1629 - un sanctuaire à répit

 

Le fait raconté dans ce numéro de La Croix de la Drôme du 2 février 1893 est couramment rencontré dans les histoires régionales : ce sont des lieux que l'on nomme des "sanctuaires à répit".

Un sanctuaire à répit est un type de lieu saint rencontré en pays de tradition catholique. Selon la croyance populaire en certaines provinces, le "répit" est, chez un enfant mort-né, un retour temporaire à la vie le temps de lui conférer le baptême avant la mort définitive.
Ayant été baptisé, l’enfant pourra de ce fait entrer en paradis au lieu d’errer éternellement dans les limbes où il serait privé de la vision de Dieu. Le répit n’est possible qu’en certains sanctuaires, le plus souvent consacrés à la Vierge, dont l’intercession est nécessaire pour obtenir un miracle.

L’enfant mort-né est souvent apporté dans les heures suivant l’accouchement, généralement par le père accompagné d’un ou plusieurs voisins. Arrivé au sanctuaire, le corps de l’enfant est déposé devant l’autel de la Vierge, priée avec ferveur par tous les assistants, auxquels se joignent généralement un ou plusieurs prêtres attachés au sanctuaire. On guette le moindre signe pouvant faire croire à un retour temporaire à la vie : coloration du visage, émission d’un souffle, bruit en provenance du petit corps, apparition de quelques gouttes de sang aux narines, etc. Si l'un de ces événements survient, l’enfant est immédiatement baptisé par un des prêtres présents. La mort définitive survient peu après, mais l’assistance est soulagée : l’âme de l’enfant est désormais en paradis. Après la "seconde mort", le petit cadavre est inhumé sur place.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire_%C3%A0_r%C3%A9pit

 

Cathédrale Notre-Dame d'Amiens
Chapelle Notre-Dame de Foy ou chapelle de l'Annonciation
le retable de l'Annonciation de Nicolas Blasset - 1655

 


  

 

 

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