afé-ubergiste

 

 

Les cafés témoignent de l'intense activité industrielle de la commune.
Nous comptons à l'époque 14 cafés ou auberges répartis sur l'ensemble du village et des hameaux.

Ces commerces étaient parfois considérés comme "lieux de perdition".
C'était pourtant le lieu de rassemblement de toute la population ouvrière et paysanne.
On s'y retrouvait après le travail, les offices religieux ou les enterrements.

Les jeunes aussi se rencontraient là pour danser sur les airs d'accordéon.
Beaucoup savaient en jouer.

Tant de fêtes de hameaux, de banquets, de concours de quilles et jeux de cartes animés sont gravés dans les esprits !

 

 

Avant les années 30, la noce était conduite en cortège par le violoniste, puis ensuite l'accordéoniste jusque dans les années 60...
On s'installait dans chacun des cafés du bourg ou du hameau, suivant la résidence de la mariée...
Il y venait les amis et bien sûr les chasseurs qui avaient tiré quelques cartouches à la sortie de la cérémonie.
On buvait du bon vin et savourait la brioche. C'était le vin d'honneur de l'époque !

Et la fête patronale !!

Il y avait bien sûr les rnanèges de chevaux de bois.
Des gamins en faisaient d'interminables parties, tandis que d'autres n'en avaient pas toujours les moyens...
Un bal était monté près de chaque café du bourg et des Fontenys.
Tous étaient pleins à craquer... Et la fête durait deux jours.

Autrefois. la Saint-Léger était un événement "sacré" où toutes les familles s'invitaient.
Même les jeunes gens et les moins jeunes des environs, venant à vélo ou dans la voiture du voisin, ne voulaient manquer cette tradition.
Notre Saint Patron devait en être très honoré...

 Extrait de "Le Chemin de Mémoire"