les stensions 2016

 

 

 la confrérie de Saint-Israël et Saint-Théobald

En 1945, Mgr Jean Barton de Montbas, évêque de Limoges, érigea, en l’église Saint-Pierre du Dorat, une confrérie en l’honneur des saints Israël et Théobald. Confirmée par le pape Alexandre VII le 22 juillet 1659, elle fut immédiatement approuvée par Mgr François de la Fayette, évêque de Limoges.

Les confrères, tous des hommes, devaient être au nombre de 16. Leur rôle était d’assister aux cérémonies, d’accompagner les processions, d’apporter des secours aux pauvres et d’exercer des actions de piété et de charité. L’honneur de porter les châsses des deux saints leur était réservé ; à charge pour eux d’entretenir la chapelle du cimetière, bâtie sur le lieu de leur sépulture, et de veiller à la conservation des reliques.

Cette confrérie, placée sous la responsabilité d’un syndic, joue encore un rôle essentiel dans les ostensions du Dorat. Elle est régie par des statuts dont la dernière réactualisation remonte à 2000. Le nombre des confrères est aujourd’hui de 24, auxquels peuvent s’ajouter des confrères honoraires. Pour être confrère, il faut remplir un certain nombre de conditions, parmi lesquelles être un chrétien pratiquant et actif dans la vie paroissiale et être physiquement en état de porter les châsses. Le syndic, qui dirige la confrérie, est assisté d’un trésorier et d’un secrétaire. Son mandat dure 7 ans et ne peut être renouvelé qu’une fois.

Les confrères portent un costume sombre et des gants blancs. Une écharpe constituée d’une bande rouge et d’une bande verte les ceint de l’épaule droite au côté gauche. Ils assistent en corps à toutes les grandes cérémonies et accompagnent les reliques du Dorat aux ostensions des autres villes.

 

tableau des années des ostensions septennales
du diocèse de Limoges

 les paroisses invitées traditionnellement

Depuis l’origine, 44 paroisses participent aux ostensions du Dorat. Ces paroisses appartiennent majoritairement au diocèse de Limoges, mais certaines sont du diocèse de Poitiers.

Cette liste comprend des paroisses parfois éloignées, alors que d’autres, plus proches, n’en font pas partie. Il est vrai que l’absence de Bellac ou de Magnac-Laval peut se justifier par l’organisation dans ces villes d’ostensions avant la Révolution et par leur indépendance marquée vis-à-vis du chapitre du Dorat, alors que dans la plupart des autres paroisses, le chapitre avait des droits spirituels et temporels.


 la garde

Une garde armée escorte les reliques des paroisses qui traversent la campagne pour rejoindre les ostensions du Dorat. Cette garde se compose d’hommes de tous âges. On y rencontre des hommes âgés, des jeunes, des adolescents et parfois des enfants qui participent à leurs premières ostensions.

 

Les ostensions 2016 à St Léger Magnazeix / dimanche 17 avril
Les bénévoles animant la procession étaient des habitants de St Léger Magnazeix et Dompierre les Églises.
Merci à Xavier Tingry pour ses clichés et légendes.

 

"les oiseaux"

 

 

en robe bleu foncé, Carine Boudot

 

"la garde armée", à la sortie de l'église - Jean-Luc Mourgaud, porte-drapeau

 

la garde armée - Lionel Boudot, chef de la garde armée, avec le sabre

 

la châsse, les reliques portées en procession

 

 

 

les fillettes - en robe bleu clair, Murielle Bardoux

 

 

 

 

 

la garde armée rendant les honneurs au public

  

 

 

 

 

 

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