le atrimoine local

par Marie-Josée Jacquemont et Betty Delacour - 2014

 

 

Les vitraux de l'église

 

 

 

 

 

Les calvaires

 

calvaire à 9 "branches" du cimetière, édifié suite à une souscription, en 1876

 

 

calvaire datant du milieu du XIXe siècle, situé en haut du "chemin du Calvaire"
la croix est également en fer forgé

 

Ces deux calvaires, qui font partie intégrante de notre paysage local, sont le témoignage d'un certain art populaire. Ils nous rappellent l'empreinte chrétienne importante qui marqua le XIXe siècle.

Les calvaires sont édifiés sur des buttes en souvenir de la scène du GOLGOTHA, colline de JÉRUSALEM où J.C. fut crucifié.

Le 1er calvaire domine le cimetière, le second dispose d'un enclos végétal composé de plusieurs tilleuls, rappelant la forme d'une chapelle.

 

 

Le cimetière

 

Dans les temps les plus anciens, les cimetières étaient situés à l'extérieur des villages et des villes. Au Moyen-Age, ils devinrent attenants aux églises, la foi chrétienne rythmant la vie et la mort des hommes et des femmes de cette époque.

"...plus on est proche de Dieu, plus on est sous sa protection..."

C'est également l'égalité devant la mort, les défunts gagnant les fosses communes le regard tourné vers l'est. (vers JÉRUSALEM)

Les monuments n'existent pas. Seuls les notables, souverains, seigneurs, dignitaires ecclésiastiques, bourgeois fortunés, ont échappé à cette règle, en essayant d'être inhumés à l'intérieur des églises.

A partir du XVIIIe siècle, les changements sont progressifs. Le cimetière n'est plus seulement le dépôt de corps mais devient un lieu de commémoration et prend un caractère sacré. Les tombes deviennent individuelles.

Avant 1850, dans nos campagnes, les monuments funéraires sont rares, les défunts étant directement inhumés dans la terre. Seule une croix pouvait marquer l'emplacement des corps. Par souci de salubrité publique, il fut recommandé de déplacer les cimetières à l'extérieur des villages, comme au temps des Romains.

Suite à la Révolution, le cimetière est devenu propriété communale, et depuis 1905, la commune est chargée de veiller à la gestion, l'entretien et le respect de cet espace sacré.

Il n'y a pas de mur autour de notre cimetière communal, mais une simple haie de charmilles le délimite, tel un jardin paysager, dominant la vallée de l'AUTHIE.

Fin XIXe siècle, les tombeaux familiaux font leur apparition, marqués par différents symboles. Ils peuvent être modestes ou plus élaborés avec des stèles importantes.

 

 

Les différentes tombes

 

dalle de pierre "couchée"




épitaphe
"ici reposent les corps de Théophile BURY,
propriétaire et maire, décédé le 28 mai 1893, âgé de 61 ans
Sidonie DANICOURT, 1835-1917
De Profundis

 

 

épitaphe
" ici reposent
Mademoiselle Marie DANICOURT, née le 10 décembre 1868
Madame Sidonie DANICOURT, épouse de Constantin DANICOURT, née le 10 juin 1814 et décédée le 1er décembre 1869. Elle était la sœur de Monseigneur DANICOURT.
Monsieur DANICOURT Constantin, né à Authie, le 9 mars 1808, décédé à St Léger, le 24 août 1857. Il était maire de St Léger depuis 13 ans."

stèle simple

 

 

les croix en fer




épitaphe
SPEM Resurrectionnis
"Ici reposent le corps de M. BURY Jean-Baptiste Xavier, cultivateur,
décédé à St LEGER les AUTHIE, le 14 juin 1861, à l'âge de 69 ans.
Priez pour le repos de son âme.
Cette inhumation fut la première qui eut lieu dans ce nouveau cimetière."

 

 

les enclos délimités par une grille ou des chaînes

 

Famille DEMBREVILLE-LEFEBVRE

monuments en "pierre bleue des Ardennes"

 

 

 

épitaphe
"Ici gît le corps de Hubert MACRON, né le 5 novembre 1819, décédé à St Léger, le 4 août 1870.
Regretté de son épouse, parents et de ses amis. Il était juste et bon, il aimait et cherchait la vérité."

 

 

 

On remarque que la plupart des tombes sont regroupées par familles.

 

 

monuments funéraires avec motifs floraux - fin XIXe siècle

 

Famille FROIDEVAL-GRY

Famille GRIMBERT-FLAJOLLET

 

 

Plusieurs épitaphes, dont les fragments de mémoire et de mentalité se trouvent enchâssés dans la pierre ou les plaques de métal, rappellent la vie du défunt.

Pour combien de temps ?

Ce patrimoine, inexorablement, finira par disparaître.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

croix en fonte

  

 

  

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