par des
artistes italiens. L'église renferme également un
Christ en bois du XIVe siècle, des fonts baptismaux et un
bénitier du XVe siècle, ainsi qu'une statue de Saint
Léger, le patron de la paroisse.
Celui-ci était un meurt-de-faim, si l'on en croit sa
légende. Pour sa fête, les âmes pieuses de la
paroisse avaient l'habitude de déposer des victuailles
à l'église. Sauf vot' respect, Monsieur le Curé,
un jour, elles ne vinrent pas. Alors le Saint disparut. On tremble.
On s'empressa de réparer la faute.
Et on retrouva Saint Léger dans un bois voisin, la bouche
fourrée d'airelles...
Source
: http://gitedulimon.free.fr
 
   
      
          
         
         
          l'église
         romane de Cheylade, 
         bâtie sur un promontoire qui domine la vallée
         de la Rhue 
         
         
         Cet
         édifice roman date de 12° et a été
         remanié à plusieurs époques à la
         suite notamment d'une destruction, au 14°, par les
         Anglais. 
         Les trois voûtes "plein cintre", remarquables, datent
         de 14°. Elles sont composées de 1428 caissons en
         chêne peint. 
         La fresque représente des animaux fantastiques, des
         fleurs, des anges, les armoiries des familles de Dienne, de
         Rochemonteix... 
         L'expression est naïve, mais cette uvre est
         unique dans le Cantal. 
         
       
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         voûte
         à caissons en bois peint 
         
           
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         détail
         des caissons 
         
           
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         Cheylade 
         lambris de la voûte de l'église St
         Léger 
         peintures sur bois représentant 
         l'Arche de Noé 
          
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Les photos qui illustrent cette page
proviennent du très joli site
http://www.cantalpassion.com/commune-cheylade.htm
Vous en découvrirez de très nombreuses autres sur
Cheylade.
Le texte qui suit provient de http://laurent.lesaout.free.fr/valrhue/saint-leger.htm
 
 
Le vendredi 2 octobre, c'est la
fête de St Léger, patron de la paroisse de Cheylade...
Notre saint patron était l'évêque d'Autun.
(...) Après de nombreux
démélés qui durèrent plus de vingt ans,
de 657 à 679, Ebroïn décida de mettre Léger
hors d'état de lui nuire.
 
 maison à
Cheylade
 
Voici le récit publié
par André Castelot et Alain Decaux dans: "Histoire de la
France et des Français au jour le jour", page 253.
Après le siège de la ville d'Autun, Léger est
fait prisonnier par Ebroïn : 
"Léger aurait
désiré finir son existence en même temps que son
frère (qui venait d'être lapidé), afin de
participer en même temps que lui à la Vie future. Mais
le tyran Ebroïn voulait retarder sa mort.
Il commença par lui faire crever les deux yeux, puis il le fit
conduire pieds nus dans une piscine où il y avait des pierres
pointues comme des clous aiguisés. Il ordonna ensuite qu'on
lui coupât les lèvres, la partie creuse de la face et
qu'on lui arrachât la langue avec un fer coupant !
Ebroïn voulait en effet que, lorsque les yeux de Léger
auraient été arrachés, ses pieds tout
troués, sa langue et ses lèvres coupées,
lorsqu'il constaterait que toute félicité lui
était enlevée, et que toutes les facultés du
corps lui étaient refusées puisqu'il ne pouvait plus
voir son chemin avec ses yeux, ni marcher sur une route avec ses
pieds, ni louer le créateur en célébrant
l'office devant les hommes, il s'abandonnât alors au
blasphème dans son désespoir et se privât ainsi
du salut qu'il eût mérité largement du
ciel.
 
 
 Cheylade :
l'écomusée
 
Mais Léger résista
à la tentation. Il supporta avec résignation ces
supplices. Furieux, Ebroïn le confia à l'un de ses hommes
de main, un certain Waringus, qui fut chargé de le garder dans
sa propre demeure. On hissa donc Léger sur une bête de
somme. Il s'aperçut de la chose et, dans son coeur, se souvint
de ce passage du psaume :"Je suis devenu une bête de somme,
mais je serai toujours avec toi..."
Le plus singulier, c'est qu'ainsi martyrisé, Léger -si
l'on en croit ses biographes- survécut encore deux ans. Alors,
après un simulacre de jugement, Ebroïn le fit condamner
à mort. On lui coupa la tête...ou du moins ce qu'il en
restait."
 statue du saint
Léger dans l'église de Cheylade
http://www.chaine-des-puys.net/saint%20leger/st-leger.htm
 
saint Léger. -
crucifix - saint Pierre
 
Après la mort violente
d'Ebroïn, la Bourgogne, dont Léger avait
été constamment le zélé défenseur,
le vénéra comme un Saint et l'Eglise a ratifié
le jugement porté sur lui par ses compatriotes (cf
M.F.Ansart).
 
 Cheylade :
l'écomusée
 
Revenons à Cheylade : Monsieur
Adolphe de Chalvet de Rochemonteix, dans son livre "Les
églises romanes de la Haute Auvergne", édition de
1902, décrit, à la page 111, la statue de Saint
Léger : 
"Saint Léger, taillé
dans un seul bloc de chëne, fait corps avec le siège sur
lequel il est assis. Seuls les bras sont réparés et
d'une époque ultérieure. A droite et à gauche,
des sculptures en accolade indiquent un travail du XVe
siècle.
Le saint est représenté mitré, crosse en main,
recouvert de sompteux habits épiscopaux. Dans sa main gauche,
gantée comme la main droite, le livre des Evangiles est
ouvert. La figure est imberbe, l'expression générale
d'une grande douceur."
 Dans ce précieux livre,
toujours à la page 111, figure la gravure 147,
représentant la statue en bois de Saint Léger. Elle
n'est pas sur son socle actuel, qui fait office de reliquaire.
Pourquoi Saint Léger est-il le
patron de Cheylade ? Aidez nous, vous qui travaillez aux Archives
Départementales ou à la Bibliothèque Nationale.
(...) Saint Léger, patron de
l'église de Cheylade, était jadis, le jour de sa
fête, à l'origine d'activités festives
particulières, tant religieuses que profanes.
 
L'appel est lancé ici aussi
!
Source
: http://laurent.lesaout.free.fr/valrhue/saint-leger.htm
 
Lien pour poursuivre la
visite :
http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/tag/art%20na%C3%AFf%20religieux
 
   
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          Un livre existe sur l'église
         Saint Léger de Cheylade 
         
         De
         format 18 x 22, écrit par l'Association Valrue, il
         compte 48 pages et coûte 10 euros. En voici un extrait
         :
         
         "C'est au début du
         XIIe siècle que fut construite l'église romane
         de Cheylade ; les circonstances de son édification
         sont aussi mal connues que celles qui avaient
         présidé à la construction de
         l'église primitive. On peut cependant approcher
         l'histoire de cet édifice, remanié à
         diverses époques en raison des ruines successives
         qu'il a subies et des désordres dus au temps,
         grâce à la compétence et à la
         sagacité des archéologues et historiens
         intéressés par ce monument.  
         
          
         
         Après la peste noire
         qui décime une partie de la population au milieu du
         XIIe siècle, guerres et périodes
         d'insécurité se succèdent, entre de
         rares épisodes de calme et de
         prospérité : guerre de Cent Ans, guerres
         féodales entre seigneurs locaux  toujours
         longues  suivies de périodes troubles où
         sévissaient des bandes de pillards, révoltes
         paysannes et, plus tard, guerres de religion. La population
         de Cheylade et son église ont été
         victimes des exactions commises à l'occasion de ces
         événements tragiques survenus dans toute
         l'Auvergne.  
         
         L'édifice, construit
         en pierres du pays et couvert de lauzes en phonolites, est
         trapu mais ne manque pas d'une certaine
         élégance. Son aspect extérieur est
         à quelques détails près celui
         résultant de la restauration du début du XVIIe
         siècle à la suite de l'incendie survenu
         pendant les guerres de religion. L'intérieur de cette
         église présente une particularité rare,
         celle de posséder des voûtes lambrissées
         et cintrées, agrémentées de 1428
         caissons ornés de peintures naïves
         représentant anges, fleurs et animaux." 
         
         Pour en savoir plus
         : 
         http://boutique.geneanet.org/catalog/product_info.php?products_id=70257 
       
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https://www.stleger.info