otices géographiques et historiques

sur omléger et ongvillers

 

 

Ces 2 notices proviennent du site des Archives de la Somme http://public2.cg80.fr/cindocweb_ARC/
A noter que les photos de Domléger sont d'époque, soit d'avant 1900 !

 

COMMUNE DE OMLEGER

année 1899

notice rédigée par M. Monflier, instituteur

COMMUNE DE ONGVILLERS

année 1899

notice rédigée par Mme Normans, institutrice

 

dée d'ensemble de la commune

 

Domléger vient de Dom qui veut dire Seigneur et de Léger, la commune ayant été placée sous le vocable de ce saint.
Domléger est situé par 0° 13' 55" de longitude Ouest et 50° 14' de latitude Nord, dans le canton de Crécy et l'arrondissement d'Abbeville.
Domléger fait partie du Ponthieu propre.
Son territoire est limité par 6 communes : au Nord, Conteville - au Nord-Est, Bernâtre - au Sud, Longvillers - à l'Ouest, Cramont - à l'Est, Agenville - au Sud-Est, Prouville.
Sa superficie est de 512 hectares.
Population : 257 h. (recensement de 1896), dont 130 hommes et 127 femmes.

Longvillers : Longavilla, Longviller (sans "s" en 1166) - signifie probablement "longue maison de campagne". Maison de campagne éloignée, dépendant de l'abbaye de St Riquier.
Longvillers est situé par 0° 28' de longitude O. et 50° 9' de latitude N., dans le canton de Crécy et l'arrondissement d'Abbeville.
Domléger fait partie du Ponthieu.
Son territoire est borné par 7 communes : au N, Domléger - au N-E, Agenville - à l'E, Prouville - au S-E et au S, Beaumetz - au S-O, Fransu - à l'O, Mesnil-Domqueur et au N-O, Cramont.
Sa superficie de 379 hectares et sa population de 290 h. (recensement de 1896) en font une commune d'importance moyenne.

 

 

 

 

 

 

éographie physique

 

NATURE DU SOL

Le sol est en majorité argileux, très difficile à travailler lors des grandes sécheresses. ou lorsque les pluies sont abondantes.
Le cultivateur obvie à ce défaut par des marnages ; les puits creusés pour l'extraction de la marne ont une profondeur de 10 à 12 mètres.
Vers le nord-est, le sol est argilo-calcaire et caillouteux ; il convient bien à la culture de blé et de la betterave.

NATURE DU SOL

Le sol de la commune est presque entièrement de formation quaternaire ; il laisse difficilement passer l'eau. Sous la mince épaisseur de terre végétale s'étagent les couches suivantes :
1° : le gravier, composé de sables, de fragments de roches, de graviers confondus les uns dans les autres. Les couches sont riches en fossiles de toutes sortes. On a découvert au S-O du territoire des silex taillés de main d'homme.
2° : une couche d'argile qui contient une assez grande proportion de calcaire.

RELIEF

Le territoire est plat sur presque toute la surface, excepté vers le nord-est où il présente quelques vallons. Le point culminant atteint 140 mètres. Les eaux se dirigent vers la vallée d'Authie, éloignée de 10 kil.

RELIEF

Le territoire de Longvillers constitue une plaine à peu près unie ; son altitude inférieure est d'environ 112 mètres ; l'altitude culminante atteint 148 mètres et se trouve au N-E.

CONDITIONS CLIMATOLOGIQUES

La commune jouit d'un climat très salubre. La température moyenne est environ 15° en été et 3° au-dessous de zéro en hiver. Elle subit des changements assez brusques dus à l'influence de la mer (40 kil.) Les vents dominants soufflent du sud-ouest et du nord-est. Les orages et la grêle sont peu fréquents.

CONDITIONS CLIMATOLOGIQUES

La commune jouit d'un climat salubre et tempéré. Les vents d'O, du N-O et du S-O y soufflent une grande partie de l'année. On ne sait encore rien de précis sur le régime des pluies, des neiges, des brouillards etc. Il semble que la grêle soit peu à redouter.

REGIME DES EAUX 

La commune n'a pas de cours d'eau. Elle possède quelques mares dont l'eau est utilisée pour les besoins de l'agriculture ; ces mares sont souvent insuffisantes lors des sécheresses. L'eau potable est tirée des puits, d'une profondeur moyenne de 45 mètres et alimentés par des sources abondantes. Cette eau tient en dissolution une certaine proportion de calcaire. Vers le nord-est, quelques vallons se remplissent d'eau en hiver au moment de la fonte des neiges.

REGIME DES EAUX 

Les puits de la commune, au nombre de six, sont alimentés par des nappes souterraines. Il n'y a pas de fontaine publique mais une grande mare communale. Beaucoup de cultivateurs possèdent des pièces d'eau près de leurs habitations. Il n'y a pas de cours d'eau à Longvillers. En temps de pluies prolongées, la mare communale grossit rapidement. Les pentes du territoire s'écoulent vers Mesnil-Domqueur.

INFLUENCES MARITIMES

Les troubles atmosphériques signalés sur le littoral se font sentir assez promptement sur la commune.

INFLUENCES MARITIMES

L'influence de la mer sur la contrée se borne à l'action météorologique

PARTICULARITE DE LA FLORE ET DE LA FAUNE

La flore renferme quelques plantes utiles : pensée sauvage, mauve, guimauve, gentiane, absinthe, menthe, camomille, centaurée, bourrache, pervenche, des plantes nuisibles : belladone, ciguë, digitale, des plantes envahissantes : coquelicot, sanve, prêle.
La faune comprend quelques animaux nuisibles : renard, putois, fouine, belette.

PARTICULARITE DE LA FLORE ET DE LA FAUNE

La flore et la faune de Longvillers diffèrent à peine de celles de tout le Ponthieu. Les auxiliaires de l'homme ne sont pas tous appréciés. Exemples : angélique, menthe, guimauve...., chauve-souris, chouette, crapaud, grenouille, nombre d'oiseaux utiles que l'on cloue encore sottement sur les portes des granges.

 

 

Domléger - la mairie et la maison d'école

 

 

Domléger - l'église

 

 

la même église, en 2008 - plus de 100 ans séparent ces 2 photos

 

 

éographie administrative

 

La commune compte 257 habitants. Elle possède une école, une église qui a sous sa dépendance la chapelle d'Agenville.
La commune compte 83 électeurs, 18 élèves-adultes de 13 à 20 ans, 72 maisons, 72 ménages. Il n'y réside aucun étranger.
Le conseil municipal se compose de 10 membres qui élisent un maire et un adjoint. Le budget s'élève à 3517 F, dont 526 F de recettes ordinaires et 2991 F d'imposition extraordinaire. La caisse des écoles reçoit 25 F de la commune. Le bureau d'assistance a une rente annuelle de 69 F. La commune fait partie du service médical moyennant 30 F. La fabrique n'a aucun revenu.
Domléger contribue à la nomination de 1 conseiller d'arrondissement, 1 conseiller général, 1 député et 3 sénateurs. La commune dépend de Crécy pour juge de paix, huissier, enregistrement, agent voyer ; de Maison-Ponthieu pour notaire ; d'Ailly le Haut Clocher pour gendarmerie ; de Cramont pour perception ; de St Riquier pour les contributions indirectes et la Caisse d'Epargne ; d'Abbeville pour l'enseignement primaire, hypothèque, avoué, tribunal de 1re instance, recrutement et subdivision militaire. 
Domléger possède une école mixte, une bibliothèque (269 volumes), une pompe à incendie et une compagnie de sapeurs-pompiers (25 h).

Aucun hameau ne dépend de la commune de Longvillers.
La commune compte 122 électeurs, 298 adultes de 16 ans et plus (129 hommes, 115 femmes, 81 ménages), 58 écoliers (garçons et filles). Il n'y habite pas d'étrangers.
Dix membres composent le conseil municipal qui élisent le maire et l'adjoint. Le budget communal, de 2963 francs, s'équilibre pour 238 francs des ressources ordinaires et 2725 francs de ressources extraordinaires. Les revenus du bureau de bienfaisance, de la caisse des écoles et de la fabrique sont respectivement de 302, 30 et 500 francs.
Longvillers contribue à la nomination d'un conseiller d'arrondissement, 1 conseiller général, 1 député et 1 sénateur. Les affaires communales ressortissent à la sous-préfecture d'Abbeville. La commune dépend de : Cramont (perception), St Riquier (Caisse d'Epargne, Poste), Bernaville (Télégraphe), Maison-Ponthieu (notaire), Crécy en Ponthieu (enregistrement, justice de paix, huissier), Ailly le Haut Clocher (gendarmerie), Abbeville (contributions indirectes, hypothèques, vérification des poids et mesures, tribunal, avoués, subdivision militaire et recrutement, enseignement primaire), St Valéry (contrôle).
Longvillers est une paroisse catholique, a une école mixte, une bibliothèque scolaire (338 volumes) et une pompe à incendie.

 

 

http://www.viamichelin.fr/ 2007

 

 

 

éographie économique

 

COMMUNICATIONS

Le chemin de grande circulation n°46 d'Ailly le Haut Clocher à Wavans le traverse dans toute sa longueur.
Chemins ordinaires : de Domléger à Yvrench, de Domléger à Cramont, de Domléger à Agenville, de Domléger à Prouville.
La commune se trouve à 2 kil. de la gare de Conteville (ligne d'Abbeville à Béthune). Elle dépend du bureau postal de Conteville (3 kil.), du bureau télégraphique de Bernaville (6 kil.)
Il a été question de la construction d'une ligne de chemin de fer allant de Conteville à Candas. Il serait à désirer que ce projet fût mis à exécution.

COMMUNICATIONS

La route nationale n°25 du Havre à Lille traverse la commune ainsi que le chemin vicinal de grande circulation n°46 Ailly le Haut Clocher à Wavans.
Des routes en très bon état favorisent grandement la circulation régionale.
La ligne de Béthune à Abbeville passe à 5 kil. (station de Conteville). Poste, 1 distribution, et Télégraphe à 6 kil. Téléphone à Abbeville (20 kil.)
Le perfectionnement du service des lettres et dépêches est réclamé.

AGRICULTURE

Sur les 512 hectares que comprend la commune, il y a : labour : 466 hectares - prairies, herbages : 30 h - jardins : 6 h - territoire non agricole : 10 hectares.
On cultive essentiellement : 1° céréales : blé, seigle, avoine, orge - 2° fourrages : trèfle, luzerne, sainfoin - 3° racines : betteraves, carottes, rutabagas - 4° tubercules : pommes de terre. La culture des pommiers à cidre prend une grande extension. La culture du lin qui faisait autrefois la richesse des habitants est complètement abandonnée, celle de l'oeillette tend également à disparaître.
Le cultivateur s'occupe de l'élevage des chevaux de races picarde et boulonnaise pour la reproduction des poulains, des vaches flamandes et picardes pour le lait, des porcs. Il n'existe qu'un troupeau de moutons (100), peu de chèvres (10). La basse-cour est peuplée de toutes sortes de volailles.
Il y a dans la commune une soixantaine de ruches. Le produit en est assez rémunérateur.
La propriété est très divisée. La matrice générale porte 340 articles. Il y a peu de ménages qui ne possèdent une maison et son jardin.
La méthode d'exploitation et l'outillage agricole sont perfectionnés. On suit l'assolement triennal. Les fumiers sont assez bien soignés. Le purin est recueilli et conduit sur les prairies. Quelques cultivateurs font usage d'engrais chimiques.
Le territoire est assez giboyeux pour le lièvre et la perdrix. La chasse est libre pour les étrangers.

AGRICULTURE

Sur les 379 hectares de la commune, le territoire agricole compte : terres labourables : 334 h - jardins : 4 h - vergers : 25 h. Le territoire non agricole occupe 16 hectares.
Plus de la moitié des terres (198 h) est cultivée en céréales (blé, avoine), le tiers en plantes et racines fourragères (luzerne, trèfle, betterave), le restant produit la pomme de terre, la betterave à sucre et les graines alimentaires. Le rendement, bon pour les céréales, est assez satisfaisant pour les autres récoltes. Point de culture maraîchère, point de vignes, mais la production fruitière des vergers tend à se développer. Une partie des pommes sert à la fabrication du cidre pour les besoins des habitants, et le reste est vendu aux environs.
On achète les chevaux (62), les ânes (3) et la plupart des animaux de l'espèce bovine (223), dont 99 vaches laitières. Pas de moutons. Il y a 150 porcs et 20 chèvres. La basse-cour et la laiterie sont d'un revenu moyen qu'il est possible d'augmenter.
L'exploitation des ruches (62) n'a pas une bien grande importance ; c'est la seule des spécialités annexes de l'agriculture qui soit possible à Longvillers.
Les 1430 parcelles du territoire appartiennent à 340 propriétaires et se répartissent en 78 exploitations (68 inférieures à 5 hectares).
Les méthodes et l'outillage agricoles sont en progrès. Peu de fumiers sont bien soignés et l'on perd beaucoup de purin. Il n'y a pas de jachères, mais le drainage, qui présenterait de grands avantages étant donné la nature du sol, n'est pas pratiqué. Il n'existe pas d'associations agricoles dans la commune.
Il ne saurait être question de pêche à Longvillers. La chasse, non réservée, a peu d'importance.

INDUSTRIE

Sur le territoire, on creuse des puits pour l'extraction de la marne employée comme amendement.
Il n'y a aucune industrie en dehors de l'exploitation d'un moulin à vent.
Il n'est pas possible d'établir d'industrie, le pays s'adonnant spécialement à l'agriculture.

INDUSTRIE

On a autrefois extrait de l'argile pour la fabrication des briques, mais cette industrie est tombée en désuétude.
Plusieurs métiers usuels, des pressoirs à cidre (10), une scierie mécanique mue par la vapeur, prospèrent. Nulle part on ne peut disposer de la force hydraulique.  Il y a 2 moulins à vent.
Il est à souhaiter que la scierie mécanique qui est prospère prenne une plus grande expansion afin d'employer un plus grand nombre d'ouvriers. On établirait aussi avantageusement des métiers d'hiver.

COMMERCE

L'exportation comprend le blé, l'avoine, les pommes à cidre, la betterave à sucre, les bestiaux et produits de la basse-cour. L'importation consiste en houille, tourbe et bois.
Les produits de la basse-cour (oeufs, volailles) sont vendus à Abbeville et Auxi-le-Château, les vaches et chevaux à Abbeville et Doullens, les porcs à St Riquier et à Domart.

COMMERCE

L'exportation comprend les produits agricoles et le bois scié. Elle est dépassée de beaucoup par l'importation (engrais, machines, houille, vin, plâtre, sable).
Domart en Ponthieu et St Riquier sont des centres principaux de relations ; à leurs marchés et à leurs foires aboutissent la plupart des livraisons. Le commerce avec Abbeville est peu important.
Parmi les produits sans écoulement facile se trouvent surtout les fruits hâtifs et les légumes dont la vente décuplerait avec des débouchés rapides.

 

 

Domléger - le château (vue prise devant)

 

 

 

 

Domléger - le château (vue prise derrière)

 

 

perçu historique

 

ORIGINES

Il n'existe aucun document relatif à l'histoire de la commune. Les archives (actes de l'état civil) datent de 1673.

ORIGINES

Longvillers (Longavilla) n'est pas d'origine trop ancienne. Comme l'étymologie l'indique, le domaine appartenait à l'abbaye de St Riquier en 831. Une carrière existe dans ce village. Elle a dû servir de refuge aux habitants pendant les invasions normandes.

MOYEN-AGE

La commune a eu à souffrir des incursions anglaises lors de la guerre de Cent ans. D'après la tradition, elle aurait été saccagée par les Anglais. La commune de Domléger dépendait de l'abbaye de Berteaucourt les Dames (Somme).

MOYEN-AGE

Vers le X° siècle, le domaine passe à un ordre des Templiers appelé la "Tulotte". Cet ordre a habité la plaine du Bois qui se trouve près du village. On a retrouvé un buste en cuivre. Certains prétendraient que ce buste serait celui de Jacques de Molay, mais il n'y a là-dessus rien de précis.
Un château de plusieurs époques avec donjon carré existe encore aujourd'hui et rappelle l'époque féodale.

TEMPS MODERNES

En 1524, les Espagnols brûlèrent la commune ; les habitants se réfugièrent dans des souterrains qui existent encore. Le château qui disparaît à la Révolution appartenait au comte Louis de Tiercelin de Brosse-d'Amiette, seigneur de Riencourt et Domléger. La commune de Domléger (avec Agenville comme annexe) formait avec celle de Mesnil la paroisse de Mesnil-Domléger, canton de Gueschart. Il existait une maladrerie dont l'emplacement est marqué par un buisson d'épines.

TEMPS MODERNES

Longvillers souffre de la misère fréquente aux XVII° et XVIII° siècles. Les roturiers sont "redevables de cens, rentes, dîmes, corvées, champarts, terrages" sans parler des impôts royaux. Longvillers a subi le contre coup des guerres d'Italie et de religion qui ont eu plus d'une fois le Ponthieu pour théâtre.

TEMPS ACTUELS

Il n'y a pas de faits remarquables à signaler dans la commune et aucun homme célèbre n'y est né. Pendant les dernières guerres, elle a fourni sa part de défenseurs : 1 a fait la campagne de Crimée, 2 celle d'Italie, 1 l'expédition du Mexique, 8 ont combattu pour repousser l'invasion allemande (1 tué), 1 a fait l'expédition du Tonkin.
La commune de Domléger prospère de jour en jour, grâce au développement de son agriculture qui est l'objet de soins constants. L'aisance y règne. L'instruction a fait des progrès, on pourrait plus si, dans certaines familles, on n'avait le tort de retirer trop jeunes les enfants de l'école pour les employer aux travaux des champs ; néanmoins le cours d'adultes est suivi régulièrement. Il existe une Caisse d'Epargne, une Caisse des écoles et un bureau d'assistance. Le chiffre de la population reste stationnaire. Peu de gens désertent la commune, tous s'adonnent à l'agriculture.

TEMPS ACTUELS

Longvillers s'est transformé au XIX° siècle en bénéficiant surtout de la construction des routes et du perfectionnement de l'agriculture. Partout des habitations plus confortables ont remplacé les chaumières. Le bien-être pénètre dans les familles, l'instruction se répand, et avec elle l'esprit de prévoyance (caisse d'épargne, assurances etc). Concurremment avec la charité privée, le bureau de bienfaisance secourt les indigents, peu nombreux du reste. La population, qui était de 490 h. en 1869, de 409 en 1880, de 320 en 1892, est définitivement retombée à 290 h. au dernier recensement de 1896. Cette diminution, qui tient à l'émigration vers les centres industriels et à la faible natalité, serait inquiétante pour l'avenir de la commune si elle devait continuer.

 

 

POUR INFO
EVOLUTION DE LA POPULATION DE DOMLEGER

459 en 1820
392 en 1851
256 en 1881
221 en 1911
158 en 1946
183 en 1968

POUR INFO
EVOLUTION DE LA POPULATION DE LONGVILLERS

467 en 1820
445 en 1851
349 en 1881
244 en 1911
170 en 1946
189 en 1968

POPULATION DE DOMLEGER-LONGVILLERS DEPUIS LEUR FUSION EN 1972 

312 en 1975
255 en 1982
267 en 1999

 

 

ue générale et onclusion

 

DOMLEGER 
LONGVILLERS

Comme il est facile de la remarquer, la commune se possède rien de remarquable au point de vue historique. Quant à sa situation, elle est satisfaisante à tous points de vue. Les habitants trouvent deux auxiliaires puissants dans le travail agricole et l'économie ; ils cherchent tous à accroître le patrimoine légué par leurs ancêtres.

Si la modeste histoire de Longvillers ne renferme aucun évènement d'importance nationale, elle n'en offre pas moins un puissant intérêt pour les habitants du village. Depuis son origine jusqu'à nos jours, de nombreuses générations ont travaillé à rendre le pays hospitalier. En même temps que les centres d'habitations prenaient naissance, le sol s'est peu à peu cultivé.
Les habitants aiment à se représenter avec un légitime orgueil leurs aïeux, luttant tour à tour contre les vexations de la féodalité, les désastres de la guerre, l'aridité du sol pour créer à leurs descendants une place honorable dans la société moderne. Ceux-ci s'efforcent maintenant de continuer leur oeuvre. Le travail et l'économie sont partout à l'honneur dans la commune, et chacun s'efforce d'accroître la prospérité du pays et contribue par cela même à celle de la Patrie française.

 

 

 

 

Plan de l'école mixte - Commune de Domléger (295 habitants)

 

Notice : La maison d'école de Domléger a été construite en 1860 sous la direction de M. Machy Léon, architecte à Gorenflos, lequel a dressé le plan.
La dépense totale s'est élevée à 8935 francs 42.
La commune a payé la somme de 6435 francs 42, dont 400 francs provenant d'une vente d'arbres, et le reste ou 6035 francs 42 au moyen d'un impôt extraordinaire.
Les secours obtenus de l'Etat se sont élevés à la somme de 1500 francs.

Domléger, le 30 juillet 1878,
l'instituteur, E. Piolé

 

 

Domléger - plan de l'école mixte et de la mairie

 

 

Pour découvrir d'autres cartes postales anciennes de Domléger et Longvillers

 

Pour découvrir des photos de l'école de Domléger

Pour découvrir les cahiers de doléances datant de 1789 de Domléger et Longvillers

 

 

 

erci de fermer l'agrandissement sinon.

 

 

 

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