"Jacques
Cassini commença, de 1733 à 1739, la triangulation du
Royaume. Son fils César François Cassini de Thury la
poursuivit et publia les travaux complets en 1783.
Ce dernier commença aussi le levé de la carte du
Royaume au 1/86 400, d'abord avec l'appui financier du Roi, puis avec
l'appui d'une association, d'une souscription publique, et
bientôt, le relevé des provinces. Il mourut en 1784.
Sous la direction de son fils, Jacques Dominique Cassini, à la
veille de la Révolution, la carte pour l'ensemble du Royaume
était quasiment achevée. Il ne restait plus
à graver que les feuilles de Bretagne et des Landes. Des
additions nombreuses furent apportées, essentiellement sur les
voies de communication, entre 1798 et 1812."
Lu sur http://parbelle.club.fr/cassini/legende.html
Plan de la paroisse de Saint
Léger en Laye en 1787
Partie du plan de la paroisse de
Saint Léger en Laye en 1787
L'église paroissiale est
identifiée et on y voit un "chemin de St Léger à
l'Hôpital".
"Le présent plan et arpentage
fait en vertu de l'ordonnance de Monseigneur l'intendant de la
généralité de Paris en datte du 30 may dernier,
lequel je certifie sincère et véritable et conforme
à notre procès-verbal du [27 septembre] 1787 -
Devert").
Superficie de la paroisse (mesure
locale et de roi) : 658 arpents, dont : terres labourables,
185 arp. ; prés et vergers, 8 arp. ; vignes, 349 arp. ; bts
cours jardins, 95 arp. ; chemins et ruisseaus, 21 arp.
Identification sur le plan complet :
Cours d'eau non identifié traverse d'Ouest en Est une partie
du territoire, avec deux moulins (non identifiés)
représentés avec leur roue. Chapelle (croix) au
lieu-dit : Hennemont (prieuré). Bâtiments
caractéristiques : Prieuré, Manufacture des Cuirs, Clos
des Malades.
Pour consulter la totalité
du plan, http://www.cg78.fr/archives/seriec/db/notices/505.htm
ou et
cliquez sur "Haute définition"
Plan de la paroisse de Saint
Germain en Laye en 1787
Partie du plan de la paroisse de
Saint Germain en Laye en 1787
On retrouve "l'église de St
Léger" et la "rue de St Léger à
l'Hôpital".
L'hôpital est visible cette fois-ci, ainsi qu'une croix de
carrefour au début de la rue de St Léger à
l'Hôpital.
"Le présent plan et arpentage
fait en vertu de l'ordonnance de mgr l'intendant de la
généralité de Paris en datte du 30 may dernier
que je certifie sincère et véritable et conforme
à notre procès-verbal du.... octobre 1787"
Superficie de la paroisse (mesure
locale et de roi), 378 arpents 48 perches, dont : terres
labourables, 23 arp. 85 per. ; vignes, 50 arp. 65 per. ; bts cours
jardins, 299 arp. 48 per. ; chemins, 4 arp. 50 per.
Identification sur le plan complet :
de l'église paroissiale, du château neuf et de l'"Ancien
château", des couvents des Récolets et des Ursulines, de
l'Hopital (croix), du "Jardin du Château", des portes de
Pontoise et de "Poissi". Hors territoire, identification : de
l'église du Pecq, du "Parcq aux lièvres", de
l'église de Saint Léger, de la Manufacture des Cuirs.
Carrières au sud-ouest du territoire de la paroisse. Demi-lune
et terrasse du château, surplombant le "Grand sentier".
Parterres du château représenté sommairement,
charmilles avec arbres figurés ; plans d'eau au nord du
Parc.
Pour consulter la totalité
du plan, http://www.cg78.fr/archives/seriec/db/notices/499.htm
ou et
cliquez sur "Haute définition"
L'église
Saint-Léger de Saint-Germain-en-Laye
L'église
Saint-Léger est, avec l'église
Saint-Germain, l'une des deux églises
paroissiales de la ville. Bien qu'aujourd'hui
église moderne, son origine est très
ancienne. La paroisse est fondée au
début du Moyen-Âge en haut du val du
Ru de Buzot. Un village sétait
construit autour dune chapelle,
dédiée à saint Léger,
élevée par le roi mérovingien
Thierry III en réparation du martyre de ce
saint, évêque dAutun en 678.
Pendant les tourmentes de la Révolution
française, la paroisse est supprimée
en 1794 pour être rattachée à
Saint-Germain-en-Laye et apporter à cette
ville un grand nombre de terres agricoles et de
vignes. L'église est ensuite démolie.
reproduction
d'une taille douce par Delamalle - 1776
(Musée municipal de St Germain, inv.
925.17)
Elle représente l'ancienne église
Saint-Léger avant sa destruction à la
Révolution
Après la
Seconde Guerre mondiale, l'extension de la ville
nécessite la création d'une seconde
paroisse, en plus de l'église Saint-Germain.
Une nouvelle église est donc construite,
dédiée à Saint-Léger.
Elle ne se trouve pas exactement au même
endroit que l'ancienne. La 1re pierre est
posée le 8 novembre 1959, et l'église
Saint-Léger est consacrée le 17
septembre 1961.
Après la
destruction de l'ancienne église
Saint-Léger pendant la Révolution
française, une petite statue de bois
représentant le saint est alors mise
à l'abri par un habitant de
Saint-Germain-en-Laye. Elle se trouve aujourd'hui
dans l'église paroissiale.
L'église
Saint-Léger apparaît dans le film
Hibernatus (1969) avec Louis de Funès et
Claude Gensac.
Lu sur :
http://fr.wikipedia.org
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Extrait de "Saint-Germain-en-Laye
- Histoire d'un millénaire" de Nathalie Forteau-Venet et
Isabelle Fournel (Editions du Valhermeil) :
"Dans cette même vallée
du ru de Buzot, le hameau de Saint-Léger-des-Bois ou en-Laye
naît de l'existence d'un saint, Léger, né
à Autun en 616.
A la mort de Clovis II, Bathilde, son épouse, s'entoure d'un
conseil formé d'ecclésiastiques.
Les rois Clotaire Ill, Childéric II et Thierry III
bénéficient ainsi du sens administratif de Léger
que la régente établit, en 663, sur le siège
d'Autun.
Le maire du Palais supporte mal les avis, voire les remontrances de
cet évêque et décide de se débarrasser de
lui.
Lassassinat de Childéric II est pour lui l'occasion
d'asseoir son autorité et d'éliminer
l'évêque.
Ses troupes s'emparent d'Autun, crèvent les yeux de
Léger qui est accusé du meurtre du roi.
Condamné à mort à Marly au cours du 71e
conciliabule mérovingien, il est décapité le 2
octobre 678.
Des miracles se manifestent à son tombeau. En 681, se tient un
synode où il est question du «cas Léger».
Thierry III reconnaît ses torts et accepte de faire les
réparations que les évêques lui imposent.
La tradition lui attribue ainsi la
collation du titre de Saint-Léger à un modeste
sanctuaire, édifié par Clotaire III en marge de la
forêt de Laye.
Ce sanctuaire deviendra l'église d'une paroisse florissante
qui s'étendra dans la vallée du ru de Buzot.
Mais les contestations se multipliant aux XVIIe et XVIIIe
siècles entre celle-ci et la paroisse royale de Saint-
Germain, un arrêté du district, en date du 1
pluviôse an II (20 janvier 1794), la réunira à
celle de Saint-Germain.
La région, en particulier la
vallée du ru de Buzot, est donc habitée depuis
plusieurs siècles quand le petit bourg de Saint-Germain voit
le jour.
Feuillancourt et Saint-Léger, deux faubourgs actuels de
Saint-Germain, existent déjà et il est fort à
parier que si les rois de France n'avaient pas choisi Saint-Germain
comme résidence, ces deux bourgs auraient sans doute pris de
l'importance et absorbé Saint-Germain.
La royauté française en a décidé
autrement."
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Le blason
de Saint Germain en Laye
d'azur
au berceau semé de fleurs de lys d'or,
accompagné en chef d'une fleur de lys du
même et en pointe de cette date : 57bre 1638,
aussi d'or
Le roi Louis XIV
est né dans le château de Saint
Germain le 5 septembre 1638.
Lu sur :
http://www.labanquedublason.com/
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Au chapitre de la
révolution, il est précisé :
"Un arrêté du district, daté du 1
pluviôse an II (20 janvier 1794), réunit à
Saint-Germain la petite commune de Saint-Léger qui apporte
alors un grand nombre de terres agricoles et de vignes à la
cité."
La comparaison des superficies de la
paroisse de St Léger (658 arpents) et de celle de St Germain
(378 arpents 48 perches) montre limportance de lapport de
Saint-Léger !
Sur le site http://www.cg78.fr/archives/seriee/4e/communes/S.htm
apparaissent les précisions suivantes :
Saint-Germain-en-Laye
Vocable : Saint-Germain de Paris
Diocèse : Paris
Nom révolutionnaire : Montagne-Bon-Air
Canton de lan VIII : Saint-Germain-en-Laye
Saint-Léger-en-Laye
Vocable : Saint-Léger
Diocèse : Chartres
Canton de lan VIII : Saint-Germain-en-Laye
La commune de Saint-Léger-en-Laye a été
réunie à celle de Montagne-Bon-Air
(Saint-Germain-en-Laye) par arrêté du 18 nivôse an
II.
Tableau dassemblage du
cadastre napoléonien de 1820
Les sections de B à F
correspondent à Saint-Léger-en-Laye.
A noter quelles sont fort peu
bâties. Il sagit plus dun territoire que dun
quartier, composé pour lessentiel de vergers et de
grandes propriétés, notamment religieuses.
On peut se poser la question de savoir si ce ne sont pas les raisons
pour lesquelles, à la Révolution, ces domaines ont
été rattachés à Saint-Germain.
Agrandissement du cadastre
napoléonien de 1820
On y découvre un "Grand
chemin des Fonds St Léger" et, en forêt, une "Etoile de
St Léger".
La forêt de
Saint-Germain-en-Laye occupe de nos jours plus de 3 500 ha de la
boucle de la Seine comprise entre Saint-Germain-en-Laye et
Poissy.
On y trouve, dès la fin du XIXe, le chemin de fer de grande
ceinture dont la gare semble située à l'emplacement de
l'Etoile de Saint-Léger !
Lu
sur http://www.culture.gouv.fr
:
"Fondation du prieuré
saint Léger vraisemblablement à la fin 10e
siècle, peut-être à l'emplacement d'une
chapelle élevée par Thierry III en
réparation du martyr de saint Léger en
678.
Eglise sans doute reconstruite au 13e siècle,
lorsqu'elle prend le statut de paroisse.
En 1794, rattachement à l'église paroissiale
Saint Germain puis vente comme bien national et
démolition."
Une nouvelle église
Saint Léger est consacrée en 1961 :
photo Annick
Hébert (septembre 2004) pour
|
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http://www.clochers.org/Fichiers_HTML/Accueil/Accueil_clochers/78/accueil_78551.htm
|
|
Toujours sur http://www.culture.gouv.fr
on lit, à "Quartier du Val Saint-Léger" :
"Epoque de construction : moyen
âge ; 18e s. ; 19e s. ; 3e quart du 20e s.
La paroisse Saint-Léger s'est développée autour
du prieuré de ce nom dont la fondation remonte au 10e
siècle. Elle appartenait au diocèse de Chartres. Elle
est représentée dans sa plus grande extension sur le
plan d'intendance dressé par Devert en 1787. On voit qu'elle
englobait alors le prieuré d'Hennemont ainsi que la seigneurie
de Feuillancourt.
En 1794, la paroisse de Saint-Léger fut rattachée
à Saint-Germain-en-Laye.
Dès cette époque, on y trouvait les deux implantations
typiques de ce quartier : des tanneries et autres activités
artisanales échelonnées le long du ru de Buzot et de
grandes maisons de villégiature comme la villa de
Feuillancourt et la Maison Verte. C'est sans doute pourquoi
l'urbanisation de ce quartier a été lente.
Lors de la construction du chemin de fer de Grande Ceinture, le Val
Saint-Léger fut doté d'un viaduc et, en 1954, il fut
traversé de part en part par la déviation de la
nationale 13."
Pour plus d'infos et des images,
voir l'autre page concernant St Germain en Laye.
emplacement de
l'ancienne église Saint Léger (en
rouge)
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emplacement de la
nouvelle église Saint
Léger
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Tous nos remerciements
à Julien, qui se reconnaîtra, pour son aide
précieuse.
http://www.morvand.org
Merci
de fermer l'agrandissement.
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https://www.stleger.info