es Enfants de la Dheune

C’est en 1879 que fut fondée une société de musique qui prit le nom des Enfants de la Dheune. Elle remporta en 1882 un 2e prix au concours général de Genève puis, en juin 1883, le 1er prix au concours festival de Dijon, et obtint en 1885 la Médaille de la Ville de Paris (...)

Tous les ans, en janvier ou février, la fanfare offrait un concert salle des fêtes de l’hôtel du Commerce avec, en complément à la partie musicale, une ou deux comédies jouées par une troupe dijonnaise de bonne renommée. Les deux séances - matinée et soirée - faisaient toujours salle comble. Le carnaval à Chalon était également la sortie annuelle de la Société, toujours invItée par les Chalonnais. Une seule fois, en 1929), par un froid sibérien (il faisait - 20°), le chef Gautherot dut renoncer à sortir : les pistons gelaient et les doigts des musiciens ne suivaient plus.

Pendant une vingtaine d’années, la fanfare participa du défilé des "Goniots", puis, vers 1965, par manque d’effectifs, la société se mit en sommeil.

 

 

la fanfare, dans les années 1950

devant, 3e à partir de la gauche : Maurice Tortiller, dit Mimi, décédé en 2015
au milieu, 3e à partir de la gauche : Henri Nectoux
derrière, 3e à partir de la droite : Robert ?, ancien facteur

 

 

 

pour un agrandissement, cliquez ici

photo prise dans la cour de la maison de l'ancien maire, le docteur Pierre Chamagne
au 2e rang, 4e à partir de la droite : Antoine Margot, tambour

 

 

 

Le carnaval

Les fêtes du Carnaval de Chalon étaient célèbres dans toute la région.

Il y avait deux jours bien distincts l'un de l'autre. Le dimanche, c'était la fête des "Goniots". Sa Majesté "Cabache" et sa femme "Moutelle" ouvraient le défilé ; suivaient les chars plutôt burlesques, les fanfares. Les farandoles et des groupes déguisés créaient l'ambiance.

Le Grand Carnaval avait lieu le mardi. Aux chars du dimanche, d'autres finement décorés s'ajoutaient et le majestueux char des Reines, un régal pour les yeux, fermait le défilé. Ces mastodontes étaient tirés par des chevaux puis par des tracteurs.

C'était vraiment une très grande fête, une foule impressionnante était massée tout au long du parcours. Souvent le défilé prenait du retard, car il fallait soulever les fils électriques ou téléphoniques avec des perches en bois pour faire passer les chars ou manœuvrer dans les virages.

Ces défilés ont laissé de belles images dans nos souvenirs. Sur toute la largeur du boulevard de la République, les musiciens alignés comme à la parade marchaient derrière les énormes chars. Les gens chantaient au passage des musiques et des farandoles.

Tous les ans, la fanfare de Saint Léger participait à ces festivités.

En fin de parcours, tous les chars, musiques et groupes étaient alignés place de la mairie pour la réception à l'Hôtel de Ville. Sa Majesté la Reine, accompagnée de Monsieur le Maire, du président du Comité des Fêtes et suivie de ses demoiselles d'honneur paraissait au balcon, pour saluer la foule qui les acclamait.

Le soir de Mardi Gras, vers 17h, le boulevard était fermé à la circulation et la place était laissée à la bataille de confettis. Tout le monde avait un sac rempli de confettis et c'était à celui qui allait en faire manger aux autres. Il y avait tant de confettis que la route et les trottoirs se confondaient.

Le soir, après le dîner avec les officiels, la Reine et le Maire ouvraient le bal qui se terminait tard dans la nuit. Dans la rue, après le passage du défilé, la fête foraine battait son plein. Les chevaux de bois, les autos tamponneuses, les cri-cri, la chenille ne désemplissaient pas. Quel vacarme !

Les hivers étaient quelquefois rudes et il ne faisait pas chaud sur le boulevard. En 1929, il faisait tellement froid que les pistons des instruments de musique gelèrent et les harmonies ne purent pas jouer.

Ces deux journées étaient signe des réjouissances ; aussi on en parlait plusieurs mois à l'avance et le mardi était chômé. Mais comment se rendre à Chalon ? Les autos étaient rares... Les vélos non, mais par le froid et la neige, ce n'était pas possible ! La SNCF avait mis en place des navettes qui partaient le matin et revenaient le soir. Mais ce qui faisait plaisir à Saint Léger, c'était le camion de Monsieur Raison (le messager de Saint Léger). Ce monsieur était charmant, alors pour une modique somme, il emmenait la jeunesse à Chalon. Dans son camion bâché, il mettait 4 rangées de bancs, fermait la bâche à l'arrière, recommandait de bien se tenir. Il nous déposait au Pont de la Colombière et nous reprenait le soir à l'heure convenue.

 

 

 

a Bourguignonne

Voilà plus de cinquante ans que la Bourguignonne a vu le jour, en avril 1952 : depuis 1942, un groupe de jeunes, garçons et filles, se réunissaient pour jouer des pièces théâtrales ou des sketchs afin d’aider quelques sociétés. Mais, sous l’impulsion de madame Lhéritier, la directrice de l’école de filles, et avec l’aide de musiciens du pays, fut fondée la Bourguignonne (...)

Le plus émouvant fut le final, où toute la troupe réunie sur scène chanta "L’envie d'aimer" avec une telle conviction que plus d’une larme vint aux yeux des spectateurs. Ce fut un énorme succès pour ce qui aura certainement été la dernière représentation de la Bourguignonne. Le groupe d’adultes vieillit, les jeunes se sont dispersés pour continuer leurs études et les horaires de travail ne sont pas toujours compatibles avec les heures de répétition... Mais il reste tant de bons souvenirs !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1952
naissance de la Bourguignonne

 

 

2002 - la "dernière" pour les 50 ans de la Bourguignonne

 

 

e Comité des Fêtes

Sur l’initiative du docteur Chamagne, nouveau maire, un Comité des Fêtes allait voir le jour le 25 juin 1959. Cette association avait pour objet la coordination des activités culturelles, artistiques ou sportives, et l’organisation de ses propres fêtes.

Une de ses premières tâches fut l’organisation du banquet des Anciens, à l’initiative du nouveau maire. Le repas était payé par la commune tandis que le Comité des Fêtes assurait le service et offrait l’apéritif, les boissons et le dessert (...)

Le Comité a organisé bien d'autres fêtes : les feux de la Saint Jean, les jeux intervillages, les courses de lévriers, le mariage des vins d'Alsace et de Bourgogne..., sans oublier bien sûr le réveillon du Nouvel An.

Depuis 1967, notre village est jumelé avec Lustin-sur-Meuse en Belgique et c'est encore le Comité des Fêtes, avec le soutien de la commune, qui a assuré toutes les manifestations jusqu'en 2002, année de création du Comité de Jumelage.

 

 

les serveurs du banquet des Anciens, en 1969

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les pompiers
en 1960

 

 

 

.n comble !

Dimanche 25 octobre 1970

C'était le jour du banquet annuel des Anciens et tout se passait dans la joie et la bonne humeur. Cependant, ce repas aurait pu se solder par une panique générale. En effet, en jouant avec des pétards, d'imprudents gamins provoquèrent un début d'incendie dans un local proche de la salle des fêtes où avait lieu le banquet. C'est un passant qui aperçut de la fumée sortant du garage des pompiers. Vite mais discrètement, il donna l'alerte à ses collègues qui servaient le repas ainsi qu'au président du Comité des Fêtes. En peu de temps, ils sortirent le camion communal, le dévidoir et les tuyaux enflammés. Il était temps, car déjà les flammes couraient dans le local voûté. A l'aide d'extincteurs, le feu fut rapidement éteint et les Anciens, heureusement, ne s'aperçurent de rien. Grâce à la rapidité de l'intervention, ce sinistre a étouffé dans l'oeuf. C'est vraiment un comble pour les pompiers que d'éteindre le feu dans leur propre local !

 

 

Quelques animations du Comité des Fêtes n'existent plus, d'autres perdurent :

  • les jeux inter-villages entre Couches, Dennevy, Paris-l'Hôpital, Sampigny lès Maranges, St Gilles, St Léger. A cette occasion, les équipes s'opposaient amicalement au cours de jeux d'adresse, sportifs... Un comité intercommunal élisait une reine et ses dauphines.
  • les rallyes promenades en voiture ou à pied avec la découverte des villages alentour, des jeux d'adresse et de logique, des questionnaires d'histoire locale et des petits défis sportifs
  • des spectacles originaux avec les Cosaques du Don, les danseurs polonais, des courses de lévriers, etc
  • les feux de la St Jean en juin
  • des thés dansants et des soupers dansants, des soirées cabaret
  • des bals pour les jeunes
  • des balades en vélo pour le 15 août
  • la foire aux Becs Fins le dimanche des Rameaux
  • les journées maquettes
  • le Bicentenaire de la Révolution Française le 14 juillet 1989. Pour cette occasion, tous les membres du Comité étaient costumés en sans-culottes ou révolutionnaires.
  • un bal des Catherinettes
  • l'accueil des nouveaux habitants de la commune
  • la fête des Patates
  • le Téléthon pendant les premières années, maintenant repris par une coordination locale
  • les fêtes du jumelage jusqu'en 2001, gérées depuis par le Comité de Jumelage
  • les puces du 1er mai
  • la retraite aux flambeaux et le bal du 14 juillet
  • le Réveillon du Nouvel An. Pour les réveillons 2000 et 2001, chacun des membres était habillé en costume 1900.

Voici les présidents qui se sont succédé : M. Nancy, Emile Brunette, Bernard Guillemin, Guy Nomblot, Jean Jacques Chini, Roger Pacorel, Marcel Defaut, Michel Camus.
Les membres participants sont une quarantaine et prennent plaisir à se retrouver pour toutes les manifestations proposées.

Tiré de "L'Almanach 2013 de Saint Léger sur Dheune" édité par "Les Amis de Saint Léger"

 

 

 

Les feux de la Saint Jean (24 juin)

Depuis sa fondation en 1959, le Comité des Fêtes ne fut jamais à court d'idées. (spectacles, Cosaques du Don, Jeux intercommunaux, courses de lévriers, etc) et pour la première fois à Saint Léger il organisa les feux de la Saint Jean.

Les feux se déroulèrent "aux Boivines" à droite en montant la route de Charrecey, en face de l'actuel château d'eau.
Il y avait un gros travail de préparation, une ossature en gros bois pour faire tenir les fagots de sarments (2 à 3 chars) que nous avions été chercher dans les vignes.
Tout le Comité se mit au travail et prépara ses premiers feux avec joie. Une demi-journée fut nécessaire pour la confection du bûcher.

L'allumage était prévu pour 22h avec la participation de la "Bourguignonne". Pour une première, c'était une réussite. Les jeunes du pays faisaient des rondes et des farandoles autour du feu et les petites bourguignonnes des danses folkloriques. Ce fut la joie, mais tout s'arrêta avec l'effondrement du bûcher. Pendant deux ans, ce fut ainsi mais l'emplacement était un peu loin du centre de Saint Léger. Aussi se transporta-t-il au Clos de la Gatosse.

Cette année-là, il y eut beaucoup de monde mais hélas la pluie arriva et bouleversa tout le programme. Les plus déçus étaient les jeunes qui avaient préparé des danses russes, bourguignonnes etc. La pluie a fini par décourager les organisateurs, et depuis les feux de la St Jean ne se font plus à Saint Léger. Encore une tradition qui a disparu. Mais à Aluze, Charrecey et les environs, la Saint Jean continue d'être fêtée.

Extrait du journal "le Courrier de Saône et Loire" du 30 juin 1977 :

MALGRÉ LA PLUIE, BEAUCOUP DE MONDE AU PREMIER FEU CELTIQUE

Afin de renouer avec une vieille tradition et le temps où Saint Léger avait son feu de la Saint Jean, le nouveau comité des fêtes avait mis au programme pour samedi - 25 juin 1977 - un feu de joie. Vers 21 heures, un cortège animé par le groupe folklorique de la Bourguignonne partait de la place de la Gare et se rendait sur les hauteurs du quartier nouveau Les Gatosses. Après une heure de spectacle de danse et chants bourguignons, M. Chini, président du Comité des Fêtes, alluma le feu. Un feu de joie qui brûla très vite. Autour des hautes flammes tourbillonnantes, une joyeuse farandole s'organisa. Un bon public était là, hélas sous parapluie un moment, mals cela n'altéra en rien le plaisir pour tous d'assister à cette réjouissance simple. Rendez-vous est pris pour l'an prochain.

 

 

 

 

Le 14 juillet à Saint Léger

A St Léger, le 14 juillet a toujours été une fête assez bien suivie. Depuis les années 60, c'est le Comité des Fêtes qui organise les festivités. 
Le 13 au soir, défi aux lampions, portés par les enfants, avec la fanfare. Le feu d'artifices, financé par la commune et tiré sur le port, est suivi d'un bal populaire sur la place du marché.
L'après midi du 14 est consacré à des jeux pour enfants et adultes.

Il y a encore quelques années, il y avait des jeux sur le canal : mât de Beaupré, courses aux canards, courses de vitesse... Ces jeux n'existent plus au vu de la réglementation devenue plus sévère.

Il y avait beaucoup de jeux pour les enfants : jeu de courses en sac, course à la "patate", jeu de pêche à la ligne, jeu des anneaux, des ciseaux... Le jeu "des ciseaux" était très apprécié par les enfants. Andrée était la préposée à cet amusement : une ficelle tendue entre deux arbres et de petits cadeaux suspendus, il fallait, les yeux bandés, couper la ficelle avec les ciseaux, pour avoir son lot. C'était un jeu tout simple, mais qui tenait les enfants en haleine, jusqu'au moment de la découverte de leur lot.

Une anecdote d'Andrée responsable du jeu des ciseaux :
Une année, une vacancière s'approche de moi pour faire jouer sa fille et me demande : "Tous les ans, je vous vois à ce jeu, c'est votre métier ?" et mol de sourire en lui répondant : "Oh non, madame, c'est pour amuser les enfants !"

 

 

 

les conscrits en 1918

 

 

es conscrits

"Raillotes" ou crécelles, clairons et tambours accompagnaient les jeunes conscrits qui faisaient la fête une semaine entière, prenant même une pension complète à l'hôtel. La quête dans tous les quartiers du village était fructueuse et couvrait toutes les dépenses de ces jeunes appelés. Les jeunes filles de leur classe recevaient une belle cocarde blanche et étaient invitées à un grand bal gratuit où tout le village était convié. Cette coutume s’est éteinte en 1968.

 

 

les conscrits de la classe 1924

 

 

les conscrits en 1927

 

 

 

 

autre carte-photo Chandioux, non datée

 

 

ce cliché et les 2 suivants proviennent de "Photographie Chandioux - Verdun sur le Doubs"

 

 

il s'agit probablement d'une cavalcade organisée par la mairie en 1929 ou 1930

 

 

la fanfare de St Léger accompagnait ces défilés - agrandissement de ces 3 photos ici

 

 

carte-photo Demaizière - St Léger sur Dheune
couple de mariés - sans date

 

 

Louise Jeanniard - 1905

 

 

Louise Jeanniard - 1906

 

 

St Léger sur Dheune - les ouvrières et la patronne - 1910

 

 

18 février 1962 - football
l'équipe 1re de St Léger sur Dheune - photo prise à Chagny

 

 

la place de l'hôtel de ville

 

 

e jumelage franco-belge

En septembre 1966, mois de vendanges en Bourgogne, quelques Belges de Lustin sillonnent nos routes et s’arrêtent aux Battées vers un groupe de vendangeurs. Permission est donnée de goûter le raisin et, même plus, de participer aux vendanges. L’idée d’un jumelage est née ! 

Plus tard, une charte est signée. Ainsi, depuis des années, les deux cités de Lustin et Saint Léger entretiennent de fréquents rapports et de nombreux échanges se sont déjà réalisés. Une profonde amitié s’est établie entre ces deux communes qui possèdent beaucoup de points communs.

Les Léodégariens ont à coeur de recevoir leurs amis belges, les festivités se préparent longuement à l’avance et tout le village participe aux trois jours de fête. Un défilé carnavalesque où toutes les associations du village sont présentes, chacune à sa façon, parcourt les rues. C’est la fête, l'allégresse ! Avec les années, de nombreux liens se sont créés entre les familles et trois générations perpétuent cette belle amitié.

 

 

le jumelage en 1967

 

 

l'emblème du jumelage

 

 

"Cet ouvrage, élaboré à partir de longues recherches puisées dans la mémoire vivante et dans de nombreux documents, contribuera à porter dans ce XXIe siècle ce que fut Saint Léger dans le siècle dernier."

ouvrage de 144 pages au format 16,5 X 23,5
relié plein skivertex avec vignette en couleurs
illustré d'environ 140 documents anciens
édité par "Les Amis de St Léger sur Dheune"

Contact : Camille Forest
74 rue du 8 mai 1945
71 510 St Léger sur Dheune
03 85 45 37 73

Mairie : 03 85 45 31 72

 

 


 

 

quelques vues anciennes du port

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

chargement de pavés de grès pour Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

carte postale oblitérée en 1937

 

 

 

 

 

 

 


 

 

la route de Chagny

 

 

la route de Chagny

 

 

la route de Chagny

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la rue de l'Eglise

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2016 - les 2 magasins à droite sont devenus la bibliothèque municipale
la petite maison à leur gauche a été détruite, c'est un petit parking privé

 

 

 

 

carte postale ayant voyagé en 1907

 

 

 

 

route de Chagny - boucherie / charcuterie - café de la Paix Chez Renée

 

 

 

 

la route de Couches les Mines

 

 

la rue de Couches

 

 

 

 

légende erronée - ce vieux château
est le château de Marguerite de Bourgogne à Couches, à 5 km de Saint Léger

 

 

1957 - à nouveau le château de Couches, sur la route d'Autun

 

 

la rue du Port des Pavés

 

 

 

 

 

 

 

"Etre ou ne pas être de Saint Léger"
"Je me souviens..."
les moulins, les plâtrières, la mine, les tuileries
le canal, la Dheune, la gare, la viticulture
Ils sont venus à Saint Léger, les guerres, les écoles

 

 

 

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