la ête du ont euvray en 1875

 

 

Sur le plateau du mont Beuvray, où sont des vestiges de pierres celtiques et des traces de la domination romaine, un grand nombre d'habitants des environs viennent, chaque année, le premier mercredi de mai, pour y accomplir des vœux, se livrer à diverses pratiques religieuses, et aussi pour se divertir.

Le matin, les femmes vont faire leurs dévotions à différentes fontaines d'où sortent des ruisseaux limpides ; elles laissent tomber au fond des sources, comme offrandes, des œufs et quelque menue monnaie. Ensuite, elles vont prier au pied de la croix érigée, le 10 septembre 1851, par la Société archéologique, sur remplacement d'une chapelle dédiée autrefois à saint Martin, qui évangélisa le pays en 376. Là, elles déposent des fleurs et leurs jarretières, dans l'espoir de conjurer ainsi la fièvre ; les hommes passent derrière leur épaule une baguette de coudrier.

Jadis, c'était une foire en même temps qu'une fête : on y vendait de nombreux troupeaux de moutons. Aujourd'hui, on y mêle seulement les divertissements aux actes pieux.

Vers les dix ou onze heures, on allume des feux et on fait cuire des victuailles, surtout des œufs au lard. La chaleur de ces foyers n'est pas d'ailleurs à dédaigner sur un plateau qui a 810 mètres d'altitude et où l'air est très vif encore au commencement de mai. Les arbres, penchés un peu comme au bord de la mer, témoignent des luttes fréquentes qu'ils ont à soutenir contre les vents. Dès la veille, des chars à bœufs ou des charrettes à âne ont monté des tonneaux de vin et de bière qu'on tire à la canelle, sans les descendre des voitures dételées ; tout auprès sont des tentes et des tables qu'on ne voit jamais désertes. Les plus riches habitants arrivent dans des chariots enguirlandés, attelés de bœufs dont le joug est décoré de rameaux de feuillage. La famille et les invités sont placés sur ces chars primitifs, qui servent à l'exploitation des terres, et qu'en ce jour solennel on pourrait comparer aux chars mérovingiens. On a eu soin de se pourvoir d'opulentes provisions et des vins des meilleurs crus, et l'on dîne sur l'herbe à quelques pas des joyeux couples de jeunes gens qui dansent au son des cornemuses.

Les garçons et les filles qui viennent pour la première fois au Beuvray portent des rubans attachés au côté.

Il y a une trentaine d'années, les familles nobles des environs se mêlaient aux paysans, et la fête avait un caractère particulier qu'elle a perdu.

Un autre usage, moins regrettable, était de se diviser par bandes et de se battre. Les habitants d'un côté de la montagne, ne vivant que dans les bois, ont un caractère plus sauvage et des formes plus grossières que ceux qui habitent de l'autre côté ; de là naissaient des rivalités traditionnelles. On est aujourd'hui plus enclin à la paix ; ces rixes sont fort rares.  

Source : Le Magasin Pittoresque - Paris - 1875 - http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-31458

 

 

 

 

 

la ête-oire du euvray en 1924

 

 

M. Brunot, de Bellecroix près de Chagny, ancien Inspecteur général au Ministère de l'Intérieur, apôtre fervent du régionalisme bourguignon, vergobret de Bibracte et maire du Beuvray, se propose d'instituer, à l'occasion de la fête-foire du Beuvray, le premier dimanche de mai, une fête celtique et éduenne. A l'occasion de cette fête, il convie tous les pays jadis éduens à répondre au feu allumé traditionnellement sur le Beuvray par des feux allumés sur les montagnes. Les Syndicats d'Initiative et de Tourisme de Mâcon, de Cluny et de Tournus ont promis de répondre à cette initiative par un feu allumé à frais communs au sommet du Mont Saint Romain ou à Brancion, l'ancienne ville celtique bâtie au sommet d'une montagne située dans le canton de Tournus. Un groupe de Dijonnais se proposerait parallèlement d'allumer également un feu au sommet du Mont Afrique. Nous souhaitons bonne chance à M. Brunot pour sa reconstitution de la fête des feux, et nous formons des vœux pour que les montagnes de la Bourgogne flamboient joyeusement en mai prochain, comme à l'époque de Vercingétorix et des druides aux faucilles d'or.

Gabriel Jeanton 

Source : La Revue de Bourgogne - Dijon - 1924 - http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-67158

 

 

 

 

 

 

 

St Léger sous Beuvray - la mairie et la place

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

route du Beuvray

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

carte oblitérée en 1905

 

 

 

 

 

 

 

 

1933

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

inauguration du monument aux morts - 16 octobre 1921

 

 

 

 

 

 

 

 

route de Moulins - oblitération de 1910

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

la poste de St Léger sous Beuvray

 

 

 

 

la poste - oblitération de 1913

 

 

 

 

 

 

la même, colorisée - à gauche, Autun - à droite, Etang (c'est indiqué !)

 

 

la poste et les écoles

 

 

 

 


 

 

 

 

 

A l'extrémité sud-est du bourg, l'église est construite un peu en contrebas.
Cette église a été édifiée entre 1856 et 1891, à l'emplacement de l'église précédente. L'ancienne église du XVIe siècle avait été déjà rebâtie sur les fondations d'un édifice roman dont seule l'abside avait été conservée, avec deux pilastres cannelés. Une partie de ces éléments architecturaux subsiste dans l'édifice actuel.
Le mobilier présente un grand intérêt : un Christ à la colonne, pierre, XVie siècle (MH) ; Sainte Catherine, pierre, école bourguignonne, XVIe siècle (MH) ; Saint Sylvestre, pape, un bœuf à ses pieds, bois, XVe siècle (MH) ; Saint Cosme, bois, XVIIe siècle ; Saint Hubert avec son cerf, pierre, XIXe siècle ; Saint Léger en chape, bois, XVIie siècle ; Sainte Vaubourg couronnée, bois, XVIIe siècle ; un évêque en chape, pierre, XIXe siècle ; une sainte en bois, XIXe siècle ; un Christ en croix, bois, XVIIe siècle ; un tabernacle, bois, XVIIIe siècle.
Derrière l'autel, dans le chœur, une grande croix en pierre porte le Christ, Dieu le Père et le Saint Esprit. Elle a été retirée du cimetière où elle avait été érigée en 1852 par Zoé de Montaigu sur la tombe de son époux, Pierre de Lagoutte de Montaugey.

Source : http://mont.beuvray.googlepages.com/saint-leger-sous-beuvray

 

 

oblitération de 1903

 

 

oblitération de 1911

 

 

oblitération de 1930

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

aint Léger et le euvray en 1725

les doléances des habitants de Saint éger en 1789

une issive datée de 1796

ibracte et le Beuvray en 1903 et en 1908

Le p'tiot de la mère outard - 1907

1934 - ù passer ses vacances ?

 

 erci de fermer l'agrandissement, sinon.  

 

 

 

 

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