glise de Saint Léger sur heune (71 - Saône et Loire)

 

 

"n 1738, Madame veuve ANDRÉ, née Jeanne JUILLET, donna par acte reçu par Maître Joseph ANDRÉ son fils, notaire royal à St Léger, le 13 mai 1738, à la Fabrique de St Léger, représenté par M. Esprit Joseph BOUGNOT curé dudit lieu et de Jean DESSAINT et Louis DODILLE fabriciens, deux capitaux de rente revenant à cinq cents livres aux arrérages de 25 livres 12 sols qu’elle avait sur la communauté dudit bien, a suffit de faire éclairer à perpétuité la lampe qui est devant le St Sacrement."

Ces arrérages étaient payés chaque année le 18 avril et devaient l'être à perpétuité. La grosse de l’acte en parchemin s’est trouvée chez la veuve CLERC dont le beau-père était fabricien à l’époque de la révolution de 1789.

Lu sur http://www.cgsl.asso.fr

 

 

 

 

 

 

 

"(...) n 1848, la population ayant encore augmenté par suite de l’installation des usines dans le pays (usines à plâtre, tuileries, mines de charbon), l'église est agrandie. Trois cents personnes, dont 30 hommes, assistent à la messe le dimanche. Le travail le dimanche est presque général dans la paroisse : les usines font travailler jusqu’à 11 heures et beaucoup de vignerons imitent ce mauvais exemple.

A l’époque, rares sont les enfants qui ne sont pas baptisés et les mariages civils sont l’exception. Entre 1897 et 1910, trois malades seulement ont refusé obstinément les derniers sacrements. Les processions ont été supprimées en 1899 par M. Gauthey, maire de la commune. Une école congréganiste, tenue par les soeurs du Saint Sacrement, exista dans la paroisse de 1850 jusqu’au 22 juillet 1902, date à laquelle elle fut fermée par les ordres de M. Combes, alors ministre de l’Intérieur et des Cultes. Immédiatement, mademoiselle Mariller prit la succession des soeurs et, en 1903, elle fut remplacée par trois soeurs de la communauté du Saint Enfant de Chauffailles. M. Bizouard de Montille, à qui appartenait le local, fut le grand bienfaiteur de l’école (...)"

Notes de l'abbé Thivint, curé de Saint Léger, 1910

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
l'église et la mairie
dans les années 1960

 

 

 

27 juillet 1956 : la municipalité dote le clocher de l'église d'une orloge électrique.
Avant cette date, c'est un monsieur aveugle qui remontait l'horloge mécanique, sonnait les cloches et carillonnait les baptêmes et les mariages. Le bedeau habitait une maison près de l'école maternelle. Avec sa canne pour se guider, il allait trois fois par jour à l'église pour sonner l'angélus.
Son courage était estimé de tous. A son décès, c'est le garde-champêtre qui le remplaça.

14 juillet 1964 : St Léger a accueilli les Petits hanteurs à la Croix de ois pour un concert à l'église.

 

 

propos du triptyque et du retable

Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1976, les 2 tableaux d'un triptyque peint sur bois en 1552, représentant Le martyre de saint Laurent et La Transfiguration de Notre Seigneur, furent volés.

Quant au retable en bois sculpté du XVIe siècle (classé à Paris le 10 novembre 1928), composé de 3 groupes de personnages représentant chacun une scène de la Passion - Portement de la Croix, Crucifixion, Mise au tombeau - cette dernière partie fut volée en 1965. Elle sera retrouvée quelques jours plus tard en Suisse, à Montreux. Deux hommes (les voleurs ou les receleurs ?) se présentent chez un restaurateur d'art pour la faire réparer. Mais le restaurateur se rappelle avoir vu la photo de cette statue dans une revue que l'abbé Grivot avait publiée et où il avait fait photographier toutes les oeuvres du diocèse. Voici donc comment par hasard elle fut retrouvée. Il fallut de nombreuses démarches pour la récupérer. L'échange se fit entre les polices suisse et française à la frontière. Le docteur Chamagne, maire de la commune, alla la récupérer à Dijon et les Beaux Arts la scellèrent là où elle est actuellement.

 

 

 

 

 

 

 

panneau peint de retable :
la vie de saint Laurent

Les photos datent de 1915 environ.

 

 

 

 

 

panneau peint de retable :
la vie de saint Laurent

 

 

 

 

 

panneau peint de retable :
la vie de saint Laurent

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

groupe sculpté en bois polychrome :
portement de croix

 

 

 

 

 

groupe sculpté en bois polychrome :
crucifixion

 

 

 

 

 

 

 

groupe sculpté en bois polychrome :
mise au tombeau

 

 


 

 

 e texte et les photos qui suivent proviennent du site des Archives Départementales de Saône et Loire et datent de 1977 :  

 

 

 

triptyque de la Passion
le portement de croix - la crucifixion - la mise au tombeau
bois polychrome - XVIe s. - classés le 10/11/1928

 

 

 

 

le portement de croix

 

 

la crucifixion

 

 

 

 

la mise au tombeau

 

 

1977 - détail du retable du XVIe s.

 

 

 

 

1977 - détail du retable du XVIe s.

 

 

 

 

1977 - intérieur de l'église restaurée en 1967

 

 

1977 - le choeur de l'église (restauré en 1967)

 

 

l'autel de la chapelle du St-Sacrement, dans l'église paroissiale

 

 

intérieur de l'église, restaurée en 1967 - chapelle de la Sainte-Vierge

 

 

 

 

 

l'église de nos jours

2018 - une campagne de travaux de restauration est entreprise

vous lirez ici de très nombreux compléments sur l'église

la conférence du vendredi 30 novembre 2018

origine de l'église

orientation - style roman ou gothique ?

travaux d'entretien et agrandissements de l'église

les dalles tumulaires

prêtres citoyens ou réfractaires

le coq de l'église

histoire de cloches

les clés du clocher ou St Léger "Clochemerle"

le clocher

les oeuvres d'art

et vous verrez là un très intéressant film réalisé pour l'occasion (30 novembre 2018)

 

Sources :

 

 

ermez l'agrandissement. erci.

 

 

 

https://www.stleger.info