epères istoriques et
oupures de resse anciennes

 


la Gazette de France du 15 juillet 1776

Beurk !
Pour en savoir plus :

daté de la même époque (1787) et tiré de"L'art des accouchements, propre aux instructions élémentaires des élèves en chirurgie, nécessaire aux sages-femmes pour leur indiquer les cas où elles peuvent opérer, et ceux où elles doivent mander les Hommes de l'Art - ouvrage didactique, également fait pour les personnes qui désirent s'instruire des moyens de soulager l'humanité souffrante" - par Joseph Charles Gilles de La Tourette

 




 

 

1837 : Ouverture à la navigation du Canal Latéral à la Loire, de Digoin à Briare. Un barrage construit sur la Loire entre Saint-Léger et Caquerêt et le Bassin de la Jonction permettent de passer de ce canal au Canal du Nivernais et à l’Aron.

 

1841 : Inauguration du canal du Nivernais, qui relie Saint-Léger-des-Vignes à Auxerre (174 km)

 

1846 : Le père, la fille et l'amant
La femme Moreau, de Saint-Léger-des-Vignes, a un amant, le sieur Bertillot. La liaison est presque de notoriété publique et dure depuis trois ou quatre ans. Seul le mari trompé n'en sait rien.
Quand Moreau apprend enfin la conduite de sa femme, il lui fait une scène violente, puis il se résigne.
Moreau et son beau-père, Michel Semé, ont d'autres soucis : ils font de mauvaises affaires ; ils ont des dettes. C'est alors qu'ils songent à faire chanter l'amant.
Louise Moreau donne rendez-vous à Bertillot le 30 octobre 1845 à huit heures du soir dans son magasin. Alors que les deux amants sont galamment occupés, Michel Semé et Moreau apparaissent subitement, armés d'une hache et d'une pelle de fer. Sous cette double menace, Bertillot est obligé de signer huit billets de mille francs chacun à l'ordre de Semé.
Bertillot est libéré. Il porte plainte auprès du juge de paix de Decize, puis à Nevers.
Le 8 novembre 1845, il fait passer dans l'Echo de la Nièvre une annonce rédigée en ces termes : "Le Sr Bertillot Aîné, négociant et entrepreneur de transports par eau à La Charbonnière près Decize avise ses fournisseurs que seuls sont valables les billets signés par lui."
Les enquêteurs ont peu d'indices : Semé s'est bien gardé d'aller faire réaliser ses billets. Il les a cachés et nie farouchement, les époux Moreau le soutiennent. C'est Bertillot qui est maintenant accusé de chantage.
Mais Semé et ses complices ont négligé un tout petit détail. Dans un calepin appartenant à Michel Semé, les gendarmes trouvent plusieurs feuilles déchirées, et ils lisent sur l'une d'elles : "illot aîné". Bertillot reconnaît son écriture. Michel Semé ne peut plus prétendre qu'il ne faisait pas d'affaires avec Bertillot et il avoue qu'il avait fait écrire à sa victime : "J'ai fait huit billets à Moreau. Signé Bertillot Aîné".
Michel Semé est condamné à deux ans de prison. Les époux Moreau sont acquittés. Et Bertillot devra oublier les charmes de sa maîtresse.
L'Echo de la Nièvre - 9 février 1846
Rapporté par Pierre Volut, Decize et son canton au XIXe siècle et à la Belle Epoque

 

Ont été poursuivis à la suite du coup d'État de décembre 1851

Source et lien : http://tristan.u-bourgogne.fr:8088

 

1853 : Le Conseil Municipal de Saint-Léger-des-Vignes, présidé par Alexis Cortet, adresse un message de félicitation à l’empereur Napoléon III, à l’occasion de son mariage avec la princesse de Montijo.

 

1857 : Fondation de la nouvelle église de Saint-Léger-des-Vignes, inaugurée le 27 décembre. La paroisse de Saint-Léger, disparue en 1793, a été érigée à nouveau en 1848, mais l’ancienne église était impraticable.

 

 

L'ancienne église, plutôt une chapelle, était située au croisement de la rue de la Vieille Eglise actuelle et de la rue du Champ du Puits.

dessin tiré du livre Le Nivernois II
édité par MM. Morellet, Barat et Bussière en 1840

 

1870 : Auguste Mahaut, marinier et agent commercial de plusieurs compagnies de navigation, s’établit à Saint-Léger-des-Vignes. Né en 1842, Mahaut s’est passionné pour la construction de canaux et il a publié plusieurs ouvrages pour défendre ses thèses. Républicain, membre de la Garde Nationale, il a accueilli Gambetta à la gare de Decize.

 

Dimanche dernier, 30 avril, vers 4 heures et demie du matin, M. BLONDIAU, maître plâtrier à St-Léger-des-Vignes, traversait la Loire en bateau, lorsqu'il aperçut, dans le bassin de la gare du canal, la tête d'un homme qui émergeait de l'eau. Il dirigea son embarcation de ce côté, et avec l'aide de plusieurs autres personnes, il retira de l'eau le cadavre du nommé Gabriel BONDOUX, âgé de 46 ans, ouvrier mineur, marié et père de 4 enfants, dont 2 à bas âge. On suppose que BONDOUX s'est volontairement noyé.
Le Journal de la Nièvre - 30/04/1882

 

Le 3 juillet, le nommé Jacques BONNEAU, âgé de 64 ans, marinier à St Léger des Vignes, par suite d'un faux mouvement, est tombé dans la Loire au moment où il levait les vannes du barrage. Il s'est noyé.
Le Journal de la Nièvre – 05/07/1882

 

Le 7 de ce mois, on a trouvé mort dans une cave, à Saint-Léger-des-Vignes, le nommé Jean-Baptiste CHÉTELOT, âgé de 38 ans, cafetier ; un réchaud contenant encore du charbon allumé indiquait de quelle manière il avait mis fin à ses jours.
Le Journal de la Nièvre – 12/07/1882
 

 

dimanche 11 octobre 1891

 

jeudi 15 octobre 1891

 

 

mardi 10 novembre 1891

jeudi 12 novembre 1891

 

Novembre 1892 et Mars 1893 : Grèves aux Mines de La Machine et fondation du Syndicat des Mineurs. Les ouvriers verriers de Saint-Léger, syndiqués depuis plusieurs années, viennent apporter leur soutien.

 

vendredi 14 avril 1893

 

samedi 30 octobre 1897

 

Aux termes d'un rapport présenté par le ministre de l'intérieur et approuvé par le président de la République, une médaille de 1re classe en argent a été décernée à M. Annet LEPRON, charpentier à St-Léger-des-Vignes (déjà titulaire d'une médaille d'argent de 2e classe) - 29 septembre 1898 : s'est distingué de nouveau en sauvant un enfant sur le point de se noyer.
Le Journal de la Nièvre - 03/01/1899

 

Audience de Nevers du 22 juin : L..., débitant à St-Léger-des-Vignes, 16 fr. d'amende pour introduction dans un débit avec expédition inapplicable
Le Journal de la Nièvre - 23/06/1899

 

15/02/1900 : Un effrayant cyclone, accompagné d'une brutale chute de température, s'abat sur le sud du Nivernais. Plusieurs toitures sont endommagées. A St-Léger-des-Vignes, une laitière qui venait de traire ses vaches est renversée par un coup de vent et son lait est répandu sur le sol. La Loire est en crue : 2,90 m à Decize (augmentation de 40 cm en un seul jour).

 

Mercredi, dans la journée, Mme JONDOT, âgée de 28 ans, ménagère à St-Léger-des-Vignes, lavait au canal du Nivernais lorsque le feu de son réchaud se communiqua à ses vêtements. Heureusement, les autres laveuses eurent la présence d'esprit d'arracher rapidement les vêtements de la jeune femme, qui ne dut son salut qu'à cette précaution.
Le Journal de la Nièvre – 28/04/1900

 

Journal officiel de l'Indochine française - 1900

 

02/11/1900 : Grave accident à Saint-Léger-des-Vignes. La voiture à deux roues de M. de Guillon, conduite par son cocher, heurte le tombereau conduit par M. Bordeau. Celui-ci est déséquilibré, il tombe sur la route. Il souffre d'une double fracture à la jambe gauche et de contusions aux hanches. Il est conduit à l'hospice de Decize, où les docteurs Gros et Régnier lui donnent les premiers soins.

 

1901 : Recensement
La France est peuplée de 38 962 000 habitants. Le département de la Nièvre possède 319 506 habitants. Nevers a 27 523 habitants. Saint-Léger-des-Vignes compte 1845 habitants et 540 électeurs (maire : Bertillot, adjoint : Bouillot).

 

Violation de domicile
La gendarmerie de Decize a dressé procès-verbal contre le nommé Nicolas D, âgé de 39 ans, journalier à Sougy, pour violation du domicile particulier de M. Bertillot, maire de Saint-Léger-des-Vignes. D s'était introduit chez M. Bertillot et avait refusé de quitter son domicile et il a fallu l'intervention de la gendarmerie pour l'obliger à vider les lieux.
Le Courrier de la Nièvre - 07/06/1903)

 

Un poisson bleu dans la Loire !
M. Chicard, un habitant de Saint-Léger, a pêché un poisson jusqu'alors inconnu dans nos eaux : il a trois grandes arêtes et une couleur bleutée sur les flancs. Il s'agirait d'un poisson-chat (ameiurus nebulosus) originaire d'Amérique. De tels animaux ont été importés par la société de pêche de Roanne.
Le Nivernais - 01/08/1903

 

Elections municipales du 01/05/1904 : M. Bouillot devient maire de Saint-Léger-des-Vignes.
A peine élu, il démissionne, ainsi que 2 conseillers, MM. Saintoyen et Lépron. M. Alexandre Nourry est élu maire, M. Barot-Nectoux devient adjoint.
Le Réveil Républicain - 12/05/1904 et Le Journal de la Nièvre - 16/05/1904

 

lundi 25 juillet 1904

 

La Grève des ouvriers mineurs, pileurs et plâtriers
Ils se sont constitués en syndicat et réclament de meilleurs tarifs.
La Tribune Républicaine - 23/12/1905
 

 

 

vendredi 29 décembre 1905

 

Les ouvriers plâtriers de M. Pierre Journot sont en grève et certains seraient prêts à passer à l'action violente ! Deux d'entre eux, Jean Cuisinat, 28 ans, et Pierre Bardot, 37 ans, ont d'abord menacé de tuer leur patron, ils ont ensuite pénétré chez lui, ils ont arrosé de pétrole le sol de deux chambres et ont mis le feu. Leurs gestes criminels ont été vus et dénoncés par Berthe Testu, 17 ans, une enfant de l'Assistance Publique employée comme bonne chez M. Journot.
Le Nivernais - 31/12/1905

D'autre part, 18 000 fagots ont brûlé dans un dépôt appartenant à M. Journot. Selon d'autres versions, Berthe Testu serait névrosée et son témoignage révélerait des contradictions. L'enquête a été confiée au juge d'instruction M. Tortat. Bardot et Cuisinat prétendent être victimes du zèle exagéré des gendarmes et des magistrats. Le groupe socialiste accuse la presse de droite d'avoir attribué sans preuve l'incendie aux ouvriers grévistes.
La Tribune Républicaine - 30/12/1905 - 07 et 09/01/1906

 

mercredi 10 janvier 1906


 

La grève continue une grande partie de l'année 1906. Il y a alors 4 entreprises de plâtre à Saint-Léger et Sougy : Journot, Damon, Lecoeur et Narboux.
Des négociations entre ouvriers grévistes et employeurs sont organisées le 10 février sous le contrôle du juge de paix de Decize. Le 18 février, le travail reprend chez Lecoeur et Damon. Les patrons et les employés ont signé un accord. M. Narboux a aussi signé, mais il a mis des restrictions. Quant à M. Journot, il a refusé de participer aux négociations.
La Tribune Républicaine - Le Nivernais - L'Observateur du Centre

Les ouvriers pileurs travailleront désormais 10 heures par jour pour un salaire de 3F auquel s'ajoute une prime d'1F75 par centaine de sacs. Les mineurs obtiennent la suppression de la retenue d'assurance, ce qui leur assure un gain de 20F par mois. Les trois entreprises signataires augmentent leur main-d'oeuvre par absorption d'une partie des ouvriers de l'usine Journot.
Chez Journot, un personnel nouveau a été embauché ; la mine est toujours paralysée par la grève, mais l'entreprise dispose de stocks assez importants.
Le Nivernais - 18/02/1906

Quelques jours plus tard, une bande d'ouvriers grévistes vient débaucher les ouvriers de l'usine Lecoeur. Cet arrêt de travail est éphémère. L'activité des usines à plâtre reprend. Il y a alors 30 mineurs chez Lecoeur, 24 chez Journot, 15 chez Narbout.
Le Nivernais

Quelques mois après cette grève, M. Pierre Journot meurt. Il a été très affecté par le décès de ses deux enfants, par l'incendie de décembre 1905 et par les mouvements de contestation de son personnel. Il avait 68 ans.
Le Nivernais - 19/08/1906
 

 

La crue du siècle - Le 12 octobre 1907, la Loire atteint la cote 5,25 m à Decize.
17/10/1907 : Le bateau de type berrichon Le Petit Maurice, qui était accosté sur un quai de Saint-Léger, a disparu ; ses amarres ont cassé ; il a été entraîné par la crue. Heureusement, le marinier, M. Noël, et sa famille n'étaient pas dans la cabine à ce moment.

 

photo J.P. Sallé

 

Mademoiselle Marie Bertillot, fille d'Etienne Bertillot, l'ancien maire de Saint-Léger, expose au Salon de la Société des Artistes Français. Son Etude, buste de plâtre montre "un masque énergique, fouillé sans minutie et un dessin très sûr qui dénote une oeuvre de plein jet."
Journal de la Nièvre - 24/04/1907

 

Un enfant tué par une automobile
A Saint-Léger-des-Vignes, le petit Baptiste Lafaye, 3 ans 1/2, fils d'un mineur de plâtre, a été renversé par une automobile alors qu'il traversait la route pour retrouver sa mère au bord du canal. Il a été tué sur le coup. Le véhicule roulait à plus de 40 km/h, une vitesse excessive dans la traversée d'une agglomération. Le conducteur, un Parisien qui revenait de Saint-Honoré-les-Bains, était effondré ; il a proposé de payer une indemnité aux parents.
Journal de la Nièvre - 14/08/1907
Le tribunal correctionnel de Nevers, considérant qu'il y avait eu homicide par imprudence, a condamné le conducteur Maurice Nénon, 23 ans, à 15 jours de prison avec sursis et à 200 F d'amende, et le propriétaire, M. Jean-Louis Fleury, à un mois de prison avec sursis et à 200 F d'amende. M. Fleury a fait appel et il a été acquitté.
Journal de la Nièvre - 29/12/1907

 

1908 : Saint-Léger-des-Vignes compte 1792 habitants et 532 électeurs (maire : Nourry, réélu, adjoint : Barot).
Il y a 5 abonnés au téléphone, tous liés aux industries locales : le n°1 est la Société Anonyme des Plâtres, le n°2 la Verrerie (dir. Clamamus), le n°3 la Société des Transports Saintoyen et Bouillot, le n°4 l'entreprise de plâtres Damon Frères et le n°5 M. Gauthier, représentant en verreries.
M. Auguste Mahaut, l'apôtre des canaux, bien connu parmi les mariniers de Saint-Léger, publie dans le Journal de la Nièvre de longs articles sur la navigation intérieure et sur le commerce français à l'étranger.

 

Dément ou démente ?
A la gare de Decize, les cheminots et les voyageurs ont assisté à un spectacle inhabituel. Un jeune homme de 25 ans, pupille de l'assistance publique et demeurant à Saint-Léger, s'est tout d'abord complètement dévêtu sur le quai de la gare. Interpellé et sommé de se rhabiller, il s'est exécuté et il est sorti dans la cour de la gare. Là, il a avisé une charrette attelée d'un cheval. Se prenant pour un cow-boy, il a sauté sur le cheval et il a tenté de le faire partir au galop. L'énergumène a été conduit sous bonne garde à sa mère nourricière.
Le Journal de la Nièvre - 22/03/1908
Etrangement, le correspondant de la Tribune Républicaine attribue les mêmes exploits à une jeune fille.
La Tribune Républicaine - 24/03/1908
Information imprécise ou fantasme personnel du journaliste ?

 

 

mardi 13 octobre 1908

 

 

Faut-il appeler accident du travail ce qui arrive à M. Petit, marchand de vin à Saint-Léger ? Il roulait un tonneau jusqu'à sa cave, avec l'aide d'un ami. Dans les escaliers, le tonneau a échappé aux deux hommes et il a précipité M. Petit en bas des marches ; le marchand de vin a eu les deux avant-bras cassés et les jambes contusionnées.
Le Journal de la Nièvre - 29/11/1908

 

 

jeudi 8 décembre 1908

 

 

Menace de grève des bûcherons
Les bûcherons ont organisé un meeting à Trois-Vesvres où les citoyens Pierre Bardot, de Sougy, et Fourneau, de Saint-Léger, ont pris la parole.
La Tribune Républicaine - 16/01/1909

 

Accident d'automobile à Saint-Léger
Le véhicule a dérapé après un brusque virage. Un voyageur a une épaule brisée.
La Croix du Nivernais - 18/04/1909
Une auto fait panache à Saint-Léger
Encore un accident d'automobile. Il faudra bien limiter la vitesse de ces engins dans la traversée des villes et villages.
La Tribune Républicaine - 15/04/1909

 

Premier mai tranquille
La journée s'est passée dans un calme complet. Les verriers de Saint-Léger ont travaillé normalement.
La Tribune Républicaine - 02/05/1909

 

Encombrement sur la route
L'omnibus Decize-La Machine s'apprêtait à monter la côte de Saint-Léger. C'est alors que le charretier Dameron a reculé une routière en travers de la route. Et il a refusé de faire bouger ses chevaux. M. Brosselin, conducteur de l'omnibus, a porté plainte à la gendarmerie. Le lendemain, Dameron a donné sa version aux journalistes : Brosselin l'aurait frappé.
La Tribune Républicaine - 07 et 08/05/1909

 

Accident de bicyclette
M. Guyot suivait l'omnibus de M. Brosselin, entre La Machine et Saint-Léger. Arrivé dans la descente des Pontots, il a voulu dépasser l'engin. Le cycliste a heurté violemment une voiture qui venait en sens inverse.
La Tribune Républicaine - 19/05/1909

 

Un cycliste maladroit
M. Tardivon, perdant le contrôle de sa bicyclette, est tombé dans le canal à Saint-Léger. C'est le soldat Ledoux, tambour au 13e, qui l'a sauvé de la noyade.
Le Journal de la Nièvre - 26/09/1909

 

Démission du maire de Saint-Léger : Alexandre Nourry n'est plus d'accord avec ses conseillers.
Le Journal de la Nièvre - 18/06/1910

 

mardi 8 novembre 1910

 

Le chômage des mariniers
A Saint-Léger, le toueur est en panne. Son concessionnaire aurait négligé de l'entretenir. La conséquence est très pénible pour les mariniers qui ont dû endurer 45 jours consécutifs de chômage forcé. Des secours leur ont été distribués par la municipalité de Saint-Léger.
Le Journal de la Nièvre - 08 et 13/12/1910

 

"On sait encore s'amuser gentiment dans notre pays"
Grand succès des conscrits de Saint-Léger qui ont animé les rues de la ville et attiré de nombreux compatriotes à leur bal.
Le Nivernais - 16/04/1911

 

Decize et Saint-Léger ont leur Syndicat Vinicole, présidé par M. Berthillot et regroupant une dizaine de producteurs. Cependant, la viticulture semble bel et bien condamnée sur les collines de Vauzelle et de Saint-Léger, face à la concurrence du Midi et de l'Algérie.

 

1912

Saint-Léger-des-Vignes a 1789 habitants, dont 547 électeurs. Le maire est M. Nourry, son adjoint M. Bondieu. La paroisse est desservie par l'abbé Marceau. MM. Ville, Delarue et Giraud ainsi que Mme Ville enseignent à l'école communale. M. Bondoux exerce la tâche de conducteur du canal du Nivernais. Le docteur de Burine est médecin, le receveur-buraliste est M. Rodrigue. Saint-Léger, long village-rue et carrefour fluvial, compte trois hôtels (Schneider, Morin et Tartrat), neuf auberges (MM. Auloge, Paymal, Petit, Dorlet, Dodin, Colas, Lagrange, Martin, Mme Morlet), les cafés de l'Industrie (Chérion), du Commerce (Lucet) et Chicard.
La batellerie emploie plusieurs habitants de la commune dans les entreprises Saintoyen (construction et navigation), Gaulard, Bonnot, Vigneron, ainsi qu'à la Compagnie Havre-Paris-Lyon (dont le correspondant est M. Cochaux, responsable du bac entre Saint-Léger et les Halles).
Mme Clamamus dirige la verrerie, M. Roblin la mine de kaolin, MM. Bresson et Champeau les carrières à plâtre, les entreprises Lecoeur-Damon et Champeau les usines à plâtre. Saint-Léger possède encore quelques vignes exploitées par MM. E. et Ph. Bertillot, G. Baruelle et Martin-Cochaux. Les deux boulangers Dodin et Boudot, le boucher Chicard et les 14 épiceries distribuent l'alimentation nécessaire à la population.
En raison de la proximité avec Decize, Saint-Léger a peu d'artisans : les chaudronniers Girard et Renault, le couvreur Chambet, le bourrelier Bequin. Les autres commerçants sont le marchand de cycles Delafoulhouze, la modiste Mme Fréneau et l'entrepreneur de jeux publics Foulet. Les principaux propriétaires de Saint-Léger sont MM. Bertillot, Guyon, Lecoeur Père, Michot, L. Roblin, et Mme Clamamus.

 

l’usine de traitement du kaolin vers 1930 - photo Sallé

 

Trois émules de Bonnot, originaires de Saint-Léger-des-Vignes, volent une voiture dans un garage de Saint-Ouen (Seine). Le veilleur de nuit, Moreau, essaie de les en empêcher : il reçoit plusieurs coups de revolver, dont un dans le ventre, et treize coups de couteau.
La Croix du Nivernais - 27/10/1912

 

 

mardi 17 juin 1913

 

 

Un nouveau meurtre à Decize
Marie-Louise Vincent, épouse Samsoen, a eu la gorge tranchée au rasoir par son mari, Paul-Guillaume Samsoen, 33 ans, ancien militaire.
Samsoen a été caporal clairon au 13e R.I., puis au 85e R.I. Il a longtemps servi aux colonies, où il a pris des habitudes d'intempérance et de violence. De retour en métropole, il a quitté l'armée ; dernièrement, il était journalier à Decize. C'est la jalousie qui lui inspiré ce crime horrible. Il soupçonnait (à tort) sa femme d'entretenir des relations avec deux hommes. Les enquêteurs ont retrouvé un calepin dans lequel il a écrit sa volonté de se venger de sa femme et du restaurateur Palisson.
Le drame a eu lieu alors que Mme Samsoen tenait son enfant dans ses bras ; celui-ci a été éclaboussé du sang de la malheureuse victime. Le père l'a toutefois épargné. Comprenant la gravité de ses actes, il s'est enfui, a jeté le rasoir dans la Loire depuis le pont neuf. Il a été arrêté à Saint-Léger.
L'Observateur du Centre - 21/03/1913 et La Croix du Nivernais - 23/03/1913

 

Deux jeunes gens de Saint-Léger, Louis Charbonnier, 17 ans, et Jean Lazare, 18 ans, travaillant tous les deux à la Verrerie, ont avoué un horrible viol commis sur la personne d'une enfant de 12 ans, Philomène G. Ils ont été conduits à la prison de Nevers.
La Croix du Nivernais - 13/04/1913

 

Annulation des élections municipales de 1912 à Saint-Léger
Les nouvelles élections auront lieu le 6 juillet.
L'Observateur du Centre - 20/06/1913
Les élections de Saint-Léger
574 inscrits ; 462 votes exprimés. Les républicains et socialistes obtiennent de 249 à 314 voix; les libéraux de 143 à 206 voix.
L'Observateur du Centre - 11/07/1913

 

Le projet de passerelle entre Saint-Léger et Decize occupe les conseils municipaux des deux communes ; à Decize, on refuse de laisser passer des véhicules sous la Promenade des Halles ou à ses abords ; à Saint-Léger, on commence des travaux au beau milieu du canal, semble-t-il. La lettre burlesque d'un marinier léogartien, "Schi-dan io" résume l'affaire :
"Mossieu,
Pisqe vou zète journalis vous zalé dir qi fo q'la pil qué o bo miye du canal de Sainléger soye anlvé. Onsé bin qla pacerel alle ce fra pa. Pisqal ce fra pa conlanlev ou bin con la lèche e pi con maite eun estatu de sue avé quin flan bo ailé que trique a lumai dan la min pau réclaré la nuit pasque sa jène no batio pour pacé. lestattu sa pouré aite cel de note con sayé darrondi sman. Epi fodré qal soye monté su pivo à coze du van por qal torne. Dan l'aute min lestattu tiendré in écrito qi diré : Pierre qi vir amace mouce [1]. Kan on laugureré on fré vnir des hommes mités don lai zopinion varie pa. Safré eun bel faite don j'vou rparlré.
Shi-dan-io [2]
Le Journal de Decize - 07/12/1913
[1] allusion à Pierre Moine, accusé d'avoir viré à gauche pour se faire élire
[2] orthographe pseudo-chinoise pour le surnom des mariniers qui chient dans l’eau

 

Un apache à Saint-Léger
Le jeune Thomas a été arrêté ; il jetait des chaises à la tête d'un vieillard dans un cabaret.
La Croix du Nivernais - 15/02/1914

 

Violences à la verrerie
Dans la verrerie de Saint-Léger, deux ivrognes se lançaient du verre en fusion. Plainte a été déposée par le directeur contre Félix Bellini, coupable d'avoir blessé un autre ouvrier.
L'Indépendant de la Nièvre - 21/03/1914

 

Les dangers de la vapeur
Une machine à vapeur a explosé dans l'usine à plâtre Damon à Saint-Léger-des-Vignes. Le mécanicien Pougault a été blessé.
L'Indépendant de la Nièvre - 18/04/1914

 

A Saint-Léger-des-Vignes, on compte 126 réfugiés.

 

1915 : Une collecte pour l'armement est organisée : elle rapporte à Saint-Léger 322,50F. Une autre collecte a lieu lors de la Journée française : 284 F pour Saint-Léger.

 

Mars 1915 : Le 79e R.I. arrive en garnison à Decize et Saint-Léger-des-Vignes.
Le conseil municipal de Saint-Léger est en conflit avec les autorités militaires à propos de l'alimentation des soldats territoriaux gardes-voie. Il faut leur verser 2,50F par jour ; l'armée ne rembourse que 2F et le reste est à la charge de la commune, qui refuse cette dépense.

 

Une collecte est ouverte en novembre 1916 pour les hôpitaux et ambulances de nos alliés les Russes. Une souscription est organisée à Saint-Léger.
Toujours à Saint-Léger, la commune décide d'acheter de la laine qui est "remise aux bons soins des maîtres de l'école qui se chargeront de centraliser les travaux des écolières et des personnes de bonne volonté."

 

Le 4 octobre 1916, un sous-marin allemand torpille le paquebot Gallia qui transportait environ 2000 soldats français et serbes. 1362 soldats sont sauvés, mais Etienne Potin, soldat originaire de Saint-Léger, fait partie des disparus ; un jugement du tribunal de Toulon le déclare mort le 14 décembre 1917.

 

Le 13e Régiment d'Infanterie connaît d'énormes pertes : plus de 1500 sous-officiers et hommes de troupe ont été tués. Parmi eux, Jean-Marie Agnan, de Saint-Léger-des-Vignes.

 

 

mercredi 9 janvier 1918

 

 

samedi 11 mai 1918

mardi 14 mai 1918

l'abbé Marceau, dont il est question ci-dessus

 

A Saint-Léger, on manque de médecins...
En juillet 1918, le conseil municipal émet le voeu qu'un médecin militaire soigne la population civile, considérablement accrue par les réfugiés et ouvriers d'usine. En effet, le docteur de Burine a été chargé des hôpitaux de Decize ; le médecin-major Feurtet a été affecté au 69e R.I. et à la population civile de La Machine, tâche qu'il partage avec le docteur Thiault, médecin aide-major de 1re classe.
... Et la grippe espagnole se propage...
Le directeur de la verrerie de Saint-Léger (passée sous le contrôle des Etablissements Charbonneaux de Reims) signale que seuls deux ouvriers ont été conduits à l'hôpital de Decize. Les autres sont soignés à domicile, une mesure qui doit permettre un meilleur isolement. Toutefois, les ouvriers et leurs familles représentent 700 individus, susceptibles d'êtres atteints par cette grippe, et le directeur manifeste son inquiétude. Le maire de Saint-Léger, Alexandre Nourry, se plaint de ne disposer d'aucun local susceptible d'être aménagé en hôpital d'urgence, et il a en charge plus de 2000 habitants - en comptant les réfugiés et les verriers rémois.

 

 

1919 : Constant Nourry est réélu maire.

 

Mars 1920 : Fondation de la Coopérative ouvrière L’Abeille, à Decize. Une action coûte 100 F. Des locaux annexes sont situés à Saint-Léger et à la mairie de Champvert.

 

6 mai 1922 "Journal des mutilés, réformés et blessés de guerre" :

 

 

 


 

 

samedi 21 avril 1923

 

 

lundi 13 août 1923




 

 

Octobre 1923 : Saint-Léger-des-Vignes possède son club de football qui joue à Fourchambault contre l’équipe locale. Un violent orage interrompt la partie alors que l’Avenir de Fourchambault mène par un but à zéro.

 

la mode féminime, par Paris-Centre

 

1925 : A Saint-Léger, Constant Nourry est réélu, son adjoint est M. Dodin.

 

A Saint-Léger, au passage à niveau n° 19, la petite Annette Gaulet, 9 ans, est percutée par la locomotive d’un train ; elle est conduite à l’hôpital de Nevers dans un état très grave.
La Tribune - 14/07/1925

 

 

mardi 28 juillet 1925

 

 

mardi 18 août 1925



 

 

mardi 15 décembre 1925

 

 

concours de pêche au bord du canal - photo J.P. Sallé 

 

 

 

vendredi 22 janvier 1926


 

 

1926 : Le directeur de la verrerie blessé dans un accident
M. de Billancourt, directeur de la verrerie de Saint-Léger, qui pilote sa voiture, fait un brusque écart. L’auto se renverse. Le conducteur est légèrement blessé. M. de Burine, administrateur délégué, le remplace provisoirement à la tête de l’entreprise.

 

 

 

lundi 21 février 1927

 

 

lundi 22 août 1927

 

 

mercredi 31 août 1927

 

 

 

samedi 27 octobre 1928

 

 

1933

 

1935 : Constant Nourry reste maire de Saint-Léger-des-Vignes.  

 

1938 : Une amende d’un franc est infligée au cycliste Frantisek Rataszack de Saint-Léger "pour dépassement en seconde position".

 

 

mardi 28 juin 1938

 

 

1939 : A Saint-Léger, une rixe éclate entre deux beaux-frères, pêcheurs d'aloses. MM. Court et Wagner font en pleine rue une démonstration de boxe et de pancrace. Wagner affirme : "Ce soir-là, contrairement à mon habitude, je n'étais pas pris de boisson..."

 

1939 : A Saint-Léger, la célébration du 11 novembre a rassemblé le détachement d'artillerie en garnison dans la commune, les autorités communales, les anciens combattants et les enfants des écoles.
Le Comité d'Entraide de Saint-Léger a confectionné plus de cent colis pour les soldats.

 

Février 1940 : Un gant d’homme a été trouvé par M. Hogard, à Saint-Léger-des-Vignes.

 

Septembre 1940 : Le journal revient sur les pillages qui se sont produits à Decize pendant les dernières heures de la "débâcle", le 17 juin. A la gare, des malles et valises de voyageurs ont été ouvertes et pillées par une vingtaine d’habitants de Decize et de Saint-Léger-des-Vignes, auxquels s’étaient joints des réfugiés. D’autres méfaits ont été commis aux Economiques Troyens de Saint-Léger, qui ont été pillés par "des soldats français et des civils".

 

 

Septembre 1940 : A Saint-Léger, la jeune Micheline Fornelli, âgée de 19 ans, qui circulait à bicyclette, a été attaquée dans les bois de La Machine par un individu qui a tenté d’abuser d’elle ; c’est le passage d’un camion de soldats allemands qui a mis en fuite l’agresseur.

 

Mars 1941 : Accident mortel à Saint-Léger
Au Pont de La Machine, le cycliste Antoine Martin, 70 ans, est écrasé par le camion piloté par M. René Charlot, chauffeur chez M. Cassier, minotier à Cercy.

 

Mai 1941 : Une heure de musique chez Mme G. Monnot, avec le concours de Marguerite Monnot, pour les Prisonniers de Guerre de Decize et Saint-Léger.

 

Septembre 1941 : A Saint-Léger, un concours de pêche est organisé au bénéfice des prisonniers de guerre.

 

Mai 1942 : Réunion à la mairie de Saint-Léger-des-Vignes pour organiser la lutte contre le doryphore.

 

Mars 1944 : M. Gendre, adjudant de gendarmerie en retraite, qui rentrait à bicyclette à Saint-Léger, est tué de deux coups de feu dans la nuque par deux individus armés de pistolets.

 

carte d’alimentation pour obtenir des pommes de terre

 

1945 : Les prisonniers de guerre sont de retour. Le 22 juillet, l’Amicale des Anciens Prisonniers de Guerre de Decize et Saint-Léger se réunit. Un reliquat important de 244 983F sera partagé et versé sur les livrets des prisonniers des deux communes.

 

1946 : Course poursuite entre deux mariniers
François Court, marinier de Saint-Léger, mécontent d’avoir été dépassé sur le canal par la péniche de François Maisot, de Digoin, tire un coup de fusil sur son collègue qui, heureusement, n’est pas blessé.

 

1946 : A Saint-Léger, on détruit la "Colonne", qui a longtemps servi pour l’alimentation en eau de La Machine. Une pompe située près de la mairie de Saint-Léger permettait de remplir un réservoir en colonne situé à la sortie nord de la commune. Les moyens modernes de pompage ont rendu ce système obsolète.

 

1946 : L’ancienne verrerie de Saint-Léger devient un gymnase et une salle de spectacles. La société Kléber-Colombes l’a rebaptisée Centre Fresneau, un local destiné au cinéma, au théâtre, aux galas de boxe et de gymnastique. L’Espérance Sportive de Saint-Léger propose aux gymnastes et athlètes de s’entraîner au Centre Fresneau.

 

1947 : Les rivières et canaux dégèlent
Une dizaine de péniches, bloquées à Decize et Saint-Léger, peuvent repartir (le Tout va bien, l’Esmeralda, la Ville de Rouen, la Christiane…)

 

1947 : A Saint-Léger, le P.C.F. a 10 élus, les Républicains de Gauche 6 ; le conseil est complété par un communiste indépendant.

 

1948 : A Saint-Léger, une sélection de boxeurs de la Nièvre rencontre l’Avia-Club d’Issy-les-Moulineaux.
Une section de canoës à Decize et Saint-Léger est créée le 9 avril.

 

1949 : Grand gala de boxe à Saint-Léger le 19 février
L’Espérance Sportive de Saint-Léger regroupe 70 gymnastes, des athlètes, des boxeurs et des canoéistes.

 

1950 : Le 1er mai, Mgr Flynn effectue une visite épiscopale à l’église.
Le 7 mai, les athlètes nivernais battent leurs homologues de l’Yonne : 75-61.
Depuis Noël 1949, l’artiste Olga Olby, juchée sur un échafaudage, peint la Cène dans l’église de Saint-Léger.
Selon Georges Kraemer, reporter au Journal du Centre, on pratique aisément la "pêche à la casquette" sous le barrage de Saint-Léger. Il suffit de tendre sa casquette au ras de l’eau, et les vandoises y viennent choir…

 

1951 : Le 7 octobre, c'est l’inauguration du Centre Fresneau. Un grand meeting d’athlétisme réunit plusieurs champions olympiques. Au Centre est aussi organisé un tournoi de judo, et l’abbé Glencross, curé de Saint-Léger, présente une exposition de portraits d’enfants.

 


une affiche de gala de boxe ici

 

1951 : Crue de la Loire
Le 21 novembre, le fleuve atteint à Decize la cote 4,79 m. Lors de la décrue, M. Meyer, de Saint-Léger-des-Vignes, veut récupérer du bois qui dérive. Sa barque est emportée par le courant et passe le barrage ; heureusement, M. Meyer saute à l’eau et rejoint la berge à la nage.

 

Octobre 1953 : Inauguration du chemin de croix peint par Olga Olby dans l’église, en présence de l’évêque Mgr Flynn. Le public peut admirer la grande fresque de 32 mètres par 2 qui représente en tableaux ininterrompus la Passion du Christ, et dans le choeur la représentation de la Cène. Olga Olby commente son oeuvre sur Radio-Télévision Française.

 

le Chemin de Croix de l’église de Saint-Léger, peint par Olga Olby
photos de Pierre Volut -
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Mars 1955 : Dans la salle Damon de Saint-Léger-des-Vignes, la troupe théâtrale locale joue Les Hommes proposent, un drame en trois actes, au bénéfice de l’Association des Mal Logés. Les 24 et 25 septembre, la troupe joue Georges et Margaret, une pièce de Marc-Gilbert Sauvage.

 

Janvier 1956 : Le Groupe Théâtral joue Les Dents du dragon, une "féerie loufoque" de l’abbé Nicholas Glencross, curé de Saint-Léger.

 

Nicholas Glencross, curé de Saint-Léger-des-Vignes, portrait par Olga Olby

 

1956 : Challenge d’Athlétisme Kléber-Colombes au Centre Fresneau
L’A.S. Montferrand est 1re, l’E.S.L-V.P. (Espérance de Saint-Léger-Vaillante de Prémery) est 3e.

 

Janvier 1957 : salle Damon, la troupe locale joue Living Room, une pièce de Graham Greene créée en 1954.

 

1959 : Réélection de la liste (unique) de Pierre Perronnet
Installation de la sablière Millet à Saint-Léger
Participation des boxeurs Revenu et Evin au Championnat de France - tous 2 sont battus en 1/4 de finales.

 

1960 : Le 23 mars, le groupe théâtral joue Un Cousin d’Australie, pièce de Fernand Millaud.
Du 6 au 21 mai, la Grande Quinzaine Commerciale de Decize propose une multitude de lots, dont le 1er, une Ariane Super-luxe, est gagné par Mme Roy, de Saint-Léger.
Lors de la Journée Folklorique Provençale, les habitants de Saint-Léger et Decize peuvent applaudir le groupe des Farandoleurs Nimois.
Le boxeur Kaddour Khaldi est arrêté pour avoir eu des liens avec le FLN, il est libéré peu de temps après.

 

1961 : A Saint-Léger, on se presse pour admirer les maquettes de M. Raymond Poulet : le village, le train électrique, le bal…
Une section rugby est fondée à l’Espérance Sportive de Saint-Léger. Kléber-Colombes offre le stade du Centre Fresneau.

 

Janvier 1962 : Le braconnier et le garde
Ernest Mariau, 46 ans, habitant du Port des Bois, a voulu se faire justice. Mal lui en a pris. Le 29 novembre 1961, Mariau est venu sonner chez M. Normand, garde des Eaux et Forêts, demeurant à Saint-Léger-des-Vignes. Puis il a braqué sur le garde un fusil chargé de cinq cartouches, dont trois balles blindées. "On a un compte à régler !" s’est écrié le braco. Rapidement désarmé, il a été conduit chez les gendarmes. Et, deux mois plus tard, le tribunal lui a infligé deux ans de prison.

 

Février 1962 : A Nevers, la manifestation anti-O.A.S. se heurte à un dispositif policier important. Au cours de la bousculade, Pierre Perronnet, maire de Saint-Léger et conseiller général du canton de Decize, a plusieurs dents cassées.

 

1964 : A Saint-Léger, l’hygiène publique comme au Moyen-Age
Le long de la R.N. 79 qui traverse la commune, les habitants ont l’habitude de jeter leurs détritus, de vider des seaux hygiéniques dans le canal. Le conseil municipal prépare des mesures.

 

Juin 1964 : Au passage à niveau de Saint-Léger, la micheline Chagny-Dijon heurte une 403, qu’elle traîne sur 85 mètres. Le conducteur de la voiture, M. Maurice Hoffmann, n’a que de légères contusions.

 

Juillet 1964 : Drame navrant à Saint-Léger-des-Vignes
Un ouvrier des Aciéries d’Imphy, Gabriel M…, âgé de 56 ans, tire à bout portant sur son épouse Marguerite L…, 51 ans ; puis il se fait sauter la cervelle. Le journal publie une photo du couple datant du 15 février 1962 : ils avaient gagné la Simca 1000 mise en lot à la Quinzaine Commerciale de Nevers. Selon les voisins, de nombreuses disputes émaillaient leur vie conjugale.

 

Décembre 1964 : Le groupe théâtral, dirigé par Robert Taupin, joue Piège pour un homme seul, au Centre Fresneau.

 

1964 : Ouverture de la cordonnerie Pincot, successeur de Mlle Blanc, route nationale à Saint-Léger. Vente de pantoufles et bottes.

 

1965 : Premiers pas du Jumelage Decize-Betzdorf
Pendant l’été, 25 scouts de Betzdorf campent trois semaines à Decize. puis 27 scouts de Decize et Saint-Léger séjournent au moulin de Steinchess, près de Betzdorf.

 

1965 : Elections municipales - La liste Perronnet l'emporte à nouveau.
Les 5 et 19 décembre, c’est la première élection présidentielle au suffrage universel depuis décembre 1848.
Au 2e tour, De Gaulle 384 voix, Mitterrand 849. Le général de Gaulle gagne, au niveau national, par 55%; mais dans la Nièvre, c’est François Mitterrand qui arrive en tête avec 61 %.

 

Décembre 1967 : Ils ne feront pas le réveillon !
Un trio composé de Serge S..., 21 ans, demeurant à Decize, de Daniel G..., 19 ans, soldat, actuellement en permission dans sa famille à Decize, et d’un jeune homme mineur, comptait bien fêter à bon compte Noël, grâce à des vivres dérobés jeudi matin, à 5h, au préjudice de M. Henri Roche, gérant du "Casino" à Saint-Léger-des-Vignes. Il y avait là tout ce qu’il fallait : 16 douzaines d’huîtres, 2 pintades prêtes pour la casserole, 5 yaourts et 4 pots de crème. Le tout parfaitement ficelé en un colis déposé par un livreur à l’intention de M. Roche. Mais la gendarmerie veillait, qui, alertée par ce dernier, mit la main au collet des trois futurs réveillonneurs, leur coupant net l’appétit.

 

Mai 1968 : A Saint-Léger, on inaugure la salle des fêtes (206 m²).

 

 

Décembre 1968 : Emile G..., S.D.F. de 31 ans, voyageait dans des voitures volées. Une 203 dérobée à Paris lui a permis d’arriver à Montargis, où il a "emprunté" une 2 CV pour se rendre à Cosne. A bord d’une seconde 2 CV, il est venu à Imphy où il a volé la 4 CV de Mlle Gravier. Un chauffeur routier a repéré le voleur à Saint-Léger et l’a remis aux gendarmes.

 

1969 : Saint-Léger compte 2090 habitants.

 

1970 : Le Club de la Mésange regroupe autour de Pascal Chicard des jeunes de Saint-Léger et de Decize soucieux de protéger les animaux et les paysages. Les Ponts et Chaussées leur ont octroyé l’aménagement de l’île entre l’Aron et le Canal du Nivernais.

 

Djim (Henri Dimanche) et sa chronique

 

Août 1970 : "On a manqué de pain dimanche."
"A partir de 10h30, on se serait cru à la période 1940-1945, où l’on commençait à s’habituer à faire la queue devant la porte des magasins. Plus de pain à Decize, ni à Saint-Léger-des-Vignes. Trois boulangeries fermées en même temps pour les deux localités, c’est trop. Question à revoir l’année prochaine pour le tour des fermetures des boulangeries, nous semble-t-il."
Henri Dimanche, dit Djim

 

1971 : Adhérent à la Fédération Française de Philatélie, le Cercle Philatélique a le droit d’organiser la "Journée du Timbre", ce qu'il fait

 

1973 : Sous l‘égide de l‘Espérance de Saint-Léger, une école d’athlétisme s'ouvre.

 

Mai 1974 : A Saint-Léger-des-Vignes, au 2e tour des présidentielles, Valéry Giscard d’Estaing recueille 371 voix, François Mitterrand 892.

 

l’Espérance Sportive de Saint-Léger rugby
http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr

 

1977 : A Saint-Léger-des-Vignes s’opposent une liste PS conduite par Robert Billoué et une liste PC conduite par le maire sortant, Pierre Perronnet. Le décompte des élus des 2 tours est en faveur de Robert Billoué, qui est élu maire. L’un de ses colistiers est Hubert Védrine, qui mènera bientôt une carrière diplomatique internationale.

 

Juin 1977 : A Saint-Léger-des-Vignes, un car qui transportait des ouvriers entre Bourbon-Lancy et Fourchambault, quitte la route et tombe dans un jardin en contrebas. 17 passagers sont blessés.

 

Suite de la fusillade de Saint-Léger
Dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 novembre 1980, des cambrioleurs s’étaient attaqués à une maison isolée, rue des Raimbaults. La propriétaire, absente, qui avait déjà reçu une telle visite, avait demandé à deux amis de surveiller son domicile. L’un d’entre eux a pris dans l’épaule une décharge de plomb, tirée par l’un des visiteurs, un jeune homme de 16 ans. Le tribunal condamne les trois cambrioleurs à respectivement 15 mois, 10 mois et 6 mois de prison.

 

Avril 1981 : Accident mortel à Saint-Léger-des-Vignes
Trois voitures s’accrochent au lieu-dit La Sablière. Luc Bernardin, magasinier à Nevers, est tué. Dans les autres véhicules, il y a deux blessés.

 

Mai 1981 : A Saint-Léger-des-Vignes, au 2e tour des présidentielles, Valéry Giscard d’Estaing recueille 407 voix, François Mitterrand 1011.
Parmi les proches collaborateurs de François Mitterrand figurent 2 élus nivernais : la Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, Edwige Avice, et le conseiller technique Hubert Védrine, membre du conseil municipal de Saint-Léger-des-Vignes.

 

Mars 1983 : Elections municipales - A Saint-Léger, la liste Billoué est élue.

 

1983 : A Saint-Léger, fin du Club des 3 A
Après 14 années d’activités, ce club dont le nom signifie Accueil-Amitié-Ambiance est dissous à la fin de l’année 1983. Il a permis à plus de 343 jeunes de pratiquer la photo, les émaux, la pyrogravure, le tissage, le ping-pong, la lecture, et surtout de cultiver l’amitié.

 

Mars 1984 : Quel avenir pour le toueur ?
"Une mini-croisière est prévue sur le vieux remorqueur transformé en restaurant flottant. S’inscrire à la mairie de Saint-Léger, 25 participants maximum."
C’est le "poisson d’avril"publié dans le Bulletin Municipal de Saint-Léger-des-Vignes (N°6, mars 1984). Autres poissons d’avril : un tunnel sous le barrage pourrait relier avantageusement Saint-Léger et le Faubourg d’Allier; le kiosque à journaux de Tonin Deschamps aurait été déplacé sous les Halles (montage photo du Journal du Centre).

 

le toueur à la fin du XXe siècle - photo Pierre Volut

 

1984 : Une microcentrale hydro-électrique est prévue près du barrage (rive gauche de la Loire), à Saint-Léger.

 

Janvier 1986 : A Saint-Léger-des-Vignes, Pierre Bérégovoy expérimente le nouvel ordinateur administratif Sydonie.

 

Avril 1987 : A Saint-Léger, un petit groupe de passionnés fait évoluer des voitures miniatures à essence sur un terrain, derrière le garage Savral. Ils comptent organiser bientôt un club.

 

1988 : Bilan très satisfaisant à l’Espérance Sportive de Saint-Léger
Cette année, le club omnisport compte plus de 800 licenciés.

 

Mars 1989 : Elections municipales - La liste Billoué est élue au tour unique. Elle était seule en lice.

 

1989 : Le Centre d’Accueil Sportif sort de terre. Un bâtiment jumeau du Centre Fresneau, réalisé sur les plans du Léogartien Alain Debeaumarché, servira à l’hébergement de groupes sportifs, scolaires.

 

1989 : Le Bicentenaire de la Révolution Française - Le barrage de Saint-Léger est revêtu quelque temps de banderoles bleu-blanc-rouge. Une assiette commémorative est réalisée à Decize, une autre à Saint-Léger, elles servent de cadeaux officiels distribués par les mairies.

 

 

Juin 1990 : Stupéfaction à Saint-Léger
L’abbé Nicholas Glencross, curé de la paroisse, unanimement apprécié, surtout pour son humour et son sens du dévouement, vient d’être arrêté et écroué. A la suite d’une longue enquête partie de Paris, l’ecclésiastique a été convaincu d’avoir fourni à un réseau pédophile des milliers de photos pornos. Depuis longtemps, certains paroissiens avaient des doutes, des rumeurs circulaient, mais d’éventuels complices ont tout intérêt à rester discrets, d’autant plus que l’affaire risque d’éclabousser des personnalités.

 

1990 : Un mur d’escalade à Saint-Léger

 

Sources et liens :

 

 

 

 

https://www.stleger.info